Le Courrier d'Ottawa, 17 Jul 1862, page 1

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b¥th comme uit p-tl-_ghm Chemin de Fer d'Ottawa et de sur TOLLE, toute grandeur, depuis 1a $ deur naturelle 1nq'n'l u:p;:r?; pour épin-- glette ou bague. Photographie de toute grandeur, pour Albunts et antres. Ses o-mfn sdront exécutés & la satistac-- tion générale et dans les derniers gouts. Aimbrotypes sor VERRB, sur PAHB ot & Dont dlll. nln- d"i bien connu omm:: rtist 'art de PAMBROTYPE, 'a "PHOTOGRAPHIE -- Contove -- «se ravaux comme par le pmssé. _ (--J+Cotte maison a ét6é récomment rétablie dans le style moderne t est maintenant ou-- verte mu public dont le patronage est respec-- tueusemen t demandé. Ottawa, 8 Mai 1862 1 sollicite le patronage de ses comgalrio- tes en particulier et du public en général. Ottawa, 15 mai 1862. (Pres de la Seymour House) OGDENSBURGH N. Y. WILLIAM JonEs, Proprietaire. Prés de la Cathédrale. LE PROPRIETAIRE de cet établisse-- ment pent assurer au public que rien ne sera érr'fné pour soutenit la réputation déja éablie de sa maison, et la mettre.sur un ried d pouvoir offrir tout le comfort dési-- rable. * _ Reduction de Prix. Depuis le--ler do Mai lo priz de Ottawa, 12 Juin 1862 N trouve en arrigre de ce _ Restaurant o UNE CHAMBRE DE TOILETTE ou des BARBIERS de PREMIERE CLASSE sont toujours préts & faire la barbe & tous f,eux qui désirent se faire raser suivant art. MM. Fotar® invitent done de nouveau le public & venir visiter lour établissement. Iis désirent avant tout prouver qu'ils sout capables de satisfaire les plus exigents. Ottawa, 30 mai 1862 EOTRL DL JONIS RESTAURANT LAFONTAINE PHOTOGRAPHIE!! J.--B. PARENT fHotellter PRIX TRES MODERES E+ Ar. Porion. Ottawa, 10 Juillet 1862 MAISON AUMoND, RUE sussEX Vis--a--vis la Rue York, oTTa wa MLLE. LOCKWOOD, Cartes d Affaires. Rue Dalhousic. A quelques pas du Marché, OTTAW A. RUE DE L'EGLISE RUE STATE RUE GLARENCE Mile. $. arrigin, PRESCOTT & Montréal, 1ore Cnarsac® v¥rk, Hamuuemente Jlunno, Gammtones, Mantzavz, arc. ere PRENMIERE CLASE . o hnd l der RUE SPARKS Tout rais px La MODISTE R. WHITE, «n ravx JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANA DIENS DU CANADA CENTRAL 'ils ne ps Nee ts };";;ia},;-,mr.':.w;f WD"',IMMG,): yous de-- mande un million de pardone, | Je is étranger, nouvellement arrivg. A ?fl'iafiflhpmgm' dys dans la boutique, et Ia jolie mar-- crmdo l6ur my'? dlo'lg:'ul: md.: «« Dupin n'était pas joli. --Emcore frotté d'études classiques, nous l'a-- vions surnominé Thersiste.--Et beau-- coup d'entre nous auraient été fort embarrassés de dire son véritable nom. Il ne'se passait pas.un jour sans quelque nouvelle plaisanterie. Cé-- tait le soir & la sortie de Pétude qu'il mettait A exécution les charges qu'il avait méditées tout le jour. Un soir il décrochait les énscignes de deux boutiques et les mnpfilguit P'une par Pautre.--Et le lendemain matin, on voyait au--dessus d'un boucher : Ma-- dame Leroy blanchit les chapeanx de -X'i"& ét M. Martin, Boucher, au--dessus de la boutique de la mer-- ciére. Une autre fois, i1 frappe & une pioree, on ouvre, il f'adresse au por-l tier : pensée entidre, nous avourons que le Evieux juge de paix, dans les récits qu'il nous a faits, nous a semblé un peu mu par un autre mnotif que celui ui nous a fait le recueillit.