TEST - IPR records

Le Courrier d'Ottawa, 18 Feb 1864, p. 1

The following text may have been generated by Optical Character Recognition, with varying degrees of accuracy. Reader beware!

LE SOU--SIGNE annonce biew respectueussement au PUBLIC @OTTAWA «t de ses EN V RONS qu'il a ouvert MAGASIN au lieu ci--dessus nommé. Il a Phonneur d'attirer particulieremen pattention des FAMILLES et des HOTELLIERS sur son assortiment de. SHOTX, d»-- Proisions Fruits Dans des temps plus calmes, la Tribme d&voue son aitention, llle; le fuit quelque peu dana ces temp« ci----A Péducation & la tempé-- rance, & I-gnonllyra, mux raventions et & tout ce qui peot contribuer au progrés et au bien étre spiritneis et matériels du goure humain mais pour le m ment toute sou éuergie ot se« olnnes sont principulement dévo uées & in vigueor et au succes de la guerre pour 1'Uni-- on. . Les corresponanta s éciaux accompa-- guent _ tout corps d'armce considéimbie et rapportent les importanis incidents de cette graudelatte qui se terminera bientot, nous en avons Despoir, parle triomphe des armes na-- tronales, et redounara la paix et la tranquilli-- t6 dnotre bien aimée patrie. l*m. pensous que nulle part on ne peut obtenif une 1dée ;'un juste et plo« précise du progréset du carac terede ce conflit momentané si ce n'est dans les colounes de la Tribune. Et nous solici-- terons vivement la coopération de tous les amis de la cause nationale, que nous regar-- doue comme celle de Phomanité entiére, orapnous aider & accroitre la circulation de upoqournll. NOUVEL ETABLISSEMENT. fondé en 1811 ci avjourdhui dans la 22 an-- née de son existence, 4 obtena la plus grand ircolation de tous les a -- tres journaux qut se c nt poblig« en -- Amérique. -- Bien que, en gommun avec lesnutres journaux, elle ait gouiert avec la guerre, de. Penrolement des ditoyens qui a fn\l_pnnirp!s moius de 10 mille 1e ses pations qui ont. priv dn service pour *Union, sa circulation, le 6 décembre 1862, était comme suit : Edition quotidienne . . . . . . .. 50,125 Semi hebdomadaire.. ... . . . 17.250 Hebdomdaire.. . . ..... . . .48,000 L'accrotssement norme d le prix d aprer & imprimer et d'autres &hll né-- nsai jox journau® e d'aug enter 1x de la Tri Nos condi= ns nou¥elles sont [ EDITION QUO ENNE. Pour un numéro ................ 8 cunts. Abonnement d'une année, (de 811 ol Grand sosll .sn is2 815, Journal éminement . de nouvelles et de Oittérature la Tribune a des convictions po-- lingues qui sont caratérisées par ce simple mot: Républican. Ce ,o.umll est republicain parce qu'il adhére cordialement a cette gran' do vérite © qne dieu a fait du méme «ang toutes les nations du monde, --il est tepu. blicain autant que ce mol affirme les droits égaux et inalsénnbles de tous les hommes a la vie, & la liberté et & la poursuite du bon heur, --Républicain par sou hostilitéfo me, andente et dcfiante pour tous les systémes et les efforts taits par paiti de Pesclavage, dy pus Pannexion du Texas jusqud la grandd rébellion, pour saisir lempire du Nouvean Monde et employer les ressnurces de notre pays son propre: agrandissement--Républi cain dans son antazouisme contre les aristo craies et les d spotes de Pancien monde, qui se réjouissent imprudemment des périls et ces calami'és qui out fondu sur nous par ln faute des hommes de leur caste qui sont in ruine de le République Modele--Republi-- cain dans son espoir et se« aspirations,sa fo etses efforts, pour que ceite rébellion atroc puisse se terminer par la m.ulr':m'lon des cons piratears, et pour que «es droits égaux et des R)'il bgales pui=sent etre érablis dune manierc solide duns toute Pétendue da notre pays, parce qwolors: la Libe té et PUnuion seront bour tonjours unies nf mség-rubh'.-. 2 LATRIBL NEDENEW--YORK [1 fera une deduction liberale au commerce ..,..a.u}'...'...........,... $8.