" Il y a promesse de mariage entre Jean Rivard, ci--devant de cette pa-- roisse, maintenunt domicilié dans le Cauton de Bristol, fils majeur de feu Jean Baptiste Rivard et d'Eulalie Boncher, see pére et mére de cette paroisse, d'une part; et Louise Ron-- tier, fille minear de Frangois Routier et de Marguerite Fortin, ses pére ct mére aussi de cette parvisse, d'autre part. Cest pour la premidre et der-- nidre pu blicatio_n." . . Enfin, le dimanche, 5 octobre 1845, Monsieur le Curé de Grand--pré fit an prone, avec toute la solennité accon-- tumée, la publication de bane qui suit: Le gontrat de mariage avait été signé la veille par--devant Maitre Boudrean, notaire de Grandpré. On y avait stipulé communauté de biens entre les deux futurs époux, douaire coutumier en faveur de 'épouse don mutuel en faveur da, survivant des deux conjoints. Le pére Routieravait douné & sa fille, en avancement dhoirie, une somme desix cents france en argent, une vache, denx méres moutonnes, dix poules, un lit garni, une armoire, un ronet, sans comptel le troussean qui n'avait rieu, il est vrai, d'ausai riche que les trousscaux de la plupart de nos jeunes citadines, mais qui en revanche se composait dobjets plus ut.les et plus durables et devait étre par conséquent plus profitable a ls communauté, & dire 1) . elig=--@st: en ~quelqne. sorte comme un furdenu dans: in maison de sun pdre! Errear impardonnable Pour monsieur Routier et surtout mr madmine Routier, le mariage de is@'et son départ de la maison étaignt loin d'étre considérés comme un avantage; c'était au contraire nn sacrifice de pins d'un genre. Louise n'appartennit pas & cette classe de la societé on Iajeune file douge d'in-- m m et de santé est » comme une canse do dépenses m; que comme une source de ric wu (chose pénible LA SAINT JEAN--BAPTIEBTE SCENES DE LA VIE CANADIENNE. LE MARIAGE ET LA NOCK. Feuilleton du vourrier d'Ottawa. Méprisons les vaines menaces, Nous sommes tous fils de héros ; Forts de nos droits suivons leurs traces, Gardone ln clé de I--urs tomibeaux. Etoi les lignes élnn"r Jamais voulaien: nous &sservir, Uniss .n----nous comme des heres, Et noue saurous r.incre ou mourir. (omamsox.) Air: du OMoyen, f On dlu:'::f':dl -al'J Onimons o tre aed ur politiue® Chassood te ,nwum" Que . hacun €n ce jour de fte Célébre Jean Pam: d'a» D eu ; Avaut de c nquérir a t6te i Prions tiérode encore--un peu. § Citoy ns ! nous s mmes tous fréres, En v in Pon veut nous désun r, Luser v: us dnc sur nos bann.6res Le motto d: no re avenit : Lu foree nait de la concorde ! Autour de lérable sacré Cresons uvan: q'i ne déborde, Le fleuve de In l.berté. Laissons gronder sur nous Vorage, Notre esquif vogue «n shreté ; Seulement parmi Téquipage Un peu plus de fraternité : . Et bientd: entra nés par l'oni:, Vers le port que on voit la--bas, Nous metrons & P'ancre di monde Le monument de nos combats. Kittetature. JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL (Swite.) PoBg®. Ss Coutrict duos Péducation de la famille, qu! laisse incuites ot sans vtilité des ts eultés que Dieu donue & toutes ses créatures pour les développer, les perfectionner etles faire servir au wothear général. _ Mardi, le 7 octobre, & sept heures du matin, une procession wm(l;o-ée d'environ yuarante ealoohes, trainges thacune par un cheval fringant, bril-- lamment enbaroaché, se dirigeait de Ia maieon de M. Frangois gzmtier vers Péglise paroissiale 3« Grandpré. Cétait la noce de Jean Rivard. Dans la premiére voiture on voyait Ia mariée, vétue de blanc, accompa gnée de son peére ; venait ensuite une autre . voiture avec le gargon et ln fille d'honneur, on comme on 'dit plus généralement, lo suivant et la suivante, dans la