Le Courrier d'Ottawa, 24 Apr 1862, page 1

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Ini wn projet de décret contemant en substance : " que Pemporeur nomme-- rait & tous les sibges vacans, ot le pape donnerait, six mois q;: lam 4 Passomblée déciars feaile en * qwevny oo ty mml:q-fio-q-il-lbum proposées, le concile, pour se confor-- mer aux rdgles -% devait Tae ue aonnameraemziter it P e conférit aveo Ini sur les moyens y tement Bonaparte. -- Pour calmer, quelques prélats concertérent aves 1 is epaue «S toute Passomblée Les devinrent plus vifs & la lec ture du paragraphe rolatif & Percom Tarme min Repolionpe mons oi partie, mais Naj ne voulut point recevoir Padresse -mmomi:?on. Enfin, dans une nouvelle W tion (au 8 juillet.) Passembika hy Les souffrances de Pic VII et ae Pie IX sous 1'Empire. (Swite.) Bonaparte avait volu former un bu-- reau de police dans Tassemblée afin de Pinfluencer. Cette mesure excita de éj:::fl:es réclamations. -- Dans la qua-- triemé congrégation, les évéq'uel ita-- liens se plaignirent que dans Padres se on etit suivi les quatre articles de 16892, qu'ils ne reconnaissaient pas,et il:frmewennt contre cette partic de T'adresse. En méme temps Péveque de Ohambéry proposa d'aller récla-- mé de Bonaparte in liberté du Saint-- Pore: cette pmgo.ition n'eut dp- de suite. L'6veque dé Nantes Int de non-- veau dans In cinguidme congrégation Vadresse qu'ils avait rédigée : elle avait été retouchée par la commis-- sion; mais le prélat s'6tant aviséde dire qu'elle avait eu Papprobation de Demperonr, cet aven servile excita l'ildm de toute Passemblée. Les devinrent nine vife 4 la la.. puissant, I! fait rouler au loin le roc du monument. Les cieux ont tressailli: le fracas du tonnerre Jusqu'en ses fondements a fait bondir la torre, Tandis que le vainqueur, brillant de majesté, S'éléve dans la gloire et limmortalité ! sombres, éternel, d'un sourire et d'un geste divins, Désigne le calvaire an chceur des Séraphins... Le Saureur des humains, heureuz de sa victoiré S'élance du tombeau, parmi des flots de gloire! A son aspect divin, par Péclair foudroyés, Les soldats sur le toe rowlent épourantés. Et prompt comme Iéclair, déchirant la nuée, Un messager divin traverse empirée : Son pied touche & la terre et d'un bras tout-- queur, Voyait se refermer le béant précipice Qu'il nous avait creasé par son lache artifice. A Ventour, tout était calme et silencienz : La terre était en deuil du monarque des cieux. Pour ia premidre fois, déposant sa colére, L'éternel da regard pardonnait & l terre ; De son trone immuable, au céleste séjour, 11 voyait au cercueil le fils de son amour ... Les Séraphins ravis, los yeux sur le calvaire, Contemplaient avec lui ce sublime mystére : Ces esprits bienheureus, sans en étre jaloux, Remerciaient leur Dieu de sa bonté pour nous, Et dans un enint respect, attendaient en silence Le moment solennel de notre délivrance.... A Pheure qu'en son cours le globe du soleil Allait de la nature éblouir le réveil $ Quand les anges maudits, voyant blanchir les ombres, Rentraient avec effroi dans lears cavernes Da solei! obscurci le disque ensanglanté Reprenait lontement sa premire clarté ; La terre, sur son axe encore balancée, Se remettait du choe qui Pavait ébranlée, Et les Juifs, redoutant le bras de Jéhova, Se frappait ln poitrine, en quittant Golgotha. Ts venzient d'assouvir leur fareur défcide, Et du sang de Pagneau 18 terre éiait homide; Dans un tombean de roc, le corps immaculé Par les mains des bourreauz avait 6té scellé : 1is voulaient s'assurer tout le fruit de leur crime Et défendre & in mort de lacher saa viotime ! Le démon, rugissant de crainte et de fureut, Et fuyant loin des lieux o# dormait son vain-- St. André Avellin, Comté dOttawa, 1862 L'ENFANT ET L'0OI8EAUV t Petit oiseau jo to salue, Toi dont le ramage si gai Annonce déjé is venue Du joyeax et beau mois de mai. LA RESURRECTION. Petit oisean, jo te salue, Toi dont le ramage si gai Annonce déjé In venue Du joyeuz et beau mois de mai (Pour is Courrier d'Oitawa.) NONDas it Je prends grand plaisir & Uentendre, A u-u-p{ot Je bois champétre, Le fraie gazon, et Pherbe tendre. Longtemps ainsi j'écouterais Ton doux, joyeus, ot gai ramage ; Tous mes jouets je donnerais Pour avoir ton luisant plumage. Mais ne 'chantes plus, va gfluent Revoir ta compagne tremblante ; Car déj@, vois, au firmament BScintille une étoile brillante. De ta variante chanson. .. Petit oisean, jo to salue, Toi, dont le ramage si gai, Annonce déjé ia vebue Da joyeux et beau mois de mai Assis auprés de ma fendtre, e s Hrovere Eyutle o ranguille, ma humble et Que pendant !a saison. passée To semblais preadre pour asile ? Car jamais le n noutrissant Ny -1-.