( EDITION SEMIT--HEBDOMADAIRE. Pour'@ne année (104 numéros) . . $3.00 Une us be, & 2 exemplatres . . .. $5.00 Une annde, & 5 exemplaires . . . .$12.00 Une année, & 10 exemplairos .. $22. o La TRIBUDENE NEW--YORK, journa JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL o Sardiors a . .uue . Marinades & & Yetoutes especes, En trop grand nombre pour toutes les nommen ' _ Troisieme Annee sONDITIONS. De 1864. rrenc en cssb ++ 00000 année, (de 311 T--HEBDOMA DAIRE. 104 numéros) . . $3.00 zemplatres . . .. $5.00 P AR L'EXPRES. No-- York, &c. les huitres en quarts, en petits harils et en boites de fer blanc. MAISON DU SHERIF RUE SUSSEX saumon fumee Je Couttict BEURRE EN TINETTES bailles, Perdrix et autres gibiess. Une voiture ira & Pariivée du min de For et des Batemuz & V jours ehercher les voyageurs. a On trouvera toujours & cet pemi¢te classe une TABLE bieu tremibre"qualité ISAACG BERIGCHON:-- gbnéral gqu'il on _ t6 d'lnnno:.zu'fl continue comme par. ; passéd manufactarer see excellentes grande | ot p:tho- haches qui sont incontestable ent reconnues comme supérieuers & toutes :ul"molvrmnr le march6 de cette cité ot des environs. Messiouts les bourgeois de chantier, los marchands et autres an seront supplébed dae London Coffee House. W M.CHARTRA IN, Une bonne Cour et des Ecuries sont attachees a cet Etablissement. age: Truites Marinees fe New--York Quand on peut se procurer des traite vet mieux que de remettre des billets de 2 @uque. _ Le nom du Burean de Poste et d devra, dans tous les cas, dtre. bgrit eat, abounés qui envorent de Pargent. c« doivent payer d'avance les fraistn ¢s, antrement ces frais seront . déde remises. s en e e en nds Pour une année, (62 numéros). .. $2.00 Une année, & 2 exemplaires .... $5.00 Une annee, a 3 exemplaires. .. . $8.00 Une année, & 5 exemplaires. . . .$15.00 Andunemenireiindhdbien 7 n exemplaire en sus sera envoyé au club 20 et plus, E%IT[ON HEDOMADAIRE. hleuenette HOTEL DU CANADA CENTRAL > LMANAC DE LA TRIBUNE L R. sonsnigné tout on remeretant MM.le bo urgeois de chantier ot le publices ia--a--vis le Marché Champlain 0 T TA W A, PROPAIETAIRE pour RUR BUSSEX voyageurs, sans charge ex~ Narivée du Train du che: Bateauz & Vapeur tous les 0*& 0e jour, prend in libe Angulles Fumees --Ville : Hotel de u servie de A LE plaisit d'annoncer & ses nombreux amis, ainsi qn'au public d'Ottawa et de environs, qu'il vient d'onvrir un établiss ment de la sorte dans la bitisse, dernitren.ont ocoupge par E. Mastineau, Eer. tous tamps en état de rencoutrer tous les ¢ ) trats qu'on voudra bien lui confien. ; Enovaup Provrx. 11 attire particuliérement Pattention da blie sur son assortiment de HARDES F'AITRS pour hommeset enfants, Chemi-- ses, Cols, Collets,Cravates,ie tout & des prix modérés. Noubtiéz Pas --1Enseigne du RUE SUSSEX ENSEIGNE oc MOUTON OR E6 A PIERRE J M HIGCKEY AVOCAT, PROCURFUR, ETC., -- ETO ou i! aura toujours en mains un assortment complet de oe Qu'il fora sur commahde dans les derniers MARCHAND TAILLEUR y isa wisla P NOUVEL TABLISSEMENT H. DOUCET. -- Hardes--Faites, Draps, Casimires. * Tweed et Patrons pour Veste K Om'l'll L DAN GOOD, CoIX Dis RUKES RIDEAU ET ST. NICHOLAS Pey'sBgride HARDES FAITES MOUTON D'OR. Ottawa (H.C.) Joudi 18 Povrier 1864. OTTAWA. O fe e DE 1--Office o ¢ ue Drc Le chevalereaque Frangois Tor, ja-- loux de tous les genres de gloire, né-- ditait & leur exemple de semb'ableg expéditions. La nouvelle en parving aux cours d'Espagne et du Portuga] qui s'on émurent? en apprenant 'eu mécontentement, le monarque fran" gais répondit en plaisantant: * ~ "«Comment! les Rois d'Espagne et "de Portugal se partagent toute lA "mérique, et ne_venient pas souffrir "que j'en preune ma part en frére ! ':g:' bdi:wt io shod moh:o sur ln "Forte charpents nantique, et un "plus sur hgfladef.%n. \ On :: "vait que »de p'dh chantiors 'ot de "panvres nun:"nx', -'.h avant de 'partir on a re ?'