personne du_ frére ainé de Lonise Routier, et celle de mademoiselle Mathilde Rivard avec laquelle nous 'avons déja fait connais sance. Il efit été sans voute facile pour mademoiselle Routier d'avoir un plus grand nombre de filles d'hon neur, mais elle se contenta volontiers d'une seule. Les parents, amis et con-- vaisances des deux futurs venaient ensuite; puis erfin dans la derni¢re caléche, se trouvait, véetu de noir, le marié, recompagné d'un oncle qui lui servait de pére. 11 y avait dans le carillon des clo-- ches, dane la propreté coquette des voiturcs, des chevanx et des attelages, dans les paroles, la tenue, la parure ct les mani¢res de toutes les gens de in nece un nir de guité difficile a de-- crire. et les mani¢res de toutes les gens de | _ Piusieurs des invités renommés in nece un air de guité difficile a de-- | pour leurs belles voix 'chantérent pen-- crire. dantle repas diverses chansons popu-- 8i quelque lectenr on lectrice dé-- | laires, chansons d'amour, chansons & sirait vbtenir de plus amples rensei-- | boire, chansons comiques, etc., Aux-- gnements sur la toilette de in mariée | quelles toute Passistance répondait en et celle de sa fille d'honueur, je serais | chosur. " Vive la Cunadiemnne " n'y ublige de confesser mon ignorance;|fut pas oubliée,. tton plus que "la toutefvis. a en juger d'aprés ce qui se | Claire Fontaine " et nos autres chants pratiquait alors en pareille circons-- | nationaux. tunce dans la classe agricole, je pour-- | _ Les premiers violons de la paroisse rais aftirmer sans craiute que Phabil-- 'avuient été retenus d'avance, et les lement _ complet de -- inademoiseile | danses commencérent de bonne heure Routier, quorigque mise & ravir, ne cof-- | dans P'aprés--midi. _ Le bal fut ouvert tait pas cent francs, et celui de sa | parle maricet la mariée(Jean Rivard suivante encure moins. Cette question | avait da apprendre & danser pour la d'aillenrs, toute importante qu'elle [circunstnm'u), et par le gargon et la idbd leurs yeux, (auraient--elles ét6 ; fille d honneur qui dansérent un reef femmes suns cela ?) ne les avait nulle-- / A quatre; vinrent ensuite des cotilions; ment empéchées de dormir. des gigues, des galopades, des mennets Et les cadenux de noce, cause d'in-- somnies et de palpitations de cceur chez la jeune cmujine, sujet inépui-- sable de conversation, .dorgueil et d'admiration, & peine en fut--il ques-- tion dans la famille Routier, ce qui pourtant ne nuisit en rien, f'en suis sir, au bonbeur futur du jeune mé-- 8i on songe maintenant & toutes les uutres --qualités de mademoiselle Routier, a sn gaité, & Pamabi ité de son caractdre, & gon caructere, & sa sensibilité, et par dessus tout, & s4 nature aimante et dévonée, on admeét-- tru que Jean --Rivard ~avait~6té aussi heuréux dans le choix de sa femine «ue duns tout le reste. . En apercevant cette longue suite de voitures sur la route de Grandpré, les femmes et les enfants se précipi-- taient vers les portes et les fenotrcs des maisons, en s'écriant : voilila noce ! Les gens occupés aux travanx des champs s'arrétaient un instant pour lesregarder pusser. -- > _ Aprés la messe et In cérémonie nup-- tile, toute Passistance se rendit & .a sucristic ol fut signé Pengagement irrévocab.e. Sortis de la sacristie, les deux fin-- cés, devenus mari et temme, monté rent dans la méme voiture, et prirent ies devants, leurs péres respectifs oc-- cupant cette fois la caléche ac der-- ridre. De retour chez monsieur Routier, --car cest la que devait se ruser le premier jour des noces,--le jeune u)fl?le dut, suivant usage, embras-- ser l'an aprés |'autre tous les invités de Ia noce, a commencer par les péres, méres, fréres, scours, et autres