--Parti 3u méme point que M. Dupin, son camarade pendant plusieurs années, laissé de si loin en arrigre, peut--étre néglige, et oublié, il n'est pas fiché d'attribuer au hasard, on & pis enco-- re, la distance qui s'est fait entre eux, et qu'il se plait a rapprocher en ra-- contant de ces éwnn};rie- do jeunes-- se qui, pour nous, loin d'étre un titre au (Ll&me, sont, au contraire l'indice d'une nature riche et généreuse.--Il faut avoir 6té enfant et jeune sous peine de n'Ctre jamais qu'un howme ordinaire.--Nous laisserons parler le vie:xf_\juge d?lpa.ix. e Nous avons rencontéun vieux juge de paix, iadia minutant chez le mé-- me avoue avec M. Dupin, quand tous deux étaient petits cEareaet fort loin de prévoir Pun la grandeur, Tautre la médiocrété ob ils devaient arriver. M. Dupin, nous dit le vienx juge de paix,--était alors extrémement gai ; --il est facile de a'en apercevoir & son amour du cop--&--l'ane et des jeux de mots, dont il lui est impossible de se défaire enti¢rement, méme dans les circonstances lisd;alna graves et les plus sérieuses.--Si nous disions notro' LA JEUNESSE DUN HOMME POLITIQUE. St. Audré Avellin, Co. Ottawa, juillet 1862 Feuilleton du Courrier d'Ottawa. Alors qu'au firmament scintille Une étoile pure. argentée, Pourguoi murmuré--je : " Blle brille, Comme ta figure adorée" ? Je le cache, ':'ll','dun' an -:o: 'mr, Ah! bientot, il to l dira. C'¥st 14 mon secret, mon bonkeur, Nul dtre que toi lo saure ; Pourquol, td bas, sur la verdure, Assis prés du ruissean limpide, Tout en contemplant la nature, Me prends--jo & t'appeler sylphide ? Pourquo! tes instants ennuyeux De soir sont--ils vite uuu{' Loraque les vents impétuear, Menagent nos toits ':::ulh' Sais--to uoi te jour, Jo dis .'IZ'E-. 1':[':::; : jas © Sonflle, !s bas, avea amour," Pubn vite vonfuit--deas Haspace ? Sais--tu pourquoi, souvent en rére, Je vois ta douce et belle image ; Et qu's ce souvenit, sans tréve, Dans is félicité je nage t (Pour is Courrier P Ottamwa.) Litterature. 4A Dus F..... L Mon Secret. Woesic. J. N. Rovseas Bnnpile confemtore pr i ioi oo chaire d'antorité supréme dont h est investi, entre in joic dn Oicl st Pals de in: terrey :a . décrétéqiie I'kglise nniverseli¢ rendréit an ; onl '"B-pti-b A." \ re Ot & sce: vingt--doox com-- d.l'Olil:.f-Ihm'. m"' Miki .ct & ces denx compagnons, . de. in Soci6té .de Notre Baint--Pdre Pie TX . entouré des Cardinaox d}: la B.d;;n, des P-tmmboa' des Primats, des Arche-- vegues ot Ev accotriis : de 1'Orient 6t de entoure' de sa Coor, en présence d'ane multite: de innombrable de fiddles, & denk pas de is tombe du Prineo des o h in on eipiane n sacré on In Penpt:sMe, est désormais une des dates !es plus mémorables des fastes efphiuflqfihid}--di--;;!;;na' i i rait | tranquillement ( '*" rorl avait suivi .ls galerie: qui mulo:Lllm rentrait tranquillement [ Jonge io T an o epohe de lt'Buili :ue s Carimay, [ @t sortant par la porte de fer, avait TS voute on aux murs, et de ci Il s'agit de sortir et de corriger _ le | placés le long de la corniche. mauvais plaisant. Mais, ch:zue fois | réservant de nous étendre un qu'on tire le cordon, Dupin referme la davantage sur ce #ujet et Poffri orte et recommence & frapper. Il (artistes qui ont contribué & la dé E}s garde prisonnier jusqu'au moment l tion de la Basiliqne le tribut d oi un homme sefitr&ynte pour entrer | neur qui lear est l6, nous nous dans la maison. urm Iui :budonnal nerons avjourd'h¥#i an récit de ] la place ; P'homme urpe, on ouvre, ) rémonie. le voisin et le portier lui sautent & Is J Il était un pea--plus de sept he orge et aseaisonnent les coups dont J quand la tote de fi procession q: fis ficcablent