Le Courrier d'Ottawa, 29 Jul 1864, page 3

The following text may have been generated by Optical Character Recognition, with varying degrees of accuracy. Reader beware!

03 Passons ontre. -- Parlons un pen du temps, a2 Ce matin mardi 26 Juillet--nons respizpns enfin, le ciel--a exauct nos s#@en®, ipmiaqu'il nous a envoyé d'en Jhaut cette vraie bénédiction,une pinic abondante. . La terre on nvait certai. nement besoin, car elle périssait de goif, et nons pauvres femmes nous devore nous réjonir de voir nos trot-- toirs nettoyés par_ cette plnie bienfri-- eante, now longnes robes ont été cer-- taimement pendant l'été los éponsse-- Je Vaime inoi, ce rédacteur du Courrier. Quand il me dit, faites ceci, faites cela, il me semble qu'alors jo dois Ini obéir, comme si je lni avais des obligations (?) nog'dov.:h:un;7 la fuite de nos cana~ dions venant et revenant des Etats, le traité de la paix qui devait se si-- gner & Niagara, tout cela n'est rien pour mes lecteurs et surtont pour es lectrices.--Le Courrier est re-- cherché depuis notre dernier No, clest A qui Paura --Plusicurs des derniers Nos, se sont vendus pour I» somme fabulense de dix centins. Vous ne connaissez pent -- étre pas lectrices, le rédactear da Cowr-- rier. -- A celles qui le connaissent, je leur dirai : " Nest--il pas drole un peu, nest--il pas amusant parfois lors-- qu'il eat dans ses a7># de. boune Iin-- meur, il fait rire son cercle, car soit dit sans calembeurg, i! ne détcete pas toutes . celles qui en portent . (des cercles !) Porrs aNtépILCviEN.--1a semaine derni@re, des ouvriers occupés & cren-- ser une cave dane le LeBreton's Flat, remarquérent lorsqu'arrivéed peu pros Aquatre pieds au dessous du nivean da sol d un certain endroit, que les drilics dont ils se servaient pour percer ie roc qu'ils avaient a extraire, parais-- saient, par le son nflu'elles rendaient indiquer le vide. . Is se hitérent de maner et Pentever ce lit de pierre qui semblait cacher une curiosité natu relle. Is découvrirent une magnifique onverture . cirenjaire, d'a pen pre® trois pieds de diamétre, e\(fimirable' ment modelée, comine sortant de® maing d'un habile ciscieur, et rempli® d'une eau erystalline qui aussitot que déconverte, commenga & cpuler avec abondiance. _ Aprés avoir <lébla\'é' cette étonnante frowpazlle, au miligu ' d'un roc eolide, des matidres pierreu-- ses et du sable qu'elle contenait, on constata quon avait fait la déconverte dun superbe puits nuturel, mesurant sept Pieds de profondenr, avee son fond faconné en forme de cone ren-- versé On a fait de vains efforts pout Passécher; la tentative a prouy? ('u'une puissante artére fournissait Peau dont it ftait rempliet qu'it était ' intarissable, La propricté appartient & Monsicur William Richards, qui se" rejouit de ce trésor inattendu plucé cut--étre depuis lu eréation dans ' Fvl\dmit qui devait sujourd huti échoir A ce Monsieur--Co fait prouve que les employés publics de Québec se sont fort trompés, quand ils ont prétendus qu'Ottawaétait sans autre cau quecel-- te que lui fournit la rivigre qui est sans doute excellente aussi, mais (lui ue peut cependant étre comparce a Peau de la nature de celle dont on vient de faire la découverte et qui est in-l constestablement -- abondante _ daus ' tous les endroits de la ville, --Il en résulterait un grand avantage, ct pulll" la santé et pour Pagrément des cito-- yens de cette ville, si des mésl\rcfi' Staient prises pour exploiter ces sour~ ces et les onvrir au. besoin du public ' Petite Chronique du " Courrier." " (Signé) 4 Le Reducteur do Couznier." Panvre Mathilde, il te faut done laisser tes plaisirs, tes conversations, ton aignille, tes devoirs envers celui-- ci, eclui~ld, pour Coccaper du (Cou-- rier. § Mr. Win, Mackay, peintre décoratear de Québec, est arrivé en cette ville ou i1 doit fixer saresidence. I1 doit eoccuper ici du décor intérieur des batisses du Parlement. A son départ de Québec, les principaux ci~ tayéns lai ont