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Le Courrier d'Ottawa, 18 Feb 1864, p. 2

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®FC icA s~ 00 NB / a '*_BF¥% vee0t 2g44\ y\ 'gislutt ¥. fixie.h bew_in l Eg la r Nous avons retardé de mettre sous esse.dans l'espoir de pouvoir insérer ns nos colonnes quelques phrases h dfécours dugouverneur ayant trait E\ Shacintéréts du Canada Central. | Bon Excellence aprés avoir sollici-- ; té Passistance des membres de la 1¢ 'gislature dans Pexamen des mesures ¥. flgis}atives dont le pays peut avoir besoin a attiré spécialeinent leur at | w@ sur amélioration des canaux --Nét In navigation de la rivicre Ottawa et a' mjouté ; "Ia construction des batisacs pabliques d'Ottiwn depuis *n reprise des travaux le printemps derniér a été poursuivie avec tant de ) diligence que Jai cru de mon devoir d'annoncer aux employes du service civi que le gouvernement ct es bureau publics seraient . transportos dans In capitalechoisie parSa Majesté. Un projet de loi pour régler dune maniére équitab e les relations entre débitenrs et créanciers et pour pro--| teger les débiteurs insoivables, vous | sera également soumis. Queiqnes| changaments dans les lois relatives a Padmiffistration de la justice deman _ deront aussi votre examen . Un projet de loi pour réegler maniére equitab e les relations débitenrs et créanciers et pour teger les débiteurs insoivablcs, Discours du Gouverneur, WeWourtiet d Ottabya. payés, sera refusée. Le lendemain il partit sur le plus "léger de ses navires, suivi de quel-- qnes chaloupes. Il prit en passan-- 'tznéuiun des terres situées a Pem-- bouchare dn Richelien ; et ie 2 oc tobre, il jettait Funcre an pied des rapides dn Sau't Ste. Mmie. ~ Toute communication que To mous adressera par In postc, et dont les frass de port ue seront A c¢s paroles Cartier et ses geim se prirent & rire, et leur dit sez peu poliment : V otre Cudonagy, n eat q'un sot, il ne sait ce quil dit : an-- noncez & ses messengers que notre Jésus saura nous garantiv di froid ; mes prétres Pont censulté, et i/ fera bean temps : Milessus it congédia les sauvages. . Ciplorations du wharin | bieton. . Par les récits de ses interprétcs i1 avait 1 appris "existence d'Hochelega ;i1 voulait remonter ie fleave jusyqu'a ce pays taut vanté. _ Le capitaine voyant feurs minc, piteuse, lears demanda : " Les non velies sont--elles bonnes ?* --Point du tout, répondirentils. Et qu'y a t ilajouta Cartier, ot iss poursuivirent : Notre Dieu Cudona gny a parlé a Hochelaga, et nous a envoyé ces trois messagers pour notis annoncer, qu'il y aura tant de neiges tant de graces, que vous périrez tous. ul hof ner HUS NC io e e e n oty 'Pendant une demi--heure, | ; pous-- sérent " de grands erisy <n -- je-- estendait (iscs navivee :. puis . ils sortirent . du bois. _ A leur tote s' vangait Pinterprote Tuiguragny, e ch-- apeau sous le bras, les mains jointes les yeux 'evés an cie! et craint par trois foisd 'une voix lamentable: J éaus 'Jésns! Jésus! Domagayn, le second interprote le suivait dans !a méme attitudo, en criant Jésus! Maria! Jne-- ques--Cartier! > Lws sauvages de Stadaconé avaient accueilli les nouveanx vonus, avec des danses, des chants et des proscnts. L'intérét était pour beaucoup dans leurs démonstrotions de joie : aussi r;:d ils les virent disposés & porter bdes peaples rivaux les avantuges qu'ils se promettaint do leur prosen-- ce, i! commencérent & se refroidir et & rentrer en défiance. Le Roi de Sta daoone mit en cauvre pour lc retenir tous les ressorts de son cloquence ho mérique ; il offrit méme des présents & Cartier qui les refusa et persista dans soa projet. C'est alors que ces Eeuples nails s'avisérent d'une ruse ien propue a