ciprocité entre les provincesjbri. vec une ditigence &(_wnrt'-lo--t'i-g"pmm:.t ;'urivée se hg:_lont & heures fixes t " Comme il a 6té question au C_ol;rflld'upnl_u letraite de ré-- Traite de Reciprocite. On ne lirn pas sans intérét bar-- tiele suivant que nous emprun-- tons & un de nos confréres de New--York : Nous ne voyons pas pourquoi on ne ferait des efforts sur la riviere Ri-- chelieu, dans Pintérdt da public, afin détablir une diligence entre St. Hi-- laire et Sore! ainsi que do Chmnbly A St. Hiraire, Une parcille ligne, paie. rait sane aucun doate coux qui entre-- prendront de in faire fonctionner. A part cor avantage pour le public vo-- yageur, comme pour les partica'liors qut entreprendront dela mettre & exécution,tous les villages qui bordent lea deux rives y gagneront ; les com. munications étant p us faciles le com-- merce vt toutes les uffaires en généra) augmenteront on proportion. . En ét6, in compagnie Richelieu au moyen do ses bateaux--& vapeur réuseit a mer yeilte en les expédiant régulidrement juequ'a Chamb'y. Pourquoi done on {livor, ne reussirait--on pas aussi bion Nous avons été tréstnrpris lors de notre 'smns»ge devoir qu'it n'y avait oint odiri!fn»nce, ni_omnibus sur la ilviéro Richelien. _ I! est tids facie de se rendre A St. Hilmiro par la voie du Grand Tronc, mais rendne & ce poste,i! faut a'adresser A tout le monde pour se trouver une voiture, et on vous traine pram--piam jusqu'au lien de votre destination moyennant une forie gon.me, Bur les deux bords de cette belle rividre qui gerait un immense fleuve en Europe, on rencontre de distance en distance des fermes propres, bien tenues, et a Chambly on l.s trouve entourées de vergers couverts de fleurs ou surchargés de fruite. Tout cola se voit en 6t0--Rien n'est le in alors comme les endroits silen-- cienx on le Richclieu est encore tel que Dien l'a fait. Des iles vertes et legeres, arrondics par le courant se succédent tantot confonducs en une suite de bosquets qui se perdent (lans In vague, tantot distinetos et séparées comme autant d'arbres ma jestueux avec leurs lianes, leurs ra-- meaux gigantesques et lour tate que le vent berce en murinurant. En été lo bateaun A vapeur arréte aux vilages de Sorc! et de 8t. Ours et anx hameaux de St. Denis, de glo ricuse mémoire, St. Antoine, KSc. Charles, St. Mare, Bé'cil, St. Hiaire St. Mathias et Chamb!y, La Rividre Richelieu fertilise qua-- tre des plus riches comtés du au- Cnada. Cée sont les comtés . do Clambly, representé en parlement par M. de Boucherville, Richelieu rar M. Perrault, Verchores par M }}cufl'ri(m et Rouvile par M. Pou-- lin, Pour jouir in voyage low fouristes nedoivent pmw s'nvesturer & visiter ces lienx pendant la rude saison ; rien de plus ennuyant en hiver,car les chemins ne sont pas toujours prati--. quables, et PAabitant qui vit comme sc# ancétres fumant bien tranquile-- ment sa pipe an coin du feu comme le plus heureux des nortele, no #'9c-- cupe guére d'ouvrir lea chemins avec la churrue de bois on Ja herse ; ces améliorations sont encore trop nou-- velles pour Ini. Nous avons dern'@rement parcoura les bords de la iviére Richelien, de St. Hilaire A Sorel, qui se jette ici dans lo St. Laurent. 1¥7" Toute communication que Fon nous adressera par Ia poste, et dont les fruis de port ne seront payés, sera refusée, Jendi matin 28 Janvier 1864, Wc ourrier n ®ttatva. -- .J-._E; Don'fi, Redacteur. puin,nler& un diner qui leara été don-- né a ['Hote! Donegana par les nom-- brenx sécessionnistes qui sont ac-- tue lement & Montréai ils sont partis 81 2::'!;& de 11 pour se remfre & a en rou| terre, pour Halifax, oh ils pt:'omfr::nt un ltenp:wr qui les débarquera a Nasseau. Leur intention est de se rendre an Bud en forgant le blocns, ven La Riviere Richeliou. (A Continuer,) _ aniéricaiiie, encore jui ont litdc l'autre , comme du x.lis viveltwm iquils comme leurs Les derniers journanx da Chili sont rewplis des révits d'une effroy'a-- ble o::utmpl:o J:ill efléliol; I'i Snnli,-' itale de la w e I;'::l': -:Pder&i« O'OniIl.h 3:'6" mmaonlée on, et une fou~ le immense, eonwpmh on'gn-do pu: Immédiatement aprés les funérailles Je Mgr Varcheveque Hughes & la cathédrale de St. Patrick,dit le Courrier des Etats--Unia, les évéques aufiragunts du _ diocsse se sout réanis en conseil, ot conformément & Pu-- suge, ont envoyé & Rome trois noms de prolata désignés par eux au choix du s.mss.m pour la succession & Varche$ yeche de New--York. Los candidats ont. 616 olmsses dans Pordre suivant ; Mgr Bnil.I{. de New Jersey dignns ; Mgt Timon, «e -- Buffalo, dv'pipm; Mgr McCloskey, d'Albany, -- dignissimus, Cette demniere classification aseure, suit tant toute vramemblance, 1 'dleotion . de Mgr d'Atbany: 1! était autrefois coadjuteur :'h N-':lel. avee droit de succwssion, roit augque! i renonca en aoceptant le i Jont i1 2: actuelioment niunlulr';, lora d:: oréasion. Cest un prélat instruit at &lot quent ; il est n6 & Brookitn. Effroyable catastrophe au Chili. 1 mt compter sur lui. Avant le ler aveir vernemont aura reconnu notro na °* Cent pouniuoi l'Angleterre a oxcel-- lentes rnisons de craindre et d'étre . pruden-- te. D'un autre c0t8, l'intérdt que -- Pempereur w en jeu au Mexique exige de la part de In 'France une condutte toute diflérente, Et nous . retournions & 1*Unoin pat . foree : _ parcompromi@, . que . deviendiaient 'armée frangaise wo Mexique et les projet de Nupoléon? _ 11 sait nussi bien que nous yue le gouvernement (édéral les écraierait ans la moindre cérémonie et que ce résul-- Tat nuirait grandement A ses intéréts on Frarce, si méme il n'ebranlait son trdne. Aussi ses intérets: sont--ils identiques nveo les uotres; mais il faut etre pativnt . 6t lui la'sser meltre & jour et exccuter sns projete & »a guise. Nous savous que nous pouvons nemarey sns ia o miise (Aprés avoir . expliqué au gouverneur que -- PAngleterre avait & craindre d'étre juur . de . ses . province d' Amerique, . i elle déployait . trop de xympathie pout la aniise . confédérée, M. Seidon aurait conti-- Iu'dlllnlurla;) D'apres une--lettre adressée d ln Tribune M. Seldon, ministre de la guerre & Rich mond, se serait exprimé de la maniere sui-- vante, dans une convereation aveo le gouver» neur du Texas, a laquelle assistait Pautenr de Jn lettre ; © La politique de 'Empereut nest plus une question 3. doute on de spéculation ; elle e«t au contraire binn définie et elle sera bientét mise & exécution. Pour ma part, jen'ui jamais partagé les cruintes . de Tuelques--uns des notres qui pensaient que Uemperear imiterait Pexemple de I'Angle-- terre par crainie des Elnls-d'nin- Les -- po sitions respectives des gouvernements de France et d'Angleterre . vis--a--vis de notre ennemi sont bien diflérentes:" La conflance du Sud Napoleon III. portés en Angleterre.15,224,410 Idem exportés aux Etats-- Untig. : +++++++; 15,064,730 * Nous croyons que le traité de réciprocité a fonctionné jus-- qu'ici i Pavantage des Etats-- Unis autant qu'& celui du Cana-- da. Les membres du Congrés fe-- ront bien d'étudier les chiffres que nous venons de donner avant de ehanger la nature des rela-- lations commerciales entre les deux pays." de droits........ 5,190,178 Articles américainsdo.1 9,050,986 Articles canadiens ex-- Archeveche de New--York aux droits..... $15,999,113 Articlesaméricains do. 6,122,171 Articles anglais exempts * Mais voici la: l;artie la plus intéressante de ces statistiqnes : Aaticles anglais soumis méeme période bien moins consi-- dérables, ainsi que le prouvent les chiffres suivants : 1859............ $14,786,084 1860............ 