5 490 o Th Quand elles se furent retirées, les hommes s'approchérent et_vinrent #'asseoirautour desFrancais. Plusieurs femnties revinrent et apportérent cha-- cune une Ratte carrée qn'elles étendi-- renit & terre. | Aussitot accoururent les jeunes filles et les femmes, pleurant de bon-- heur, donnant anx nouveaux arrivée de grandes marques de respect, et les priant de toucher leurs enfants. Loraque les étrangers approchérent de la ville, les habitants conrurent en founle & lear rencontre avec de grands transports de joie. Cartier ct sesqem;, furent conduits sur la grande r ace, au tnilien de lenceinte, et on !ni fit' signe de warréter. s , La bourgade d'Hochelaga présen-- tait une forme arrondie,fermée d'une enceinte de palissades croisées et tressées en amphithéA re. Au dessus courraieut des galcriestchargées de grosses pierres ct de cailloux pour la défeuse ue la place. Une seule porte y donnait entrée; une cinquantaine de maisons longnes et peu larges, di-- visées & intériear,abritaient Lf?bncnne rlusieurs familles ; sous lenr toit de bonlean,s'étendaient les grenicts rem-- plis de provisions. Les lits étaient des écorces etendnes & terre, ct los couvertures des peaux d'animanx. Les habitants d'Hochelaga,n'¢taie ru nomades, mais s'adonnaicnt an abourage et & Ja péche. Lent domi-- nation s'etendait sur un trés grand nombre de tribus errantes, 10-- loj des bords du fletive. Déscette épuq' Hochelaga, avec ses terres cnitivées au loin, et couvertes de riches mois-- | sons, avec ses fortifications et sa con-- |: centration, on pourrait le dire, avec | son commencement de civilisation, | i ¢tait commé la suzoraine de tout le | pays. -- Elle aunongait déja quelle se-- |c rait nu jour la perle ct la reine de | t tout le dm-ds. P _ Alors ils entrérent dans les terres labourées. _ Ils traversérent pendant une demi iieue de belies campagnes on frissonnaient les tiges de blé d'Inde,en balangant leurs lourds épis, et ils arrivérent & la ville. Cartier le remercia a son E(lr; lui fit cadean de haches et de couteaux, et d'nue image du Clrist,qu'il Ini fit baiser, et qu'il suspeadit a son cou ; puis, la troupe se remit en marche. ho insd it vedomaia t hi 2t dbA 300 Ils s'avancérent en bon ordre, le cagitaiue A leur téte, gnidés par trois indiens. Ils suivirent un chemin fort battu, jonché de glands et bordé de chénes magnifiques. Aprés une lieue et demie de route, ils rencontrorent un des principaux seigneurs d'Hoche-- laga,qui les fit asseoir prés d'un grand feu, et les complimenta dans un long discours a Ia fagon des sauvages. es ho imA is Le len;omain, Cartier | revétit son uniforme,et apros avoir laissé les ma-- telots & la garde des barquas, i1 des-- cendit& terre, entouré des gentils hommes de Pexpédition, et suivi de ses soldats pour aller visiter la ville, Sn e reeae. ne voulant pas en rfllelque sorte se séparer de lui, allumérent de grands feux, et formérent autour des danses animées,répétant sans ceese: Aguiaze! Aguiaze!! mot qui A lui seul disait lear bonhenur,ct célebrait la bienvenue des étrangers. _ _ Emu de ces scénes touchantes, ie capitaine fit asseoir ct ranger les fem: mes d'un coté et ies hommes de l'an-- tre, et & tous il distribua ses largesses. Quand, & Papproche de la nuit, il se fut retiré sur ses barques,les In diens, Muimhienids . A. peine a--t--il mis pied & terreque, d'échelons en échelons, ayant 6té annoncé eomme un Dicu, 'il se voit entouré par des méres indiennes ap-- portant leurs petits enfants & brassées pour lés lui faire toucher,et dans leur conflance assurer ainsi la vie de ces Ctres chéris. Le voild done le grand 'homme, s'écrie Leon Guérin, fo voild done & Koolm'\:& le terme de se voeux et do sea Y rwmise~""" *Ici toat le charine,tout Penchante, "et Pantique Arcadie apparait & ses «yeux. . Les homwes, les fommes,ies enfants se présentent au--devant de "lui, avec Xes cris