ébranler un caractere aussi résolu qne celui de Cartier. Tis firent habiller trois hommes tout barbouillés de noir, en fagon de din bies couverts de peaux de chiens noi-- res et blanches, avec des cornes lon-- goes d'un bras; ils los jetérant dant un canot, et vinrent entourer les vais-- seatx de Cartier sans volnoir en ap-- procher. Bicntot !a marée commenca & mon: ter, et son flot, amenale canot qu' passa devant les navires. . Les trois diables ne les regardérent pus. mais cerai du milicu pronongait un long discours avec des gestes menagauts. Ts allérent échouer & un jet de pier. re, sur la cote, et se laissorent . choir comme morts au fond de !a barque : tous k's.sauvagea les suivirent, cule vérent.!g.canot et les démons, ct . les wansportérent au milieu du l --is. J, E. Dorion, Redacteur. Bamedi 20 Fevrier. (vendredi) sest ouvert a edes chambros + Cotte vaste région, qui convre une . | surfuce de terrain denviron 33,060 milles géographiques quarrés,. com-- prond tout le: territoire situc sur Jn "|rive gauche de la rivigre Oataounis ot sur une. petite partic dn fleuve Sa«int-- Lanrent; s'¢tendant de i'Onest -- | a 'Eat, depuis le Lac Témiscamiuguc "| jusque -- vers le lreu oi se trouve !a source de la riviére Gatinean, située * | & environ 45 milles en degade In ligne ©) nerd supposée du Bas--Canada, sur 8| une profondent qui varie, mais que t nous pouvons estimerapproximative ment a 300 ou 350 milles du flenve -- [ Saint Laurent. _ J'ajouterai que la longueur de cette immense entrée, ®| bornie an sud par FOutaonais et le | Saint Laurent,est d'environ®66 millen' (que je compte depuis le Lac ci--desens [ mentionné jusqn'a a ligne orientule J du comté de Berthier, on snivant le | cours de ces rivicres ; cest a dire yue |cotte: partie dn territoire bascana-- | dien ost ansei vaste que IIrlande en-- tibre, puieque ce dernier pays ne contiont guore plus «que 20,500,000 |acres, égal a 32,000 un iiles quarres, Comme on voit, cettte forét sans fin peut donner nsie a plasieurs mil-- lions d'habitants. ' Aujourd'hni, le chiffre de Ia popu-- lation de cette grange division tervi-- j toriale no s'lévs encure qu'a 227,366 ' habitants,outre 90,323renfermcs dans Ia ville de Montréal, formant en tout} 317,689 Ames, Inquelle population n'oceupe encore qu'nne tres petite lisiére de terrain défriché le long da| Flenve et de 'Ontaouais, divisée en|-- Puntilc,OntwllAio,Argent?nil,Deux- Montagnes, Vaudreuil, Sonlanges, Iacqnes--Cartier, Hochel la ville de a[outréal Laval, 'Eg:'rebonno, Assomption, i(ontmlm, Joliette et' Berthier. l \ *Ontannate Afetebt us Flenve et de l'Ontaouais, divisée en quartorze comtés,dont ~oici les noms (EX _ nEsCENDANT vERS Les principalesrivigres qui arrosent Nous espérous done que la pré sente administration se soutiendra, dauns les intéréts dn pays on général et du Canada Central en particuiier, coinmander une majorité suffisunte e in chambre, qui les mettraient on oi .t de. pouvoir conduire les atfuires (! pays pendant une semaine. Plu-- ' sicurs sans doute dans Fespoir Pavoir un portefeuille no vivraient que dans Vespérance d'une coatttton. -- Impos-- sibi ité! Le viussenu de Pétat: sornit encore bien plus balotté sur les mers tonjours en furie de notre politiqne canadienne. . L coulition pour se soutenir serait obiigéed'avoir dos chefs «Pune grande habilité, et Pune hon-- ncteté. reconnue. Et quels sont Icshomincs reconatius habiles et intégres des denx cotés de la chambre qui aimeraient :i conliser? La grande difficulté avee Popposi-- tion, cest que "ses hommes libiles" wont point la confiance du pays,nide leur parti, et seshomines honnetes" sont encore i trouver.