d'6pithotes injurieu compagnait le 'Baint--Pére est e selc Tout a Pheu Iduu Penceinte dn temple. * Cest an t d'un quart re y ie qu'on commence & s'entendre et (g:s'unl l(l}:t:ixg;:"i "nm ::rl;' reconnait un innocent locataire de la Fn:r nuath amios Toh ul malean mut membsate qo 2c dn 20 00 F roval. On tire le cordon une seconde fois. Il referme la porte et fait, & coups de marteau, uu effroyable tintamarre. Le portier sort de aa loge pour voir la cause de ce tumnite, i1 trouve le voisin. --Qu'est--ce qne vous faites--l ? --Moi, rien. --Oh! rien. Vous étes un farceur, yous voulez rire; ch bien, moi aussi, je veux rire. pas son bruit & la ;;o;tezri;ni-i-;, aprés #'étre immodérément gourmés, »ils s'expliquent. _ I Yrend?on tire--pied et bat le voi sin ; le voisin se dé};nd et riaposte. Pendant le combat, Dupin ne cesse ols on on t on sc il s'incline et laisse p:soer le voisin. Le voisin entre, Dupin, au lieu de le suivre ferme la porte pardessus Ini et recommence & frapper. -- _ --Oni, cest une infamie. --Mais je ne souffrirai pas... --Ni moi. --II faut monter. --Faire du bruit. --Oni, allons. Dupin, voyant son homme au de-- gré d'exaspération gonvenable, frappe violemment & la porte de la 'maison oi est la fenétre désignée. On ouvre, bMbib e rulblibald ce T Me --Eh bien, monsieur, dit Dupin en désignant une fenotre aun hasard, Cest de 18 ; j'ai regn également un coup. J'en suis tout étourdi. Ce sont des pots de fleurs. --On verrait les morceaux. --Alors... cest autre chose... mais Cest une infamied'assommer ainei les passants. . --Parbleu, monsieur, si j'ai senti quelgue chose, mon chapeau est crové. Il était huit heures dusoir,--en hi ver ; nous sortions de l'étude, quand au détour d'une rue nous aperghmes notre ennemi. Dupin nous qnitte, hite le pas, se place & coté de lui, mais un peu en arrigre ; nous ne de-- vinions F- ce qu'il allait faire ; mais je vous laisse & &:ger notre étonne-- ment t notre effroi quand nous lui voyons asséner um énorme coup de canne sur le chapeau du voisin. Le voigin se retourne en fureur.--Dupin porte la main & Ja forme de son pro-- --Avez--vous senti quelque chose, monsieur f «I1 y avait en face de l'fi un monsiewr possesseur d'une mases jolie femme que nous nous plaisions & re-- garder ; mais le monsieut, un jour, pa-- rut mécontent denotre adiration,-- fit retirer sa femme de la fendtroet probablement lui défendit d'y parat-- tre, car nous ne la vimes plus. Nous épuisames contre cet 0&310 toutes les formules de la malédietion, et nous fimes tous d'horribles serments de nous venger de lui. Dupin se chargea de la vengeance. | Canontination des Martyrs Japonais. is. Je crains de me faire '::pnnd.m---h vm avoir une 's:iudeguud-ebovmx. Je vyous mande pardon de ne pas micux m'exprimer ;--mais il u'y aq;o huit Jours que je suis en France, j'ignore entidrement la langue, Une paire de gnu de ch';gvnnx--d. deux trance sous--bien me . co nez--yous bien lf:-J':n:':.k x,fium honteux et confus m'exprimer aussi mal, mais quand on est étran-- ger et qu'on a jamais appris une lan-- gnf-llh, mouie-r,'dit Is marchan-- de, je vous comprends trds bien. -- A{h_! madame, vous étes mille fois re chapean, se retourne aussi ot Yi; trop bonne. Couttiet d Ottawa, (H.