&.-"'3"--.- pas potit? Ni Feau du ruisseau outx. Ni les légers fils pour ton @1d. Que de fois, quand les pref jaillet,) Passomblés dectnes Poesics. S3 f 24 E9k ; « Lt 44 s , n qurcsme , _ 1 oo eithiaaed Sip n l uic oR GGnURGG eaicnn, * . o uoo | nc " Witpune) tasims : Arpy sto'T "Cep r A 4 10 1luowiki*aud} auog ( <s% 4 ® in Bduulsr atos »aritie | e u é 6 { n; & vip \«J. TALTTIYAMT LT-- TNITDT TTA Pnd uTY Y wars O ceq ol Bd TE S nnual Fd f Y¥+# uS au bruit joyeux J. N. Roveskt °Pm en ereeeeneenente > Ne : 15 .. oi ~rompeaierty Anioi JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL. mntNHapreceetiiiti § ebeapemeiermers e cecoone o cameeieceaee tm eigrarncon tenecw s in dnfi s 4 o préfétant, pour punit cétte 'ingrati oi persista. . Napoléon, de son coté "m:miclu du ';oneo:':dfi gatoires dans tout Pempire' frangais, ot r\!nvoym:- devant les itnbnnnux' les éviques ot métropolitains qui ne #'y 'soumettraient pas. Oepgndm toute l'EImE #'était lignée contre Napoléon.. Murat, alors roi de Na-- n;vdt abandonndé sa cause, ot en-- yahi les états de l'Eglise. Bonaparte, An mépris de sa promesse, il fit an-- noncer, ses ministres, au corps-- Wim concordat revéta de la signatare du Saint--Pore ; mais celui-- n et Jon vota par assis ot . lov -:'I:'oum !flmp'ermx -nfii'g:f? le déeret proposé par Pempereur fut adopté. fhpoléon' un peu calmé, choisit une députation formée de plu-- sieurs évéques, et permit aux cardi-- naux Doria, Dugnani, Roverella, Ruffo (Fabrice,) et de Bayanne, d'al-- ler rejoindre le Pape. Les députés °* | arrivérent & Savone vérs la fin d'a-- vril, et regurent un bon accueil du Saint--Pore, qui, cédant a leurs ins-- tances, consentit, dit--on, le 20 sep-- tembre, de confirmer, par un bref, les articles du 5 aoit; mais le pape ne reconnaissait pas les évéques as-- semblés & Paris comme concile na-- tional ; i1 approuya uniquement les cing articles, avee quelques restric-- tions. T félicita ces évéques de son-- mission filiale et de la véritable obéis-- sance qu'ils avaient témoignéc pour lui et %Eglise romaine, cette mére ef maitresse de toutes les autres. Ces dernidres expressions ayant porté & son comble la coldre de fionnparte, il interrompit les négociations et rap-- pela les cardinaux & Paris, Cest ainsi que se termina ce simulacre de concile, convoqué avec tant d'éclat, et qui avait réuni_les prélats des deux principaux pays soumis & l'Eglise ca-- tholique. f)l y avait déja trois ans *-- | que le pape vivait dans une dure cap-- tivité. f: Pontife, tonjours égal A i|lui--méme, calme et résigné, no se| _| Inissait [fiint abattre par tant d'infor-- '|tumes. Peu d'hommes, en pareille * |situation, ont déployé un é)hm bean caractére. Des prélats distingués, . | un envoyé de la cour d'Autriche, qui | fit expros le voyage de Vienne & Sa-- |. vone, ne purent obtenir du despote| , | aucun m&ncissement au sort de sa | ~| vietime. Tout--&--coup _ vint NVordre| .|de le transporter & Fontaineblean. |, Le colonel ]:':éorce. chargé de le con: | duire, ne en prévint qu'au moment P du départ. U€1mul plilat uw'il avait | auprés de lui, M. Bertazznt}i, arché--| véque d'Edessa, le rejoignit prés de | Turin. Sa Sainteté partit scule avec c son conductenr. La voiture traversa | ; »| Lyon & 10 heures .du soir, ct le 20 § '|juin 1812, elle arriva d minuit an 1 chiteau Fontainebleau. Le pape lo-- | [ gea d'abord chez le cunciergc: mais | quelques heures aprés vint Pordre de | , | lui ouvrir les appartemens. _Los car-- F dinaux qui se trouvaient A Paris, et t autres prélats, requrent ordre d'aller | ; offrir leurs homm au pontife. | IIs avaient été précggz:, dans ce de-- | voir, par le ministre des cultes et F'in-- 1 | tendant de la couronne. _ Le train de magnificence ou on