--D'ailleurs il est recomnu que les coalitions les prus, intimes sont promptement | divisécs par les intéréts particuliers. De plus Fexperience nous a malhenreusement prouve qu'il est impossible depouvoir s'nssurer une bonae administration diuns . une pareille union Chomines dont les syimpathics po itiqnes sont diamétatrement opposées,.qui on dif-- ferentes circonstances se sont denon> ces les uns les antros dans dee termes tels, que leurs commettants en ont été humiliés pour enx. ap vbligutoire de tous e@ux cpni&:rnri ' pent | aux périls on gux béuédtices de in sociéte, ot i cet & egpérer que cette session sera . laborieuse, et que Son Excelience le Gouverneur Genéral en -- prorageant les chambres . pour ra leur dire aves satisfaction, que les divers sajets soumis & léur considé ration, dans lc cours de la session,ont été discutés avee. toute la di igence et toute Pattention quexigeaient les conjonctures oi se trouve la province etc. ccini qui sera appele par le Gonver-- neur--Gencral poar former une non-- vel c-- administration, ou . quels sont ceux purini les opposantsdu ministére MeDonald--Dorion qui pourraient Bieu des questions importantes devront cceuper Pattention du par-- lement, . Sans doute co ne sera point sune surpriges que 'Hon. John Saud-- fiiesd MeDonald verra encore élater s teimpéte autour de igivet qu'il saura Caffrooter avec autaut dhabilité que Pan dernier, car . uno fois la lutte en-- gngée, il la soutient avee autant de fermité que de sang--froid. De deux choses Pune, od Padini -- vistration sera défaite eur un vote de non confiance, ou elle ne le sera pas ; si elle est défaite,les ministres devront résigner ou en uppoler nu peuple ; s'ils résignent . et que le gouverneur accepte eur demission la grande ques-- tion soulevée serait celle ci,--quel est Wopposition, croit que Poccasion de renverser \e cabinet surement s'of fre maintevant deux,comptant méme sur quelques uns des députésqui sup portaient 'e @inistére & la dernidre session. REGION DE 1L'OUTAOUAIS. NORD DE MONTREAL GoOLFR _ Le premier ouré de cette pa-- roisse fut M. Francoisd'Youville en1"50,filsdeMme.d' Youville née L'ajemmerais _ fondatrice des scoursdela charité, (soenr g--ises) famille remarquable, qui a 1>» i La paroisse de St. Ours est si-- tuce & Pest de la rivigre Riche-- | lieu, et renferme un magnifique | village de 528-- habitancs, en par-- | tie tous artisans, Ce village pos-- séde un marché ouvert tous les |samedis durant Thiver, et tous mardis et samedis durant F'été, étant éloigné de 12 milles de Sor-- el et 8 milles de St. Denis. La population de cette paroisse s'6lé-- vea 1,731 imes, formant un chi-- fire total de 2 259 habitants. Le terrain de cette vaste seigneurie appartenant a Madame de St, 'Oura, est partout d'une bonne qualité, et varie d'une manidre propre i tout espece de culture. Ici lesterres situées sur les deux rives sont sans contredit les par-- ties les plusriches de ce sol,et supé. rieurs mome a celles qui sont au fond de la seigneurie. I'ly av-- ait autrefois dans ce village une association littéraire. connucsous le nom _ d'institut canadien, qui possédait une trés belle bibliothé-- que. St Ours, avait aussi saban-- que, sa société de Construction : tout cela a disparu. Des amatenmrs ont fait construire s grands frais | un théitrc od de temps & autre | ils débutent dans l'action drama-- | tique, suivant & merveille lea | préceptes de Part. _ f Je dois noter ici, en passant, que la cité d'Outaonais,ci devant Bytown ainsi nommé du nom de son fonda-- teur, capitale future dn Canada, *est située an sud de ia rivicreOutaouais, dans le Carleton, vis A vis du bassin de ia Gatineau, & une distunce den: viron 100 milies de Fembouchure de la riviore Ontaouais, -- dans Ie fleuve Saint. Laurent. _ Un magnifique pont