préesenté une advess® dans laquellc ils expriment leurs re-- wret surson départ Fau milieu denx §3Z7 Voir les nouvelles annonces sur notre quatri¢me page. §%" On lira sur notré 4i¢me page Pannonce de M. N. Germain, Smith Mon Dieu | M. e Rédactenr du Courriee, qne yous otes ennuyant (je devrais peut étre dire ennuyeux) de m'envoyer & domicile: votre: petit prote . avee un petit billet bien fleari, prote . avec un petit billet bien fleary, bien éerit, papier doré sur tranche, qui se lit aing : «« Mile. Mathilde, " La Confédération des Provinces, Continucz si vons voulez. faire ma fortune. Voir Panuonce de-- Parris et Cependant pour tenir un peu & ma promesse, je dois ajouter & tout /e fatras que je viens décrire, que Je théitre royal de Sa Majesté s'cst ou-- vert mardi soir et. la compagnie dra-- matique de M. Walcot s'est déja dis-- tinguée ici comme a Québec, comme A Montréal et partont on elle a passée. [{ est beancoup préeché anx femmes d'étre: discrétes et réservées, et nvee quelque raison, ear on sait si bon gré anx femmes de ce qu'elles ne disent pas ! Cependant des denx extrémes, inicux vaut un peu trop détourderie que trop de retenue, Dans le premier cas vous faites parfois des impraden-- ves, dans le second des imaussaderies; dans le premier cas, vous risqnez seu-- lement de vous nuire d vous--méme ; daurms le second, cous nuisez certaine ment & yos mmis, car vous les enntt-- yes ;--ct quant il arriverait que par trop de franchise vous feur causeriez l)«'ll' aventure un ]L"gb'l' A'""l")",fl('. vous leur ferez moins de tort en les fachant une fois qu'en les endormant toujours. -- Ni, comme dans le paluis de la Vérité, chacun était obligé de dire tout ce gu'il est et tont ce qu'il pense, a vie serait plus amusan-- to. Commne fui promis Wécrire que pour les dames, elies me permettront, ces dernibres, de voulvir bien m'inté. resser & leur sort comine an mien, Je me trouve dans un salon (disons). Lei, je me perinets quelques réflexions dans Pintérét du beeu seee comme di-- sent les hommes. A Pasuvre done encore cette fois Mauthilde, puisses--tu ne point encou ir Ja critiqne de e//e« que tu défends. U faut avoir bien de Pesprit pour plaire en ne disant rien. En général, il vaut micux parler, D'aprés les lois du bon ton il est enjoint, sous peine--de manquer de savoir vivre, de parler de soi peu et rarement. Il me semble qu'il est des occasions ofi on pent le faire sans in-- convénient, par exemple, avec une personne qui yous voit pour la pre-- miére fois. D'abord, tout ce que vyous dites dans ce moment--1¥, étant nouvean & celui qui Fentend, court moins le danger de P'ennuyer ; en suite ce jour--l@, on ne. veut qwap-- prendrc & yous connaitre, et on vous sait gré d'aider & la circonstance, Mais que ceux qui parient Weux son-- gent bien & s'exprimer doucement, simplement, sans passion, eans em~ phase, On peut intéresser en parlant de soi, aussi bien qu'en parlant d'un antre, si on y met cette froidenry,cette insouciance, cet espéce de hauteur d'une conversation indifferente, si on n'a pas Pair de vouloir imposer Tad-- miration ou contraindre & la pitié en criant bien fort : Mon ownrage / mes malheurs J 1\ fant parler de soi tont bas. Quand vous étes assise et bien tit admirer, vieut le moment de. purler. Alors, combien ne fautil pus avoir svigné la toilette de son esprit, Pa-- voir embelli, parc, fleuri, partumné ! Combien ne faut--i) pas Pavoir foarni de trésors, pour que chacun puisse puiser & son gro ! avoir pris Phabitude de penser pour posséder sur toute chose des idées a soi et Part de les ex-- pliquer avee grace, En général, un des plus grands charmes de In conversation est I'aban-- don, )e laisser aller ; Lo medleure muse ext la franchise. de-- vous. avais promis lectrices, de vous donner un peu plus de sarméfcs que dans ma derni¢re, mais je dirai, quoiqne cela se Jit rarement : (frwaze propose et Dieu dispose. Madame Walcot t Madame Mar-- lowe sont les filles comme Von sait