--C.) Joudi matin, 17 Juillet 1862 sid d de Jw8. ie pasmincent dalsint las bapnitrad dos Bienhenreos. | _ En tote de la procession et précé-- dés des éléves de I'Hospice Aposto-- i menmapmatatens BV sous leu 8 nidre respective le: rel x des or-- dres mendiants et .mq.. ot ehmol:u reguliers, myd.:' 3:' 1a croix du ¢lergé séculier, es du lb'flnla-i-. du Collége des Curés, des Chanvimes et clergé d-Ool'I:!hln. ot des cllilhi;bot iquesmineu wll :"'I incures z k par . Gérant, des mei do tri-- :'-qum'a-huu..w caire. pros de Sa Sninteté, Le chant avait deommcgcé,_ cmmlol .;: ces sortes de supplications, ' Ave ma-- ris stella, entonné par i6 6 Saint--Pore aprés qu'il out revétu les ornements pontificaux. traveraé in ; our gagner | direc-- uen inten ty Uatrium. assistanté, disposés sur doux files, tenaient un/cierge allwiné et un p:'flivnde pesume et d'hy mes impritmé par comtandement ex-- Il était un pea--plus de sept hevres quand la téte de fi procession qui ac-- compagnait le 'Baint--Pére est entrée dans Penceinte dn temple. M'Cctte'_ 'te procession, partie de la cha. Les bornes decet article ne nons permettent de décrire au gré du lec-- teur ni les peintures de la Buailigne oi sont retracés les gestes, les mira-- cles et les gloires d@'g}enfxeumux, ni ces inscriptions latines qui les racon-- tent, ni la splendéur de Pornementa-- tion, ni cette 6blonissante illnmina-- tior: obtenue & Taide de candélabres dis&)dsée sur le pavé, suspendus & la voite on aux murs, et de cierges placés le long de la corniche. Nous ' réservant de nous étendre un jour' dnvnnt:ge sur ce #ujet et Poffrir aux artistes qui ont.contribué & la décora-- tion de la Basiliqne le tribut d'hon-- neur qui lear ost 'd, nous nous bor-- nerons avjourd hi an récit de 1a cé,-' rémonie. fol, au milieu des humiliations du monde ; & lours pieds sont prosternés le vénérable évéque du Japon, le roi d'Arima, le souverain d'Omura, avec leurs courtisans, tous suppliant les martyrs de se souvenir dieux dans le séjour de délices oi ils vont avoir le bonheur d'entrer. _A gauche au--des sus de la troisi¢me porte, le fidéle contemple Jésus--Christ mettant avec une bonté infinie son divin ccour dans le sein de son pieux serviteur, Michel De Sanetis, De courtesins. criptions latines, disposées entre les portes de Patrium £mnent la raison de cette wlemnit& @t des dispositions avec lesquelles le fiddle doit y mis--' ter. isse une seule contorsion de dou-- f-f:xr ils préchent encore & la foule étonnée ce Jésus qui, en mourant sur une croix, & converti en honneur l'ignominie de 18 croix. A droite, surla porte suivante, sont les trois disciples de Loyola, eux aussi cru-- gii_lbe&o?gmz_:él.(ie la gloire de la ni la persécution. ..wiw, bradind® sn 1 ni sécution, ni D. n'ont pu s6 Woe- Ames d'é?;cézion de lil Cm; du Christ. et comment leur gramdeur éclate nous dans les dehors seduisants de la sagesse humaine, mats dans la manifestation de Des. prit et de la vertu. ° _ Voici attachés sur la croix, au-- dessue de /a porte prineipale du teth-- ple, Tes vingt--trois enfants du pauvre d'Assise; en vain chercheriez -- vous sur leurs corps cloués & ce bois d'an-- ' '(mil:. bannidre ouvrait une série de ux peints avec ré-- sentant eoutep::o epopée.ré'ncl:};na héroiques pour lesquelles lo specta-- teur ne peut a'empécher de rendre gloianiani: 6:-]06 gi haut ces vingt--sept élus. On voyait que nilatfl'bufifiom, ni 13 angoisses, ni la fatm, ui la nudité, ni le péril C M n en ns frir en holocauste au Seignenr. (On les voyait représentés dans une large banni¢re appendue & la grande loge, assis sur dos nues, planant dé-- ja sur ce bas monde et transportés vers le ciel pour a'y enivrer dane Pa-- bondance de la maison de Dieu et s'abreuver au torrent des