joyeux, -- les uns "formant des danses agrestes, les an-- "tres présentant les fruits de leur pé-- "che et de leur chasse." euilletea _ ¢u _ 0 Arrivee de Jacques--Cnstier a Montreal 9 Octobre 1588. (ESQUISSE CANADIENNE.) ~ ~[Surte at fin.) Litteratur e. JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANA DIENSDTU c ourrier au plus de son afflaent nv;i;&t;;;: nJ fapprends & |'instant méme que merce du > beis, avait commencé a b&tir Nautomme dernier, dans la rividre Mattawa, & trois milles. tout J'ai pout--étre entré dans des do. ' tails un pea trop cireonstanciés, ct s | inutiles & vos lecteurs dans cet artic-- -- |le, dont le snjet promettait plutot, -- | un exposé bref et concis des ressou |ces qui sont a notre portée, et des |avantages que peut recueillir le har-- |diet vigoureux pionnier qui vou |drait devoner ses bras et son indus |trie pour assurer son bien--étre ma-- térief en fixamt son séjour dans ce nouvel Eden, aulien 'de conrir A Pétranger, Pimprobatilité des aven J tures et du hazard; mais je crois avoir démontré nssez clairement ces choses dans des articles precédents, pour qu'elles fussent comprises et | Apgréciéu de _ tous. | | 'allais, M. le Rédactent, vous par | rler d'un antre établissemnent.du gen l re de celni de " Nonvelle--Caroline,' | d'an moulin & scie de In méme / nature, que Eus.Varin Ecnier,'Ot-- IJ tawa et bien comnu dans le com--}, ke. Contriet OOftama. -- L'usage de ce moulin sera de subg-- tituer dans les envitons, de belles bonnesplanches,anx madriersgrossiors équarris et encore dispendieux Jont gest sorvi jusqu® ce jour F'habitant dans son genre de b&tisse, et do faire une concurrence acharnée dans la fabrication des rames. de cage qu'a nonoglulué cet inctrument jasq% an-- fourd ui, ot de remplacer par de bel-- es et flexibles rames les brutes et lourdes faites &A la hache, si cof-- teuscs, et dont Iusage 1 toujours prouve la défectnosité de lenr na ture. Progres de la Colonisation en haut de Ia riviere Ollaw,n. (Suite et fin. A Monsieur le Rédacteur du "Courrier d Ottawa,"" _ Eu descendant, le conquérant pa cifique regagna ses chaloupes. . Tout le peuple d'Hochelaga le suivit jus qu'au rivage et ne se retira que Jors-- que les voiles enrent disparues A Tho-- rizon. Enchanté de ce tableau, et embras-- sant par le pensée, audela de tous ces rapides, plaines, d'antres forcts et des contrées -- sans limites, | sillonnces de fleuves, de lacs et de rividres,Cartier }ui réve peut--étre pour le roi de France un royaume surlequel le suleil ue se couchera pas, s'écrie dans son enthousissine, saluant de son epee la cime de !a montagne :Tu seras Moxt-- Rovar. Montréal était nommné, et son nom présageait de nouveau ses futures destinges, : De son sommet, legavigateur bre-- ton, embrasse une étendue de plus de trente lieues. Au nord et an midi, Phorizon est Lborné par de longncs chaines de montagnes entrecou pées de vallées verdoyantes. Lo flenve se déroule au milicu des terres, comme une lame d'argent et daznr, tantot enlagant dans son cours desiles nom-- breuses, semblables a dos bouquets de verdure, se balagant sur les ondes ; tantot se transformant eniac immense; d'autres fois faisant bondir ses flots écumenx & travers ies cascades: puis s'étendant, on tous sens, large ct spa-- cienx, et se perdant entre )e midi et le couchant aussi loin gue In vue pow vai'E porter _ ' -- Cartier voulut ensuite se rendre & !a montagne ; une foule d'hommes, de femmes et d entants--Daccompagné-- Ajors parut FAgohumn, le Grand igneur du assis sur une peau de cerf, ot flwp-r dix ou douze de ses sujete. 11 avait environ cinquante portaif, pour : touwtc! knakque inction, une couronne de "L » %uqn rouge. Il'"hit pmaty Toet Sirtcs Jandicl t eroix, et priuntvq)ien do les amoner & ln commaissance t notre sninte reli-- giou. Il prit ensuite un livre d heures, et récita A banté voix la Passion du Sauveur, Ce panvre peuple E'G@coutait en gravd silence, regurJuil l cicl et fesait toutes les céréemonies qu'l vo-- yait faire. , feintaien rouge. Il'iii W rde ses §mbm Le h prenait--Cartier:pour un Pien, Il, ib déposer & ses pm, semblant lui demander sa -- sucrison. 