pout--étre,du eciébre et feu John Nic-- kinson, qui comme acteura surpaeat un grand nombre de cenx qni sont venus dans notre ville et prétendent étre des éforles, Comme les dames aiment généra-- lement tont ce qui a une apparence militaire, je me permettrai de leur recommander d'aller assister aux ox-- ercices du tir qui auront liew le 9 du mois prochain. Je somhaite de tont mon ccenr qn'aux exercices préparatoires, pous toirs de nos rues, et Is corporation doit nous savoir gré de tout ce que nous faisona pour elle, elle qui est si gonérevse, devrait offrir un dou quel-- conque & la meilleure belayeuse d'Ot-- tawa. -- Eu excitant ainsi P'émulation des dames, notre ville se ferait une réputation de propreté qui serait envige par Montréal et Québec, _ Je voynis lectrices dans les derniers journaux américaing que cette guerre fratricide des Etats--Unis devait se ter-- miner. Plusiewrs des séparatistes s'a dressérent . derniGrement & 1'Hon. Horace Greely Aditewr de la Tri bune deNew--York, lui demandant dintervenir wuprés du . Président des E.--U; afin quil y eht une conven-- tion wux chites de Niagara pour dé-- cider sil n'y avait pas moyen den ve uir & des arcangements quiaméne-- raient une solution quelconque aux difficultés existantes. _ Le Président des E. U, m'a hien rappelé par ses réponses (qui ne peovent Gmuner que «in tyran)feue Sa Majesté Niciton.as» le grand autucrate de Russic, Les représentante au Sud wout point fléchi; les manes de Pimmor-- tel Clay, Pune des iNustrations du continent uncricain, ont dd sentit la noble inspiration d'un de ses petits fils qui au nom du pays qu'on you-- drait subjugner a dit--*" nous sommes préts a tout | sacrifier pour avoir la paix, mais nous ne Paurons jamais au prix dos sucrifices de Fhonneur et du devoir envers nos nationaux." Muis, lectrices, voild que je mrap~ pergois que je suis dun patrofuine ontre pour un pays auquel je n'ap~ partiens point : cependant je vous dirai quen lisant Pautre jour lascor-- respondance échangée entre les mem-- bres de cette convention en embryon je me disais--"demander, vouloir, ou établiv la paix aux pieds des chites du Niagara dont les fracas des eanx imitent le bruit et le son de canons de gros calibre frisant explosion a la foie, ce'tait plutot demander Ia guerre que la paix." Tout autre lien aurait 65 préférable pour cet objet. . Oh ! si on nous lais sait, a nous femmes, & rogler tous cea déringements eréés par Vhomme-- comme * -- notre empire serait la pare." Viendra peut dtre un jour qui n'est pas venu, ol la femme aura le droit de parvenir aun moyen de sa raison et de sa populirité dans les conseils de la nation,et la achever ce que Phomme u'a pu commencer, 0 Le Kearsage et le Florda se soot rencon-- tres préa ? Jeray le 13. Le Keasnge a 616 désemparé;et,sest rendu a Gorey. Le Flori-- da Pattendait pout renouveler le combat. On n'a pas de détails. . -- " Jai eu, hier, le bonkeur de voir Pie IX, Elei" de santé et de foreé, & Saint--Jean--de-- atan. oi 'on célébrait In féte du Précurseur de Jesu. Co jout--in, le Pape tient chapelle dans 'église mére et maitresse des égtises de Rome et da moide. Toute la cour pontificale élait réunie dans Pabside de vamte bastiliqne les catdinaux, lea patriarches, les: archevé-- ques et los évéqure, ie Senut, le prelature. Sa Bainteté occupait un trone placé prés de Vautel papal Les nef« étaient, romplies de fidéles de toutes conditions, confondus dane Pexpression de leur piété. L'égalité des hom. mes «uns [a maison de Dieu n'est nulle pait anssi bien comprise qu'a Rome. Une lettre de Calais annonce que le stea-- mer confédéré Rapprhanneck avait eu un jogement porté contre ini parla Chambre de Commerce de Boufognc, pour detics commer-- ciales du capitaine. . Un officier m tenté de cloner Iavis de vente sur le vaiieau, mais le capitaine Pen empéeba, et il dilt se retirer.. on ackanté le Te Dewnya Pissue (l'unarmeue dactions de graces, et illwnine la ville. A Civita--Veechia, tous