célestes vo-- uf.s.a.'e{l'- basilique était or-- née de effigie do ces glotieux athld-- tes qui mépriagrent la vie ;ur"'l.;;t"; frir en holocauste an Seiomane -- M La Basilique étgit décorée aves une magnificence e de Pauguste cél'munie'zui dev tavoir lieu, et avait ajouté aux m ceux des héros 31'. m,h ir allait conrogner detoute la ude de' qloln promise &ux & de I'Eglise militante qui ont suivi les voies du Sauveur P'o,-:i('i:t xll:]lui Wr:t"l';u.;'l'n sés de la on des o. wnle Gimmare poooy oo en de horizon, salug par Partillerie du chiteau Saint--Ange et les ori-- flanmes de 'Egli Arbu: sur lee tours, que le descendait des uptoo']linu, travers les milliers de voitures qui entravaicnt sa mar-- che et roulant ses flots comme une muau'lq'-, vers la basilique Vatica-- te et la place. Bminteté. Le chant était décorée Ens l 0 de l'mg:):: &' valt y avoir lieu, et T 'izo-o.nm us kvrogte is * | selte ) mux -Mug: soute ont entonné Pantionne. "L"fF""' in prvoweds atfentef adle oi Ba Saititet® ayant ordonné (ie toutes les personnes qui 'prendraient parti® la procession :lw le Ategina Uinli on mettant l6 #ir ie souil de in beatlique, los ohapotatic loseXfordome/ile personnel du Ool-- l"t.l.u_ généraux d'Ordres ,m.?.m I' Ate matis sella ; Tauditeut gentral de is Chambre, le trésorier general, Derridre Sa .Sai cliapelains: alternaiont le m": pour bénir le peuple.: Ce peuple Mfi encombratt Vinmicase ga'l'..."?., heurtait, se soulevait pour découyrir Maitre infaillible de la foi sous le b.ld'lquu'in. entre --len fim'fn s'a getoui avec émotion et t sous sa main benissante. harpst 'I'Eglin: officiers supérieurs de la I rde palatine d'honneur, officiers de ,z; 'p':de dnui-a. camériers I:eoreu 4 ot de cape, massiers, Palafre-- nieri et de Sdn';:. sous la direction du grand Foriere et du grand Carai-- Icn'.zzr etl tenant soulevée sur leurs épaules la sedia gestatotia' o était assis le Souterain--Pontife; mitre en tote, enveloppé dans les plis du man teau ponfi&d, la main gauche re-- deouverto d'un voile de :;;ie brodé 'or t portant un cierge allumé; la droite se levait de temps en temps _ Plus prés. de Sa Sainteté s'avan-- gaient les conservateurs et le séna-- teur de Rome, le prince assistant au trone, le vice--camealingve de la S. E. et ses deuxassistants, le cardinal-- diacre Ministrant, les deux premiers maitres de cérémonies. . Les person-- nages dits de custodia Pontificis étaient rangés autour de: 'auguste Chefide P Le clergé séculier portait les or-- nements rouges; le Prélat auditeur de Rote, qui devaitremplir les fonc-- tions de sous--diacre apostolique Vaube et le tonacella ; le dincret 6t le sous--dircre grece, les ornements de leur rite. Ifi: étaient suivis des Pé-- res--Pénitenciers du Vatican, en cha-- suble damasée ; des AbbGs nullius et des Abbés généraux, en chape damas-- 86e et la mitre de linge sur la tite. Les Eveques, Archeveques, Primats Patriarches, portaient la chape de lama et la mitre de lin ; les Péres du Sacré--Collége, qui venaient derrigre eux, les ornements sacrés de leur ordre. Les Cardinaux--diacres étaient en dalmatique, les Cardinaux--prétres en chasuble etles Carflinaux%}:'equel en chape. Prélat--doyen de la Signature balan-- gait 'encensoir devant celle ; sept yotants de la Signature, faisant les fonctions d'acolytes, tenaient autour d'elles des cierges allumés ornés d'arabesque destinées en talc et en snpier; doux maitres Ostiari, war-- iens de la croix, la suivaient de prés. Aprts cux, le dernier