15,859,980 1861............ 20,886,087 1862............ ' 21,179,318 * Le chiffre total de l'importa-- tion au Canada s'¢leva en 1862 d $46,600,633, dont $25,173,137 venant des Etats--Unis, $21,179,-- 312 de la Grande--Bretagne, $535,469 des autres colonies bri-- tanniques du Nord, $38,851 des Indes--Occidentales,et $1,673,844 desautres pays. I] est ficheux que nos confréres canadiens ne nous aient pas fait connaitre le mouvement commercial de la France avec leur pays. dans la colonie ont 6té pendant la hnuiqu; du Nord Unis, nous croyons utile de ner les chiffres qui représeate le mouvement commercial enire la Républiqne et le Canada qui est la plus riche de ces cing pro-- vinces, + Les importations américaines au Canada se sont cleyée= en ' 18959.......... & W#it. 192,916 1860.......... 17,273,029 1861.......!.. || 91,060 388 1862.......... 25,173,159 "Celles de la Grande--Bretagne q22un" 1 . ult 1 1 u Nord : | tiegiffe croyons utile de priina res qui représeategt| *"Hs, mt commercial enire ' mée th, son gog-- nationalit6. To compacte, terrilees la vue ;)n feu, ot onbob'rm.é.' j::. leurs origues ju uffantes se sont cfsfi?n Jenp::u ent anx pieds M'HS qui #'¢taient évanounics, vers la senle ihn:&:i s'offrit ot P'ont entidrement bouchéo, Leg flammés étaient tout, grondsnt sur la t6te d-j&;' * Iincendie a 66 terrible par sa sondaineté. Les femmes nrrl: on masse compacte, terrifiées par la vue | _ Nous extragma des récits du " | Mercury" de Valpariso, les passa-- ges suivants : Le 8 décembre était un _iour de }rand triompne pour !'église des ésuites de Santiago, Une foule en -- thousiaste remplissait chaque coin de 'édifice. On y voyait a peine quelques hommes ; mais prés de trois mille femmes, comprenant la fleur de la boauté et de Vélégance de la capitule, étaiet allées se jeter aux pieds des prétres. On n'avait jamais vu un plus brillant spectacle pyrothecnique: vingt mille lumidres, disposées en longs festons dans des verres de couleurs, illnminent Védi fice et le transformaient en une salle enflammée. Mais les cérémonies n'avait pas encore commencé, lors-- que le croissant de feu mis M'Rif'd de limage gigantesque de la Vi an--dessus du mattre--autel, a d'b&m ' les flammes@>se sont, élanoées le long des draperies do monsseline et des ornements de carton, jueqn'd la you--| to de beis et n'ont par tardé & ronler en brilants torronts. ' Un currct')epondant de ce journal cite an nombre des causes qui ont empéché les feimmes de sortir, 'am-- pleur de leur crinoline qui an pre-- mier flot de In foule, ont obstrué les portes, et dans lesquelles se sont om pétrés les picds d'un grand nombre de personnes. Cependaut Pincendie faisait def-- froyables progrés et Thorrible con-- fusion qui régnait daus la foule, au dehors comine & l'intérieur, était de-- venne genérale. L'édifice entier n'6-- tait plus qu'lme masse incandescente et nul n'avait encore eu' rsses de sang froid pour organiser le sanveta-- ge (fo ces ml?uflium l¥8' victimes. Quand A combattre les progrés du sinistre, il n'y fallait pas songer, peu de villes de PAmérique espagnole s'6tant en-- core pouryues dé ces pomrpes a in-- cendie qui sout un des premiers ob-- jots gu'on trouve dans les commmu-- nes les plus panvres et les plus recu-- lées dos Etats--Unis, sa toiture sest | enfin écroulée sur la masse d'étres humains qui remplissait I'Eglile; les inurs sont tombés dans l'immense brasier et bientot on n'a plus entendu un senl cri hnwmain se joindre aux terribles craquements do Pincendie. Les milliem%e femmes et d'eufants que les filarnmes avaient surpris dans In saint édifice n'étaient plus que des cadavres calcinés, ot la foule au de-- hors, saisie d'horreur devant cette tragédie sans égal dans notre sigcle, I restait muctte et immobile, On por-- te a deux mille lo