les: consuls ont arboré le draperu pontilical entre deux drapeaux de leur nation et ont assisté en uniforme & lo messe uvee les autorités . civiles et milli-- taires. Portout ou les Francais: tientent gar-- nison, on les :. vus prendre part a Pallégres: se publigue. mettre: lears hommes et leur musique a ia disposition dew autorités, ot se rendre anx invitations quileur étaieut adres. u'aurons point & enrégistrer dans le Courrier de ces accidents qui ar-- rivent trop souvent sur ces champs (non de bataille, il est vrai) et on PAomme est assez adroit pour tuer un howme et ne point toucher son blane. I1 nous semble que nous autres fem-- ines, si nous usions de la carabine; nous nurions |'wil an gnet et ne man-- querions jamais notre but. Cest pourquai ie voudrais voir tous les pays du monde;gouvernés par des reines telles que la notre et des aujet-- tes aussi loyales que les Canadiennes, et parmi celles qui sernient satisfaites du changement on compterait Manmtor. On écrit de Rome : =* Les deux anniversaires de la eréation et du couronnement du Pape ont été solennisés dans lesvilles principales dex provinces avec toute la pomipe possible, A Francati, a Alba-- no, & Palestrina, a Subiaco, & Velleti, & Vi terbe, d Frosinone, a Civita--Vecceia partout Pomte--aux Peres, 27 juillet 1864 Le Belgian, parti de Liverpool le 14 et de Londonderry le 15 est arrive. --Le terme de in grossesse de la princesse Clotilde approche. (gn remarque que Je jen ne file da cette prircorse, né il y a deux ans, n'eat pas encore baptisé ce que Fon aitribue a la sitoation faite, vis & is de Néglise au roi Vietor--Emanuel. pére de Ja princesse, {a capitaine Sem:mes "voy'q'n en frlande incognito. roi Vietor--Emanuel, pére de Ja princesse lequel doit dire parrain de Nenfant. Nouvelles d'Europe Rome. Ottawa (H.C.) 29 Juillet 1964 concerner : ~ © Tome proposition qui comportera la res-- tauration de la -- paix, Imtegrité de 1'Umon entiére, Pabolition de Pesclavaze et qur pour ra, par ut avec une autorité: capable de controler les arimées maintenant en guerts contre les Eints-- Unis, sera recuo et considé rée pat le gouvernement executif des Elatr-- Unis, e(ogtmndrn des conditions . libGrales et collatéra®x, et le porteur, ou. les porteurs dicelte, autont un sauf condust pour affer et " La demande a laque'le . nous réferons a été dee'dée par votre lettre du 17 du couran, par laquelle vous ' informex M. Thomson et nous--mémes, T: vous éuiez autorimés par le prem lent dee Etate--Unis « nous douner (ta aauf--oonduit, Phypothese que nous #tione diment acerbditées de Richmond comme portears de proposition dans un but de paix, et que noe . desitions visiter Washington dans |'accomplissement de cette mission, Cotte assertion, . que nona pourons atterter pieinement, a éte prise par nous . comme un indice dos rlu- satisfaisante d'an change-- ment dana la politrque du Président, ct qui, nous l'ur.mm, pourait conduire & la con elusion d'une paix honorable ct avantageuse, pout le Nord s1 pour le Su+. =* Chutes de Niazaray 17 juillet © Messiours. © Je suis informé que vous . otes. dament accredités de Richmond, comme porteur> de propositions, en vue du rétablisement de la paix ; que vons désires aller a Waahington, dans Paccomplissement de votre . mission et que, de plus, yous desirez (jue G. N. Sundor® aille avgo vous. . 8i ime~ iinformations sout substantiellement exactes, j# suis. antorise par le }ll'éuhlulll des Etats--Unis & vous offrir un saul--conduit pout le voyage . prupose, et de vous accampagner au premier moment que vous jugercz convenable. * da Uhonneur d'étre, messieurs 9 votre. devoug, © Ce qui suitest une copie de fa lettre Oli'il\lla tenue par devers. moi, . pour étre délivrée & Horace Greeley, . avec une dépé~ che que je tr: nsmets maintenant . a la presse associée : © Clifton house, 21 juillet. ©* Monsieur, le docatnent transmis a M* Hols comby, hier, en votre présence, . par le major Hay, an sujet de is demande contenue dans notre note, est dans les termes suivants : = Clifton house, 12 juillet, @ Cher monsicur, "* Jesuis antorisé a dire. que Ihon, Cle-- ment Clay, d' Abramman, le m'l--uur Holcomb, de Virginia, A. J. N. gand-u, de Dixie, sout préts et disposés d'aller de suite & Wuhinfi«:n, sous une protection complete et sans réserve de la part du président, ou du secretaire de la jpuerre. 