Le Courrier d'Ottawa, 22 Jul 1863, page 1

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es ty-- hopi« inte~ P est et les toute nidre . qui s que nt. elles Tous etc., leor onus ir du _ une lebre Inté-- REA-- effet nlére s six Tavx cent UDI sou-- eaux 'anal lmer ivent n du mor-- guins nain-- -- les ie les ents ir ot utes utes ipter utes ules utes qui nd L Un marchand lui ayant offert un jour un ornement de dnominé;n un nouvean t qui--coftait 400 francs nmAmfi'%.b& lo refaee : ' --Avec france, dit--elle, je puis monter denx petits ménages' " *' _ _ --Ah!" qu'elle 'bomne 'princesse Non, ln 03. entidre ne unti.:. rien Pangai parfait. Au milien des hommes dont elle était entourée se trouvait un jenne ;uh. qu'elle avait fait venir d: ls uisse, ot tont le bien i oo on une expréssion de mélancolie qui ré-- xt une p':ino seerdte: pourtant il it plein reconnaissance pour sa protectrice, 6t répétait tonjours : . monde :.) a1 une amic m'r:é. de moi. Mais c'était surtout dans sa jolie maison de Montrenil qu'elle ¥onnit exercer cette bienfaisance qui formait Pessence de son caractére, LA elle était le véritable mére des pauvres ; elle connaissait et soulageait toutes 'les misgres : celles du rigourenx hiver de 89 furent terribles, et la charité de Mme _ Elizabeth fut ingpuisable. Quand sa bourse était vide, E':nm soigner les malades et leur portait des consolations. Le roi, touché de Ta générosité de sa scour, qu'il affectionnait beaucoup, lui accorda sa demande. Mile & Couson devint comtesse de Raige-- cour et resta aupres de Mme Elizabeth en qualité de dame de compagnie. Tous les ans, au ler g::viet, on en-- tendait Ia princesse s'écrier au milien des dames %: vantaient. les riches présens qu'elles avaient regues : _ _ ----Moi, {'*".i le "!,.';.;'x»..'.'.:'a; dia-- mans que Pon puisse trouver dans le mondeé :. j'ai une amie auprés de moi. --J'ai promis, n'outu~belle,i50,000 franes de dot a :Jnon amic Mile de Conson : le roi a la bonté de me don-- ner 30,000 de diamans par an ; obte-- nez de lui qu'il m'avance cing ans de mes étrennes. Que vient--elie solliciter avec tant d'instances ? Est--ce une parure, sont-- ce des diamans? Non, e'i)le vient re-- clamgr la permission de s'en priver. --d'ai une grace & demander au roi; vous qui étes la bonté méme, dni%nez m'appuyer auprés de lni.... Oh! ne me refusez pas. Louis XVI donua un témoignn$e éclatant de la bonne opinion qu'il avait de sa scour, en Ia laissant & qua-- torze ans enti¢rement maitresse de ses actions, et en Ini formant une maison qu'elle dirigea avec tonte'in-- telligence que Pexpérience seule dé-- veloppe ghez les autres femmes. De-- puis cette époque, Elizabeth s'enton-- ra des personnes les plus recomman-- dables par leurs mceurs, leur science et leur piété. Cherchant sans cesse une infortune & soulager, elle dotait de jeunes filles panvres et sontenait de ses revenus les orphelines de St.-- Cyr. yUn matin, elle entra cher la reine, et avec ung--physionomie plus gra-- cieuse anoorQe'gny: Pordinaire, ell;agl:li dit; & développer les heureuses ('iuah?tée de son 65ve, et & combattre les dé-- fauts qu'elle pouvait avoir. Elizabeth, douée d'une &ime grande et généreun-- se, avait une légore tendance a Por---- Fueil et A Dirritabilité ; mais, grace a a sagesse de son institutrice et & son heurenx naturel, elle parvint & domi-- ner ses inclinations et devint un mo-- déle de douceur et d'amabilité. Elizabeth--Philippine--Marie--Hélone de France, née & eeruil]ee