- "cantion rm en tote du nJ:': "Ihotorable marin." "Oh est done Particle du testament «"d'Adam qui me déshérité du Nou~-- «"vean--Monde & leur profit ?" Enflammé par tous ces récits, Jac-- ues Cartior qui déja avait visité %érre_Neuve, songeait a pousser au deld, et & doter sa patrie de quelques terres inconnues. .. _ "Les m0{en| mis & la disposition "da Oapitaine étaient bien faibles; i1 'avait, dit Marmier, sougses ordres «trois batiments que le '3!::;!:0"0 "armateur osctait an peine "avouer, . O6était I'EM' de 120 "tonneaux,la Petsts Hermine de 60, «et 1' Emérillon de 40. En ce temps Il s'en ouvrit au Sieur de la Meil-- leraio, Vice--Amiral de Fran et a ] Amiral Brion de Chabot, q:ieio pré sentérent au roi, pour aller explorer les terresseptentrionales de l'Améri-- que, sur les traces de Verrezani dont on _n'avait plus de no'nvelles. -- A vingt cing ans, i1 épousa Cathe rine Desgranges, fille du Connétable ou Gouvernenr de la ville : ce maria-- ge révole Pestime dont jouissait deja 1,intrépide marin. c _--Le Monarque agréa' un projet si conforme & see gotits,et confia I,Onr- tier des navires ot de bons équipages pour sa lointaine expédition. _ _ Le 16 mai 1535, jour de la Pente-- cote, trois nofs légLres et éqnigéu, les vorgues hantes et sous le gnv Ilon de partance.se balangaient mollement sur leurs ancres, dans 18 rade de St. Malo. L& lame montonneuse, sous la--brise fraiche du matin, venait en murmurant se briser sur leurs proves et sillonnait lenrflance d'écume:elles, impatientes, s'agitaient comme le coursier sous le frein,prétes & prendre Pessor sur cette merinmnense qui se déronlait devant elles, tant que Posil pouvait voir. is ie n F euilleto n ' En ces temps ou la pirateric était en honneur sous presque tous les pa-- villons, o les discussions civiles et religienses convraient les mers de vaisseavx et d'escadres et rendirenties passages étroits : ou les expéditions commerciales ressemblaient & des conrses deguerre,et devaient toujours dtre prétes a lariposte,la viede marin était une rude école. I»habitude du danger,et de la part deshommes et de celle des flots;q'observation et Pox-- périence, contribudrent fortement a familiariser Cartier avec la mor, les vents et les armes, ot & le doter de ce sang froid, de cette fécondité de ros -- sources,dans les cas les plus difficiles, dont il donna plus d'une preuve dans le cors de ses voyages. _ _ Le récit des découvertes des Espa-- gnols et des Portugaisétait alors dans toutes les bouches. _ e Hultres, Potssons Jacques Cartier vit le jour, le 31 décembre 1494, & St. Maulo, la patrie de Dugay--Troin, de Labourdonnaie, de Surcouf et de Chteaubriand. Son enfance se pasea sur mer,comme celledes autres enfonts des cotes de Bretagne : ct ses années grandirent ot se fortifidrent au milieu des vents et des flots,ainsi que celles des grands chénes de la forét, sous les coups de la tempéte. ho . 2o y Pendant ' que los joyeuses yolées Arrivee de Jacques--Cartier a Montreal 20ctobre 1585. ESQUISSE CANADIENNE _ GOODE sient tout ce gn'il a de micéu * on fait de litterature. Yolaiite s Fruit® & Gim, Brandy, Sr. ¥ine, '.-Ierel, Cldre, C ourrier Quel calme ! quel sang--froid ! rien pe Pétonneetne Peffraie: rien ne te onrrend et ne le trouble, et qnn'd 'orage a cessé, a la manidre troit do Belle--Isle. Los découvertes de l'année précé-- dente se poursuivirent le long dos odtes da Labrador. Le 10 aoft, Cartier so tronvait & bentrés d'ane vaste baie, semée d'lles ot offrant un excellent abri contre tous les (man-- Dans cette traversée,--et dans tout le cours de ses périlleuses naviga -- tions, au millieu de 1Océan irrité, comme entre les deux caps de la baic des Isles, loin de tout port, en frace de cotes hérissées de rochers, envi-- rouné de brumes parmi les récifs et les bas--fond,Cartier a fait preuve d'n ne rare intrépiditéet d'un conrage & toute épreuve. fiul:rle