suspendu a été érigé par le gouver-- wemueut, qui unit ensemble le torri-- toires du Hnat et du Bas Cansda; la coustruction de ce pout n nocessité une dépense do $66,448. Le canal Ridean passe au centre do la petite ville d'Ottawn, et divisc Ja cité en baute et | basse ville, sur lequel . cat construit -- aussi un suberbe -- pont do pierre de taille. -- La ville de B?'town u'a été érigée en cité dite d'Outa-- ouais, quten 1854, en verta dun Acty apécial de la Législ=ture. _ Cepen-- dant, pour ne pas imisser perdre la mémoire du _ Colonel By, ingénieur royal, chargé de In -- surveillsnce des travaux do Cunal Rideau, on 1827, on a attachéle nom de cet officier & l'un des quartiers de la ville, pour los fins municipales. La construction des Cdifices publics destinés an gouver-- nement et au Chambres legislatives est en voie d'exécution. _ La cité d'Outaouais est A 126 milles environ de Montrénl. la contrée qui nous vecupe sout: dans bordre de lour sit uationgeographiq uw POutzouais, la rividre du Moine, la riviére Noire, la riviére Conlouge, la Gatineau, la rividre aux Li@vres, ia rivigre Blanche, la riviere de ia Po-- tite Nation, a riviere Rougy,la rividre du Nord, « rivigre de H--mnl-liou et la rividee Maskinonge, qui toutes descendant dans l'Outaouaison direc tement daus le fleave Saiat Laurent, Les rivieres de 'Outuouais ot ln Ga-- tineau, cepeudunt, sont les plus im portuntes de la region. La rividve Gatineau, longue don-- viron 300 niiles, égoutte une étendue d'a peu prés 10,000 milles quarrés, et s ouvre activement & la coloniza-- tion. _ Pour surmonter les obstacles quof: frent & la navigation les rapides que Pon rencoutre sur P'Outaonais et }u-- ciliter Uiimportant commerce du bois, le gouvernement du Canada a fait construire des canaux,Gcluses et glis» sovires sur la plupart . des cours d'eau susceptibles d'améliorations. Au ler janvier 1862, la somine dépensée pour cet objet #'élevait déja a $628, 703,outre une autre somme de $375,-- 191 employée pour la confection du Canal des (,'Lula, prés du Lac do ce nom. Je n'entends parler que les travaux exécutes Jans l partie da Ba--Canada, . et encore il peut bien arriver qui Jignorernis la valeur de toute Pétendue de ces travanx. La premibre de ces rivieres o--t d'une longueur d'environ 680 willes, et prend s« source principale dans le Lac Téemiscamingre. l};csn source, cette rivigre coule duns une direction sud--ouest, et| regoit les eaux d'un grand nombre de petite= rivigres. Les nombreux points de vue qui a'y tron-- vent sout des plus pittoresques ot des plus beaux. La Riviers Richelien (Suite et f in . ( 2l contmmuer) Ottawa (H.C.) 20 Fevrier 1864 3 ho ooeio oo se e n ee t 'Pirh(- comprend et considére sa tvis-- sion d'institutenr. Nous avons in-- tearogé les éldves, sur In grammaire, I'histoire du Canada, la gbographie, eta et nons avons été henreux da _| / Nous avons regu. trop . tard . pour [ce No. les procédés de 1 dernidre \|assemblée du Bureau des Ecoles s-- | parées pour pouvoir les insérer dans + rlsa colonnes de notre feuille cette se-- | maine. N(Jlfl les publirons dans no-- tre prochain No. Nous profiterons | de cette cireonstance pour dire que \|nous avous eu le plaisir de visiter \|Vécole tenue par L}r. Chs. -- Piché, | qui est muni d'un diplome pour éco-- |le modéle de l'Ecole Normale. M. Piché dirige avee beancoup de . suec-- ces cette école. Son trnitement ost de $360 mais devrait étre . de #400, qui ne saurnient étre appliqudes avee plus davantage. Le nombre de ses éléves ext de 11%. Il uit Jes pro-- grés de ses cléves aver unc anxiété qui montre qn'il y met tout son bou-- heur. M. Piché & enceedé A M. De mere, ot comme lui ii @'acquitte desos devoirs. on ne peut micux. La