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Le Courrier d'Ottawa, 7 Oct 1864, p. 1

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A prosavoir quitté Plom biéres uous traversons (lU riaates L':lllll'}ll_'l'l'SA L!' soleil se léve radieux, il épand sur l1 terve sa poussiére détincelles: F'air vif frissonne dans les arbres. in cigule chante sous Pherbe, la terve trossaille et se ranime, le ciel se colore... Tout vit, tont aime, tout respire. .. Je vois renaitre les champs, . les oiscanx, . les plantes, les buissons de ia route. Les cloches dos églises s'éveillent et ap-- pellent -- Phomine au travail ; un air perfumé court dans les vallées, sur les collines : !n vorlte assurce, sombre encore sur ma téte, se fait lumineuse A horizon. Cest un éblomssant mé-- lange do saphir et dombre, et la lu-- micre voilée de Pastre qui parait jette sur le paysage une teinte indéfinissa-- ble de mélancolie. Rien de touchant comme la nature endormie anx heures du matin ! " Je partis on pl goise de faire un lo retrouver en Suissc ** A peine avions--nous fait cent pas sur Ja route que nous apergumes M. de C*** ; il montait un cheval fou-- gueux. S'approchant de notre caldche il nons dethatltlé in permission de nous necompagner pendant quelques pos-- tos, -- Ma more, la lui accorde, et je ini en sais gré, car il avait d0 faire on cela, un grand effort sur lui--méme pour atteindre & ce«degro de har diesse. DECX soOCYENIRS \Suite «t fin.) * Mes goits dhicr sont mes gouts Waujourdhui. J'aimé la nature par-- ce qwelle -- s'harmonise avec mes joies comme avec incs tristesses ! J'aime sa voix qui chante et sa voix qui pleare, car je souris et je pleure avee elle ! Oni, fFaime que mon Ame se remplisse des idées vagues, douces et tristes, qui naissent avec Paube ct qui se melont aux ombres du soir. ® Pallais voir une nature pauvre de souvenits, mals: riche de merveil-- les! J'wlais me perdre dans ces graves solitudes qui jettent d'améres on de douces pensces aux esprits songeurs ! Oul, voyager clest vivre, clest sentin, west jouir, lorsg on apporte A Jn contemplation de lt nature une ame neuve & Pémotion. © Ma pauvre Frangoise ne vivait plus. -- Eile: considérait les minutes oi je-- devais. étre . encore 7i elle comme ce qui luirestait Pexistence. Les appréhensions . de Pubsence lui avaient -- rendu toutes ses douleurs. Attachant suw moi son regard triste, ses yeux se remplissniont de larinss, et moi je ne trouysis pun de mroles assez caressantes pour la consoler. ® Je partis on promettant & Fran-- coise de faire un long détour pour la * Les chevaux de poste étaicut ut-- telés & notre voiture avant le jour ; ils frappaient du pied le pavé de la ruc, PlombiGres dormait i cette heure matinale, ses maisous étaient closes A plusicurs e devais un adieu ! Lore: que je passai sots les fenétres de Frang is ,mon cceur battit & se rom pre... Li panvre enfant ignorait seule Pheure ou je me separiis Peltc. de lui faissai une longue lettre dans laqnelle je lui disus le: liew de netre rendez vyous. ® Arrivée. devant la maison ocen-- pée par M de C*UU,je levai les yeux et je fus surprise dé no. point le voir sur son baleon. Je retombai asser tristement dins ma réveric. © Nouws nous arrétames & Remire-- mont. _ Au moment ofi nous descen-- dione de voiture, une prysanne s'ap-- prochant de M. de C***, Ini dit : * Mon bon monsieur, voild hnit jours ou plutot huit nuits que je no vous ai vu ; poustant mes fleurs étaient pré -- tes, vous no les aimez done plus nos fleurs 1 vous qui faisiez tant de che min pour les venir chercher !" Courrier d'Ottawa. ELLE ET LUIL. " Que se passa t--il en moid ces pa-- Quatrieme Aanee FEUILLETON JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS F B pow! jv arrival, le Inc avait perdu ses bleus reflets ; ses cama rougetres res-- semblaient a un miroir de euivre que le soleil dardait de ses rayons. . Les foréts de sapius beunissaient les mon-- tagnes qui se dressaient fiores et im posantes & Phorizon; clles se teignaient de pourpre sous les dernieres ardeurs du soleil. -- Une étrange tristesse ctait répandue dans toute cette natrre en roles ! Je ne suis, mais je sentis tout mon Sang Ufllll'il' vors mon camuy, "L' tendis l main a M. de C***, de groeses larines roulaient sous ses pau-- piércs : Pavais & peine l« force: de parler : " A revoir, Iui distic, a re voir !