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Le Courrier d'Ottawa, 22 Oct 1863, p. 3

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%¢ is ce remarquable, & plus d'an titre, an-- rait mérité d'dtre u';)rodniu en en'tier, mais ~Pericombrement des n:':tiém parlementaires nods a foroés de nous .,"!'Z,""!'.,'.;"i partics du Rapport sur Panal du Rapport qui vient d'étre liv!i.. & ln Englfgg'é_. 8,,;. plg-- En reKsrthunt cotte dette sur les trois millions d'Atnes qui genplont le OI.nldli:n en vient au jolie resultat de $21.33) par téte, _ _ _ La position c a.'t',"::omnie on voit loin dg:- rassurante. Le raport du sous--comité dea compies lemieg 'a'."-..."'"u.""fiwér""u." wheg montant igations 'il.)":pvh le epion 4 ndan us,aoop: e t doivent mmm.', attendu qu'il y est amploment ')ourvu, ce qui laisso une h?snon finale contre la province, a lifm de dette publique, de $64,500, Acte pour permettre aux corporations mu-- liclpllfll'l Pfiwl-Cun-dl de placer, pour des fins d'éducation, les surplus de leors deniers provenant des réserves du. clergé, sur ceitaines garanties, pour confirmer. lels placements dE{fl faits et pour d'autres fins, Jo termine done anjourd'hui ma corres-- xondlpoe avec le * Courrier " dans espoir e la reprendre plus tard lorsque nos legis lateurs reviendront se mettre & Peuvre aprés la vacance. Mes nombreuses occupations m'ont em-- m::u de pouoir rendre cette correspon-- aussi intérssante que . jo Fanrais vou-- lu pour vos lecteurs et pour moi--méme, mais Jai cra qu'en | analysant simplement les érenements politiques de la semaine, jo me rendrais plus utile aux abounés de votre journal en repportant les debats d'une ma-- --mire impatiale et succinte que de les com-- menter comme plusieurs des corresphndants de cette vnIhJui se font un plaisit de se contredire et de se compromettre de semai-- ue en semaine croyant ainsi pouvoir rlaim & tout le monde quand ils sont incapables de eatisfaire leur propre concience qui leut dit u:jonn:" Point de mensonges, s'it vous --_Acte pour amender Pacte incorporant la "Communuaute, PHopital--Général, la Mai-- son des Pauvres, et [institation denseigne-- ment des Révérendes Scurs «e la charite POtiawa." Acte pour protéger les moutons dansle Haut--Canada. Acte pour étendre les dispositions de la deux ceut soixante--et--quinzieme section de Pacte concernant les institutions municipales du Haut.Canada, et pour pourvoira Pélection de conseillers dans les divers townships do Hant--Canada, Porsqu'ils seront divises en wolléges électoranx en vertu do la dite seo-- Aote pour amender Pacte concernant les cours de comté dans le Haut--Canada. homme et une jeune E tous deux d'une rare besuté, se reudir-- zn: Ju lour 6t non a in figure aitioeer mak mt un reflet da boukeur 5: femmeseapniifind rouat qui so trouv enfin uni & Paimable fille du vieux capitaine normand. Cet homme an regard d'aigle, & la figure alti¢re, ©'était le 'captif iroquois. quiavait courbé son front orgueilleux pour re-- covoir Pean ~sainte du Buwg:o ot & qui les jeunes mariés avaient servi de gtrmn et de murraine. I'ensemble 6 cette cérémonie enfin, c'était notre Canada prenant naissance sous 16s !la.urenx anspices de In Religion, c'é-- Aote pour réorganiser la o:)n;;u- mie du chemin de fer de Brockville et Ul"n wa, et pour autoriser Pémission de bons privilegiés pour certaines fins. . tZ" Toute communication que on nous adressera par la poste, et dont le# frais de port ne seront pas payés, sera refusée, Quebeo 20 Oct. 1863. Comme vous avez su, jeudi & trois heures P. M. Son Excellence le Couverneur gone-- ral s'est rendu avec les clrémonies or}inli- res, & Ja Chambre du Corscil Legislatif du Parlement. Les membres du Conseil L4-- gislatif btant assemblés, il