7@ que voyaRt, lo capitainc cut pi. ""L&o% wens ; ij récita le commence tle 'Evangite de saint Jean, faisant @ur cux -- lo signc de in Correspondances, Ux CorrasoratEcr . T x . k 2 '@ Reance €0 sour. § | _ HMon M. CARTIER dit q!l.ll A | _ M. Cartwright attaqua la politique da gou s | le plus grand plaisir a seconder reoruement. relativernent & la question de ! , | cette motion et qu'il cst certain | M. Bianchette ls succéda et parla dans c 5 ; s méme sens. 1i mccusa le ministre de la milice '!fjlle tous les membres da coié ('avoir destitue le major de brigade de Bel. ]Sfl"Che voteront en sa faveur j | lefeuille pour des motifs pnlyu(eilleu, et d'avoir {ml' qu'en meme temps, il ne !nnyb de le corrompre, Ini, M. Blanchette, a » ; en Ini offrant en éctiange de son vote de re-- | peut fl'empe'{h" q'ex['mmer ©OD | présentant la continuation . de M. De Bella regret de voir qu'il n'@a paS 6t6 |fevile duns ses fonctions de major de briga-- Ifait mention de ce fait dans le | _ !""9" J-- A. Macdonald nroféra aussi les in ' | mémes acousations. | discours du trone,que Son EXxCel-- | _ Thon. J. 8. Macdonald répondit qu'il ré-- [ lence a été aviséde délivrer & Pou-- | pondrait en temp« ot lvieu A ces accusations ; et que «1 la chambre n'était pas contonte da yerture de cette session. LOPSqUC | s dondaite, effe étail ntre do is rejetec Son Excellence a été avisé des | iez sujets qui devaient fix;p;fil; de ' L'on. J. S MACDONALD / dit qua'avant que les ordres du [Jour soient appelés,i1 demande la -- |permission defrire une motion t |qui, & n'en pas douter,rencontre-- |ra l'approbation unanime do la _|chambre. Nous n'avons recu, a-- |Jjoute Phon. monsieur, aucun avis |officiel du fait,mais nous sommes' | informés d'ane maniére cortaine |de la naissance d'un prince, dang la ncre--patrie, depuis la dernidre session du parlement, _ Je croi done que nous devons présenter & | Sa Majesté une adresse de félici-- tation sur cetheureux evenement, ' Cest pourquoi, je propose " qu'»| une humble adresse soitprésentée |a Sa Majesté pour la féciliter sur |Paugmentation de la famille roy--|' ale, par le fait que on Altesse | Rojyale la princesse de Galles a | heureusement mis au monde un | prince et lui exprimer la grande joie et la satisfaction que nous |* ressentons de cet heurex évine--| ment. | Québec 23 Février 1864. Vous avez suivi les premiers débats de nos chambres et vos lecteurs ont lu le discours du trd-- ne, hier les débats ont 6t6 assez intéressants, L'Hon J. A. Mc-- Donald et M.Powell ayant intro-- duit M. D. F. Jones membre élu pour South Leeds, lequel a pris son siége au milieu des applau-- dissements delopposition | I¥0 Un accident arrivé an in ment de mettre notre premicre pay sous presse nous oblige de fournir a nos /:Ct('lll'(«' que cette demae feullle, Li semarne prochainenous donne rone plus de matiéres d lire, on gque te rédactenr de cette fewille nous dort-- d dela capatale meme, on d pourra Juger par lui--meme dos fitart ui strg de nos députés. Correspondance Parlementzire 1#" Toute communication que T'on nous adressera par la postef et dont les frass de port ne seron, payés, sern refusée. AcGourviea D Ottaing. Veuillez -- me eroire Réducteur, avee los sent plus profonde comiclérat Votre tres Iunt] En conciuant Monsiour le Rédac tour, je no puis que former des veenx pour le progrés ct Favancement ma tériel de notre: nouvelle colonie pour ainai dire et atinquo ces améliorations et ces travaux si Ixrmuemnn.