position de: Pinstitutenr a tou4 jours éte considérée comme tres im portante ; car il néxiste pas de con-- troie comparable & celui du maitre sur son Cidvc. Tenfant qui Paime s,habitue aisément a voia en ini un ; étre supéricnr doué de qualitén que | ne posséde pas le reste des . hommes, | La fascination dort il s'entoure lo P met a mome d'en faire usage pour | ; capter son attention et aa croyance. Cest aingi, il nous a paru , qut »M. } La compagnic Richelisu tient ses quartiers -- d'été etd hiver particuli¢rement -- a Sorcle _ fei demeure le cupt. J. _F. Sin cennes, ex--M. P.P. qui, est nous croyons, le président de cctte so-- ciété,ainsi I' Hon,juge Laberge, si bien connu par ses talents ora-- toires que par son integrité ct par son impartialité comme ju-- ge. donné un r"upport asses complet d'un voyage fait i la course et écrit & vol d'oiseau. 5 Nos lecteurs du Haut--Canada qui n'ont point visité ces lieux, nous en saurons gré, nous Pespé-- rons dans l'intérét du sujet que nous avons traité si non avec '}m- bilité, du moins avec la certitude de n'avoir remplit que notre de-- voir impartialementenvers cha-- cune des localités et un chacum. Le chantrer de construction navale de M. McCarty donre de Pouvrage a un grand nombre de menusiers et charpentiers. [on a construit l'an dernier un grand nombre de belles maisons. Notre contfrére de la (Gazetre de Sorel n'a pas été le dernier a TVouvre afin d aider a 'embelissement de la ville, i1 fait 6riger nvec beau-- coup de goit unc charmante maison de plaisnce qui nous a rappeléune de ces jolies vi/la que on rencontre et que l'on voit a-- vec tant de plaisir sur les hords de 'Hudson. ut d i'E--x'iflWH Canada -- taut 'E'r que lours R(W'll;mn:;l reu d'éclésiastiques distingués atre Papprobation . @g | tous coux En face de In puroisse .k St ,Qn\'uurnlum.éléliuull.ylmlc' . Ours, se trouve situce celle de St. -.olh' reviendrons _ gar le s uje, Roch, qui renforme aujowrdhui | : Tae qut w dovsoe ralwarst avce une p"l""h'_'b'" de1,000 h.blmlu. { séle a Uocnseignemeat des enfants qui Cette paroisse n'est érigee ue ,nom ts nombreux | sussi dans son depuis le 17 février 1859, a 'L- Fécule Lendroit le plus important sur la rividre RICVN'"\'U, est Sorel, petite ville agréablement située a son embouchure sur le fleave St. Laurent, qui reaferme au-- jourd'hui une population ouvrid-- re et commercante de 4,774 a-- mes. En 1666, le vice--roi de Tracy avait fait construire sur Femplacement qwoecupe aujour-- d®hui cctimportant village un fort militaire, pour y combattre rlus sirement les iroquois et es autres tribus sauvages et ce ne fut que vers Fannée 1785 que la ville actuelle de Sorel com-- menca a se former. Cette ville est le chef licu judiciaire des comtés de Richelieu, Berthier et | Yamaska et renforme des propriétés qui sont estimées a une valeur pas moindre que $3-- 10,938. uelle épeque uy prétre y a pris ?é:id.mm,'ue befile égli,le golt bi que de 110 pieds sur 30 est cons-- truite en brique en face dumanoir seigneurial de Mme, de St.Ours, 3ui a -- gencureusement . souscuit e fortes sommes pour l'érec tion de l'église comme du pres-- bytere qui a été aussi construtt en brique Nous croyons maintenant avoir y Nos Keoles. Le mécanisme de ce moulin con-- siste on -- une large scie circulaire . et une puiseante machine pour prendre les flots dans ln granderiviere ct opé-- rer £on ascension sur le moulin et le eoumettre & la scietie quipent manu factnrer an -- deta de millepieds de; bois do sciuge par heure. Ce moulin fut constrnit sous Thabicsurveillance de Franklin Grines, constructeur de moulin, pésidant aux Chandiores, ane partie des onvrages en fonte et en fer sont sortis de Jn "Victorin Foundry" d'Ottawa, et d'aprés1'é