11 fuudra que ce permis contienne les trois nows ci hauts et un autre Tres . recpectueusement. = (Signé) Gro. N. Saxpans. *A M¥L C, L'lfl'y, Jacob Taomson . et J @ Holeomb.5" C ©® Chnter de Niagara 18 juillet. t Monsieut) @«Nous avons Uhonneur d'aceuser réception de votre leitre du 17 du courant, laquelle au-- rait eu ea répouse hier, si ce n'eut é1é de F'absence de M. Ciay. -- Le saul conduit du président des hn(!«l/m's a 616 offert, nous regretions de le cire, sous Peffet d'un mal-- entendu sur les faits. Nous ne sommen pas accrédités de Richmond, comme porteurs de propositions daus un bat de paix. %u- soin-- mes, cependant, dans les confidences we notre gouvernement et entiérament familiers aveo ses désirs et. ses opinions sur le sujet. Nous nous croyons autorisés & dite que si ies circonstances énoneées dans cette correspon. dance étaient communiquées & Richmond, nous serions de. suite investis des pouvoirs auxquels votre lettre fait allosion, ou bien, d'autres messiours, avec de pleins pouvoirs, seraient envoy 6x immédiatement & Washing-- ton, dans le but datteidre un objet tant désiré et de terminer Je plus t6t poamg:le, Joa calu-- mités de la guerse. "Nous. solicitons respectueusement, par votre intervention, un sauf conduit a Wash ington; et de -- 1a, notre . retour & Richmond par fouts route qui nous sera uésignés, & tra-- vers vor lignes. «*Nous secions heurcux . qne . ce previlége fit étendu a M. Sanders. Permettez--nous, en terminant, de vous . exprimer Pobligation que nous vous avons pour i'intérét quo yous avez manifesté pour Pobjet de nos désirs, ains: que Pespérance que vous noux procn-- tez Poccasion de vous exprimer en« «enti-- ments en personne, avant (que. vous ne par-- tier d'iew. dieelle, autont un sauf condurt revenit. Chates de Nrignra, 18 jurtler "* Messiours, © J'ui Phouneur d'accuser réception de votre letir» de cette dute, par les muins de M C. Jewett, -- Lexposé de inits y contenus differe matériellement do ce gui ¢tait com-- pris par le président, quand itgne confia le sau; sondutt demnundé, . 11 mo semble & tous égarda dosirable: que je. communique avee l par le tefégrphe et que jo. demande de nouvelles insrnctions ; cest ce que je vain faire de suite. . J'espére . pouvoir vou> en trausmettre le résultat cette aprés--midi ; dans tous les cus, jo le ferai au plus 1t possi-- ble. © (Signé) H. Gaerny # A. C. C. Clay et P. P. Holeomb" __" La seule condition exiye in io Init que nous fussions diment accrédités de Richmond comme porteurs de proposition dans un but de paix. Formulant ainai, pour une conférence, une base aussi claire a:' nous poutions le désirer, il nour sembiait nonceque Sanders estgarti poor Washungton, avee une proposition comport int qui si M. Lineoln veut publier une prociamation d'ar-- mistiee, avec demande d'ane couvention de tous les Eiaty, ie Sud y acoédera et prendia part & la convention. La eorrespondance suivante a 61 échangée et s'explique. d'elle--meme que le président ouvrait une porte qui au~ 1hon. M. 1. Greely Le Commercial Niagara Falis du 1. an-- Nouvelles Americaines. A tous conx que cas (* Signé) Sign,) Ammaita®r Lixcors " President des Etats--Unis--" Executive Mansiony t SV eclmartonts o 480. W. C. Jiwerr présentes . ponrront 26 suis. antorise Unis a vous offrir yage . propose, et premier| moment Hy Gioacray H #* Ceat pourguoi, nous n'avons pas hésité i déciare: \ymr-? cvite mmpnn::m était communiquée au président des Etate confé» dérés, il suisirait promptement I'gecasion rmlr rechech »r une solution a la malheurcuse utte actuelie, . Nous