« com-- mengeés sous dausst-- heurcux amspi-- ces, be soultrent pas d'échces et so maultiplicat suivant les tomps ct les citeonstrnces, 1e délai accucil son.entreprise, et que les truvaus en sont suspendus pour attendre la décision Pune cause en pustice, intentée & . cet effet, a égard du site on repuse le prélude de son travail disputé par un autre. L/éten-- d ot Pirgportance du commerce de bois que 2:'( Mr Varin nécessiterait rmr sa propro affaire seulement, Popéraio® | presque coustaite dun moulin de cette nature. Nous esperons en consequence que les circonstances lui permettront bientot de reprendro ses travaux, ct de les conduire a bonne fin. J, E. Do¥ion, Redacteur éca;"e--dih 27 Fevrier Votre tres Innbleserviteur Ux conoxisatkur, Nouvelle Carolme, riviére Ottawn 13 Junvier 1864. croire . Monsienr les sentiments de Ottawa (H.--C.) 27 Fevrier 1864 No en en nsc PE aa |_ IWhon. J. A. Macdonald nroféra anssi les | autorisé & signer ut | mémes acousations. de M. John Hene Lohow. J. 8. Macdonald répondit qu'it r6-- 'ce monsieur pour !o pondrait en temps at liew & ces accusations | )3 h P et que «1 la chambre n'était pas contonte da | égule du ""'";I'e; #a condvite, elle était libre do le rejeter Proposé par M. ('avoir destitue le major de brigade de Bel.. lefeuille pour des motifs pnlrli({inol, et d'avoir exsay6 de le corrompre, Ini, M. Blanchette, en Ini offrant en éctiange de son vote de re-- présentant la continuation de M. De Balle-- feuiile dans ses fonctions de major de briga~ Lhon. J. A. Macdonald nroféra anssi les A la séance du sour. M. Cartwright attaqua In politique du gou veruement relativement A la question de !a milice. M. Bianchette lui succéda et paria dans le Abuedihibatins mE T agréce. \Canada (tait completement silen-- cieux. C'est certaincment une omission scrieuse, quoique on pisse adine{tre que ce n'apas 6t4 avec intention. -- | . Hon. M. McGEE serait fiché ; a |de voir les débats se prolonger sur ce sujet, mais il ne peut s'em-- pécher d'exprimer Topinion que I'introduction d'un telle motion en un tel moment, est une viola' tion de toutes les couvenances de la part du premier ministre, assurement le sujet aurait di ¢tre mentionné dans le discours du Trone. Dans le discours pro-- noneé d Pouyerture de la législa-- ture de Ii Nouvelle--Ecossc, la premiére -- phrase annoncait la nouvelle de cet événement de l1 'plus haute importance pour le peuple de Fempire britannique. Le -- gouvernear _ du_ Nouveau-- Brunswick avait aussi un para-- graphe Bur le sujet, pendant que le gouverneur gériéral de I'Amé-- rique Britannique du Nord et du | ondvite, elle était fibre do le rejeter, _ Proposé par M. McCarron, secondé 24 février. iv)nr M. Proux, aue Messre. O'Brien, 'Orateur prend son siége & trois heures, ' r. Riel,Goode,Glackmeyer et Triolle Ce n'a été qu'apres que le dis-- cours a été prononcé, que le tél(-- graphe nous a apporté Finforma-- tion que le discours royal de Sa Majesté avait 6té prononcé dans Fune et Pautre chambre du par-- lement en Angleterre, ot qu'il contenait un paragraphe | sur le sujet. -- Quoique les ministres fus-- sent alors ergagés dans des ma-- tieres se reliant au gouvernement ' 'du pays, si telle: n'avait pas été |la cireonstance, Phon, monsieur !aumit vu qne nous n'étions pas plus inattentifssur de tels sujets, qu'il no est lui--méeme, quoiqu'il réclame le droit exclusif de dé-- fendre Sa Majesté et de venger la loyauté de cette chambre. Lhon. monsicur, sans doute, croit avoir quelque raison de réclamer la prééminence en loyant( par le fait qu'il a une fois visité le cha. tea de Windsor, Hon, J. 8, MACDONALD:.