proches parents. . Prés de deux cents baisers furent ainsi dépensés dana Pespace de nelques minutes, an milieu des rires, 3«; éclatade voixet d'an mouvement général. -- Arrivés a Péglise, le fiancé ct la fiancée furent conduits par la main, par leurs péres respectife, jusqu'au pied des balustres, _ Le--repas n'étant pas encore servi on alla faire un tour de voiture, apros quoi les invités vinrent tous s'msseoir & uno longue table, a peu prés dans Pordre suivant ; le maric et in mariée wecupaient le hant bout de la table nype': la place d'honneor; & leur droite Je snivant et la snivante, et che les perus et méres de chacun rbpo'x. Le reate des convives se Parmi les hoinmes, quelqnes--uns regrettérent, saus oser toutefois s'en plaindre tout haut, 'absence de spiri-- tneux; un petit verre de bon rum, comme on en buvait autrefois, n'eut, suivant eux, rien dérangé & la féte, Mais depuis quelques années, dos so-- viétés de tempérance s'étaient éta-- blies dans toutes les villes et puroisses du Bas--Canada; et durant les cha-- leurs do 1été, le sirop de vinaigre, la petite biére d'épinette, ot, dsnnl quelmflues maisons, le vin de gadele remplagnient invariablement les h-- «queurs fortes du " bon vieux temps." Pour les petites bouches, plus frian-- des que gourmandes, il y avait furce eonfitures aux fruisc s, aux prunes, aux melons, tartes de toutes sortes, crome au sucre d'érable: mets délicieux, #'il en est. _ Le pére Rivard, qui n'avait pour-- % nt ancun péché d'ivrognerie & se re-- prother, avait cru, pour donner Pex: emple @ ses nombreux enfants qui commengaient a grandir, devoir pren-- dre un des premiers Pengagement de s'abstenir de buissons spiritueuses, et Ia croix de bois teinteen noir était un des objet« qui frappaient le plus les regards en entrant dans la maison. Malgré cela, le repas fut gai, et do-- vint méeme peu aigeu nssez bruyant, Ce qu'on appelle dane--le grand--mon-- de les--régles du bon ton etde la bonne tenme n'y étaient peut--étre pas rigon-- reusement observées en tous points, mais en revanche on s'y enuuyait moins, Les femmes n'y passaient pas leurs temps & sexaminer pour se ori-- tiguer réciproguement ensuite, et les hommes causaient et badinaient sans urridre pensée. Il etait facile de voir «ue la vanité, cette grande plaie de noe villes, n'était que pour tros--peu de chose dans les appréts de-- cette réu: nion intéressante, . Le sans--gone, la bonne humeur, Pontrain, la franche guité qui régnaient dans toute Ius-- sc imblée des convives formaient un des plus beanx tableaux de mcours qui se puissent imaginer, honteur uu ftestin, Je ne voudrais pas méme entreprendré d'énumérer ies murcenux qui_furent dépecés, ser-- vis et engloutis duns cette memorabi¢ vccasion. par le marié et la mariée (Jean Rivard avait di apprendre & danser pour la cireonstance), et par le gargon et la fille d honneur qui dansérent un reet A quatre; vinrent ensuite des cotilions; des gigues, des galopades, des mennets des dunce&mnsee. et nombre d autres danses transmises de génération en génération depuis nos preiiers an-- cétres jusqu'a nous, dont les nome nous sout a peine connus aujourd 'hui et qu'on ne danse plus dans nos réu-- nions socialee, quoique de beancoup plus intéressante, au dire de certains comunaisseurs, que la plupart des dan-- ses maintenant & la mode dans les saloris canadiens. La marice avait la téte ceinté d'une couronne blanche qui servait & la dis tingner des autres; sa fille d'honneur en avait une ausei, mais d'un goft plue simple et plus modeste, _ La table était dressée bette fuis dans in grunde chambre de mm gmie, ce qui n'arrivait que dans circonstances extraordinaires. Elle était littéralement chargée de mets de toutes sortes, surtout de viandes, dont les pieces--énormes, d'un aspect appétissunt, taisaient venir Pean & la bouche et flamboygr les yeux des con-- vives. 