nombre des victi-- mes : mais nous croyons que ce chif-- fre ost exagéré. -- C m sn e e es se t eny les rortes, ut in plupart pavinenent & s'échapper, avant que les brandons enflammés, aieut commencé a . tom ber sur les fidg'es ; mais 'es feumes et les onfants, terrifiée par cet hor rible spectacle, se jottent les uns sur les autres, en poussant des cris dé-- chirants. -- Il n'y avait que denx por-- tes pour sortir de ce vaste brasier-- et ces deux portes vers lesquellos la foule se précipite en désordre, sont bientot _ complétement _ obstruées. Quelques hommes intrépides s'avan-- cent pour arracher celles qui étaient & demi écrasées. contro les portants ; mais celles qu'ils venlent sauver so cramponnent & eux dans leur terreur & leur tour, victimes de leue dévoue-- ment. extrémité, s'amasse vers Pautre, crd-- ve la toile et uy immense jet de }u. migre s'éuh'p[,}e de !n déchirure. En un instaut, la flanme se glisse (Je long des drapcries qui ornent le chceur, léche les colonnes ®'6lance jusqu" la voute, rampe l« {ong de la toiture et la foule terrifiée voit bien tot une masse de feu sur s« téte. Les prétres éperdus s'enfuient vers la sa cristie en criant " de Peau ! de Fean !" les _ hommes, séparés des feinmes, ainsi que cela n liew dans quelques églises espagnoles,se précipitent vers O l T I 1 Tout a coup, on appergcit une Bam-- s s'6chupper d'unedes cornes du piédestal. Un hoinme v'élance & 1'é chafaudage et parvint& etonffer ce commencement: d'incendie. _ Mal-- heuremeiuent le gaz chasse d'une p ila nui dians I"vghu' (ié sulées, une do» pine Lbelics 1' Aimériy u« vepagnole, pour riner a k du sour. _ Derriere d¢ mai-- tre hotel, on vuyait une statue colus-- sale de la Sainto-- Vierge, élevéo sur un J;iéduul sémi--circulaire de bois et de wi'e.u(}o piédestal -Gmi-eilcz qulagre de. ig ef de , taile. m 40'3"?"" r duph «k gaz tif déstiné & Ic wonfler et lui donger P'apparence d'une lune et son crois-- P'apparence d'une lune sant. Les cérémonies mavaient pas com-- mencé ct des enfants de chosur allu-- maient encore ies cierges de Pautel. maiont s L ; _ ttawa (H. .) Joud! matin, 28 Janvier 1864. t l_u murs Vélite de ln sans opposition. Les dépdcees d'her annoncent gae ie général Dioe a aftegué Onixaba, occupée par les Frangas, ot nvait pris la ville d'as-- _»les Frangais sont antrée & Guadusjare ao printemps prochain, et gu'il rendra vi-- site a 'empereur Nnml(on dans le courant de janvier. En atte t, in Fromce annon-- ce, avee une certaine solenmté, Péembargue= ment pour I'Alrrk du capitaine Napoléon Bonaparte, fils do prince de Canino et con-- rin de I"mrnur. qui va faire -rmv&n armes au Mexique avee Ia légion étrang@re, ot ce journal exprime Ia conviation que be: joune prince trouvera, chex le, Mezicains, Poccasior de montrer que bon sang ne pout mentir. 11 r-mh bien y toaver autre cho-- se, si Darchiduc Maximilien tardait trop A se rendre anx voeux de ses futors stjets, ot je orois que |entrée en scene de ce sce: cesseur évantue! sera le moyen de hdter son départ .' . ** Nos jonmnni' semi--officiels contintent & affirmer que Parchidue Maximilion d'Au-- triche s'appréte a partir pour _ ie Mexique, im t se oo t ? Framoe.--On a arrété & Paris 4 conspi-- rateurs venant . d'Angleterre. Trois sont italiens, ie quatrigme cache son origine. Un des conspirateurs a fai, une confession com-- pléte. On a trouvé danafieurs appartements des armes de toute espece et un gronade de Dinvention d'Oraini. l:m' procés auza . lieu auxprochaines assizes defévrier. Lo correspon dant parisien do Times 1e Londres dit quon attribuc jusqu'a un certain point lear arres tation & Pattitudo de Popposition parlemen taire. Jusqu'd présent, on n'a rien décou vert de nature & comprometire qui due ce Nous lisons ce qui suit dans la correspon earopenbe du Courrier des Etats Uuis: Le parlsmeni 7"-'-;6'(-':!'