a pla & Son Ex-- Sellence d'y faire requbérir la présence de P'Assemblee Législative, et cette Chambre #'y étant rendue, un grand noibre de Bills ont été sanctionnés au nom de Sa Majesté par Son Excellence le Gouverneur Général, entre autres lea survants qui sont d'un inté-- rét margnant pour votre looal_ité: -- Aote pour amender Pacte de procédure du droit commun daos le Haut--Canada. KCe@onrrier D' Ottaivg. Jeudi matin, 22 0ctobre, 1863. Correspondance Parlementaire. Nous attirons d'une manidre toute rticulidre Pattention de nos lecteurs NOWns i veetine usds oi nist kc notre belle patrie dans son' ber-- J. E. Dorion, Redacteur. La dette publique. 1e pourrait amener sa réali-- 'il ne pent manguer d'attirer e considération de tous cou'x Canal dOttawa. Feome® o'Bzamcy une ligne de j nfnlodlu aa moyen d'un [fl.ivudfl prz e es | _ 1o Zconomie de temps. Par la rou-- te projétée, on pourrait aller charger le grain & tons les ports dn Lac afii-- chigan et le descendre & Montréal pour le transborder dans les b&timens de mer en denx jours de _ moins que par la route du Canal Welland ou que par toute autre ronte Yi pour-- rait étre construite, et en huit jours moins de temps qu'il n'en faut pour descendre une ur¥a|'son de firm'n de Chicago oude Milwaukiea N--York. Il faut ajouter & cela que le grain de Pouest arrivant & Montréal aprés un court voyage serait on bien meillen-- re condition pour prendre ia mer, west 'opinion de tous les hommes d'expérience, et cet avantage est din-- ne asssez grande importance pour no rn étre perdu de vue en comparant a route projetée avec celles qui exis-- tent déja entre le Lac Michiga~ et in mer. 2o Réduction des frais de tran-- port Un néf)ciant de Montréal on de Québec achetant du grain & Chi-- cago on a Milwanki pourrait le trans-- porter par la route projetée & quatre centins de fret rar minot de incins ?ne par le canal Welland, déduction mite des tanx de péage. Le grain qui part maintenant des _ mé-- mes endroits & destination de_ New-- York, par le Lac Eri6 et la Rividre Hudson, pourrait dtre transporté a Montréal par la route pmfiéa & quinze centins par minot de moins, et a Québec dix--huit eentine de moins, car la moyenne du fret pour la route de Chicago & New-Yorlr(:l& puis buit ans a 6.12(110 vingt--sept con-- tins »par riifot ; sins' compter que par la rotute urmjm le gru'n arrive~ rait a Montréal ou & Québec en meil-- leure --condition, non seulement & canse de' la durée pins courte dn mv, 'mais encore & cause dés tions atmosphériques plus favo~, rables (':'il trouverait dans son tra~ {d sur les caux 'rafraichissantes de 'Ottawa. L F i. sB f comité, chargé d'6tudier )" i, et ies moyens deyrelier.en | ' les Lac Huron etiMichi-- 5" an 8t. Laurent, su moyen, 'un canal, _ recommande _ com -- me tracé.le. pratigable celai-- indiy ?ié,nn f IJG-}'*wwn Shanley d' 8589 'par M. Clarke. D'apros c¢ ml: canal commencerait & l'em~' re de la Rividre Frangaise, sur la Baie Georgienne, continuerait jus-- (hll'll.l Lac Nipissingue, de M jusqu'ala ividre Matawin et ensuite jusqu'a TOttawa, formant aingi une route na~ vigable non interrompue et difécte de-- puis Pextrémité des grands Lacs jus-- MA Montreat. * Distance de New~ York a Liverpool # de Montréal & Liverpool e de Québes & Liverpool... Différence en faveur de Montréal...... . « @ de Québec....... M Distance de Chicago aL.iverpoo! par le Canal Erié et Nfi-YorkT.?.f.».». Distance de Chicago & Liverpool par la Route Ottawa et le Golfe.............. Distance totale de Chicago & New--York.1,500 C # «e Chicago & Montréal. 980 Si Pon poursuit .