le 3 mai 1764, était petite--fille de Lonis XV. Son fin, le grand dauphin, et sa m&-- re, ie--Joséphte de gaxa, mouru-- rent jeunes. fime Elizabeth n'eut pas le bouhcur de les connaitre, elle &l:i était si digne de les apfiéoierl m éducation fut confiée & Mme la comtesse de Marsan, gouvernante des enfans de Frimce. Cette dame avan-- n%éu d'une haute raison, s'appliqua & éveloPper les heureuses (;)Eal?tée As sns Macl cda C 2 oa+ enfanté tant de vertus et de ;n-, celui de Mme Elizabeth brille encore d'un éclat plus pur que tous les autres. Sa mort 5 cruelle, si injuste vient ajonter & la sympathie que cette joune et intéressante princesse nous inspire. I! nous semble voir cet ange montrer le ciel aux victimes qui F:ocompn- gnaient dans son céleste martyre, le ciel qu'elle va conquérir par sa foi et sa résignation. Parmi les beanx caractores dont le dix--huitigme sidcle peut se ifier, les beaux noms borm en 'or dans.V'histoire d'une e a anfenielkews qL 22100 0i ET: Feuilleton du Gourrier d'Ottawa. Litterature. JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL Le Couttict 3Ottama Un jour que Mme Elizabeth cassait son fil avec sea dents, parce gu'on Jui avait 0té ses ciseanx, le roi s'en aper-- gat et lni dit : --Que n'étes--vous encore dans vo-- tre maison de Montreuil, il ne yous manguait rien alors ! --'Lon frére, répondit la boune Elizabeth avec sa voix douce et per-- sunsive, il ne me manque rien quand {'; suis auprds de vous ; mais votre mhear nong mangue. _ _ _ _ Pesenduints . Aevimraems Fromp N60 dnA wau) wl 1o 4 c dais Mb in Adiditi ied c thacaled $ +2 leurs malheurs: ils Gétaient enscin-- Mggret de Bérilly et son 6pouse. Sa bie, . . . Souvent les cinwnméru se | marche funcraire n'uemgl'; i une réunissaient dans la chambre du roi | marche triomphale! Jamais elle n'a-- ni continuait Péducation de ses en-- | vait été lrlm belle; sa figure est em-- ?mu. Tandis qu'il lenr donnait des | preinte dune légbre dplleur qui n'ac-- legons de mon?e et de philosophie, |euse ni faiblesse ni dééespoir; quel-- les princesses s'occupaient de travaux | ques boucles de cheveux g'onn n&r de & Paiguille. | i:.i: "é'v'l"'}'g'e"' de son bonnet et re-- Un jour que Mme Elizabeth cassait | haussent 1'éclat de son beau front ; son fil avec sea dents, parce gu'on Iui | ses grands yeux a demi voilés par de avait 0té ses ciseanx, le roi s'en aper-- ' longs cils s'i]évent nelquéfois af ciel gat et Ini dit : | on elle semble chor?sher sa place. Au-- --Que n'étes--vous encore dans vo-- | prés d'elle, une dame Agée écoute en tre maison de Montreuil, il ne vous |silence les donces et éloqnentes paro-- manguait rien alors ! | les qui s'échappent dfll botuche de --&on frore, répondit la bonne |cette viergesainte. . Dans cet instant Elizabeth avec sa voix douce et per-- | solennel, elle trouve des mots qui con-- sunsive, il ne me manque rien quand |solent et persuadent. L/'eapérance je suis auprds de vous; mais votre |d'une vie future la sontientJ Car elle Lmheu nons imangue. eroit a l'immortalité de Tame. . .. Quelquefois le rois'endormait aprés | Mme Elizabeth contemple avec calme diner : sa famille le contemplant avec | cétte masse compacte qui l'environne, vénération, s'mgenouillait alors et Ieuon regard s'arrote sur des bonquets priait Dieu de protéger une téte si ?'m beaucoup de ncs.portent a chére. Mais ces pflémnhmlpl[ main. Un p.rfgmmnbm exancées. Bientot le roi fat arraché 'me l'air autour delle; un parfuam de 