-- Un aurait supposé que Phon.mon-- sieur aurait attendu une autre oceasion pour fivoriser la cham-- bre d'un discours politique, tel que celui qu'il vient de faire, | _ IL est bien connu cependant que |les membres de ce coté--oo de la [ chambre, sont et seront toujours |prots de venir en aide dans la rec-- tification des erreurs du présent gouvernement, dans des matitres ayant rapport & la loyanté. Dans ' le cas actuel,il a quelqu'excusepo-- ur le goouvernement en ce qu'il n'a pas pas recu de notification ofticiel, Mais les honorables mes-- sieurs étaient . tellement occupés deleur propre exitence comme ministres de la Couronne, qu'ils wont pas e le temps de faire attention a lu naissance miome d'un héritier du Trone. ' aviseurs de SonExcellence étaient pleinement informés du fait long-- temps avant que Fadresse fut dé-- livrée, ~et ils nauraient pas da faire une si importante omission. ce discours,ses aviseurs n'avaient pas été informés du fait que la famille royale et le peuple de 1'Empire Britannique avaient eu le bonheur de posséder un nou-- veau prince,cette omission pour-- rai} passer iuaEPcrg'}rw. Mais les motion est ensuite poscée c Québoe, 22 sns Oe e e e re omm we doint c¢t Turgcon,soientréferés an co mité de finance. Emm Plusieurs correspondances quétes sont . regues et mises table. I'ern(m(: par M. McCarron, secondé Knr .« Proux, que les comptes de essrs. Clark, Tass¢, Glackmeyer, Les minutes de la derniére sont lues et adoptées, _ J. L. O'Couner Président.Le Revd.F Cooke, Docteur Ricl, Messicurs Me-- Carron,Glackmeyer,Goode; Triol e & Proux. Ottawa 9 Fevrier 1864. A une ussemblée du Burcau des Ecoles séparées tenue & 1Eveche Is 9 Eévrier 1864 furent prosents los Messicurs suivants suvoir : Le Revd. Sa Grandeur Mgr. EOttawa a consacré le 14 courant la nouvelle église de Douglass dans le Town-- ships de Bromley, en présence d'une nombreuse assembléc le On gcrit do Rome, 23 janvjers Le Souverain Pontife jouit Fune sante parfaite et met Tespérance t vosur de tous ceux qui ont le bonhenr dapprocher sa pereonne sacrec. II so rendra, dimanche prochain, & Saint Pierre pour y sacter-- Son Eminence son com partiment lenceé, et que dus. fruppe 1 11 avait a son bord 19 pussagers de chambre et 199 Pentrepont; sans comprer Péequipage, qui était supposé compter 99 personnes. On perse tous les passagers . de chambre sunvés 11 y a 15 & 20 prsigers d ntrepont et quelquos . hommes do Péquipuge de pere in \ -- l1 est probuble quline engudt n'éte que possible aura liew sue | ces désastres qui se ropete t aved rapidité,et donnera ao. public tow guements muxguels al a dioit Lund» . soi, & 8 heuies ot 7 stemwmer Bohemcon, Capt Borlan sur le rocher Maldeny a hust mil land Dedicace d'une Eglise Cest le huitigine vaisseau que perd vonpignie . depuis son étabjissement, . c troisieme depuis diy moisy et ces necide ont livy dans des cireonstinces extraoidin ree qui reodent assez dulicile la pustificat partaite des employos. de (a compugnie; Engore un naufrage 4 enrégistor,cucore un vaisseau de la ligue canadiente qur vieut de éritgn plongenut qviuul.mm.dufi; polooh fooyeenst wist . aig et informe lo chambrequ'il avait trouve bon les ceutionnements donués dans lesélectious contestées de M.Raymond pour St. Hyacia the ei M. Simpson pour Niazara. M. Wal« bridge propuse que le comite de élection de Lapraice #Wjoune an 3 mars ; la imotion éiant faite du conseutement des deux partice ost approuvée. Québec, 26 fév. Le Gouvernement . est sir de sept voix de majorité. cardival Caidi m'clnc\'fixéuc. Li ce monie du sacre so fern dans !t clha Ale des chauoines. Bureau des Ecoles Perte du "Bohemian." La sante du Papse. lrate "alement apros que le stoame rocher on le dinigen du eoté d il somboe a denx milles de la artiment ux macisines®Gtant ho OUnulsuii es extrencd uid -- | assez duticile la pustification P ployos de la compugiic; I n le quline enguéte anssi com-- , le aura liew sut les cuures de i se ropete l avec une si triste ora ao public tour les rensey | nels it a droit I A 18 heures ef 7. minutes; Je JANADACENTRAL stmoes extraoed mai ilieile la pustification le (a compaguie; ecouquéte wuss com: minttes, lo dy an frappo et Ite eur ln stance COte de-- willgs se trouve dans Je cabinet M. Bell dit que cette offre Ini a 6t6 faite d'ane