¥e paralldle jus-- (fiu'nu port de Liverpool par dela T'A-- tlantique, on aura les chiffres sui-- vants : Les principaux avantages qui ré-- sulteraient de la nouvelle ligne de navigation'intérieure telle que projé-- tée sont 'économie du temps et --la rédnct'ipn des frais de transport. Différence en faveur de la Route Ottawa. 760 _ Voici Pétat aetuel des distances entre Chi 6t Montréal par ls rou-- te du Om%elllnd, comparé avec celui que donnerait la route projetée pissingue) "Rivieres ... . Canaux. , . Distance totale entre Montréal et Chica. 1,318 2o. Route Ottawa. Milles Navigation sur les Lacs (y compris le Ni-- _ Différence en faveur de la Route Ottawa 368 milles. En concinuant le paralléle, nousavons les distances sui-- vantes entre Chicago et New--York : 30. Route du Canal Erié. Mille Nayigation sur les lacs, de Chicago & Buf-- fide . , 22222222222 2002001008 Dmhmce totale entre Montréal et Chicago 980 M " ELUMUTY York par Canal de Buffalo & Troy, -- 350 par riviére de Troy & New-- _ Miiles Milles Milles Milles 1,145 . 13¢ .m 3.72) 2080 2740 150 575 :' io T -;x:m Je rapport du poie n ragicioght on foniotinitg ry Lecture de la correspondance entro le comité des tinances et J. B. Lewis avocat d: ls c?'q-orntion, au sujet des moyens re pour Pérection d'un nonvean mh'. Pol. Lowis en re-- pouse & In lettre du président du co-- mité dit qu'iine croit pasique In cité ait droit d'm'wto municipal d'émet-- tre : des tures, et de contracter aucun dette non payable en dedans du--montant de l'état des finances de I'annde couranté, sans so eonfiwmeri aux exigences do.l'acto municipal, on on passant un réglement--fixant on impot spécial ®r oe us sovateriits anx Augoreune rovu® gr'ii reorvorv® taon SANCTION; OU Liu® OPPOSIMON. 'Le rapport <du:comité du chemin De L. A. Grison, offrant ses servi-- ces comme collecteur, pour la cité ct les cautions nécessaires. ~ Plusiears ;;li;;*b-o'tvi'tions de moin-- dre importance furent aussi présentées * En rspport dee 3. rap les Finances No 12 fut wou! proare s _ _ ... Voici en substance les travaux de ' la soirée le commnnication de Ja part de J. B. Lewis Eer. acceptant Ja nom-- mination d'avocat de la corporation ; communication d' E. McGilvray Eer. se plaignant de ne pouvoir faire es-- compter. les bons qu'it a contre corporation au montant £1037 en tout--renvoyée au comité des finan-- ces ;-- Une'pétition de Ia part de Win-- Bowland et de 17 autres gouchrl fat lue promettant de payer $100 cha~ cun pour ehaque étal, si on érigenit un nouvean marché, pourvu qu'ils ' soient convenables--Aussi une peti-- tion de la part de John Hilliard et autres marchands de fruits offrant les mdmes garantion-- _ Lundi dernier les membres du con-- seil--de--ville se sont assemblés. Le sous--comité eroit qu'an projet comme celui--ci, qui a pour but de di-- riger le commerce de ll'ouett vers lo Golfe St. Laurent qui est son débou-- ché le plus naturel pour atteindre l« mer, ne pent manquer de convainere le pouple de cette I"rovince,que cette route de navigation qni passcrait dans toute sa longnenr sur le territoi-- re canadien et dans les eanx cana-- diennes ne doit pas étre disentée a un point de vue local ow sectionnel nais doit btre envisagée comme une gran-- de question nationale digne d'exciter Pémulation d'un peuple ami du pro-- grés, comme une entreprise dans )1 quelle toute la province devrait s'u-- nir et que la mgre~pulrie devrait re-- garder avec faveur et encouragement. sol cataite slarretn -- do prolircsice. l 50 deul * dix g' sur ot :ro*o.deur. le zf: doz" x h:- rait creuse ner & des vniunupt"mlr:nt hnit m:m. fr mmt: Guuinére ~ensuite los nombrou® svgntages secondaires qui résultgraient d'une lige de comunica-- tion directe avec les Etate de }'Ouest ot du Nord Ohest ; puis, -}w:dmt le coté pratique du projet, .il envisage leu_l_nl:yem_\_'h le ngptig'l qx'cufi:*xsn. I1 est démontré