1t'ln'tlvblll:p'oln'lulgnirdamvmeprhon; mais i ¥Aient encore supporter leurs mmn: ils éuientponoeh-' bie, . . . Souvent le-c%nwnn' iéres se réunissaient dans la chambre du roi ni continuait Péducation de ses en-- ?.nu. Tandis qu'il lenr donnait des legons de mon?o et de philosophie, les princesses s'occupaient de travaux & Paignille. _ _____ _ adoucit leur captivité par son dévot-- ment et sa rénm:nd Les nobles uptifa avaient descendu les marches Mme Elizabeth suivit an Temple Louis XVlet Marie--Antoinette. Pfile --Taisez--vous, monsieur, que dites-- vous I&? répond avec caline Phéroi-- que sceur du roi; laissez--les dans leur erreur; je vous en sipplie, sanvez la reine, ép-\-?nel.-leur un crime, et pldt au ciel.qu'ils se fussent trompés. Le 10 aoit 1792, une populace en délire avait envahi le (fim des Tuileries et demandait la reine &A grands cris. Une femme brillante de gflee et de majesté s'avance an milieu es furienx.... --Ce n'est pas la reine, mais Mue Elizabeth, s'écria M. de St.--Pardoux, écuyer de cette princesse. --Ma place est ici, dit--elle avec énergie, l mort seule me séparera de vous. Mc Elizabeth, quiavait vécu dans la retraite, loin des plaisirs de la cour, loin des fétes, ne quitta plus la famnille dés qu'elle ia vit malheurense. . Son frére la supplia en vain d'abandonner la France, d'imiter ses tantes et le comte d'Artois. Maintenant la liberté du monarque est menacée; l'idole est descendue de son piédestal, et chaque jour lui en-- leve quelques uns de see priviléges. Ce descendant de saint Lonis devait passer successivement Ear toutes les miséres de la destinée humaine. --Maissi yous voulez qu'il vive, dit en riant ce bon prince, ne Pétonffez done pas. _ Et cette scene se passait au 21 jan: vier. _ Lors de la naissance du premier dauphin, la ville de Paris avait donné un bal oi le roi et la reine assistaient. Une foule innombrable de frangais se preseait antour de Louis X\gI en criant: Vive le roi! Déja orage grondait sourdement : Pesprit de révolte, lw division, les guerres intestines reguérent dans ce beau pays de France, qui présentait un esprit si riant, si peu d'années an-- paravant, _ -- Jusqu'alors les vertus de Mme Eli-- zabeth n'avaient été que des vertus privées : sa vie s'était écoulée dans ia solitude: Paimable scour de Lonis XVI jouissait de cette douce félicité que on éprouve au sein de Pamiti¢ et de la nature. Mais ce fut & Pheure de 'adversité, au milien des terribles calamités qui affliggrent sa famille, qu'elle se montra grande ot forte, et que son caractore #'leva encore pour lutter courageusement contre la fata-- lité des circonstances. Cest & cette occasion que Mme de Travannel composa la chanson si po-- pulaire et si touchante de: Pawvre Juggm,'g'uam_i [' étaie prés de toi. . et laitidre du chiteau, elle fut char-- gée de distribuer le lait aux pauvres getits orpheiins dont Mime Elizabeth tait la mére. bour%, ob demeurait la jeune fille. Elle Pinvita a venir an chiteau de Montreail rejoindre son ami d'enfan-- ce; et la jeune snissesseaccourut bien vite. Devenue la ferame de Jacques Mme Elizabeth, frappée de lair de tristesse de ce fidgle serviteur, s'in-- forma de la cause de son chagrin, et rit bientot que Jacques avait lais-- _2'5:;'- p-!'flba':nne joune fiancée qni € son ce et craisvait d'6-- 'mflw de lui pour jamais. . Elle acctismit Jacques d'inconstunce. et d'ambition, et cependant, Jacques, Join Pelle, langaissait ot souffrait. A peine excellente: pri fut 'e'ne imu do cette