mit le service ; du Saint--Pére, une espéce de liberté ' gu'on semblait lui accorder, et celle e pouvoir admettre a sa messe tous d les fidgles qu'il en jugerait dignes, | 1 auraient pu (tlaire eroire que la bonne | y intelligence était rétablie entre Pom-- | t pereur et le chef de I'Eglise. Le |A jJournal officiel appryait cette opinion | n en annongant que le 'pa(fm était Tibre. | n A cette ég)oguc, on fit de grands pré-- | q paratifs & Tarchevéché, et Ton en |r conclut gue le pontife venait Phabi--| s ter et demeurer désormais a Paris. p Cependant Pie VII resta & Fontaine | a bleau ofi i1 accueillait_tout le monde | P avée son affabilité ordinaire. Il de-- g manda en grice de n'dtre Plne obligé | t de recevoir un cardinal qui s'était fait | y Pagent deson persécuteur. _ Son cceur p paternel était navré de doulenr en vo-- | n iant ce méme persécutenr sévir, en | c« "rance et en Ttalie, contre les eccl6-- | a sinstiques les g}m attachés anx rogles | o« de l'gglise. apoléon, par ses appa-- | ti rences de réconcl'l);:tion avec le Saint-- | m Pére, voulait Vamener & un second so concordat. © Le conquérant était de | s retour de sa désastreuse campagne de Rnfiie. Pour rr!iuaair dans so:l nc projet, il envoya auprés du uel-- | jo ques prélats yfrlm;}:is, qui f:fin?mt ?,, craindre un shisme dans 1Eglise, le | sa détermindrent enfin & promettre de se préter anx moyens de réconcilia-- | d tion qu'on lui présenterait. D'lgflh ne cette g:maue, le 19 janvier 1913, | ch Napol se présenta inopinément | m devant PieVn'? Le 25 janvier 1813, | ;1 on présenta an pape qnefqnes articles | se qui devaient servir de base a un nou-- | /) vean concordat. Napoléon s'en; cr geait A ne lui donner aucune pugl: le cité jusqu'a ce que les conditions en pr o'a-mtslté rénges de part et Pantre. | s tion canonique et & la consécration". Le 8 juillet, ce décret fut rq:u par Parchevéque de Bordeaux ; le lende-- main, Pévéque du Gand s'unit & lui, et six autres membres rétract¢rent leur premidre approbation. Il ne resta que quatre voix en faveur du déeret. . Le concile décida alors que le décret, avant d'avoir force do?«', devait étre soumis a Papprobation du Suint-- Pore. Mais Napoléon casea le concile le jorr suivant, le 10 juillet. Les éveques de Cand, de Tournay et de Troyes furent conduits le 1; pu donjon "de Vincennes. 'On eutE enlnflite de réformer le concile. ge 5 aoftt on tint une congrégation nérale, et Non vota par assis ot . levé,, pc 5 & L1 ooaliggs Vinstitution canonique, et que ce dé-- suitution canonique, et que ce dé expiré, on pmo;hnitgl'i-fit!- " Quand les nations eurent perda leurs droits, Ia religion, qui seale était éclairée et puissante en devint dépositaire. _ Anjourd'hui que les pe:gls ment ces droits de Pa-- pauté smnqnm ntnnruzt:men! lz 'onctions temporelles, {-telh de son grand npilE arrive & Page de majorité. ge aemo ne Tige politique du christianisme flrfit; que son Aige philosophique commence, que ls Papanté ne sera plus que In source pure oh se conservers le prin-- Le prince firAb;al_éw'fl';-:-;;;.dcx'oir, dans sea l"lmfl contre la souverai-- neté temporelle des pm s'appuyer du témoignage de &:;.emgzhnd, mais ici le terrain lui fatt défant, car il s'eat complétement mépris sur le sens des paroles de Pautenr du Genie dmchlnatmm Pour s'en convain-- cre, il suffit de lire dans son intégrité le texte de Chateanbriand dont le prineo-.énuenr'n'v'n cite qu'un pas sage trongué. Voici d'abord les pa m mp« Poratenr impéfil.l:p.- Nous reviendrons sur ce sujet ; nous voulons seulement montrer an-- jourd'hui la force de deux autorités invoquées avec une invisible complai-- sance par le yn:n:noa N apoléon. . Le prince Napoléon, dans son deuxi@me discours au Sénat, dit le Courrier du Canada, a fait une multitude de citations emprun-- tées aux écrits de divers rsonnages, A Peffet de frouver que g: gouverne-- ment des Papes est essentiellement mauvais. Ces témoignages, tant ceux des homines qui ont m avant la révolution de 89 que ceux des per-- sonnages qui ont vécu depuis, ne nous paraissent point avoir une autorité absolue ni méme relativement égale. Plusieurs sont empreints d'une exa-- gération par trop évidente pour n'8-- tre point passionnée; d'autres peo-- vent étre récusés comme émanant de personnes, selon nous, suspectes, et nous noms expliquerons & cet égard ; ceux--ci ne disent pas du tont ce qu'on. a la prétention J; leur faire (('iire; ('euxfé sont en flnfnntc contradic-- tion avec d'autres dires dn méme té-- J moin; tous 'enfin ou la ')lnpnn ne sont point, il s'en faut, a Pabri d'nnel saine critiqne. _ | Telles ont été les souffrances de Pie VII sous le premier Eimpire mainte-- nant examinons quelles sont celles de Pie IX sous le second.