--dJamais, -- me repoaait--Il. " Puis il porta m main & se lovres ot disparut. . " La reconnaissunce dune tfemine est preeque de Fumour ! " Quelques heures aprés cette s6-- paration favais quitté la France, J'6-- tais en Suisse, -- Une nature inculte, sanvage, commengait a se dérouler devant moi. -- Nous avancions & tri-- vers les défilés de Moustier, Des ro chers i pic se dressauient des deux cotés de la route, et giet !a des pins chevelus se liaient & la picrre. . Les nuages qui drapuient les aiguilles de granit, l¢ chuat du chevrier, le eri de Paigle.dans la nue, tout faisait usitre en moi un sentiment de surprise ct de-- vague inquidtude, Le soir, je marréetid a Biennc. ~A Pheurc ou brasée ; je mfussis solitairement au bord du lae. -- Tout se taisuit. . Peu & peu la brise du soir frissonne dans les jones et les ronces, 1és roseaux s in-- clinent et les bergeronnettes. qui pen-- chent leur nid sur Fesu, volert de liseron en liseron. Tandis (que Poi-- sean voltige libre dane Pair. Pombro de Rousseau plane ut son ic * Et ces sites inconnus qui auraiont d occuper mon fme endoloric, nex-- erquieat sur elle qu'une faible uctiont je ne me sentais plus ia force dadmi rev ; fe nlavade plus de conrnce i rien qu'a étre triste ! * Le Buillif de Niduw nous regut dans soy féodale castel. . Li, le passé est debontarrogant et fiex. Lo maitre de céans nous necucilit avec unc ur bunité digne des anciens jours. Aprés une frugaie collation,en rentrant dans le--sacon,je fus surprise de trouver sur 1+ piag ouvert la Partitxun det Bar-- bieve di Seviglia del marstvo Rossini, tant jo me croyais au bout dn monde, mon imagination avait les frais de la distance. PHm sanvage , los cages, avec lours hotes au joyeux babil,pendant anx fenétres; les cours retentisgent sons le caqueta ge des canards et des ponles, et Een -- fart blanc et rosé, petit ange de in terre, jone oi se repose sur le senil de la porte. . Douce retraite, oi jcs henres s'6conlent comme les ondes dn ruisseau. -- * Je métendrar@pas pins loin ma description; j'approuve la sobriété de cenx qui se tisent devant la nature, car g'est 1a que finit le ponvoir de la parole, si elle a des mots pour rendre la pensée de Phomme, elle n'en a pas pour peindre Icouvre de Dieu. " Dans ie vieux chiteau, Aprés plasieurs jours de route, the-- Juttoignis le villure qu'habitait Fm goise; elle m'attentendait an rendos-' vous ; si bonue mére me recut dans ses bras : elle m'aimait sans m'avour vyue ! Oubticraije jamais leur douce re-- traite! Le toit se cachait sous de vieux hétres ; le long du porche le li-- seron suspendait scs guirlandes aux larges fleurs bleucs, et les _murs étaient verts de jasmins et de cfiim. Les roches cparses qui dominaient cette demeure | ensevelissaient dans une demi--obscurité, et un bois de mélozes et de pins la défeadait con-- tre le froid des hivers ; un vaste par-- terre de fleurs alpestres s'étendait sons les croisces, In gentiane, Paster, l --campanule, filles sauvages . doe montagnes, y étalsient leur vétement blanc et pourpré, un ruisseaun dean vive descendnit de la colline. -- Rien de plus simple comme Iintérieur du manoir, . Les picces étaient grandes et sombres ; je trouvais quil n'en-- trait pas assez de soleil dans In vie de eelle qui les habitwient ; mais sussi quel luxe dans te paysage dont clles Ctaient environnées ! " Je montai dans la chambre de " Je montai dans la chambre de Frangoise ; une modeste: couchette A ridean blancaw foro! du lit un eru-- cilix, nn bénitier, owbrage d'un ra mean pascal} quelques meubles épurs composaient toutes ses richesses; mnia A travers une longue croisée je vis les Alpes se dressunt a Phorizon ; mon regard sattacha & cos géans de la terre, fiers de leurs cimes. faites aux orages. A ces heures du soir,les nua-- ges voilaient les monts, auxquels lea suping touffus servaient de manteau. Des vapeurs mobiles ondulaient au~ tour de leurs flunes, ct les derniers rayous du jour tombaient eur les gué-- rets, comme do-- Jarmes dor,a travers les brumes. -- Peu & pen In nmit vint, resrochers blincletires percerent Fobs-- curité.semblabics a de prdes fantmes. # e cne m'étoutai plus Pavoir sur pris dans Prime de Frangoise des pen. sées vastes comme In nature, Elles les avaient lnes dans cefte grande page onverte a tous. et la jenne fille y avait pressenti Finfini' Nous reprimes nos donees causerics. . Frangoise aimait son pays, elle aimait ses montagnes, ses rochersi cile vivait li. comme le pin solitaire qui eroit duns lea fissures de la pierre oi si racme stest pénibre-- ment implants curité.scmblal Bientot je me du vent aul s nilt ruls rent ph devais grand i grand mors que e h avais cerit a mon anve ; elle se evut oublice.... Pauvve ange ! les lignes quelle demandait & grands cris, quelques heures avant de qnitter s teive, atriverent un jour trop tard, et me furent renvo )'é('i avee un mot de sa mere, n l|(~' ces mote quon n'onblic pus! © Un antre avait souffert aussi ! " Aprés notre séparation a Remi-- remont, M. de C**" ne revint pas A Plombiéres. On sut qu'il errait A 'aventure dans jes montagnes des Vosges. Aprés un inois d'absence il rentra dans sa famille; son front était ree qu'il se linit # enfunt, A ses jours = ses jeunes cspéranc * En in'approchant pergue sur To bord 1 ranium (qelle aviit -- brancle, je la inl prés Pavoir portée to * En m'approchant de. in croisée, apergus sur lc bord une branche de franium quelle avait replantée. Cet ; branche, je Ja in\ avait donnée proes lavoir portée toute une nnit de . " Mon duic, me ditclle, je vais ue quitter pout:étre & jamais 1 eoutezmoi tint que ceite branche ivra, elle dira que vous nc m'avez rs oublice : le jour of elle mourra, nourrai aves elle, car alors yous s in'aimerez plus. ® Cos paroles sont & jamais vivan-- dans mon sonvenir, car clles ont prophétiqnes ; Ia branche cat jorte, et Frangoise avec clle ! * Je la quittai, et nos adiens fu nt pleins de larmes... hélas ! je ne qut aimait itendis revoit en n nmit vint, percéerent Fobs-- pales fantomes. plus que la voix au murmure du nodeste reduit Ottawa(H. Oi iffrans comme ses. souvenirs whirh s adiens fu hélas ! je ne [1 vavait un «Inng n -- Je savais que co jeune homme ap partenait & une des famillos les 'plm distinguées de ce pays, et qn'un jour il devait étreappeléa jouir d.une belle fortune. -- J'appris quil venait d'entror dans les ordres, ct était parti pour Rome. -- J'avais regu une lettre d'une écriture inconume * olle conte» xit ce peu de mots : * Je n'ai pas pu us devoir mon bonheur sur Ia terre j¢ veux au moins vous devoir le ciel ! Je le sens, jo devais étre a Dien on & vous." * Le doute ne m'était plus perinis, ces lignes étaient de lui !.. Cet amonr aventareux,spontanc, Pavait surpris, ot avait peut étre liat Puccomplisse-- ment dun voeu qu'il is ait formé d'a-- vance dans le secret de sa pensée. Ces deus ombres m'ont pousuiviet Pune était morte pour la terre, Pautre ve-- uait de mourit 1w moude ! . Pourquoi le sort mlavait=il fhit rencontrer ces étres priviléegics, -- d'une casénece tout angéliqne, qui n'ctaient pas fait pour vivre de la vie terrestre? A/e, plus heureuse.wvait ctc se réfugier an ciel; d n devait y arriver que par le sontier lnborieux de In pénitence ! * L/amour cst la plus belie des re-- ligions hnmaines,ct Dicu seul podvait servir de refuge & cette Ame . brisge. Et mor, qui ai chetninc dans la vie, qui sait sije n'ai pas plus souffert qwoelle, 6 mon Diew! . 