!6'];1'0:0? pour In torme au 4 de fevrier. I! s'assemblerazs cette date pour ia dépéche des nfiaires. _Gnano® Bretaome.--Le8, & Frogmore, Sou Altesse 'a princesse de Galles amise . au monde un bei enfant du sexe masculin' La mére et lenfant se portaient bien. Halifax, 25.--Le Oanada est arrivé cotte aprés--midi. . -- Quelques lecteurs 8'étouneront peut-- étre bue la Sainte--Vierge soit célé-- brée an Chili au mois Ee décembre. lis devront se rappeler que Pété commence dans 'hémisphére aud en méme temps que Phiver dans Thé-- misphére du nord, cest pourqnoi au Chifl. le mois de décembre est consa-- cré a Maric, comme clest parmi none celui de mai.--Hess.F.-- 4. Le nombre des victimes qui out 6té reconnues, s'6leve & 1,799 ; cing cents autres étaient tellement défigu-- rées qu'il était impossible dire mome lenr sexe au leur age, On a trouvé, en outrc,une masse d'ossemonts mélés en masses d'ifformes avec les ruines. D'apros les dernidres nouvelles, le chiffre des personnes qui ont été sauvécs ne depmsse pas cinquante; la plupart des victimes avaient de 15 & 20 ans; plus de 500 d'entre elles appartenaicnt & la moilleure société de la ville. On parle d'une daine qui a péri avec ses cing filles. La police a di déja marquer plusicurs résiden-- ces dont tous les habitants ont trou-- vé la mort ce jour--l8. I! n'y a pas dans toute Ja ville une seule famille que cette catastrofhe n'ait jetée dans le deuil. ' Naissance d'un Prince Cest la troigigme fois «que cette église est la scéne de culamités de ce geure, et les habitants ne veulent pas qu'on la rebdtisse. n oa it M . :}uelques pas en avant, les chevenx l6ja dévorés pur le fou, et puis suf-- foqué par la fumée, retomber dans le volcan et dispuraitre. Une joune fille nommée Ovello, qui nvait sup-- prigen vain les spectateurs de sanver sa mére. clest éP:l')cée dans Véglise et a repa.u miraculeusement, un ins-- tant aprés, portant sa mére dans sea bras. On raconte des nctes de courage heroiques. I1 y a eu des hommes généreux, principalement Yarmi les etrangers, qui ont bravé la fureur des flainmes pour sauver des victi-- mes, et dont quelques--uns sont morts martyrs de leurs nobles cceurs. On a yu un Anglais ou un Américain se jeter dans I~s flammes, saisir une femme dans see bras robustes, faire uelques pas en avant, les chevenx 3éii devarke nur to dau oavlann is impossiblee,.an bereule ebt eseay6 cn':-'u vl':nxher un seul étre de gelt? liusse "de creatures &lé-qre'dm ui w'entass@icot les unes sur les au », tt s ucurochaient & eviles qu'on voulait retirer dans -- Pespoit th'tre entrainces au dehors avee elles. Les hommes qui brulsient de suuver ces malheureuses étuient ubligs ds res-- tor impuiesapts devant cet . horrible epectutle, 4 voir leurs meres, lenrs scurs, étres tendres et timides, mou-- rir de cette mort affreuse qui aurait 'cfl'nyé le eceur le plus male, a doux ou trois pieds du salut, a un métre: de celles pour les quelles ils auraient donné mille vies, Cétait a devenir fon de rage. Les victiines harlaient de douleur, se tordamient ies imains. Au mitlieu de leurs soeurs déja calci-- nées par les flamines, on en voyait 3ui s'arachaient les cheveux et se échiraient la chair par lambeaux. Vers les dix heures du soir, Péément destructeur avait tout dévoré. Nouvelles d'Hurope ARRIVEE DU CANADA. Conspiration. MEXIQUE. | _ Cest Ponrc'uoije crois de mon devoir d'exprimer & Votre Sain-- eté, personnellement et au nom du peuple des Etats--Confédérés, que nous sommes vivement tou-- chés des sentiments d'amour et de charité chrétienne qui ont guidé Votre Sainteté dans cette occasion, et de lassurer que ce ruple, men#ce jusque dans ses oyers d'une cruelle oppresion et, d'un affreux carnage, désire maintenant