-- | au pape lordre de son départ pour ~| Rome. Entouré de dix--sept cardi-- |naux, qui se jettent & ses pieds, il | nole ses larmes aux lem-sl et, soute-- |nu_par le cardinal Mattei, il atteint '| la voiture oU il monte avee son an-- | monier, Pévéque d'Edesse. Le pape | royageait sous le nom d'évéqne d'I-- | mola, _ Ainsi que dans ses deux pre-- | miers voyages, il fut regu partout | avec les glun vives ma.rtgxea de rés-- . Fect et d'affection. A Orléans, en evant ses mains an ciel, i gécria: « Je bénis de bon caur l« bonne ville |"d'Qrléans..."" A Cahors, doux da-- mes riches et pieuses, n'ryant pu ap-- procher du Saint--Pére, & cause dune fonle considérable, s'habillérent en : villageoises, sintroduisirent sous ce costume dans Pauberge od il était, et le servirent & table. ~A Nimes, tout le clergé alla an--devant du Pape, tan-- dis que le peuple criait : Vivo}e Saint Pére! Un protestant méme ne put s'empécher de dire A haute voix : Veoi- Ta le plus grand homme du siecle ! A Beaucaire, les protres le placérent et le portérent sous un dais. A Nice, A la croix de marbre, sur la cote de Génes; a San--Remo, il fut rccucilli avec les momes @émonstrations de joie. Arrivé a Savone, i1 y resta jus-- Tl'au 19 mars, et quatre jours aprés 1| se trouva & Firenzuola, an milieu des troupes alliées, qui, d'un autre coté, oconpaient déja une partic de la France. _ Aprés avoir envoyé un délégué a Rome, pour prendre pos-- session de la capitale, il demeura plusicurs mois & fmo]n et a Céséne, sa patrie. Le 4 mai, le Saint--Pére adressa a ses sujets Romains une pro-- clamation touchante, qui fut reque avec des transports de joic. . Sur ces | entrofaites, Murat, qui se disait auto-- ris6 par PAutriche, voulant garder| Ancone et ses marches, dépendant | des états romains, le pape dépécha le | cardinal Consalvi, aupres des souve-- | raihs alliés, que ce prliat rejoignit & | Londres, et 'ses négociations eurent |! un résultat avantageitx. La chute| de Napoléon rendit la librté anx car-- | dinaux dispersés dans plusicurs villes. de la France, et ils vinrent se réunir| 1 au Saint--Pére. Pic VII fit son en-- trée dans Rome, le 24 mai 1814, avec un pompe extraordinaire. tude, que Pie VII les possédat plutot que ui bean--frére, envoya m':l bvé-- ues & Fontainebleau pour entamer 19 nouvelles né&chfium avec le Saint--Pare, qui déclara positivement qu'il ne s'en occuperait qu'A son re' tour & Rombe. Le 17 janvier 1814, M. de Beaumont, évéque de Plai-- sance, lui Tl'lenll un projet de traité, par lequel on rendait au Saint--Pdre 'n partie occidentale de ses états. -- Le Pape 'pondit : " La restitution de * mes Ctate est un acte de justice, et "* ne pe*t devenit Pobjet Jlnu traité. «* I1 est inutile de me presser & cet " 6 tout ce que je ferais ici pa-- # rfiud Péffet d;{ la eiolenco- 'epne " de e qu'a retourner & 'R:'ome, " et alors lm'll obstacle ne m'tg;étleia 4. r!vmgi" ier aux maux PE-- ® gl,:e Lo 22, le colonel Lagorce vint conm'\'uni'quer respectueusement Ottawa, (H.--C.) Joudi matin, 24 Avril 1962 Pourriez--vous me dire pourquoi nos compatriotes du Bas--Canada pa-- ; raissent si peu s'inquiéter de connai-- tre ce que nous sommes convenus d'appeller le Canada Central ; car il faut bien croire que si 'on connaissait cette partie du %nnndn, plusicurs de ceux qui persistent A rester dans les vielles campagnos, ou ils n'ont qu'a Iuo plaindre de la trop grande wmgfi; tition, qui fait que le mérite et ' tulents sont souvent mal rétribuds, se bateraient de venir se fixer ici, on il y a nombre de localités, on ils pour-- taient s'établir avec avantage: Je serais tenté de croire, M. l:%édw [tenr, que nos amis du Bas--Canada ne lisent ;u assez généralement le Cour-- rier' d' Ottowa ; 'ie désire bien me tromper, néanmoins je pense que si. un trés grand nomlme recevait ce journal, rfisienn en le'lisant, y pai-- seraient le désir de connaitre par enx mémes cette partie dn Omwrl, qu'il représente plus spécialement et sur laquelle il donne de fréquents rap» gg:u, puis on mettrait ce désir & ex-- tion en fesant un petit voyage afin de voir et mieux connaitre les per-- sonnes ct les lienx, et de retour chez soi, vite on s'empresserait de farire ses préparatifs do départ pour s'alier fixer dans celui des townships qu'on aurait préféré, et comme les amis et les voisins ne manqueraient pas de #'enguérit de la canse de ce déména-- M. us Révactevr, Je ne crois pas, disait ce dernier, et le passage mérite d'étre repro-- duit en entier, " je ne crois pas que la Papauté doive étre une espdce de pouvoir dictatorial planant sur de |Futures républiques." Selon moi, le christianisme 'devint politique au moyen--Age par une nécessité ti-- goureuse : quand les nations eurent perdu leurs droits, la religion, qui seule alors était éclairée et puis sante, en devint la dépositaire. . Au-- jourd'hui que les peuples repren-- nent ces droits, la lflpnuté ab-- diquera naturellement les Zonc-- tions temporelles, résignera la tu-- telle de son pu]g:"glle arrivé & P'Age de majorité. rount T'autorité politigue, dont il fut justement investi dans les jours d'oppression et de barbarie, fe clergé rentrera dans les voies de la primitive Eglise, alors qu'il avait & combattre la fausse religion, la fausse moral et les fausses doctrines philosophiques. Je pense que Page politique du christianisme finit; que son age philosophique commence ; que la Papauté ne sera plus que la source pure of se con-- servera le princire de la foi prise dans le sens le plus rationnel et le pius étendu. L'unité catholique se-- ra personnifié dans un chef véné-- rnb?ere résentant lui--mémele Christ c'esth--Sire les véritésde ln nature de Dicu et de la nature de Phomme. Que le Souverain Pontife soit d ja-- mais leconservateur de ces nérités auprés des reliques de saint Pierre et de saint Paul. Laissons dans la Rome chré--| tienne tou) un peuple tomber d genouz sous les mains d'un vieillard. gs--t--il rien quiaille mieux & lair de tant de ruines ? En quoi cela pourrait--il déplaire & notre philosophie? Le Pape ext le seul prince qui benisse ses | sujets." La Colinisation dans le Canada-- Central. | _A Pépogue on M. de Chateaubri-- and écrivait les les qu'on vient de lire, M. de IP::.m:in soutenait, avec toute I'?utorité'd'un génie, dé-- presque fourvoyé, mais encore ?lonr::;u tout l'im{u de sa splen-- deur, que cette juridictiau univer-- selle que les papos du moyen--ige, avaient exersée sur les couronues dévait étre rétablie sans limi:' ni mesure. Ce pouvoir des 'au~ trefois, qui ol:;. tant de uu offete dans son temps et que le droit rublin d'alors ne faisait nulle dificulté de 'reconnaitre, pou¥voir d'ailleurs tout-- d--fait indépendant de la souveraine-- té particulidre sur les domaines du Saint--Sidge, ce pouvoir était--il des-- tinc & revivre de nos jours? Cétait Popinion de M. de Lamemais. mais M. de Chateaubriand pensait bien différemment. Or ce passage, il fout le dire, n'a C Frun reppont o is poare., uo 1 actuel de la papauté. po'_A'!'bpoqne ob J de Ch cipe de la foi dans Je sons le plus ra tionnel et le plus étendu." (La fin au prochain No.) Correspondances. : nt T h ot A oo t:;":mm.]l'lei e q:in médecin et. no-- n oneotrawlm tout & fait libéral, Les canadiens disséminés dans les ;ndtfllenmx MUnh'.mnnh: Pontiac prés de 250 milles arpents roisse dn Calumet qui sont limitro-- phes offrent & tous unx'fi veulent #'établir tout ce qui convient an enl-- ;l;vuonrn?l'u&-Tl'. Invglqndo rieard, qui porte nom du [l'bpr"h?uqd lelui M,Ex un prétre canadien,. unc école fran-- _ Tous sermient préts & encourager un médecin on "F:'@Mn qui vien-- draient s'6tablir au milien d'oux. Tout prés se trouve le township de Leslio ou il y a 16 & 18 familles cana-- diennes. Ici les lots & vendre sont do 40. Le Portage du Fort, is pw M. le Rédacteur, Comté'de Prescott, 15 avril 1862 Au risque d'exercer votre patience M. le RéMAncbenr, jo vais continuer et dire anx marchands ot autres du Bas-- Canada