wlm{n@ qu'elle dépécha un courrier & Fri-- * % 4 Quelques heures apros, et au milieu d'une foule égoiste et cruelle, avide de spectacles et d'émotion, Mme Eli-- zabeth parait assise dans une ignoble charrette et entourée de vingt--quatre victimes, parmi lesquelles on compte Léoménie, de Brienne, ex--ministre de I'n' guerre, l« veuve de A. Montmorin, 2C PPERCEI2N NONNCY CC MUT, Elle obéit, rel&ve la jeune princesse qui tombe dans ses bras, Ini dit Pespé-- rer toujours en Dien, d'étre soumise & sa volonté, et la quitte pour ne plus la revoir. Pendant quon rédife le procés-- verbal de déchargc du Feohcr, on Paccable d'njares, d'insultantes iro-- niee. Elle monte en fiacre avec T'hnis sier du tribunal révolutionnaire, et, conduite & la conciergerie, elle est le lendemain jugée et condamnée. --Non, tu ne remonteras pas, ré-- pond avec.un rire cruel un des assis-- tams ; prends ton bonnet de nuit. sn Moeneenvien --Cela ne te regarde pas; on s'en occupera, _ _ Mme Elizabeth presea sa malhen-- reuse nidce sur son coour, et pour cal-- mer son effroi, elle--dit : --Soyez tranquille, je vais remon: tor. _--Citoyenne, descends tout de sni-- te, on a besoin de toi. v --Ma nigce restera--t--elle ici ? Cest la premigre pensée qui la frapp'g, et nou le sort qui Pattend.. Le 9 mai 1793, Mie Elizabeth ve-- nait de se coucher quand elle entend ouvrir les verroux. Elle se hate de Knaser sa robe. L'air sinistre et le ton rusque de ceux qu'elle voit entrer lui annoncent quelque nouvel acte de tyrannie : Mme Elizabeth supportait toutes ses humniliations disant comme, Jésus-- Christ sur la croix : Pardonnéz--leur, 8 mon Dieu, car ils no savent ce qu'ils font. Sa patience et sa donceur ne dé-- sarni€rent pas ses juges: les méchans ne comprennent pas la grandeur d'Ame. --Que m'arrivera--t--il aujourd hui, 0 mon Dieu! je n'en sais rien, tout ce que je sais, cest qu'il ne m'arrivera rien que vous n'ayez préva, réglé, voulu et ordonné de toute éternité. 'Cela me suftit: j'adore vos desseins éternels et impénétrables; je in'y soumets de tout mon cceur pour l'a-- mour de vous; je veux tout, J accepte tout ; je vous fais un sacrifice de tout, et junis ce sacrifice a celui de mon Dieu sauveur, Je vous demande en son nom et par see mérites infinis la patience de mes peines et In parfaite soumission qui vous est due pour tout ce que yous voulez ou permettez. Le matin, appuyée eur sa misérable couche, élevant les yeux vers le ciel, elle s'criait avec résignation : _ Ia voyons, oubliant la mort qu'on lui prépare, veiller sur une tote si chére, et, confiante en Dieu, lui laisser le soin de sa destinée. 4 Restée seule avec sa nidce aprés la dela reine, Mme Elizabeth n'ent rlu pour chambre qu'une cuisine dé-- labrée au troisigme 2!,?': de la prison : un viewslit de sangle a moitié rompn et quelques mauvaisos chaisos défiil- lées en composaient tout Tameuble-- ment. . Mais son courage ne Paban-- donna pas dans ce misérable asile, Enrce qu'elle le puisa dans la religion, Ile devint une seconde more pour sa ni¢ce, lorsque le tribunal révolf;tion- pnim lui cut enlevé ses parens. Nous des bras do sa femme et de ses enfans. Longtemps ils ignor@rent son sort. . . . On relégua le petit dauphin dans une autre partic du batiment. Puis Marie-- Antoirfette fut conduite & la concier ic. Mme Elizabeth ot Mme Royale m Arent inutilement & la suivre. Cétte séparation fut cruelle: elle no deyaient plus la revoir. % Restée seule avec sa nitce aprés la Ottawa, (H.