comme il l'a toujours désiré avec ferveur la fin de cet-- te guerre impie ; que nous avons manifesté dans nos prigres adres-- séesau Pére céleste les mimes sentiments queo sewx dont Votre Sainteté est animée ; que nous ne Je suis profondément sensible a la charité et & la sympathic chrétiennes qui ont inspiré V, S, dans Pappel réitéré fait au vené-- rable clergé de I'église catholique pour Pengagers user de toute son autorité en faveur du réta-- blissement de la paix et de la tranquilité. -- A 8A SAINTETE Lk PAPRE PIK TX I Richmond,23 septembre 1863. Trés vénérable chef du saint--si6-- ge et souverain pontife de e 'église catholiqne, aposto-- lique et romaine. Les lettres que V. S. a adres-- sées aux vénérables chefs du clergé catholique de la Nouvelle-- Orléans et de New--York, m'ont été communiquées, et j'ailu avec émotion les termes dans lesquels vous avez daignez exprimer le chagrin profond que font éprou-- ver le carnage, la ruine et la dé-- vastationy--qui sont les suites de la guerre faite acctuellement par le gouvernement des Etats--Unis aux Etats et aupeuple quim'ont choisi pour présidersa leur gou-- vernement, lettres par lesqnelles yous ordonnez d ces chefs et & leur clergé d'exhorter le peuple et les autorités & Vexercice de la charité et w l'amour de la paix, Il a été question, a plusieurs reprises, d'une correspondance entre M. Jefferson Davis et le Saint Pére. On ne lira pas sans un intérét de curiosité tout au moins le texte méme des lettres échangées entre Richmond et Rome. \ " Le niveau des haines baisse & mesure que le niveau des &Ames mon-- te. Tachone done tous celever les &mes. -- La délivrance par la pensée, la révo'ution par la civilisation, tel est notre but, le votre comme le mien. Et quand i! faudra livrer le dernier combat, on pent étre tran-- quille co serr beau gsnérenx et grand ce sera douxr antant que le combat pout l'étre. Le probi&mé est en quel-- yue sorte tout résoln par votre pré-- serice * Che ami, je serre votre main il-- lustre. " La renaissance dee nations est infaillible. Quand & moi, fai la cen-- vietion profonde que Pheare veoue, peu de sang sera versé. Lreurope des peuples fara da se. -- Les révolu -- tiens, méme les plus heurcuses et -- Tes plus néeessaires, ont leur ' responsabilité, _ et _ vous _ 6tes, comme moi, de ceux qui redoutent pour elles le poids énorme d'une gou-- te de sang de trop. Pas de sang du tout, ce serait idéal ; et pourquoi pas Pidéal 1 Quand l'idéal est atteint duns les hommes, et A yous seul, vous suffiiser pour le'prouver, pourquoi ne I'attiindrlit-ou pas dans Eei chuses 1 Au général Goribaldi, a Caprera: * Hauteville House, 20 déc. 1863 * Cer Garibaldi. * Nous avons foi tous les deux, ot notre foi est la méme. _ 4 A vous qui étes le pote--lumi¢re, d'indiquer un mains cruel chemin; & noue de vous suivre. * Vottre ami pour !a vie, " Garmearpr." '1. qui rendrait inutile la guerre, J'at-- tends comme vous avec confiance 1& remmissance ees peuples. . Mais réali-- ser la vérité sans douleur et parcon-- rir la voie triomphaie de la jnstice sroe P'arroser de sang humain, cest 'a idéal qu'on a en vain cherché jns-- qu,ici __" Ce que vous dites cst juste, ct je voudrgis avoir le million d'Ames gni rendrait inutile le miilion de fusile je vondrais avoir Nentente universel-- © A Pigtor Bugo, a Hoscosiis House 4 &p-m, 25 novembre 1863. * Cher Victor Hugo, * J'étais certain de votre concous vous devez Pétre de ina reconnais --Les r.l aur angl«is publicnt: souhaitons d;,vl lee den® lettres snivantes : nemia: nnnp::n- T: Jeff. Davis et le Pape. "* Viaror Htao." ro remferme une pobsie élégiaque de ia pla-- me do M. J. T.mqunw, ot los Souvenirs de Voyage, pat M. N. Bonrasa, No# remeretments & qui de droit. --PROGRES DF LA COLONTSATION EN HAUT DE LA RIVIERE