avon in coufiance que ¥ous partagez notre profond regretde 00 que le meare ceprit qui a dicté le premier pas fait par votre prévideut n'ait pas continué a Fiaapirer. . =* Si lee représentants dea dou« gourerne menta a'étaieat réanie pour mh!:ru cette question, qui peut dire que cette malheuren-- ae guerre u'aurait pas eu us terme ?. Au liew du sauf--conduit que noue demandions et que votre premiere letire nous donuait raison d'cs-- pérer i| nous est présent6 _ un document qui a d-'-j_»_uli- présenté originnirement et qur ne ressemble ca rien a aucun . dogument éina nant de Pexéentil d'un peuple hbre. 5 Adrasé a rour :,ur' ralu petnc coureiurs vels forclot he négociations et proscrit d'a-- vauce los termes et conditions de la paix. Culs renvore & in politique orkgimaire Jl pas de vésrarmtmas. pag de lhés. us rebglles, si ce wext de lour permeltre Wenterrar. laurs mots ; a moins done ue tous. déposent . los artes, se souinltenl u. gouvernement of implorent le pardon. 8 1t nous suffire de dice que nous ne ferons pas usige an besvin du document qui tous i 61 mis en mains . Il no peut qulexciter findignatien de nos compatriotes Le gévoral Hood a remplacé le général Johnaton. * 1l a immédiatement attagué . les retranchemnents Fedéranx, qui out di dtre abandonnés. On regarde ce suoces d'un bon augure pour les Confédédés. . Le géné-- tal Hood eat tres.aimmé de Pariée, qui admire surtont son bouillant conrage, "% New--Y ork, 27.--1e,W orld dit que les re-- belle . ~»t fait un nouvean mouvement duns la vallée de la Shenandaah et qu'ils ont dé-- fait les troupes de Crook et Avetill a Win-- cheter,les npouuanu-qu'n Harper's Forry dans in direstion de Matinebourg. e Une dépéche de Harper'a Forry & ln Tri-- . oe Deux jockeyes sonttombés dans. l1 course wax barrieres, L/n est mort ot Pautre ost en danger. en serge noire, panitalon de carimire batré brun, vette du satinette cerise, chemise de coton ray& bleu, brcteiles gritcs, bottes avec un cipur sur in chevifle. Rien n'n 616 trouvé sur lui. Les journanx fiancuis et an gluis de Montréal et d'Citawa. sont prids de reproduire, --Ta péche & la truite et an sanmon eat des plus bettos cette année au Sagnenny , et fait f;l deélices dea nombrenx . aportmen qui a'y sont readas. On rapporte que i'Hon, Sol-- liciteur--Général Cockburn a pris soixante--et-- dix truites dans une seule journée, du poide dWane demi livre & trois livres, notre exéoutif et de notre congrbs, et leurs tentatives troig fors répétées ot autant de fois repouse6es, pour ouvrit des négociatious, nous étaient une gurantie suffisante que cotte ma-- nifestation de la part du président des Elats-- Unia serait bien reque. * _ s Une dépeche do Washington a la Tribune mande que les fédéraux. aut perda 3000 hom mes devant Atlanta et l0« rebelles 6000. Cos dermers on détruit Pimmenses eatre pots daus Atlanta, et ont eroit qu'ils: retrai ten} dans Jn direction de Macon. Une Cepeche ce Harper'® Perry a ln Tri-- bune mande qu'ou estime a 25,000 in torce de Dennemi }a cul. Mulligan a 618 blessé et fait prisonnier. Nuw.-Yuli. l'i--Chlnge, a 118. Or, 157} argent, 254. commars a ntom--hirikiee.--De magnifiques cousres viennet d'avoir lien a Trots--Rivigres, les contses los plus -- importantes ont é1é ga-- ynées par . un de vos compatriotes, M. de Nivervillo qui, évidemmetn, garde les meil-- leors chevaus du Bas--Canada et qui a fait de la course de Trom--Rivicros nne dex meil-- leures qui existent en co pays. Jouc vers 2 hroures, . deux . soldaty des Gar Je arrivaient do Prescoit a Montréal, 1x ont faif fe voyagze dans une petite embarca~ tion ordinaire. un sgii/ de 21 pieile de long et 3 pieds 4 poncex de large. Tisont dexcendis tous les rapides san« accident. + --Le cadavre dun incounu, agé Penviron 24 ans,a 616 trouvé par M. Amable St. Dens, capitaiwe de barge, n Ia Pointe au Sable, paroiase de Rigaud, sur POttawa. Le défunt vni-il étre toyé depuis plusieurs mois. vici son -iginniunonl : taille, 815 pieds ; cheveux blond«, favoris et moustache rouges, portant un justaucorps . e drap . noir doublé um vareu® acabra.