qui apprécient l'importance qu'il y a pour eux d'annoncer, mais poun}uoi ne le faites vous aur le Cour-- rier d' Ottaiwa. V ous M. le marchand do Montréal ou de Qutébec que dites vous,. vendez vous vyos marchan-- dises & meilleure composition que vos voisins, cest. peu charitable (?e nous laisser ignorer celd, en no faisant pas annoncer sur le Gourrier d'Ottawa ; car vous devez croire que, si nous avons les moyens de souscrire A un journal, nous le fesons pour celui--ci de préférence et que si nous pouvons nous passer la douceur d'en recevoir deux, alors il nous faut bien en pren-- dre un en lanfiue anglaise, caf pour un troisi¢me, cest du luxe auquel un petit nombre seulement peut se livrer, en sorte que vos antionces sur les journaux du Bas--Canada, no sont guére lues par nous, ce qui fait que nous sommes privés du plaisir de votre connaissance, qui nous serait d'un grand avantage, vu que nous aimons & acheter au meilleur marché et que si nous allons rarement & votre ville, nous y allons ordinairement munis d'un porte--monnaie bien ariné de billets de bangue, que vyous rece-- vriez volontiers en éamngu de vos marchandises, etc. Je termine M. le Rédacteur on ex-- gr.imnnt Pespoir que nos amis du Bas-- nada admettront que w'il est' de leur intérét de souscrire an Courrier d' Ottamwa, i\ est ég-leme::t de leur intérét de so faire connattre ici, en annongant sur ce journal. Vous priant de me croire. l rise, M. F, X. Bastien est mairé du ortage du Fort. Cette paroisse gug-- T l un Ne oo w Ts pas de médecin dans ce township, dont les habitantes ne paraissent pas étre si prauyres, puisqu'une partic seulement d'entr'oux, aura trouvé moyen de b&tir un pareil édifice en deux ans seulement, par contributions volontaires et sans aucun secours du dehors, vu surtout que ce township est entouré par trois autres, bien ha-- bités aussi et dans losquels il n'y a pas non plus demédecin ; enfin notre voyageur continnerait & apprendre aux amis et voisins qu'il y a nombre de localités dans cette partie du Ca-- nada, ou des hommes ge profession, marchands et artisans pourraient tirer profit de leur connaissance et de leur industric ot chacun ensuite de faire ses réflections; le Doctenr par ex-- emple, qui aurait tout entendu, se dirait dés que seul; © mais moi qui ai fait ;mfessmn de soulager P'humanité souffrante, est--ce que jo remplis mon rdle ici, on je auinqi attendre des ma-- lades qui le plus souvent font deman-- der mon confrére qui n'en connatt pas plus q.ue moi, et ne fernis--je pas mieux d'aller thter le pouls et nll&ir le gousset de ces braves gons." mu- bien achalendés, un mnfi tenu 3."". de ceux que l'on rencontre dans les campagnes du Bas-- Canada, plusiours bounflnel de for-- gerons, de cordonniers, de menuisiers et une ou l'on manufacture. quantité de voiturce de toutes sortes qui dis-- paraissent aussitot que faites; que comme le lendemain de son arrivé: dans ce village qui est tout canadiens francais, se trouvait otre un dimanche, il a en bon chrétien assisté & la mease et a entendu un sermon en frangais, puis a entendu parler frangais tout oommeb,uhux l;i, apros otre gorti de la cha ui devenue trop petite, de-- vml:ielhrgultm l'uMomnoppsel:'n ot faire place & une belle Eglise. en sierm, qui est déja trde avancée et levra 6tre alors terminge ; notre vo-- yageur ajouterait sans doute, gu'il a éte surpris d'apprendre qu'il 'n'y a Imor won dople, thyipen sopt ane, on Votre dévoué servt., etc. s Ganens M Es Shroien: in Garenitre offeret. * l'lf;:pmm-:ndn pnnn:'mnt, dit un j nt proportiona i in enanns y it i ::-;br:n- de Pannée. Le m-u- soite demanda. ,000,000 et ie Congrés, plus tard, vota ,000. Quand in dar-- nidre session s'ouvrit, on décembre 'dernior; h'm- farent estiméss & $600,000,000, 1 soule eotiant un -HI-'M par 'Fov. lllumo-u, dl;hnn. M. Stevens . de ennsylvanie nous m tom 'l-mmnq:tdnmmm' cvpv,aq--hlnc--mbvh | dn-hb. ne sora pas moins de } 000. Sera--t--elle de moins de 1000 millions ) La retraite géucrale de Pennemi com-- |mo|qld.. nuit, lundi. Notre cavalerie le poursuivit jusg'd ce que les chevaux fussent 'fui'u", mais sans |'état impraticable des ehemins la dérouie des Confédérés eut 6té [oompldu el nous aurions pu emporter leur