auditeur de Rote, en tomacella, portait la croix Flpl'e, fixée sur une hampe. Le rélat--doven de Ia Signatnra halan. crets surnuméraires ecclésiastiques, les camériers secrets participants, les chapelains chantres pontificaux et le personnel des divers colléges de la Prélature, savoir: les ré%ren- daires de la Signature, et, parmi eux, le prétre assistant, le diacre et le sous--diacre de la Chapelle pontifi-- cale ; les abréviateurs du Parc Ma-- jour, les votants de la Signature de Justice, les cleres de la Chambre apostolique, les auditeurs de--Rote, et, parmi oux, le P. Maitre du Sacré-- Palais en habit de Frére Procheur. Les membres de ces divers colléges fmmient le rochet et la cotte sous 'a soutane violette, et les autres di-- guitaires de la cour pontificule cha-- cun le costume deson rang. Apris eux, venaient le maitre du Saint-- Hospice et les chapelains secrets, ces derniers portant la tiare et la witre ordinaire de Sa Sainteté. Suivaut la Chapelle pontificale dans l'ordre suivant : les procureurs du collége, le pridicateur apostoli-- que, les Bussolanti, les chapelins communs, dont qnelques--uns por-- taient les mitres et les tiares préci-- euses de Sa Sainteté, les clercs se-- crets, les chapelains d'honneur et secrets, le procureur 56!1("'.1 du fise, avec le commiSsaire de la Chambre apostolique, les avocats consistori-- aux, les camériers d'honneur et so-- c-lhdummmnuoi-od-. étaient soutenue par les Confrorés des Stig-- mateset précedée de cing Francis-- cains tenant leurs cierges; un sixi-- éme était portée par Eusébe de Mus-- quiz, descendant de Saint Martin de |'Ascension ; le protre Rosalio, son frére, tenait un des cordous de la bannidre, et trois Pores de 1'Obser-- vance, les trois autres cordons. 8, -'rtgn. Quatre Pores de la wlugnie e Jésus tenaient les oor-- dons, et six autres précédaient aveo des cierges. La troisisme bannigre, La premidre, représentant le confes-- sour Michel De Sanctis, était the derrigre six 'Trinitaires Déeb!:: s6s, en cotte, et tenant de gros cier-- molinu; quatre Ms;:n::: portalent ot des membres |= mm du Gonfalon soutenaient la bannidre. Les Frores de Sainte Marie della pi-- eta ot de Saint--Francois--Xavier por-- taient la seconds, on étaient repré-- sentés le B. Paul Miki et ses compa~ \fi;\:mw-i-n-nm- & !"A:nunr emu;g;.;. c e C aaige aunee 'h,uWinJ o ib is Sn A ces mots, les Postulnteurs sont retournés & lears siéges. Denx cha-- pelains--chantres ont entonné les Zi-- tamies dea Saints, qui ont 6t6 pour-- suivies jusqu'au dernier Kyrie nziorm ot par Pauguste assemblée et par les innomhnb'fm voix du peuple Ki'snm, rut'enti'r. les votites de la basilique-- Ne Lor n uen n eeenite © ad uc'?u ) quise tenait sur le trdne, a rg;)n u ex?lm'n, aunom du Saint-- Pere, que Sa Sainteté, bien que plei-- nement Edifiée sur les vertus de ces bienheureux et sur les miracles par leaquels le Seigneur avait fait éclater la gloire dont fis jouissent. exhortait néanmoins l'assistance A implorer les lumiéres d'en--baut pour le Chef de 'Eglise, par l'intercession dela Bien-- heureuse Vierge Marie, des saints apotres Pierre et Paul et de toute la Ccoeur Céleste. Tous ayant en mains lear cierge allumé, l";]m. cardiual Olarelli, pro-- cureur de In canonisation, accampa-- gné d'un cérémoniaire apostolique et d'un avocat consistorial, s'est avan-- mu{"utuem assemblée, comme point ou bien peu de sigcles passés ont eu occasion d'en_ contempler, _ Chacua d'eux, aprés Pobédience, descendait les d du