~--Nous reproduisons avec piaisir in dcwriniou Elrflih Tu le Ca-- nadien donne e o# beau batean vapent. " Nous nv'm'n io phli'lir':. viSiter en compagnie de |'agent, t ngevin, ce lphmgkn_vgpmv_ ui est parti hrer & 4 heu: dérés pour un échange complet de senti-- ments, de libre discussion sur des opiniona conlesiées, pour en venir d des négociations. Noue me pouvions pasjouir du bénéfice Pun saof conduit qui nous avail 6t offert ?m un caracidre que nous n'avions pas le New--Youk, 29 --Change 9¢ ; Or. 253) Argent, 254. --Le Leailer de Toronto dit 50,000 acres Je terre en Canada ployés & Densemmencement du celte ssisn. . se en en droit dassumer et gue nous n'avons jamais possédé. . Mais ll_aéolumhn uniforme de Phier --Non Excellence le Gouverne ir--Général doit faire une nouvelle visite dans le Hant-- Canada ay commencement de Pantomme. 11 sera préssut & Ponvertare de 1'Exposition Provincials a Hamiltou. «--La Guzdte de Moatiéel, Vorgane du gouvernement, annonce 11:0 M. le Dr. Tassé va remplacer feu le Dr. Nelson comme inx-- pecteur des prisona. res pour Picton et. les ports intermédiaires. L'mw a été construit ont hiver & Sorel par MM. M.;L'l;noyhn l'vé(v; pour l:I' Sincen-- nee et MeNaughton. L'e nnlrufi r MM. W. P. Enky et 8?0, de ovm:l. 1/ dcadis est un spiendide vapeut, pourant t une céntaine de passagers de pmnm classe, et possédant tout fe confort désirable. Voici les dimensions du vaisseau ; i* Nous apprenons que la -- conférence en tre lew coloniea doit avoir lien & Charlotte: town, Isle do Prince Edonard, jeudi, ie pre-- imiet de septembre prochain."* On lit dans la Gazetie de Montréat avait é16 fermée aux Etats confé-- Faits Divers * (Signé,) C Ctay, * Jas P. Homoonu" que pres de ont été em-- lin, pendane --1 Eurupey & laquelln nous laisaons . In . responisabilité de son récit, raconte un detail ourieuy sur la fin tragiqne de Coury de la 'gummeum\ ou plutoi sur ce gqur a sury i gette n : totale, 224 pieds ; largeur, 31 pieds ; profon» dnmd-hm l1 pieds_6 pouees ; tirant d'enn, aveo 120 tonnes, 7 pieds ; diamdire du piston, 57 pouses ; course du piston, 107 i io npap m s x potits engins pour ot :-.n p::ll'. ':" P"' E:puwt La o & vour . serv . vitease'du vrh:uu est do 17 milles & Phou» re non chargé. I! est pourvu de deux mats qui portent milles verges do toile. Les cordages, les amates, les voiles, tout est de '.n-:.'&. qualité, garantissant aux passagers !a rlu. grande securité possible, . es cabines sout commodes et bien finies, les salone magnifiques et |*' bord respira le comfort. . i *lo Qu*il est détenda, sous les amendes et peines ci--haut, do tirer au fusil, tuer, bles-- set toute enséae Patscany (axcepté les ois-- eany da. basse--cour) ou da pmmrm au filet on d aboune aulre . manidre_. vendre, acheter exporer en vente mucun oiseau chanteur ou maéetivore, dupuis lo ler mary au ler aoilt de chaque anube : il sora neanmoins loisi-- bie de twer Jes aigles, fancons, oiseaux de proje, les toutes, los goglus. les marting--pB-- cheurs _ les corneilles et Jss corbeanx: #* L'Acadi ast parti-- ayant & son bord une woixantaine de passagers. avis avx orueurs ~$10 p'amxwor . ou 30 Jotis vx rrinox.--La session parlementaire qut vient de cfore a sanctionné fa foi suivan-- te pour la protection des . orwaus inseolivo-- res 6t des. oiseanx chanteurs : © Altendu que la destruction des viseanx unseativares ost préjudiciable a Pagriculture et attendu. que la capture des oiseaux chan-- teurs ot au--tres potits oisontty ost. une prac tigue inutilect cruelle . . .il est statué : «* 3o Memes défenses, pbualites ct empri-- sonnements contre ceux . qui détruiront les nide ou qui enleveront les oufs das oinemux chanteurs et uutres. --Noux voyons par ls : Cyronicle de Qué--~ bec que Pon se propose Pexploiter en grand les mines de plomb de Gaspé. Une . société vient de seformer ; elle