1 La toillette de toutes les jeunes * longue, je I'es(pérol vous étre appele & filles du bal se distinguait par une | remplir des fonctions gnbliquu, ne simplicité charmante, _ Les blancbes | refusez pas vos services a cette société épnules étaient soigneusement voildes dont vous faites partie; mais que le aux regards indiscrets, les robes mon-- devoir et non la vanité soit is mobile tantes no laissant voir que des figures de vos actions. L'orgueil, le désir de oh se peignaient la candenret lajoie. | S'élever, d'ux&:érirda' distinetions {l-- Point de joyaux de prix, point d'autres | lusoires, fait le malheur d'un grand ornements de téte que quelqnes fleurs | nombre d'individus, et par contre--conp naturelles _ Et tout cela n'cmr.' celui de la société. Cest sonvent par-- whaient . pas la pinpart dentre elles | i les hommes obscurs et incomnas d'étre ravicsantes do beruté, numn do | --------------------------_---- m(t'e benuté amficizlloa'z.fln de Part | (1) @uimberde et d'arrangements éiudiés, mais de Dulcink cette fnlcfiur naturelle, indice, d'an lr:.'-* J&"." yo* placérei.t duns Pordre qu'iis j werent convenable. Ottawa, (R.C) Mercredi matin lor Juillet, 1063. iet iOttama. * Congervez {')mqn'i la fin .de vos jours tefte simable gaité qui semble tre l'apunage exclusif de Ia jounesse ; aimez vous tonjours d'un amour ten-- dre et dévoué; jonissez en 'rix de tons los plaisirs du ccur, et si l6 cie!, | bénissant votre union, vous accorde | des enfants, tranemettez leur intact lo | bel héritage que vous avez regu de vos ancétres ; faites--en des chrétiens pleins d'honneur et de foi, de dignes citoyens. _ -- 20 Par respect pour le vénérable con-- vive, le repas 1,ut un pou moins bru-- yant que la veille, quoiquela gaité ne cesst de régner. _ _ Vers la fin du diner, le digne curé se levant: " Mes jeunes amis, dit--il, en s'adressant aux mariée, per-- nuettez--moi de vous offrirencore une fois, avant votre départ, mes plus sincéres félicitations. Cest un beau et touchant spectacle que celui de deux jeunes personnes dans toute la fratchenr de lour printemps, qui se iurentboomme vous Pavez fait, do-- vant Dicu et devaut lee hommes, d'étre Pune & Pautre pour la vie, dans la maladie, dans n fortune comme dans Padversité. Mais nulle pait ce spectucle n'est plus touchant que cette omode la société oi te jeune homme et la jeune femme en formant ce 'm.eud ind «soluble se vonent en méme temps i une vie de labeur et de re-- nonceuient, ot se &"'2 ont couragen-- sement, suivant les paroles de m&- tare, " & gagner leur pain & la sueur de leur front." Le lendemain, les gens de ia noce se rendirent chez in méro du maric, Ia veuve Jean Baptiste Rivard. II y avait i un convive de plus que la veille: @était le vénérable M. 'ubbé Lablane, curé de Gnld'r'f, yui, nayant pu dtre présent & la fate, le pn|4;r diour des noces, s'6tait fait un plaisit de venir assister an dernier diner que son jeune ami devait pren-- dre & ?)r_'ut'igrl, avant de partir pour sa future résidence du Canton de Bristol. barde (1) quelques pas cadencés & sa & um'smq grand ama: avant, daneyin se termina par des jenx.. _ _ h " Je ne serais pas: sincére si je vous disais que je vous .vois avec in-- différence quittor cette paroisse oi vous étes nés. Je yous ai baptisés tous deux, je vous ai prépar's tous deux & recevoir le pain des anges, tous deux enfin je vous ai unis par ce lien A la fois si ewcré et si doux «fu mariage chrétien; vous in'dtes chers & plus d'un titre, et en quelque lien que vuu;gor- tiez vos