et concise dont il raconte seg périls, on recomnait un marin con-- sommé dans son art, sir deses mate Tots bretons, les premiors du monde, pour ?nf les surprises et les dangers les plus redoutés dela mer, sont choses ordiraires de la vie; il maftrise son vaissean balotté par les flots courroncés, comme l'znbe du dé-- sort, son coursier sauvage dans se bonds capricieux. + Aprés six semaines de hmpomi & travers tous les vents contraires, les mane, et de |'Emérilion,harassées de fatigue, trempés de pluie, inondés par les lames qui balayient le pont avaient peine & suivre le vaisseaux capitaine, qu'ils apercevaient dans 'obscurité des nuits, a la p&le lueur de ses feux, ou aux clartés des éclairs tantot s'élevant sur le dos d'une va-- gne énorme, et tantot se précipitant dans 'abime. La tourmente durait sans relache depuis un mois, et le temps ne s'amé-- ilorait pas-- -- Au temoignage de Car tier, Jamais vaisseaux qui enssent traversé ces mors n'avaient éprouvé de seinblablos bourrasques ;--tous les éléments semblaient déchainés par I:Eufer pour_faire échouer une couvre de salut. Lo 25 Juin, toute mancevvre et toute direction deve nant impossibles, les vaisseaux. s'en-- treperdirent et chacun se confia aux soins de la Providence. de tous les clouhen'd: la ville annon gaient anx cabanes de pécheurs 5 res sur la }»hgo, l e lolenftP'.n du jour, , lnqos-(fl-'tib:. & la téte de ses équi 'acheminait recueilli vers la mma "IA, dit--il, du commandement du "capitaine,et du bon vouloir de tous, "chacun se confessa, ot regames tous "ensemble Notre Oréatur, apros lo-- '"quel wvoir regu, nous . fimes "nous présenter: au _ ccour, devarit "Révérend ...l;hu en . Dieu, Mon-- "sieur de St. Malo, lequel en son état "épiscopol, nous donna sa bénédicti-- "0"." Plus on avangait,plus les élemonts semblaient offrir d'obstacles : Phori-- zon prenait un aspect formidab'e, les vents déchainés fouettaient la mer avec violence, et, mnugissant avec fu-- reur dans les voiles,lesempotarient en lambeanx. Les ondes noires et gon-- flées s#'entrechoquaient sous des im-- pulsions contraires, et arrotaient la marehe des navires, ou venaient battre avec rage leurs flancs dont toutes les membrures gémissaien péniblement sous leurs chocs redon-- blés. Les é.luipu%(}s de la Petite Her-- mane, et de |'Emérillon,harassées de _ Huit jours, le temps fut beau,mais le 26, il changes et deviut variable, les flots s'animgrent,l'nir se rafratchit le ciel perdit sa transparence, et les changements incussants des vents rendirent les manceavres continues. Bientot les nuages s'amoncelérent, le ciel se convrit tout entier et des pluies abondantes commencérent & tomber. L'entreprise deCartier était Toeu-- vre de la Erovidence, et son env?{é n'eut pas cru & son succés, si au dé-- but, il ne avait remises entre lest mains de Sa Toate Puissance, quie commande aux vent etaux tempétes, et a qui les vents et la mer obGissent. Le 19 Mai, la flottille prit la mer; Claude de Pont--Briand, Charles de la Pommeraye, et beancoup d'autres ntilshomnes despremidres familles fi: France et de Bretagne montaient avec Cartier la nef générale ; c'était une ceuvre sainte, une croisade d'un nouvean genre, et les fils des héros des plaines d'Antioche, de St. Jean-- d'Acre et de Damiette, avaient ré-- clamé leur part des dangers et de la gloire. _ 2s MTWI. IL LB 8T. LAURENT. rent dans le dé-- Le ter Septembre, i est devant le Saguenay : il le décrit au naturel ; " *'Cette riviere est ontre hautes mon-- tagnes de pierre une et sans y avoir * peu de terre; et nonobstant il y «* eroit grande quantigé~'arbres de " plusicurs sortes qui croissent sur la "cite pierro nue, comme sur bonne "terre: de sorte que noue y avons va " nn tel arbre angisant & master na * vire de trente tonneayx, aussi vert (ln'il est possible, lequel était sur un " roc sans y avoir aucun@@gavenr de