--C.) Mercredi matin 22 Juillet, 1963. muche, _ A droite, denx eomp?fia ge chasseurs, & ganuche la premi¢re et la troisigme, tandis que denx oo':s.. guies, dispersées dans les gabionnades ct les maisons, devaient tirer sur les créncaux de Fennemi et empécher qu'il ne nous écrase an passage par un fou trop vif. On devait se lancer par section et comme mon lieutenant est souffrant,je commandanis la 2e see-- tion de la compagnie. . Nous étions, pour les deux attaques, 250 hommes, ear nos oomqguia- sont bien réduites & Phenre qn'il est. A deux heures et detiie on onvrait le feu ; noue étions dans de petites maisons compléte-- ment dominées les étages de In Mafsons-- m partait une fa-- sillade, une de grenades et d'o-- bus incroyables. A quatres heures, pétaILs SUR 1E compat pu 17 avam, Eztrait Pune lettre Pun--officier a sa famile. ©.... Aprés les échers successifs vontre le Présidio, le ThéAtre, 'état-- major s'était résoln & attaquer le ca-- dre n© 30, ancien paliais ehuFG en caserne et converti par les Mexicains en une véritable forteresse. L'atta-- ue était confiée an 18¢ bataillon de ghmnn &A pied,-- soutenn en arriére un bturllon du 3e de zonaves. mrntre pidces de 4 devaient faire denx broches, Pune & droite et Vautre a * Je ne servirai j-mlinrd'innmment pour diviser mes compatriotes : si on forme une administration qui mérite ma confiance jo n soutiendrai de bon cour. . 8i cette adminis-- tration n'a pas ma confiance mais qu'elle posséde celle de la majorité de mes compa-- triotes, ne porvant la soutenir jo me retirerai de la réprésentation plutdt que de jeter de Ia division dans nos rangs. . 8i sous ga systéme d'accepter des'places & tout prix, i1 est des personnes, qui pour un avantage personnel et momentané ne craignent pas de détruire le seul bien qui fait notre force, Punion entre nous je ne veux pas étre et ne serai jamais de ce nombre; II sera toujours beau d'étudier et de copier les modéles de vertu et de patrictisme etces moddles, si nous en voulons, nous n'aurons quA reporter nos regards en arricre, nous les trouveront dans notre passé. Nous avons nos politiques inurrol; il a existé le temps ou les honneurs, Pintérét n'était pas le mobile c'ui dirigeait nos hommes d'eiit mais ou Phonneur et P'intérdt de leur pays leut fai-- sait recheroher cette union forle ot puissan-- to. 81 le temps a opéré un malheureax chan-- famom on peut encore le réparer. Que es députés se préparent au 13 aoft en pre-- uant 4'.: résolutions sincéres détre ensemble et unis pour défendre les intéréts Canadiens et ils aufont atteint ce but. D'ici l& nous émettrons queh'ual idées qui pourront Em«rs avoir quelqu'utilité. Vous di 'done que i'entente et Punion sont indispensables tant parmi coux que nous avons nommés pour nous gouverner que tu- mi nous, L'Esprit de parti doit étre chez eux modéré et bclairé par une saine raison. Ecoutons ce que disait il y a 18 ans un de nos hommes pnl:nnu les plus éclairés et un de nos plus si tes patriotes : r S1 un ministére est indigne de la confiance pour une raison on pour une autre, uous di-- ons qu'il doit étre renversé. Mais an vote de non--confiance eet une chose grave, qui de-- mande réflextion et qui ne doit Fn étre don-- u6 pour le simple motif de satisfaire des opi-- nions polili(}l&l de parti. Dans ces temps de difficuités il faut entre les caoadiens de Pen-- tente et de I'umion; clest & ceux qui nous gouvernent de nous en donner Pexemple. Qu'on se garde bien «e croire que nous