preuve que nons en avons fwit, nous n'hésitouns pas & le prociémer de im pue parfaite et de 'a pins solide cons-- truction. Ce moulin regoit Peau nécessuire A son-- alimentation au moyen d'une dalle en talus, qui Fuindne de !n téte d'une chite de pre« de soixante pieds d'€lévation pur oi se décharge les eaux du ruisscan dans !a grande ri-- vidre, et qui toimbe dans un énorme réservoir de dix--huitpicds de hautcur pour se procipiter de la parune toute petite onverture sur la puissante roue hydraulique, uppelée scroll, on center decharge wheel, qui--wct tout le me-- canisine en mouvement avec une force et une vélocité étonnantes. _ Cest une superbe construction de 40 pieds de longueur, avec une ad-- dition & chaque extrémité du corps principal de la batisse, qui en prolon ge la longuent totale & T2 pieds sur une largeur de 25 pieds ct éleveée de donzepieds du «ol sur une forte charpente. Adin de remédier| wux nombreus inconvonients qwavait & Gprouver ie colon pour seconstruireune résidence si ce n'est délicicuse et _ superbe, du moins commode et conrfor table, limm P'impossibité, ou i cela prés ou il n été jusqu'@ ce jour de so procurer le bois de sciage s essentiel of pour ainsi dire indispensable & Ia charpente et encore davantige a la menuscrie, tunt . modesto et. grossi¢re qu'elle puisse Ctreun caunadien d'Ottawa M. Olivier Latour, propriétaire de Ia ferme de .a "Nouvelle Caroline," oi il a établi sa résidence permanente depuis Pété dernier,vient de compié--. ter un joli moulin a scie, an pied du ' rapide. . "Les | Erables" sur In rive. gauche du ereek "Ottawasich," \ «e devrais comsacrer plus despace & traiter co précieux sujet, duquel décowe une si lurge part da bien étre des catholiques des envirous,mnis ne pl)ll\')\n' pl'olull"cl' bCR\lL'Oup Wil correspondance, et voulant y thire entrer quelques nutres imnisceJunces se rapportant a Pobjet que fai en vue en yous transinettunt . cutte ébauche de ma plume inexpérimentée, je mo vois forcé de couper court et d'wbré-- gor un peu,atin GGviter lesomissions. sacrifiee _ ne _ pérd _ nucune occeasion méme les plus plus impro-- bables, ntin do uoigllt.'l"cn' dmes de ses lidéles et Cussurer le salut do ses dociles enfuuts, fussent ils cuches et innceessibles a tous nutres,ct ensevelis dins Foubli et Pabandon, Wintrépide et zéle missionnaire se rencontre par tout oi Ia religion et le devoir requi-- é)'cllt ss Blli"h Ut ses secours; sa NDI- licitude ne connait pas de bornes. _ Cela ne-- prouve--t--il pas de plus; que notre . intelligent ct . infatigable clergé eanaslien, mépargne | aucun Ne croyez--vous pas, Mr. ie Redue teur, que ces prémices soient bien consulants,et ne promettent beantoup pour assurer la paix . et de bouheur des fumilles réléeguées au sein de cette douce retraite,et ne soicut de nature & faire disparaitre méme . jusqu'nux vestiges dos . objections . formulécs & cet égard par es porsonnes désireuses et on état do recueillit les trésors que recélent les -- terrains vierges de ces |n|lf|_l50& _ _ Bi done,do ce cote neus no pouvons envier le sorte des fortuncs habitants des beties ct populensos campagnes du Bas Canada, nous no sommes pas non plus en arrigre sous lerupport deauelquusine . depremicrencecssité, que Pon -- roncougre dans les grands centres de population. Les ecoles destinées & -- Finstructi-- on des officiers de ia milice . dvivent w'ouvric le Ler de mare & Quiébec et & Toronto. Progres de lir Colonisation ou haut de la riviere Otta wa. Suite 1 Monsicur le Reducteur du Correspondance. Courrier d Ottawa Keole Militaine (Acontinuer.) Ux corosmartror soixante et " sept ans m} m ||t'nl m- des. rdles . pout |0[l.l| wervidJ nc | et plaw particalieroment pour coux adly ' voyages, longe