Bientot les hauteurs de--Stadaconé, aparaissent aux yenx _ deséquip; é?onnéa, Adro?te, les, rivt:q élgvé: de la cote nord, le sault majestuenx du Montmorency, !e coteau 'qui por-- tera Charlesbourg, et le versant sur lequel s'*échelonnent les cabanes in-- diennes du Roi Donnacons. » A gau-- che, les sommets do 1a. Eointo-fizvi s'inclinant vers le Nord--Ouest, et tragant les limites d'ane des plus vas-- tes et des plns belles rades du monde Devant eux, le plateat _ des plaines d'Abraham, et cecap. Dismant que couronneront pins tard. les bastions de la citadelie de}Québec gii s'avan-- ce &fla rencontre de ls l(x opposée comme pour lai la main, fer-- mer le bassin ot faire de.:ce p-uf in clefdu Canada et 1g, Gibraitar de 1 Amérique. s . G. tembre, jour de Ia Ste, Oroix. _ Stadaconé n'&;.njt,pum des A travers ces labyrinthes d'fles et de rochers & fleur dean, i1 n'avangait que la sondest la main : sos vaisseaux eimportés psrles courants plus de quatre lieues en fnef,@onrurent par-- fois de grand dangers : il n'en perdit aucun ; et c'était pour la premidre fois qu'il visitait ces parages, témuins clu_;quc année de nombrenx sinistres. Depuis ce temps ln Saguenay n'a puint changé d'aspeit et le voyageur e retrouve encore avec . sa nature primitive, sanvage' et grandiose, tel que le d§';>pingn8:rtien lt a . j -- _ Cartior jeta un faction sur--tout 1 magnifique: it a'a magnifique i #'avgnce,-- et . comn.e m.'r:ifl:mnd 'n-l:'dxo oc:srnlo it vicntg-hr "ancre .a l'ncn a rividre St. Charles, C'étail t 14 Sep il Fappela Baie de Bt, Baurent. Octte dénomination s'étendff@ plus tard & 'tout le golfe, au couri@eau '1'" #'y décharge, et le grandBeuve 'ui doit Que d'habilité ne lui A--til pas fallu pour éviter tous les dangers de ces routes semées d'écueils et de brisants, lelong de ces cotes, tuntot coupées a pic ou bordées de cape a-- vancés, tantot découvertes et sans abri contre les coups de vents fort redoutables en certaines saisons de Pannée. Il n'y avait point alors de phares protectenrs, jetant sur la plai-- ne liquide leurs fenx nuancés et tour-- uants, ou de garde--cotes,tirant par intervalle ie canon d'alarme pour guidér le navigateur égaré. son nom. E2C CCC 6 En remontant le Sé't.nuront il lou-- voie du nord an imidi explorant les denx rives, visitant %Ii", tour-- nant des milliers d'illeg et d'tlots, re-- c.::.mxmlu'lnh:l l'euxbo:lt re de tous les grands tributai e @Adcuve majes-- tnewr Jalotc a¥tile anx nlei- gateurs qui suivrontses traces & tra-- vers tant de passes périlleuses, i1 s'a---- vance lentement, relevant soigneu-- sement chaque bas--fond, chaque ré-- cif ; signalant les vents fnvo:flrles ou dangereux, 'action des marées, les mouillages et les ports qui offrent quall.gue sureté et la mani%re de les aborder, Qui n'admirerait avec quel-- leminutieuse exactitude, il d%crit dans son premier voy Pentré du port de Quirpoint : '.fg, dit--il, il y a deux entrées, l'une du coté de P'Est et l'autre du Sud : mais il faut pren-- * dre garde du coté d'Est, parcequ'on @" y voit que bancs ct eaux basses, il faut aller & Lentour do l'ile vers 1'Ou-- est, la longueur d'un demi--cAble on méeme moins, puis tirer vers le sud, et aussi 'on doit segarder de trois bancs qui sont sous Vean dans lo ca-- nal : et vers I'ile du coté de 'Est il y a fond an canal de trois ou quatre brasses. L'autre entrée regarde 'Est et vers UOuest, on peut mettre pied 'd terre. " vais torh pe; 4 A canse * On croit entendre. un ingénieur maritime relevant Pentrée d'un port avecla précision et la clarté de la science moderne. A la hauteur de ie Rouge et de 'Tle Bianche, Cartier surpris par les courants faillait perdre !Amer/Hon sur les plateaux pierreux qui bordent les fles & plus de trois licuse, sous une profondenr de quelques brasses sen-- «ement. NoXXXY de satis-- + trouva

Powered by / Alimenté par VITA Toolkit
Privacy Policy