pro-- nongons ce ministere tout--h--lait digne de notre confiance ; non, ce n'est pas chez nous une opinion fix6e, c'est soulement un espoir dans leque! nous aimons & nous bercer : nous maintenons une stricte neutralité et loreque les événements arriveront nous serons heu-- reux de proclamer ce qui sera bien, mais nous ne craindrons pas de dévoiler le mal li ou il se trouvera. #* La convocation des chambres pour la dé-- péohe des affaires " vient de paraitre duns la Gazette Officielle, Elle doit se fairele 13 aoft prochain ; nous pourrons done bientot voir nos députés & I'uvre nous pourrons consi-- dérer l'- hommes et leurs actions nous assu-- ter de Pintéiét qu*ils portent & leur patrie d'a-- bord en général puis ensuite avx différents comiés qui les ont honorés d'un mandat. | »--Momi'em'l s'Gcria--t--elle avec une expression d'indicible pudeur, au nom de votre mére, couvrez--moi. Lexécuteur éprouve un sentiment de respect involontaire, tant ost fort Pascendant de la vertu. Une minute aprés, le monde comptait unie victi-- me de moins et une sainte de plus. Elle n'avait que trente ans. le sang jgillit jusque sur olle.... Puis l'exfi!&fl&ufi%bfinm la sai-- sit, il écarte son fichn par un mouve-- ment'!)rulguo. 2s s f)l::" sernble émaner de ses 18 vros.... roses an miliou de ce lugubre drame, & cOté de la mort: étrange contraste, amére dérision! La voiture est arrivées.. ]'instrument est prét.... a -- C2°--3C05. {ibstrument est prét.... Tous ces martyre demn.ndontg Pau-- Emw princesse la permission de Fom-- asser avgnt de mourir. Elle voit rouler vi uatre totes d ses pieds ; le sang m jueque sur olle.... Puis Mexique MADARG fxturie MArRokL Le Messager de Joliette ifl?flflfl' es et d'homntes des comi-- tee d'clection. Nous pouvons dire a M.Cauchon qui connait, qui sait ce que c'est qu'une élection généra-- le, que le déar d'an changement et d'une Gconomie radicale a décidé la province seule & réjeter ses amis et ses patrons haut--canadiens." On lit dans le Miror de Toronto, organe des catholiques du Haut-- Canada : * Il est entidrement faux, dit--il, zne le fanatisme ait joug un role norme dans nos élections haut--ca-- nadiennes. Jamais auparavant les sections du grand dP"fi réformis-- te mont fait preuve d'un esprit plus libéral. Méme a Toronto, oi les circonstances ont forcé les amis du gouvernement & contracter une alli-- ance anomale, il n'y a pas eu la moindre démoristration delt)'anuti-me. Ducommencement & la fin, l'élection a été conduite d'une maniore géné-- reuse et yohtique. et s'il y a eu vio-- lence ou fanatisme, cela n'a certai-- nement pas été le fait des amis du: gouvernement, ces derniers savaient que le preinier ministre, Jmur le gou-- vernement du1:el ils demandaient appui, était celui qui avait voté pour et avait fait dans la Chambre le bill des mléplréu, et, com-- me regle, ils ont 6tc obligés de faire la lutte sut un autre principe. On ne peut ghanger cette qodtion en ci-- tant ces cartes électornies et des pia-- cards 'quisont Iouvrede cabaleurs ". .. .On m'a récompensé au dela do mes mérites par une citation & Pordre de 'armée, ainsi que MM. de Bermond. Prévot, Hum?mrt, capitai-- ne Parizet. Mon sergent major, qui s"était déja distingué une premigre fois, a étéJ décoré. MM. Motas, Ray-- nal et Chabert sont ausei décorée, "Il y out & peine un moment d'h6-- sitation, le temps de jeter un coup d'ceil ; on sonne la charge, on crio& tue--téte (ga fait du bien dans cos mo-- ments--ld): En avant lee