eamp retrauch6 & Corinthe. I1 sera im-- fpouibh, pour quelques jours encore, d'arri-- ver & ce résultat, vu la condition mauvaise [du routes ; Partillerie confédérbe était su-- périeure & la notre. Leurs petites armes élaient proequ'égales aux notres. La perte des confedérés a été de 15,000 hommes tues ot blessés; !a notre est de 10,000. Ces chiffres ne sout nullement exagérés. . L'en-- nemi a fait plus de prisonniers que nous, Le Be régiment d'lowa a 616 fait prisonnier tout entier. Quand notre correspondant quitia mercredi matin le champ de batailie, nos postes avancés & la poursuite des confbdérés | oceupaient le terrain ccupé auparavant. par. Pennemi, & mi--chemin entre Pittsbarg: et Corinthe. -- L/ennemi dépioie toute 'énergie possible pour angmenter ses forces, et i1 fau-- dra encore une lutte sanglante avant de le déloger de sa position. Lundi, une batterie de Michigan, capturée In veille, fut reprise par le 16e du Wiscon-- min. Aprés In reprise de cetie batterie, la bataille {ut dirigée par lo genéral Beaure-- gard en personne: au moment oi il luttait pour reprendre cette batterie, i fut blessé an bras. . Ses efforts furent couronnés de. suc-- cs, la batterie fut reprise, mais elle. fut re-- prise de nouveau. Cette baiterie fut prise et reprise au moius six fois. | fournit les détails suivants sur la detnigre I | bataille :--Les battories de Taylor et de Wa-- terhouse, appuyée par le 23e régiment de ( I'lilinois et les 77e et 58e de |'Ohio ont éte 4 des promicres engagées. Les deux régi~ | ments de 1'Ohio out pris la fuite saus briler | une amorce, laissant Waterhouse sans appui. Celui--ci continua cependant & combattre pendant une demi heure, se 'retirant aves | trois de sea canons. Lour genéral été blessé d | Ja quisse par uno baile miniée, mais na bles-- | sure n'est pas mortelle. La batteriede Tay-- | lor a continué & combattre avec appui des | ' 'bravos regimnenta de 1'Tilinois, jusqu'a ce | que ceux qui Puppuyaient fussent débordés |. de tous c0tés. . II s'est rlors retiré sous un | j feu croisé, n'ayant eu qu'un homme tud et | 17 blessés. En meme temps, Waterhoure | avec sos canons, prenait une seconde posi-- ' ] tion, appuyé par la 2e brigade de la division | McClernand, composés des 11e, 170, 20e, | 45¢, ot 48e, do 1*llliois, commandés paa ' le colonel Marsh. Durant la matinée ils fu-- I rent forcés de se retirer en passant & travers | leurs campeinents, avec de grandes pertes, | dans les bois ou ils formérent une seconde « ligne de bataille. . Le général McClemand | a alors ordonné une marohe en avant. Un | < mouvement de 100 verzes los porta en ue |© des rebelles. . Ici commenca 'un des en-- ; gagements les plus désespérés n jour; qui | eut pour résultat de répousser Peonemi, qui | 1 recula au--deld de notre ou.npemment. .A ce | point Pennemi; regut des renforts et nos { munitions étant épuirées, le colonel Marsh c donua le commandement ce faire place a | j une untre brigade. . I!s furent cependant for-- | 1 cés de retraiter juegu'd un demi mille de la | rividre. . A ce moment les canoniétes ou-- e vrirent leor fou, langant des bombes au des-- g sus de la tdte de nos hommes et labourant | / les rangs de Pennemi et jonchant le. sol de | t cadavres. . La batterie de Paylor reprit --de Z nouveau mm position & la pince de ia pre-- h micre division ot ouvrit son feu sur la batte-- q tie des Confédérés placés & 800 verges 'de | a distance, et un vif combat d'artillerie s'an-- suivit. La batterie des Confederbs fut réduite :' au silunce et lours caissons firent explosion. | ,, La batterie de Taylor fut alors mise dans un | £, lieu do réserve. -- Pendant in baiaille plu« | t sieurs régiments do Mississippi qui étaient arrivés dans la nuit de samodi prirent part & la bataille, mais furent preaque immédi-- a alement repouseés. 4 Dévewses oo Goovrranewent Awbrrcain Le correspondant de la Tribume de Chi-- cago qui est de retour de Pittsburg Landing | s e ! 1 ! 1 détre, _ M. le Rédacteur, P duP Votre wrvitau}r, ortage du Fort, . 