222 222. | _ Ab! quelle bonne farce ! II parait que ma qualifé de vieux gargon ne: | plait qu'a demi anx lecteurs du Cowur-- rier, puisque monsicur le Rédacteur: est obligé de maceuser d'étre joune: et joli pour faire monaser ies biucttes que j'éeris pour son journal. 8i In {chose pentiétre de quelque utilité, |soit. Je consentirai i tout ce que | rous voudrez. Je vonx étre un don {Juan, un Adonie, un Antimous, tant je tiens a Ini faire plaisir. Mélas! s'il ne tenait qu'a vouloir, qui ne vou-- drmt pas étre toujours jeune et jolé 2 Jon fais juge toutes les lectrices du " Je repaseni Fannce suivante dans les lieux qu'avait habités Frangoise ; Pordre n'y régnait plue. Le marronier détuni"(: Qe ses blanes panaches, le Wx cheroux pendaus, lo oyprés au\ oras immobiles, se confondaient ensembie; les herbes parasites avaient envahi les massifs ot les ullées ; les arbres, dunt les branches s'entremé-- lwiont {ibrement, cachaient loo points do Fue jadis si soig consement iménu-- gos> Plus de fleurs que celies qui crois sont sur lee chemins. . Le veut d'au tomme soufflaut tristement ; les feuil. les jaunics bruissaint sou« mes pas, un ciei sombire étendait son mantean de dewil sar Penclos abandonné. J'en trai svec erainte dans la demeure so litaire ; un froid gla@inl m'investit de toute purt : les carrecux verdatres du sol suintaient Feau, co~ murs nus et hnmides étaient dépouiliés des eadres qit les ornaient, J'apergus, a travers dee fenétres, quelques sarmans de vi-- gne privés de leurs feuiltes qui pen duient a t treille nog igce. Quel do-- nument ! que! abandon ! Je fis ouvrir l chambre de Frangoise, qui était restée fermce; i' y avait ces toiles d'araignée entre les voicts et les vitres} tout était a sa place..la vie soule man-- quait.. ... Je m'agenouillai devant lo erucifix, et je priai avee fel VCut......... * Unesomr de ia mere de Frangoise, avait gardé la demeure . de famille; elle était accablée de souffrances et d'anneee, ot dans la negligence qui avait envahi humble asile, je rocon -- nus . ltinsonciance . dérouragée de la viellesso... " Je partis. -- Dans le cimetiére du village, jo pleurai sur deux tombes-- Pauvre mére ! panvre enfant !'* Baroxx® br wonraRan. Esquieses Queqeccuoises CA ET LA Figurez--vous, mes gentilles winies, que Québec est loin, a Pheare qu'il est, de démentirPopinion que je vous en donnais dans mon dernier ¢@ ef ld. Jasqu'an 24, i\ aurait fallu étro de In gente barbottense pour passc, dans noe rues, Maintenant on ne peur mettre le nez dehors eans riequer de le faire goler. T1 fait un froid & fendre la pierre. . E'wr nous, s'entend. Quant & mes dres lectrices, va sans dire qu'olles ne savent pas que le temps passe, tout en le faisant passer bien vite. Quelqu'un qui s'est souvent trouvé en leur prisence a ou l'indiscrétion de m'en fwire la confidence. N'alles pas dire que je yous en ai parlé au moin. Allons, il ne faut pas tonmjours parler de soi. Ce serait le pire des défauts qu'un vieux gargon anrait & se reprocher. Bavez.vous qui je viens de rencon-- trer? un ours blanc, un cequimaux, un Han d'Islande, un homme qui n'eet pas digne de voir le soleil, un intame qui mériterait de pusser sa vie avec les rennes du Spitzberg; ou dans une hutte de glace sur les pla-- ges les plus reculées du Groenlard ! La terre peut elle produire de parcils monstres Eh bien, je viens de rencontrer un butor d'anglais qui me rit au nez, en me sitflant de sa voix la plus firtée : ® Temps charmante mante ! ----Comment, tetupe charmant { Mas il faudrait étve tout simplement caparac@e comme des homards on des tortues pour potiynir s'y faire. --Oh ! no; oh ! no'! cest faire bonne, eest. frire boune. poor mar-- che Et mon grand efflangué d'anglais de continuier swroute en se frottant les mains avee uue satisfaction