OTTAW a---- au prochain No Nous aecusons aussi réception des Soirée Canadiennes, livraison de janvier. Ce numé-- Regu /es Beauz Arts, livraison de janvier ainsi que le premier numéro du 2e volume du Foyer Camedien conteant 3 pidces de g:'-'o par des écrivaina de Québec et la suite I' histoire de Jean Rivard, le Défricheur Cl:adin,pnl. A* Gérin [ ajoie. =_ _ Nons apprenons avec plasir que Ia Corpo-- ration de &libeo vient d 'aceorder & notre his-- torien national, M. F. X. Garnean, une pen-- sion de $800 par année. Ce monsieur était Greffier de la cité de Quebec depuia plusiours années, et Pétat de sa santé no lui permettait lus de remplir cette fonction. . La ville do anbboo a aoquitté par cet acte de générosité une partie de ce que lui doit la nation.et nous I'en félicitons. Pension a M. F. I. Garnean Donné & Rome, i Saint--Pierre, le 3 décembre de l'an 1863, de notre pontificat le 18&me. | _ I1 nous a été parfaitement | agréable de reconnaitre que vous illustre et honorable président, |et ces mémes populations, étes animés des mémes désirs de paix et de tran(fiuilité que nous avons, dans nos lettres ci--dessus relatées, inculqués & nos susdits vénérables fréres. Plaisc en mé-- me temps a Dieu que les autres peuples de 'Amérique et leurs pouvoirs dirigeants, considérant sérieusement combien une guer-- re civile est grave et entraine dé malheurs, veillent enfin écouter les inspirations d'nn esprit plus calme et adopter résolument le parti de la paix. Quant & nous, nous ne cesserons d'adresser les plus ferventes priéres au Dieu tout--puissant pour qu'il répande sur tons les peuples de 1'Améri-- que un esprit de paix et de cha-- rité, et qu'ils les arrache aux maux si grands qui les affligent. Nous su Plions, en méme temps le Dieu cfement et miséricordieux de répandre sur vous les lumic-- res de sa grice et de vous atta-- cher & nous par une parfuite ami-- ti6. ' Nous -- venons d'accueillir |avec toute _ la bienveiliance ce convenable les personnes en-- voyées par vous pour nous re-- mettre votre lettre en date du 23 septembre dernier. Nous n'avons pas éprouvé nn médiocre plaisir & apprendre de ces personnes et par cette lettre de quels senti-- ments de joie et de recontais-- sance vous avez été animé illus-- tre et honorable Président, aus-- sitot que vous avez eu connais-- sance de nos lettres & nos véné-- rables fréres Jean, archeveque de New--York, et Jean de la Non-- velle Orléans, en date du 18 oc-- tobre de Pannée derni¢re, et dans lesquelles nous avons de toutes nos forces, excité et exhorté ces vénérables fréres & ce que, dans leur piété et leur sollicitude 6pis-- copale, ils s'efforgassent, avec le zéfla leplus ardent et ennotre nom d'amener la fin de la fatale guer] re civile qui a éclaté dans ces contrées, afin que les populations américaines en vinssent enfin d une paix et d une concorde com-- munes, ct a s'aimer charitable-- ment les unes les autres. 220000 CC08 pas de ma'l a nos en-- nemis; que nous ne convoitons | aucune de leurs possessions ; mais | que nous luttons seulement pour | qu'ils cessent de dévaster notre | pays, de verser le sang de notre | peuple, pour qu'ils nous laissent vivre en paix sous l'égide de nos institutions et de nos lois qui protégent chacun, non--seulement dans la jouissance de ses droits temporels, mais encore dans le libre exercice de son culte. salut Je prie done Votre Sainteté d'aceepter, de ma part et de cel-- le du peuple des Etats--Confédé-- rés, nos sincéres remerciments pour ses efforts en faveur de la paix. Puisse le Seigneur prolon-- TFer les jours de Votre Saintetéet 'avoir en sa sainte garde. Signé : J errerson Davis. Président des Etats--Confedé-- rés de U Amerique du Nord. REPONSE DE PIE IX. _lllustre et honorable Président, Plasiours -- annonces PIE IX