chasseurs! A la baionnette! vengeons lo comman-- dant! vive 1'Empereur! Que sais je? .. .. Au méme instant, une com-- pagnie do zouaves, lancée & notre se-- cours, arrive derridre nous. Vous pouvez penser que los chasseurs se sont piqués d'amour propre. Mon ca-- pitaine se jotte le premier dans lo fos: 86, en criant; A moil la troisi¢me! Vous jugez si nous Pavons suivi. . Le fossé gmit lein d'ean et de. . . .Pour remonter (}()3 Pautre coté, f'ai di pren-- dre mon revolver entre les d[:mbs, mon sabre est tombé, je ne l'ai pas ramassé ! A ce moment, M. Prévet arrivait d droite avec sa section, qui avait trouvé un passage. . pour nous donmer la innin. La position Gtait enlevée, du moins le gros ; tout cela avait duré trois minutes. On vit dix ans dans ces moments--l4. _ Alors, les 400 chasseurs et zonaves qui étaient I@, nous nous sommes lancés & la poursuite sur les escaliers, dans los cours, sous les voftes, dans les gale-- ries. . Les Puros n'ont tenu derridre aucun retranchement. _ On, tuait & In baionnette avec férocité. . Au rez--de-- chaussée, il n'y a pas ou de prison-- niers; on n'a commencé a faire quar-- tier que dans los étages supériours. TIls étaient 1,400 hommes : les batail-- lons 40 de Zacatecas et Aguas--Calien-- tes. On en a is 500 hors de combat, dont 200 prisonniers. Nous les avons ponrsuivis)'uuqu'an 32e cadre, oi on a envoyé Pordre de s'arréter . . . . i T on' A pic de 4 métres d'épaisseur. . De ces purapete, des murs, des fonétres des terrasscs, ils nous fusillaient a bout portant. -- les bréches étaient praticables ; nous fiumgs mettre baionnette au canon et attendimes le signal. Je vous pric de eroire que le moment était solen-- nel, le ccour me battait un peu, car cette guerre de rue a ceci de partiou-- lier, oest que vous no saver jamais ol -- yous uflu, et le trou noir do la bréche a un parfum d'incounu et de terrible. . De plus, la rue qu'il fallait franchir était complétement bd'xh par le fou des Mexicains, ot les ballos Eiqnu'em les murs dru comme Fele. ufin, aprés plusiours retards, To gé- néral Douay donna le signal du dé-- Hnrt. Nous défliames un a un, précé-- és par douze volontaires. Au mo-- ment de m'élancer, vous pourez pen-- ser si je vous ai fait mes adieux ; {;0 n'ai pas flano dans la ruo, trois bonds m'ont conduit a la bréche, LA, jo me suis. trouvé sous une longue voite donnant sur les cours. Les ouvertures étaient coupées par de profonds f\'uusée, ot en arri¢re par dos parapets ( Vew national.) nous Cln.dlcnl-rff;l;vl--; Nos compatriotes d'origine anglaise. ont senti, eux avssi. qu'il leur falfait de toute he-- cessité se former en socibiés colonisatrices pout venit en aide aux colons de lour faligi-- on et la (J?mdc Québec de lundi contient un plan d misation que nous avons ¢ru Jevait roprmu mjonnghui dans now colon : nes a6d d'uflnonm F'ardeur de nos compa-- triotes et de fes engager A no pas rester en atridre 'dans cette latté: toute -- pacifique, ndogouln résultat est si important pour 'Bi nous voulons que ia fiévre colonisaince ne dégénere pas en fiasco, il faut que toutes les paroisses, que tout le dll-Cllllfll n'ovg: nise en une immense société ayant pour but de venir on aide an colon paurre ; ayant pour mission de venit au secours du colon décou-- Maintenant qu'on semble ayoir compri« la véerité de cette parole sortie de la bouche d'un de nos plas 6minents concitoyens; em--~ parons--nous du sol, ai nous voulona conserver notre nationalit6," qu'on n'aille pas croire que tout est fini, qu'il ne s'agit glul que de laissor nurchnL mouvement, Non, ce mou-- vement, tout général, tout impétueux qo'il paraisse étre, a encore besoin d'tln%ngb, wiguillonne, encourag de toutei' los maniéres. 