pas, mes veenx et mes bené dictions vous accoimpagneront. Co qui me console en quelque sorte en me séparant de vous, cest que la car-- rigre que vousallez parcourir est plus propre qu'aucune autre & assurer le bonhene de Phomme. -- Tout on tirant du seitt de ln terre, par un travail mo-- déré, les choses nécessaires & la vie matérielle, vous allez continuer & dé-- velopper vos forces et votre intelli-- gence, et & exercer, dans une juste mesure, toutes les facultés physiques ct morales que Dien vous a (répames $ vous vous procurerez ainsi la santé du wrr- et de esprit et ce contentement de 'Ame que lee sages regardent avec raison comme Ia premiére condition de toute félicité terrestre. sany riche ef d'une santé florissante, Notre ami Pierre Gagnon T:i, de-- puis surtout gu'il avait sauvé la vied um:fin. était le favori de in Taum! anesi bien que de la franille Rivard, prit part comme tous les antres.@x danses ot aux chansons, T1 réussit dane le cours de in suirce, & fiire faire, au son de sa bom-- * Si, en considération de mes che-- veux blancs, et de ma bonne et cons-- tante amitié, vous me permettez de vous adresser quelques conseils, je vous dirai: sez jamais séduire par T' des honilnenrs ot des rwh';ls .P'i:"mez A T'estime de vos concitoyens, et si, dans }e cours d|e votre wriénmqni slzr: ongue, je Pespére, yous pel remplirjdes fz:ct{om ubliq?;l, ne refusez pas v0s nrviuelg cette société dont vous faites partie; mais que le devoir et non la vanité soit is mobile de vos actions. L'orgueil, le désir de #'6lever, d'ncquérir des distinetions {1-- lusoires, fufl malbeur d'un grand nombre d'individus, et par contre--conp celui de la société. C'est sonvent par-- mi les hommes obscurs et ifconnas Laly * Vous mon jeune ami, ne vous lais-- On peut communiquer par eau, depuis au-- duuul"du chiltes, an vsl'n'n de Bucking« ham, jurqu'au township de Bowman, par In Rl'ndrc-;lux --sievres, mais en la re-- montant il a plusieur« part sans comp-- tor les rapides, on il faut ;rl:r ou _ pousser lembareation avec des perches. Un che-- min suivant in vallée de ia Rivi¢re--aux--Lié-- res serail trés nécessaire, tant pour les fins de la colomantion.que pour ls commerce «es bois. . Des deux cotés le.chemin. eat prati-- cable pour une voiture, & I'»xception de que! ques mi--Jes au--dessux du village de Buoking-- ham. _ Jo ne saurais dirv'&ulqn'm\ 0e chemin devrait aller. . Ld on la Riviere aux--Lievres traverse lo rommet des Laurentidrs, pres dex Urandes--Chute», lo terrain est beaucoup ac-- oiden 6, et au--d--ssus, encore plus désavan-- tageux, si bien que pour pouvoir en juger il fandra't frire un long examen des liqux. . Une boune partie du township de Ville-- neuve ext montagueuse et aride. . Lo towns-- hip de Wells, situé plus haut, est plus avan-- tugoux . ot tvnlurmz beaucoup de bonnes terres & surface unie jusqu'd la Rividre--des-- Sourds. De Pendroit ou la Kiamaka joint la Riviére« aux--Lievres, cest--&--dire a euviron 85 milles wu nord de son embouchure, le sol, comme aur le edté nord de in Riviére--des--Outaduain. et & cette distance, cesse d'étre accrdenté par des cotes élevées et est beancoup plus propre & n culture. . Sur In purtie -npr-izurn de ru Riviere--aux--Lievres, r:- bounes terres serout tres probablement occupécs en méme temps que celles situére sur la Gatinean. . que se trouvent les vrais sages, les Ames magnanimes, les nobles ccours, les crentures d'élite md"'dl respect et do I'admi do lours La purtic inforieute de in valibe de la Ri-- viere--aux--Liévres, excepté pros de son em-- bouchure, semble étre mum-!rupn & la cul-- ture que celle qui »e trouve & axt o(;ui est ¢ ulm'r-r les riviéros Bianche ot Potite-- N':uon, lont le nivcau est molus éleve. Je suggére qu'une ligne de chemin de 00-- lonisation sort tracée et ouverte gn divergeant depuis le chemin d d'bwruldh!