repms et longues veill Néanm»ina jo vous aurai« écrit que dev de volonté,je participes i Ia juste ex de leur haute approbation . et de le ue fenee qne le« patrintiqnes citoyens de bec donnnient & |intégre: ministér® gf jourd'hur défend les intérdts do . payey In plcive censure que lout demarche clame contre in coupable ot dHlapiditri «ministration qui a trop longtem A lA ruine morale et m'!'r" " _ *( Datée de Québec e 24 j porte e timbre de. Grenville it enlm de. Mcntabel'o, ma réside: d 3 favrie. enfin; colai duc\ renl, on je. pi présent more I»HMonble. L. J. Papineau a au Comité du>diner Rfiuiutéfi Q®bec que son Age no ui per tait pas d assister nu _ banquet, qu'il approuvait cord falement marche des citoyens de Qné% Voici sa lettre: Révd, Messire J. David, Pt Curc de Papineanville, Présid Honoraire ; Jos. A. lgvis. Bc Maire de St. André Avellin, P sident Actif; J --B. N. Papine Ber. _ ex--Maire, Papineauvil ler Vice--Président ; Capt. N! Beaudry, Monte Bello, 2e V Président ; M P. C. Grondin, eur de livres, St, André--Av@ SNecrétaire ; M. Louis -- Rena Etudiaut en Droit, Papineau le, -- Assistant--Secrétaire; J.| Roussel, Eer, N. P., 8t. An"r A vellin, Secrét_ --Correspondafs Capt. James Cook, -- Papineaut le, Assist.-- See.--Corres.: Zephi Roussille, Eer,, Avocit, Bik othécaire . M. _ Frangois Ma, tencur . de livres, Monte--IK Assist -- Biblio. ; M, John B' St, Julien, Murchand, Paping ville, Trésorier. Membres du Comité de Ré -- MM; Jérémic L. Taille marchand _ de__ Moute--Bello{ Louis D. Fortin. forgeron F.--X. Aubry, voiturier, do . Longpré, Eer., M. D., Papine ville ; John HH. MacK:l_)', E N. P. do ; Asa C. Cooke, néeg ant,; Joseph lS(;rx,ramI' Eer., J St, André--Avellin : Antoine Denis, marchand, do ; Atke Quesnel, do, do. La constitution et les réglemerf furent adoptés le 21 janvier dir nier. La lére lecture a eu a _ PHotel--de--Ville :i Papitk ville, le 4 février courant ¢té donnée par M. le Prési Honoraire, Il y a cu aussi ge dicussion dont voici le sujet : " Les chemins sont--i}s le ngl-- leur _ moytn de -- promouyo colonisation dans cette partie Canada _ central, " _ MM. F MacKay et Reussille discutér dans Paffirmative et MM. Pa neau ct Roussel dans In nég; ' Philharmonique, _ les person suivantes ont été élues membi savoir : . --A unc assemblée des cit ens des paroisses Monte--B Papineanville et St. Andfc®A vey lin, dans le comté d'Odnours tenue i Papineauville, l«ko C cembre dcrnicr' dans le but % fonder un Institut Littéraire --Lés Ménestrels de Dupres Green, ont donng leur . soirde, devant un auditoire tros . nom Ootte compagnic est sans cont a meilleure et in plus nom breuso ait | jusquici visite notre . ville. soiree dhier a ete trés nmusanté > ne I)Ulll III-'ilhxuUI' lll! I'Ull(ll'L\ ce compagnie de plus en plus lmlvului' §.@7* Nous prenous des "Etudes lea developpements -- de 'a coloni tion"~----co que regarde la rogion POutwouais, par M. Drapouu, suite paraitru duns le proclun Ho, Nos lecteurs livont nvee intcrdt c étude do Pami si devou6 et si sinefipg de in colonisation. . P Les Soeurs Grises dPOttawat prossent d'offrir a |'Monorabl@ siour Skead leurs remercimen le doa généroux de vingt piag qu'it leur a -- fait -- romettré pour missions de Sa Grandeur Mot gueur Taché, Evéque de St. B kmu de la Rivigre auu.u. Le froid qui sembiait nous avi abandonué depuis deux ou tro maines, nous est revenn ment, depuis mardi, et a oté d' prus sonsible qu'il était plus i du. La journée dhior a été une plus foides de la saison. ; Je remercie lesmembres do-- Convent dOttawa 17 Février 1 ie ne m'a 66 remire i passe Thiver, qu'hir Montréul, i (1° V COCrZ 'l&oulia, e 20 y bit, W , éraire

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