inanidre réguli¢re ot hon-- note, et qn'il a cra devoir refuser pour ces raisons qu'il a eru bonnes et suffi-- santes. M. Beun. (rovr Russeur) L'lon, M. Cartier demando s'il est vrai que des portefeil es nvaient 6t6 oflerts a quelqnes membres de cette chambre. Le Proc..Gén. MeDonald reconnait que Phon. monsienr a par faitement :}roit de frire cette qnestio et répond qn'i! avait offert & M. Bo [de ll(uuellfide remplir in vacance qn MOS LC PE UMS COmpid Sir L. H. LaFontaine juge-- en chef est décédé hier & Montréal & PAge de 56 ans. Nous publicrons la biogruphic de ce grand hoimnme d'état dans notre prochnaine feuill. peuple. Coint de délni ; le temps pre-- sse, a Peenvre immédiatement, pensez y , qus Messicurs, qui aver lo pou-- yoir en wain,n08 jeunes gens Inisstnf le pays plus tard ils nc seront pout étre que des ennemis, prévenons le mal. & conquérir de nouvelles possessions! a entendre les limites Pun pays, & vouloir son bonlheur, ponr parvenir & ce but il fiut, ce qurme manguo. pas en Canadiy de jeunes et vigoureux co ong munis de pru\'inmlm et instru, ments nrecesiires pour prendre dus-- saut cet ennemi immobile qui couvre de son ombre un sol fertile, ot qui disparaitra en peu de temps, . La co-- lomsation | c'est encore repandre le bien--étre inatériel an sein des popu-- lationg! cost multipier les revenus dn Etat, cest cnufin augmenter du méme coup la puissance dos gouver nements et le bonleut des peuples, Al! puissent les ministres du gouver nemert du Canada y,pensor, travailler en conséquence / et donner & notre belle putric «on bicn--étre et sa--pros-- perite, / Il faut do toute nécessite que la legistature vienne au secours du nouvean colon si Fon tient A lu prog-- périté de notre pays et an benheur du peuple, Point de délni ; le temps pre-- sse, A Poenvre inmédintenient nenane ter ses miltiers Chabitants, T ture hetest encure le princip ie develloppement detontes | industrics, Suns agriculture . vivilisation : €est un peup c sauvage, no vivant que de de peche. Sang trop avamcer dive que Pagriculture est ie ment: memede (a vie hinmai ai la veritable grabdeur, si | noblease, cest de servir i chose -- icl--bas €ut detrc i ast il de plus noble et de ph que de-- donner. an goore dn norriture ct si \'i'('. A Pagrien joint In colonisition, clies sor scrurs quine doivent se sépm tes deux préparent le bonheur patrie Quant & dn belle ean colonisation, nous dirons qu'e vlre cneonragee ef avjourdI que Jamais. Lo colonisation Sur motion de M. ( rar My Gluckmeyer, l +ri(: do fournir wh C wa pour étre publiés de ce Bureay, Proposé par le Dr. IRiel, par M. O'Brien que lt séane Agriculture -- et Colonisation forment -- un comité pour . visiter les [ Ecolus de la Basse Ville: et lo Revd. E. Cooke avoe Mesers. Proux, et le moteur forment un comite pour visiter les Ecolos de la Maute--Ville --et que clmqnl' vomité passe un rapport men-- sucl auBnrean \surunt Fannce Pussée, Proposé par M, Gluckmeyer secondé par M. O'Brien, que M. ic Président soit autoris§ & reuou veler pour trois mois le Bail pour la maison d 'école vccupée par iss Mesors, O'Reilly nux momes conditions que Pannce dor-- niéve. Nouvelles Locales Bedini est mort Ceat parmi les. namsent les meille les meilleur« soida sans cosso rempli d'w lresses, servanta awlimen -- 's Phabitants, agricul cure le principe vitul et ment tln'lmm-sll-n:ulll'vs uns agiieultire point de Pest un peupe a PotAt vivant que de-- chasse ef 52 No AMA Du raye No, XXXVI mt le borheur de lear In belle canse de ln us dirons qwelle doit >oet aujourdhui plus colomsation consiste n'np-u\'uln-x-run pet ulture est Je fonde l vie Inmaine, Ah « Goodo secondé To acerctaire eat ourrier d Otta~ s, los procédces outs L assg, Soritaire repandre . le n des popu-- les revenus gmenter du dos. gouver des peuples. s du gouver or,travailler ler d notre ullivatems que wrs eitoyens ot secondé s ajour ut