{"t'hm le :ique de Thurso, jaxqu'd la Riviéte--Sto.-- Je ne suis pas assez bien rensei r dire ju.qu'ulh'irmil avuntagoux miri'::r ceite ligne de chemin; mais les terres qo'elle ournrait & I'industre agricole sont si prés de !a Riviéres--des Outaouais, de son embouchure et du portde Montréul, qui semm-- bie tres & propus d'en faire le trach ot Pou-- vertare aprés complate exploration. _ semblables. Rappelez--vous toujonrs vette belle sentence de Fénélon : " les blens sont s santé, la force, le con-- "np.hrix,hmhhilh.lu * liherté de tous tes citoyens, lesimple médiccriié les pudtes nou tent avec :li.:on, est plm une grandé fortune. _ T! est permis ot méme louable de faire des économies ir les jours de la vicillosse et pour m:«:_-tiun des enfants ; mais aml- ue richesse que vons am: 'lle luxe et l'osgomuhn ; vivez hm'p: ment, modestement, tout en faisant le bien autour de vous, vous souve. nant toujours que cette vie n'est qu'un court sur la terre : * Olest K. mes chers enfants, lo se-- cret du bonheur." Et les jounes mariés, aprés les adienx d'nsage, ou les pleurs ne man-- quérent pas de couler, partirert pour leur future demeure du canton de Bristol, o s'il plait au lecteur, nous les retrouverons plus tard. A. Gitrin--Lasork. Les Soirécs Canadiennes. (Suite.) Comme il ne serait pas avantageux de lui donner une bien mm& étendue, une depen-- so de $300 par mille serait probablement suffisante, et pour ce, il faudrait lui affecter une somme de$4,800. Maix comme Pavance de $500 inite pout achat de xflvf'iflll aux colons norvégiens et adlemands panvres de Bowman,--et pour lqull-f"ti en main lours billets, payables en travail si on l'oxir.-- doit entrer en compte pour ce chemin, i! sera tout de méme nécessaire que la comme qu'on lui destinera soit au moins de $5000, vu la posmibilité on tout le montant de ['a vance ne pourrait étre recouvré. o Séque, et passant a travers le townsh p de Derry Est, «ur le 6ot6 nord de Ia Riv.dre-- Blanche, on elle couperait une grande éten-- due de bonnes terres, ainsi qu'au nord, dans le township de Luthbury, que on dit Stre avantageax & !a colonisation. 2l " nécessaire, Uhabitude dn travail, Vémulation pour la vertu at la som mission aux lois,". L'aisance,.cette 11 serait dgalement --désirable qu'une voie de colonisation fut explorbe et ouver-- te, depuis Pextrémite ouest du las de ln Riviere-- Blanche, en arrfere et as nord de TRAVAUX RECOMMANDES. Réunis, de tontes les parties de ctte 1: province, dans la ville metropolitaine, = me les 'Apdtres & Jerusalem, et retirds dane Penceinte du concile, comme ils étaiéot dans le cenuole, nous avons mfrement con-- sidére ce que novs devions faire, nous qui sommes leurs lévitimes successeurs, pour onnserver le dm sacre de Is foi, qu'ils nous ont lais6 on héritage. Or nous avon« juge que, dans ces temp« mauvais on IPhomme ennemi séme, & plenes mains, |'ivraie dane is nhnn'r du pére de famille, il était de notre dev ir--d'dlever tous ensemble in voix, pour vous comurter de veiller svignousement & in garde de ce précieux tre«or : g'?mun- percertari semel tradite sanctis fides (Jnd. 8). Vous etiez dune en esprit aveo nous, N. T. C. F., dans ce liew saore qui réunissait vos promiers pastear« L:: o'est, »ans doute, & in fervur do vor pri que nous sommes re-- devab on des lumiéres que nous avons recues, pour bien connaitre les dangers qui mengcent wos chdres brebis, et gourvoll plus efipace~ ment a lears besoins. Or, un des. plus grands dangers qlnu nous or--yous devoir vous sikna-- ler, c'esi la présence parmi