digne d'un fils de In nébuleuse Angleterre, Dites -- moi maintenant; peut -- on concevoir un parcil animal ? Tencz, mes jolies lectrices si yous aimiez le. froid, je me querellernis bientot nvee vous. [ est vrai pourtant que vous avez un petit it bien piquant et bion pro-- voqtant quuml on vous . voit passer sur le trottoir, le petit pied emapri-- sonnc dans un jeli mocaasin bien tai-- gnon, In joue encadrée dans hermine et le vison ; mais tout cela ne pgut me faire oublier nos affreuses casquettes fourrées, nos mitaincs en pattes de chat ct nos puletota dont le moindre défuut /o« dotre ridienles nu dernier point. Je parlais, il n'y a qu'un instant, des habillemeuts d'hiver pour los da-- mes, . Dites done, f'cspére que vous n'irez pas ressusciter, cette année, cette bride ridicule que vous nppolez cloud, muage, cache--nez, on queique soit son satané nom ! _ Décidément guerre nu froid, & Pautomne et i Thiver! J¢ grelotte rien qn'en y pensant II my a rien de si_insupportable, & mon avis. une sylphide, une démarche & vyous ensorceler, une titaine & croquer, un pied chinois aristocratiquément cam bré, ct, s'il fait du vent, une jambe, une jambe. . . . & faire réver tous los artistes en genéral ct les podtes en particulier. Si vous étos nmuteur, vous In soup. gonnez belle comme un réve. -- Yous vous approchez . . . Mais zut ! De figure....... point ! Elle est capachonnée, notertillée, encarcanée dans ce détestable cache-- nez, (qu'on appelle minsi, je suppose, parce qu'il est fait ponr . eacher tout 'lc visage. . Voyez--vous venir un joli minois ; elle a la taille sveite et légére comme Quel désappointemnent. Et vous étes forcé de vons en retonrnet, ; . . . avec votre pht bonkenr. temp char-- _ Allons, toutes los jolies dum-i'lTl Boyez des notres. E'l avant! Une croisade! .. une guerre & outrance.., une guerre & mort, contre cet infhme cache--nez qui vous défigure & ce point ! Point de quartier!--Et vive une jolic figure, 1, bien découverte, l bouche souriante, Uceil anx aguets et le nes au vent. Bravo ! clest colm Comme cast joli !... Mon Dieu Fon dirait que jo vajou-- nis depuis que Monsieur du Courrier m'a appolé Jeune et jolt Gargon / BC Mc eon un Mes descriptions, je Pavoue, sen tent diablement le joune freluquet de salon. _ Allons, pardonnez--moi cette sortie. J'ai voulu faire commo V'Ane da bon Lafontaine qui voyant nn pe-- tit Keng's Charles sauter sur los go-- noux de son maitrc, voulut en faire autant. Savez--vous a quel commandement wilitaire obeissent les dames, quand olles traversent !a rue St. Lonis par un temps pluvieux ? Cette fois jo vous ts donne on mille. Voyons, -- il doit y avoir quelques compagnies de volontaires & Ottawn. Cherchez un peu.--Non, Eh bien, le voici : ' TZaftup in front, close up in rear / Le tout sans arridre pensée. Au revoir ! En dépit de la bonne volonté de mongicur lo Redacteur, je suis ton jours, malgré moi, si vous voulez, _ Nous continuons a copier du lire du Comte de Gobincau la suite de sa description de la ville d'Halifox qne nos lecteurs Jiront sans aucun doute aver intérét. ne crois pas dailienrs que la baic d'Halifax ne le cede en en pout la grandeur, Pétendue et In sccurité A sa magnifique rivale de iOricnt. "Quant a la ville,l va sans dire qu'il ne saurait étre question on aucune maniéte -- dune . comparaison . aussi pompeuse. _ l.a capitale de la Non~ velle--Ecosse n'a rien de commtn avec la inétropole ottomanc. _ Copendant elle s'él&ve aussi.en amphithcAtre an milieu d'un prysage wsses ombragé, et comine Contantinople, ses maisons, presque . toutes, sont constraites en bois ; mais on uurni\'pcilla A ponssor pins loin ce rapprochement huu:li. _ Ialifax présento un spectacle fort agréable, A]Al.m,iwul sont nombreu» ses, grandes, & plusiours étuges, pros et d'an mbu«: Cest trop grotesque Ux Vievx Gargon , j'y renonce,

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