14 avril 18692, M. le Rédacteur faire cumprendre. & mnos fréres du Bas--Canada qui vég6-- tent sur des terres usées, ou qui ne réwssissent pas dans leur commerce, de venir se joindre & nous afin de pouvoir tous travailler en commun | avec plus de suceds. Que los jounes © medécing, et notaires se dirigent vers | nos endroits et ils rencontreront uel qu'ils désirent, le respect de leurs compatriotes, une bonne clientdle, la ! certitude de réussir suivant leur mé-- | rite sans jamais regretter d'avoir dirigé | leurs pas vers cette région du pays. / J'ai bien Phonnear nous ce qui nous est aussi chore que la vie, noreur tanous, wore® metroros ot nork® natoxnaum®--Vouilles done de terre appartenant & la Couroring saus risquer de perdre au milieu de informent ""'_'vh"@?fi'fi--in"rtm"" iexrananetine ns flour se vend #75 le quart > biods sn Prino les d hoisir ue -- pagne parnt Tat bosdief ue awctlonge Snpage dee Bole se onl 4 tiniiye Un j 1 américain dit que, le 22 mars z:mml::'mr 5. Y'ur'r'nh anglaise d nada passdrent Troy, en route m Washington, 6h ils dovaiont s'engager |'armée fedbrale. --II était bruit en Angloterre que le parle= men't allait -2-"'" l'agte qui .concerne le Mgr. Lynch; évéqua. de Toronto ot Migt. Timgn, iv'lnjnn dn'%uflnlo dorent l'-bg- quor sur |*Asia, mereredi le 28 di--courarity pour se rendre on hT C'ost aussi dans se steamer que Mgr, de Tloa et M. P'abbé Tascheregn doivent faire in : traversbe. Col. par moin $75 l'.'ienl, Colonel, g mot, Capitaine, 50 lofl."'fanl;n-n(. 26 214 Liouunnnl,@ Sergent, rope, rnr le_ steamer anglais Economist, Lon dit aussi que deux antres envois ont 616 faits an Sd, Pan de 28,000 carabines, ot Pau« tre de 10,000. . Le Richmond Whig dita oet-- te cocasion : ©" Nous ne sommes plas sans ames. . Nous en avous uue immense guan-- tité, minsi que des munitions en abondance. Ainsi, ceux qui sont dé--irenx de senroler comme volontaires, n'ont plus besoin de se tenir en arridre faute d'armes," Pare os L'aratée Ambircan®.--Lé _ ta-- bleau suivant nous fait voir la paie de Par-- mée lors de la guerre de Iindépendance, sa paie actuelle et aussi celle de |'armbe da Ammxs roun iz Sop.--Ii a 616 annoncé dernigrement que 27,000 carabines Enfield étaient artivees & Charlestown, venant d'Eu-- ** Albert Syduey Johnston . était haut de sit pieds un pduce, carré dos épaules, ner-- veux de tempéramment, calme de figure et engageant de mani¢res. Tout conspirait & rn.:?la lui un pérsonnage & la foir sympa-- thiqne et imposant. _ Albert Sydney, Johnston, qui a trouvé 'ln mort d ln téte des volontaires du Sud, était kentackein. . Lieutenant en second dane Parmée régolitre en 1828, i} fit. quel-- que temps In guerre des Indiens, M.qLin- ovln servit & cette époque mous ses ordres comme officier de 'volontaires. -- Johnaton se fixa alors dans le Texas. -- 11 combatit dans cet Etat comme simple. soldat. . Au mo-- ment de s guerte du Mexique, il fut élu colonel d'un régiment texien et 'dé loya . la plus grande bravoure & in bataille J'. Mon-- terey. _ Nommé p.dy-uv géneral de |'armée en 1849, colonel de |'armée réguli¢re en 1855, il fut choisi en 1857 pour commander Pexpédition contre lex Mormons et promu au_ grade de brigadier--géndral on 1888. Lors de la sécession, i! se: souvint quil élait kentuckicu, prit parti pour le Sud et fit de la.propagnnde séparatiste en Californie. Appelé par Jeffersou Davis au commande-- ment du Kentueky, il reodit de grands wer-- vieos. _ TL n'abandouna Bowling Green et Columbus que lormgu'il se vit ccrané par le nombre, . Albert John«ton était Ago de cin-- quante huit ans. Uo de nos confrires ambéricains en trace le portrait auivant : . ud Vuinilemonhntdl'ofldd. dé-- e en U fonctionnement de la proposée par lee conimintal59¢h ; ap Département de PAdjudant Général, 1 adjndant genéral, $,000 par. 8n» ;. ..1, ours, $11,200; 11 do {iu-Cumdl. t';,'lw is mt ud vur ghaoun pout 14 jours, $8,960; il do dans le Bu-l}nnuh'. IJ,'?G); 16 compagnies de onyalerie, lans le Haut:Canada, de 50 chnv-u: chaoune, $1 par jour WVR joure.. .ll'msfl_l'l{ do 5:"»- le 10 commia arec dea bureaux contingents, $10,000. . ... . . . TVs $4,000; * offlciers.inspec» ':u-. pour saleire at dap-'u". de 10 ':'c:'w.o 5-."5.3'.' Le General A. 8. Juhnson Poie pendant la Paie ac-- Paie des révolution. tuelic. _ rebelles. Ojficrncfllom $95 & > $1 par 45 21 18 13 $175 170 21 13 11 24,180

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