par des satistiques que la nouvelle route, en au'rposunt qn'elle ne serait ouverte que du Lac hurou & Montréal, rapporterait au moins un revenn clair (fi: cinq . pour cent par an en portant le coft de Ventreprise a vingt millions de pias-- tres. L'Etat de New--York a déponsé pour coustrnire son réseau complet de cunaux an--dela Je $30,000,000 et le revenu qu'il en a tiré Pannée der-- nigre,déduction faite de tous les frais de perception et do réparations, s'est élévé a &,081,.'591. Avec do pareils es i o résultats pour Penhardir, notre pays n'a pas besoin de craindre de euivre les traces de son entreprenant voisin. C TT C & 1 11 rappelle que la Chambre d'As-- umblz & nomqué récémment un Co-- mité pour étudier Te sujet et recom mandl:" & la Chambre £ Commerce et en général d tous les citoyens de prendre des mesures propres' & péné-- trer lous députés en (ghun re, de importance de cette question ; car it s'agit do rien moins pour nous que de décider si les produits des fertiles eontréee de l'Quest vont enfin pren-- dre leur route naturelle no?h mer, par les eaux cauadiennes, oif s'il vout continuer d jamais d saivre, la route dispendieuse et presque toute artifi-- cielle que nos entreprenants ~ voisins leur ont ouverte. Un projet d'nne aussi vaste impor-- tance et qui promet de si beaux ré-- sultats devrait, ce seinble, Otre ran-- gé au nombre des entreprises &ro-- vinciailes, mais dans le cas o le Gou-- vernement n'adopterait pas Pentre-- prise le sous--comité est g'avin qu'il ne pourrait pas raisonnablement re-- fuser d'accorder & une compagnic for-- mée ponr cet objet des subsides en terres publiques et sa garantie pour un certain montant. _ NOUVELLES LOCALES. Conseil de Ville, Ottawa (H.C.) Joudi 22 matin, Octobre 1863. §AY Notre fournisseur do papier n'ayant pas fait son envoie & temps, neus nov;.'l' 6té dans g'obfigrgon b?' r etarder do quelques la publi-- .eation du fgnmur P Un nombreux clergé nssistait a cette imposante cérémonie , parmi, le Rev. M. Brassard, et le Rev. M. Bé langer du Diowése de Montréal. i# K Au moment ow nons mettons sous proesse la terre est révétne dune moga de neige. * Bcour Justine Dancouse, en religion scour Catherine de l'ile aux. rues ; Sceur Marguerite Madden, en reli-- gion Scour Lfideleino. de Buffalo ; Scear Delina Thibault, en religion Sceur Vincent, de Ilslet D. de Québec: _ _ Scsur Marguérite Brassard do Ni-- eolet; _ _ _ _ 0 Les suivantes regurent Phabit reli giclux le méime jour ; _ _________ réal ; -- Sceur Emélie Robi, Sceur Claire Poi-- rier, de St. Jean ; s Sceur Emotie de grand Pré de 8t Norbert ; Sceur Sarah Bissonnette, en religi-- on Sceur Elizabeth, native de Québec; Sceur Marie Duchemin, en religion Scour Flavie, native de Québec ; _ _ __Sceur Eloise Brassard, native de Nicolet ; Sceur Marie Schmidt, en _ religion Sceur St.Thérése native de P' Allema-- gheq 0_ -- -- _ Jeudi dernier Sa Grandenr Mgr. Guignes a regu comme Sceurs profes-- ses avec toutes les cérémonies d'usa -- ge dans Ia chapelle du couvent des Sceurs Grises do cette ville les novices on postnlantes dont voici les noms : in 23 5) o4. o af oi aclth 1 comipédu marc 6, ot rapport durcomigtrdu hz\n'J qu'il Sar motign de |'Echevin Triver i1 est proposé que 1e Clere 3u & douge avis, an uu'z des plams et de Pévaluation d'un " nn'g ui devria étre érigé duns le quartier %y, de la Rus York & la Rue Clarence et que ges plans et évaluations soient 'préts pour Ta . prochaine séance, et . que In 'luunm: ldu $50 soit allouce pour tel de ces plans, approuré par l8 corpy-- mtion.P Ado ggeylur dis"i.inn. £ L'Echevin ll'res!uu ayant offert sa résignation comme échevin.du quar-- tier Bt. George, elle fut acceptéc, et le maire nyant 646 requis d'éimaner Lés membres de