trone pour aller occuper 1e qui lui S:\it affecté dans Penceinte du presbyterio, L'ensemble de ces dignitaires for-- mait autour du Pdre des fiddles June _ En ce moment le Saint -- Pdre, re: prenant place sur la sedia gestatoria s'est dirige vers lo prosbiterio, précé dé de tout le personnel de in :roon- sion. Aprés une courte prigro, Sa Bainteté 8'est assise sur le siége pon-- tifleal po:"mmir Vobédience " que les Carditimnx ont prdté en lui bai-- santla miin, récouverte des frat du muntban ; les Patriarches, les xfl' muts, les mu et les Evé: ques, on *n 'croix: de-- V'6tole reposant sir son genou ; les Abbés mullius, les Abbés généranx ct los Pénitenciers de la basilique, en lui baisant le pied. ha ul dans la chapelle. du Saint -- Sacrement. Sa Sainteté, w do «ls pdng, Sast r- uouil'fomlol;fi.-nl..m d,: son t RMW.QI hy:uc:im'l imitée. procession I'a imitée, . Tss banulotés 'ont" 8t6) dégostes g! Le SBaint--Pore, montant alorssut le trone de Tierce, n prisles ornements pontificaux pour la messe qu'il -- allait célébrer ; outre les Prélats désignés 1/ Amen répondu par le penple, mis fin & lacte de Ja canonisation. Domine Jean Uhriate, gui ad tui imitationem per Orucia -- supplicium primitias Fidei apud Juponia ~gen-- tea in Sa,m];tonlun Martyrum I'qetri Baptistie, Pauliet Sociorum «anqwine de ?Iimati 5 cwique in corde Banet| Mi-- chaolis Confexsoria tui charitatis ig-- nem _ exardencere feciati ; clmoeag, quesumus, ut guorum hodin solemnia colimua, eorim . eacitemur exeniplia. Qui vivia et regnas in amoul4 soeulo-- pum. Aprds le Te Deum, le premier ds Cnrtflmmx Diacres assistants a récité A hanto voix lo verset Orate pronobis SanatiPetro Buptiste, f'av;: veastri-- que socii et 'Michael, Allemia! Le peuple y ayant répondu, Sa Sainteté a récité Poraison propre des nonveanx saints ; sont de nouvean avancés vers le trd-- ne, et avocat consistorial a remercié Sa Baintet6 au nom dn Cardinal--Pro-- cureur, en a{outmt qu'il la su r')lh\it do vouloir bien ordonner I'oxp: ition des Lettres Aponoligueu concernant la canonisation, Le St.--Pdre a répon-- du: Decernimus, et l'a béni. . Le Cardinal--Procureur est allé baiser l8 main et le genou de Sa Sainteté pen-- dant que 1'Avocat, adressant la paro-- le nnx'})r(;tnncmiroa apostoliques, les "Au mot Amen les postulatears sont de nouvcan avancés vers lo -- visitern I «e "© Tesu Clericos," DMacdum--Jucohim e ts * Sancto ao © Gurzia, Panlum Suubn#'m * lem a bnim, \Joanticny bl'! 4 * Thomam Danchi Fmohonu.,m «* mam Cosaqui, Jouchim SBaquijor; * Bonaventuraim, Leonem Otuuunu; * Mathiam, Antonium, Ludevigung * Tbarchi, Paulum Yn:i?,ui Tbarehiy " Michaelom Cozoqui, --'Petrum > Be» " quezein, Cosmam liaquiu, Frans h &mnm Fahelante . 'laicos, -- omnes " Martyres, ot Michaclem DeSanctis * Confessorem, Sanctos esse decarni-- " mus, et definimag, ao Sanctorum Pulas C t CC td Catalogo adscribinius ; Statuentes ab Ec'(,'f:un Universali eorum moriam quolibet anno, nempe '8: tri Baptistse et Sociorum die, qnin-- ta Fobruarii, qua pro Christo passi sunt, inter Sanctos Martyres, ot Mi-- chaelis die quinta Julii inter Sanc-- tos Confessoresnon Pontifices pia devotione recoli debere, In nomfiu Patris, ot Filii, et Spriritus Sancti. Amen," « Ad honorem ot: Indivic ',Pn'l'réni.m-d-_-!«-fi---m "21CNAONB, ° on des oblations 'do hy de vin;@ de es btaiont Chatr udndom ril ob to 31a4go4--glry )L. 'locetugas jeupue , Philippath a ?'a'e-':;lf'i*'?{;*a sonyi

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