com prend de« hommes puissants dans . le commerce . canadien, entPautres PHon, Ls. -- Reneand, 1Hon. Sir N. ®F.Belieau. P'Hon, Thomag: Ryan, M M. Win. MeNaughton, Thos. Reynolds, Me-- Dougall et Davidson. U se mata par ha anto, et se feimms mous sut se lut hevier dnc uts . A Piage de 107 ans. il éponsac one file: We by ans, dont i eut m file: avjo Phui. ages Pun de 21, Pautre do 25 ans. Na venve & 45 uns et est élablie avec yen enfants a -- Lattan. H a con-- servé Pusage do. ses facultés mentales jus-- qu'a »a derniere heure, el, dans tout lo cours de sa linzeue existence, il n'a pas été maln« de une senle fois © L'Acadia est commandé par un de nos marins les plas expérimentés, lo uaEi'uiml Leach, ancien commandant del,' Arabian. * 40 Exception en faveut dos serins et antres oiseaux. unpor/és da. Potrangor et uon indigénes du Canadt, et en faveur des oise-- aux de basse--cour . ow »* 80 Les hommes do | polica, les cleros de marehé sout requis d« confisquer tout oimeau, mort o0 vif qu'ils trouveront en vonte sur los marchés ou ailleurs ; loisible & cha~ cun de détruire les: filets, trébuchets; cagos, réts, ete., tondus pour prendre . les oiseaux chanteurs on insectivores. "" --Celui que Blondia: s'étuit engagé de porter sur son dob en irnversant le: Niagara sur un cable, était un milimais qui €lant tom bé en de manvaises aflaines. sétail devidé a mettre fin a see jours pat Te suicide. Blundin pour Je décider a affronter ce passage dan-- gereux, lm fit c0 rairsonnement singulier , Ainsi, dit--elis, do gette exécution ac com-- plie n matin sur une place évaitbe, a Fheu-- re ou le eoleil monte i iPhorizon et que lea arbres fremissent sous les efflaves de la vie qui se réveille) i| ne restcral tien. . . .quune expérience tendant a d&montrer que le. sen-- timent survit quelque temps encore & la dé-- collation> . Quand Ja réte »t le corps dn con= damné furent arrives a ifestination, un mé-- deem prit Jn 1éte, la placa devant Jui, et approchant sa bouche de Voretlle gauche, cria : --La Pommerais ! ta pauprére do Poil gaucie sagia s'en-- trouviit, et a travers la fri nge dg« cils dis-- Joint, Pintgrragateur aperc ut . Pom 18 Jémi dreint du mort qui le regaidait. A Montréal le 19 da courant, par le Révd. Messire Giband, M. Alphones-- Etaest Mazor-- atte ait Lnpierre, Marchand @Ortewa; a De-- moiselle M&rwvmm Lamontagne deutidme fille de M, Antoine Lamontigne. -- Lumiral Hope, le cammandant actuel de la flotls anglaise de ia station . de P'Amé-- rique du Nord, doit visiter. prochainament Québee ot Montréal. I viandra dans gum magnifique vaissean le Duurin, de 81 ca -- nous, qui sera accompagoé du steamor Bu:-- zard, portant six canions, dans lequel i pro-- cédera de Québec a / Montréal. a tous deny est faite fut affeciue, et los de ont 6t inséparables tosarvice. -- Le 8 inai, un homate dize de 132 ans Sest: étient a Littan (Maravie). George Diets uagait it Bratarsdort dans ies premiens jours de -- fevuier . de: Pannée 1732, Ea 1756, d onat saldat «t cut part & be guer« ve dde Sept Sn -- 5 plus td il combattit | lex --Lénorme femme . qu'exbibait Barnum, sous lo nom . do} MUc Jane Cambpelly est morte & Brocktield, Connecticut. ces joure derniers. . Elte posuit 680 livees, . 1 a futlo dix hommes pour la mettre dane #on cer ceail qui était si large quiil a fulle cargir la porte éhll maison pour l« sortir. ® 8i nous tombons, tout sera bien ; yous vous nowrez welou . votre. is tention ; si nous ariivons au but smis ct sauls, potre: fortune a tous deuy est furte "* Lo terrible passage fut affecine, ot los deuy amis depuis ce temps --A St. Ours, le 24 dn courant, la Dame de J. M. Tureot, Eee., M D., une fille. Wexpérience fat repétbe de Fautre corté, et A I'nrmfl:v droite on eria encore : --La Pominerais ! La paupiére de Peeil droit fit un effort pour #'entronvrir, et la lévre romun comme dana un frémissement vide de in quille, NAIBSANCE MARIAGE . >(

Powered by / Alimenté par VITA Toolkit
Privacy Policy