la Société St. Vin-- cent de Paul, profitent de cette cir-- constance pour remercier les dames qui se sont occupées & vendre si habi-- lement les effets du Bazar et le public en géneral | qui a bien voulu les ache-- ter. I%7~ Le Bazar a produit.la jolic somme de $778.47. -- comme lon'pent veir les dames du bazar de la Société St, Vincent de Paal, peuvent se glo-- rifier de ce inagnifique résultat qu fait certainement honueur A leurs travaux et & leur conrage. _ 1¥ Con, féderation des Iror (suite)--au prochain No-- 1R Les membres de notre corp on--ce qu'ls sont etce qu'ils dew étre---- sous considération, "Pendant notre séjour aux E.--U, nouns avons en le plaisir et Phonnear de converser en différentes circon-- tances avec ces deux vieillards, Mcs-- sieurs Rozelle d'Oswego et d'Ogdens-- burgh N. Y. Ces messienrs, parait--i),étaient bion connus ... 1x Quelques uns de nos confréres du B;\s-(}allndlu, ont bien voulu re-- produire notre _ article nécrologique sur la mort de M. Rozelle des Etuts-- Unis, sans avoner leut emprunt, ot nous avons en bien du plaisir en reli-- sant ce qui nous était personnel. son mandat pour une nouvelle tion, le conseil s'ajourne. prochain Le rapport d'un "procés immoral,? ne peut paraitre, _ S'il fallait pu-- blier tous les scandales publics, nous en insérerions une yournce toutes les semaines dans nos colonnes. D'ailluers west--il pas dit"--Maiheur & celui par qui le scandale arrive" -- Un épsode de 1642.--Nous présentons n nos lecteurs sur fa premiére page de cette feuille un essai litéraire qui a pour titre "Un épisode de 1642" et pour signature «Feuille dErable."" Ce morceau, tout d'i~ magination, se ratache cependant au genre du roman historique, et pour le lecteor cana-- dien il aura un mérite spécial, celui de {ui présenter au point de voe du vraisemblable winon du ¥eri, des scén«s caractéristiques dés premiets temps de Phistoire du Cauada. 1 est le produit . de la plume d'un de nos jeunes compatriotes, auguel nous. recommandons de cultiver son goit et son talent . pour ce geure de litteratnre Couvent des Reverendes Sceurs Grises d'Ottawa. Sceur Marie Anne Robi, de Mont ravaux notre corporati-- gu'ils devraren! i culty M. Jos. qui n'est soint tros brave, se voyant poursuivi de prés par ceux qui le nargnaient, laissa le terrain de la discussion pour s'cequiver. _ Cest ce qu'il avait de mienxa faire. D'an-- tres, parait--il, ont parlé dans le méme sens ; je propose aux dames du bazar de lenr faire . parvenir a un chacun une médaille desouit bouilli, en re-- comnnissance de lefirs travanx contre la charité ; néanmoins cest mon hamble opinion que les panvres ne #'en porteront pas pins mal, car in | de nos pauvres,...cest Poeuvre des da-- I mes du bazar \'ui veulent sécher les | lurmes de Paffligé, qui veulent se ren-- | dreaux pridres de enfantqui & genous 1 lui detmande un pea. de pain, pour lui, pour ses freres, pour ses soours, pour | sa mére qui ont faim, pour le vicillard "Tenez mon cher Jus. Ini répondit un de cenx présents--Vous feriez tmienx de vous taire, yous m'avez point dépensé la cope. 1o. Vous avez quété votre entrée, on yous connait comine un grand bafiulrm], on vous a InissG paseer. 