'rri- qu'il fallait proGiter de P'élam donné par les amis du lrl]l. On a vu s?organiser en diflérents endroits des sociétes de colonisation myant pour but de faciliter au colon Paccés de nos terres incultes, et anjourd"hui, price A la détermination prise par notre gouverne~ ment de faire ouvrir des routes pariout 0i: il y a des terres i défricher ; grice & la louable initiative de notre tout dévoué clerg6, la co-- lonisation de now vaster et belles terres pro-- met de prendro un nouvel et vigonreux es-- Depuis quelques temps un mouvement co-- lonisateur tout--d--fait extraordinaire a'est opé-- ré dans toutes les purties du Bu-ClnlSa. Dans les plus petits villages comme dans les grands centres de fopnlntion, partout on a compria quil était plus T'e jamais temps de se mettre tout de bon & Paeuvre ; on a com-- nauraient jamais soupgonnécs, atten-- dent avec impatience le 'iour de voir sur votre auguste tote la couronne d'Italie." Cest a un journal officieux et piémontiste ia Aurie. que nous em-- pruntons ce fait. (Union.) «* Daignez accueillir les voeux de cette commune, qui a le bonheur d'étre gouvernée par moi. Les habi-- tants, qui ont découvert chez Votre Altesse d'éminentes qualités qw'ils --Lors du passage du prince Humbert, fils atné de Victor--Emma-- nuel, dans les Marches et 'Ombrie, le maire d'un village des environs d'Ancone luia fait ce compli-- ment : Ce nouveau cri n'est que la paro-- die de cette autre : Ou Rome, oula mort! mais franchement, 1w contre-- fagon ne vaut pas grande chose. . A vous et a vos concitoyens un sa-- lut affectueux. Messiours, Je rends grice avec reconnaissan-- ce aux chers habitants et A lo mu-- nicipalité de Lodi, pour la preuve Colatante d'affection qu'ils m'ont donnée. L'avenir de I'?tnlie réside dans le généreux élan, la ferme vo-- lonté et l'inébranlable foi de son peuple. La longue et désastreuse treve imposée & l'accomplissement de nos destinées a convaincu tous les Italiens que pour conquérir Ro-- me et Venise, ils ne doivent désor-- mais compter que sur eux--mbmes. Nous triompherons, parce qu's un moment délxi)héré le peuple se lévera comme un seul homme en criant : OU vamNoR® ov Motine ! cette épitre adressée au municipe de Lodi: Le ruso condottieri comprend, aussi bien que ses amis, que le silen-- ce est mortel pour les grandes re-- nommées, et que la plus impardon-- nable muladresse que puisse com-- mettre un homme qui a fait du bruit, 'c'est de se laisser oublier. Voild pourquoi, sans doute, il vient de J'uter au quatre vents de la publi-- cité une nouvelle lettre, une dfl ces lettres que les béotiens de l'udnéih- risme feignaient jadis de considérer comme _ des bo'llnbes incendiaires, mais qui ne sont plus nl.y'ouhl'hui. pour tout le monde, que de simples pétards d'enfant. Voici le texte de lioe. On parle de Garibaldi. Ses amis font annoncer dans les journaux que d'-Lr:: une ordonnance du docteur Nélaton, envoyée en Italie par--le télégraphe, le bless6 d'Aspromonte va venir prendre les eaux en France ; un logement est retenu pour lui & mtir du Jer juillet, d . Néris--les-- Bain®, dans le &p'---th PAl-- COLONI8ON8 ; A TOUT PRIX COLONI8ONS. Capréra, ler juin 1868. Italie. G. Garmaupt No.

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