nous d'hommes impies gui, par un terrible juxetheut de Jn justice divine, sont, en ce monde, abandonnés aux bgarements de lour u';ril ot & la corrup-- tion de leur omur. pour étre, hélus!" dane Pautre, s'ils ne se conversissent pas, liviés & dee flammes éternelies; pui--que, comme nour Passure Papoire St, Jude, ils changent la eroe de notre Dieu en luxure, et renon-- aunt Jesus Christ, notre unique maitre et Sei-- gueut. . Subintroicrunt emim quidam homines qut olim prascripti suit im hoe judicium) im-- p i, Dei nostri gratiam transferentes in luatu~ riam, «t solum dom natorem nostrum Jesum Christum negantes g-i. 8. Yous avez don, N. T. C. F., les plas prev-- A tous es ecclésiastiquesy aus communautés veligiguses de\Iun ou de Pautre seme, et d tous es fiddles d 'la dite Provinee, Sabut «t Bénédiction en Notre Seigneur. En terminant, No# Trde--Chers Frores, ls travaux de notre troisime Concile Provin-- cial, nou« croyons nécemsihe de vous dctire cette Irttre pustorale, pour vous 6moigner d'un commun accord, aveo quelie vive solli-- citude nous nous mmn,mm ce ayto-- de, occupés de votre salut 1 : Charieni-- ms, ontnem solficitudinem fuciens scribere vobis de communt vestra salute, necesse habni scrubeve vobis(Jud. 8). > _ ad Cath.). Nog', devons vous faire connaltre avant tout, N, T. C. F., quels sont, dans ces temps mauvais, les homme#s:qui on veulent & votre foi; et, pour cela, nous n'avons qu'A vous faire entendre la yoix bien connue de notre immortel Pontife, Pie IX, qui nous dit & tous qee ces terribles, ennemis sont cenx :}ui. armés du secours des société sgorites, tou-- raient abolir tout culte rdz(au- ; qui foulent aux pieds les droits sacrhs de D Egline, en cher-- chant d la dominer imjuitement ; qui exaltent autant quile provent To vieass "kimoint, fus-- u cette solennelle bénédiction qu'il donna n. terre, au moment 0h un nn?o luminoux le déroba aux regard= étonnés de ses chers diu'i,plu; que nou« avons quitté, comme oux, aur Pordre des anges, la sainte montagne des Oliviers, poor nous renformer dans ce nou~ vean cénacie tout illuminé d'une déleste, et embaumé du parfum le déli-- cienx, parce que nou-dy.:m trouvé in rei~ ne des apotres, & qui, dans os bean thois de mai, vous ne cessez d'exprimer en ution avec lee fideles de tout Punivers, les sentiments «e votre amour filial pour cette tendre mdre. qu'd Uégaler méme d ta révélation divine ; qui _ Les denx chemins en dernier Ib-: onnes donberaient acods aux torres notre fot, s'lever mup-h'-luotllpfi. haut de« cieux ; que nous avons, comme eux, é.mz.'afmu. cspérer du salut de tout , méme de cour qui ne vivra uug dans le sein dc:mlflin de Jésus--Christ, de laquelle pou il est impossible de se sau~ ver (Allccution du 9 décembre 1854) z ont la témérité de nier toute vérith, bJa » toute nfuln«,d tout droit divin ; t'fllfli- pnnl e lier, pour t que le ;r:fldc"ukmh':tufamhm crés de l'l'fiin doivent étre exous de tout droit, at de tout ine gur les biens temporels (Al-- locution du 9 juin 1862), _ 5 haut do: in Rividro-- zs rirss py / cram Nous, par la miséricorde de f Dign * Ts Estuags de ie provimgd * Ces funestes , ot beancoup d'autres aussi wtjnd-m"n propagent dans le monde enfier, d'une manidre vraiment alar-- mante, soit par les maovais livres o -- naux irréligienx, soit par les discours m qci se débitent dans les tribunas et la# ohai-- res de pestiience. Co qu'il y a de plorable, clost qu'elles mentt ét raéme dans les enprits bu.flu-':: aur letrs gardes, cout Priciament of grand sol% r-l-'_flw- ie, Eveques de is provit :;u?m.t:lu de Quné-- (A Cont'mmer.) F,, lea pl + uts aux geines agbes, dans ces :'nTw. Ts s 4 a..;."".; ous ra¥it.Pines-- "VU .: on & Eh- Lulk 13