20. M. R. voyint que vous n'étiez bon qu'a faire du bruit vous a obligé de fermer votre cassotte de mal-- appris, et votre générosité n'est connu que de vonsscul, car yous étes le seul qni recevez vos dons--Votre mesqninerie est reconnu comine votre nullité. . Soyoz"franc mattre Jos. avez vous dépensé l8 cope ? . Au moins.. une piastre.. Une piastre ! sécrigrent A In fois ceux qui Pentouraient. Oni--une piastre--et pi--ccst /A snvoir on va aller cFargent 14. L'autre jour passant Rue Sussex, fentrai chez une connoissance; jo montai an 2ieme. . LA, pendant que je conversais, fentendis la narration des avaricieus et des prétenticuz, Ton parlait daus la rue a hante voix devant Ia porte d'nn certain magasin, | Il était préa de 11 h. a, m. Cest & pen prés Pheure ou ler messieurs ont la voix forte etla langue délie--j'en profitai, comme la personne que je visitais dans le moment. "As--tu 6té an bazar disait Pun. Oni~disail Pantre, mais si_elfes m'ont pleume disait 'autre--f'ai dé-- pensé, oui, j'ai dépensé. . Mais comment . as--tu dépense, dis Adien anx panvres; maintenant «ux riches et aux préfentionsc...ou me bla-- mera peut--étre, mais faime a dire la vérité, cest 14 mon mal, et f'ai Pespoir que le Courrier qui nose mentir, acceptera de temps & autre mes cor-- respondances dans cet intérét. done * aS do 2000A d / _ Sit '3 plait, penuet'z\"'lfi'é yotre alicienne et (/minine correspon-- dante de yous adresser | quelqueg4i-- gadis < Grand nombre se présentcront an~ prés de vous, qui nc méritent senle-- went pas de dénoner les cordons des souliers des "pawnres hontewr," Mais assez sur le sujet... M. le prosi-- dent de l« St. Vinceit de i'uu}u'cst d/ja donne tant detrouble et s'est ac;quis aussi une si belle réputation, par see recherches et son impartialite, qu'il justifie en tout mes untichmtions.('lp- norable dans ses «ffaires persounclles, il le sera Pavantage lorsquil sagira des intéréts de ceus qu'il a sonlage en leur donnant de la Far/ze....Cest cela qui fait du pain.... i espondance. M. le eur du "Gourrier® _ Cest la saison du repos, et comme dit le poéte : ; _ 5t Ceat ig saimon o tput tommbe Aux coup eduubids des verds, Un vent qui vient de la tombe Moisoune aussi les vivuns, I's tombent alora par uille Comme la p'ume inutils Que Paigle abandanne anx wirs, Lorsque des plumes. nouvelles Viensent r'scfinurfin ses ailes A Papproche des hivers."" "Les plumes nouvelles & Pupproche des hivers" cst...la charité, cest la Société St. Vincent de Paul dont chaque -- membre porte & la wain e vétement qui doit convrir la nudité 11 y'n. le puwore honteua, i\ y i le pauvre eache, lui, ne dit pas son mal et A peine peuton le dévine ; il pleure, mais lorsqu'il est seul ; il cherche de Pouvrage et men trouve que trds peu...et lorsqu'ilin quelqnes sous, le collecteur de nos tazes se pri-- seute a lui et les lui arrache, ou bien porte sur la place publiqne son petit ménage..quil vend wux quetews morns honteus... we dirai done & | la St. Vimcent Pul, & M. le Président t aux M de cette société--*"Pour Famour Diea--voyez--done au soulageme de cette classe de panvres, soit Zize ment ou indivectement, mais de 1 nigre du moins, & ne point les fa souffrir moralement, en les ifflige car ils ont 6to & Paise: antrefois, leur orgueil est froissé lorsqu'on 1 fait connoitre leur position.-- sa inére qui ont faim, pour le vicill: aux cheveux blancs, écrasé sous poids de Ia inisére, qui an coin d feu mourant, supplie du regard pe dant que son petit fils supplic de voix..... Oh! triste scéne lamentable pour ce nature !}... Le coour saigne de douleur & Ja y de tant de miséres, de tgnt Pafflic tions! mais ce qui peine le plus ces de ne pouvoir les connaitre. --scéne... oh! moment pour ces deshérités de In an bazar disait Pun. Fautre, mais si elfes disait Pautre--f'ai dé-- --*Cour Lamg me au. soulage panvres, soit 7 ment, mais d & ne point les n |_ Washington, 18 oct.--Les nouvalles qui { nous sont parvenues cc soir de -- Parmée du | Potoma¢ . nous ap}wennvnt qu'hier . soir ! Peunemi avait une force considerable & Ma~ | nassan. L'on ajoutait aussi que Penemi était (A court d'approvisionnementa, et que de= | puis qu*il avait bchou6 dans sa tentative de | aten procurer chez le géneral Meade, il avait |retraité vers le bas de la Shcuandoah, ot jusqu'd noe avant--postes stationnés sur le chemin de fer de POhio et do Baltimore. Des commissivnnaires digues de foi ont de | suite 6té expédiés pour s'assurer de Pexacti~ iluds de ces cumeure, Ts sont revenus apres } avoir pousse jusqu'a Preston, n'ayant rencon~ j tr6 que quelques guérilias a cheval. | Lordre qui vient d'étre transmis & tous lea chirugiens de ge tenit préia & allet rejoin~ gre Parmée da _ Potormac, indique fortement qu'une bataille génerale est imminente. _ L'armée du Potornac'a du se replier sur Washington afia de mettre cette ville & I'a-- 'bri d'une attague de Lee A Manassas le gevéral M[Ojcr'. offert Ja bataille A Meade qui la réfusde, parce qn'il se croyaitde beau-- coup le plus faible en nombre. _ Durant tou~ te la journée de samedi, il btait rumeur & Washington que Lee marchait sur cetie vil~ Jo; il parait avoir regu des renforts considé-- tables eté 300 tués et blessés ; ces derniers sont testés aux mains de Pennemi. . Dans la nuit de mercredi, des avis nons out appris que les yankees @@vancaient sur Bristol ; depuis, nous avons appris qu'ils qu*il< marcharent sur Adingdon avec une force de pas moina de 8,000 a 10.000 hommes. Joe Hooker comman-- de dans le Teanessce Est ; Burnside ext parts; l'on ne sait pas s"ila résigné on a'il a été rappelé. . on vient Porganiser trois régi-- ments de réuégats dans Je Tennessee Est ; 400 réfuxiés ont suivi Parmée yankee. 1/en= nem1 a respecté la proptiété dans le Ten nes see Est, parce. qu'il «'attend d y demeurer Une autre jolie. conversation avait aussilien gurun uutre sujet. J 'Gcoutai.. (la femme est si curieuse). _ Asturegu ton Courrier & OQui, mais c'te semaine, j'ai trouvé une grosse faute de frangais dans ce journaus \i. " _ Quoi--dist -- J'ui_ trouvé une grosse lettre qui n'é:t)uit pas a sa "luw. . A leur anproche, nos rent jusqu'd Henderson Greenyille, . ennemi «agner notre articre--ga sition critique, it nous f qu'a Zolucotfer ; ardive A leur anproche, nos. hommes rétrogradé-- rent jusqu'd Henderson, 10 milles A Fest do Greenyille, -- ennemi réuss t cep: ndant & «agner notre articre--garde, et dans cetre po-- sition eritique, it nous fallnt rétrograder jas-- qu'a Zolucotfer ; ative & ceite derniére prace Cennems, qui avait ére considérablement ren-- forcé, nous forga de nouveau a retraiter jus-- quh Bristol. No# pertes pout les2 jours ont htant le= Pounessee et Ta Virginie, et aussi dans le but d'attiq ier nos troupes stationnées a Bibe Bridge, 6 milies & Pouest de Greén-- villo. Lynchburg, Virgimi giments de cavalerie et. yankee, for's d environ passés cam »di le 10 pré nessee, dans In direction faire une ieursion sur prmaneement charit®, de ceux 2Ui s'élévent eux m@mes, équivaut a leur mesquinerie recantu. Pauvre imbécile, va done payer ton abonnement au (ourrier, ct demande anx imprimenrs, éditeurs, rédacteurs de cette ville si un journal peut aller sous . presse sans . erreurs typogra-- phiques, surtout quand il contient 24 ou 28. colonnes de matidre." Comme vous voyez M. le Rédac-- teur, je ne manrflucmi pas d'ou\.rag(: dans {\: courant de Phiver, Si je puis réussir & thire connaitre ceux quise croicnt des tres pérereic (quand ils ne sont tout au plus que des mesquins et des avaricieux) et & montrer en évidence tous nos orguedl-- lews et protentious, je croirai avoir ceux qu (quand des ues montrer rem| de v Dan«!» division du Mississipi. un engage PROROG ATION Nouvolles des Etats--Unis tr MM. w C P Asse mbl DL le chemin de fer re-- la Virgimie, et aussi is troupes stationnées ©, 20 oct.----Deva re Cinfanterie a cheval 11000 homines, sout s de Greenvile. Ton« PARLEMENT Matimico» umettre, du< ente sessicny ins doute ieial. slatif

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