1353. partira p{mr Quebec tous les Mardis, Joudie et Samedis soirs, a 7 houres précises, arrétant, en allant et revenant, uux Ports de Sorei, Trois--Riviéres et Butiscan. Le Vapeur Napoleon, Capt. Jos. Duval, i)'nmn du Quai Jacques--Cartier pour Trois-- iviéces tous les Mardis et Vendredia, 8 heu-- res P. M., arrdtant, en allant et revenant, & Sorel, Maskinongé, Riviere--du--Loup, Yama-- chiche et ie port St. Francois, et partant de Twois--Riviéres pour Montréal tous les Di-- manches et Mercredis, & 3 heures P. M. Le Vapeur Vidoria Capt, Ch. Daveluy, paitira du Quai Jucques--Cartier pour Sorel tous les Merciedis et Vendredia, a 3 houres P. M., anétant, en allant ot revenant, & St. Sulpice, Luvaiirie, Lanoraie et Berthier, ot partira de Sorel tousles Lundis et Jeudis ma-- tin, & 5 heures. Le Vapeur Chambly, Capt. F. Lamoureux, rtira da Quai Jacques--Cartier pour Cham-- gl.y tous ies Mardis et Vendredis, & 3 houres P. M., arrétant, en allant ot revenant, & Ver-- cléres, Contrecoeur, Sorel, St. Ours, St. De-- COMPACHIE DU RICHELEU Le Vapeur Europa, Cupt. P. E. Cotté, par-- tira da Bl:ain ordinaire p.:xu Québec tous los lundis, Mercredis et Vendredus soirs, & 7 hou tes précises, arrétant, en allant et revemant, aux Ports de Sorel, Trois--Riviétes ot Batis can. Les personues désirant s'embarquer & bord des Vapeurs Océaniques, & Québec, seront certaines de se rendre & temps en pre-- nant leur s:ruage a bord de ce Vapeur, vd qu'uu ferder devra les transporter aux Va-- peuis Océaniques, et cole sans charge extra. Le Vapear Columbia, Capt. J.--B. Labeile, clieres, LOnUUCIPIT BUM0) OM MUTY ECCC nis, St. Antoing, St. Mare, Beloot1, St. Hilaire, St. Mathias, et purtits de Chambly pour Mont» réal tous les Dimauches, a 5 heures P. M., les Mercredis & Midi. _ m mens Le Vapeur L'Etoile,Capt. P. E. Malhiot, partira du Quai Jacques--Quartier pour Terre-- bonie tous ies Lundis Mercredis et Vendredis & 3 heures P. M., les Samedis & 4 heures P. M., arrétant; enallaut et revenant, au Bout de I'lie, Riviére--des--Prairies et Lachenaie, et partira de 'Terreboune tous les Lundis et Jeudis a 7 heures A. M., les Mardis a 5 hou-- tes A. M , ct les Samedis d 6 hlll.Nl_A.';l. Le v;:})eur Teriebonne, Capt. L. H. Roy ; partita du Quai Jacques--Cartier pour L'As-- somption tous les Lundis, Mardis at Ven-- dredis & 3 heures P. M., et les Sumedis & 4 heures P. M., arrétant, en allant ot en reve~ m«it; & Boucherville, Vaieunes et St. Paul |'Hermite, et patira de 1'Assomption les Lundis et Jeudis & 7 heures A. M., les Mardis a 5 houres A. M., et lee Samedis a 6 houres Jusqu'a Avis contraire, | es Vapours de la Compagnie du Richelieu laisseront leurs Quais respectifs comme suit, savoir : _ mns;l.enpu-pmhimnt Oftawa le matin as ie Vapeur Quzem Victorta arriveront 5 Montiéal a 4.30 ¥. M., on its seront & temps i)o;x}"profilm de la ligne. Ponr plus amples informations, s'adresser au Bareau de la Compagnie du Richelieu, No 29, rue des Commissaires. J. B. LAMERE, Agent--Général. Montréal et les Ports de Trois--Rividres, Sorel, Berthier, Chambly, Tmum; tion et autres Ports intermédiatres. Bureau de la Compagnie du Richelieu, Montréal, 27 mai 1863. "PRINCE OF WALES." LIGNE REGULIERE ET QUOTIDIENNE MONTREAL & QUEBEC LIGNE REGULIERE Les nourenu et magnifiques Vapeurs, « QUeEN ViCto®IA) Capt, 'A. Bowis, «PRINCE OF WALES " "H. W.Snepmzap LE Vapear «QUEEN VICTORLA® laisse Ortawa tous les matins. gomonb le Di manche) pour Montréa!, & 6.30 A.M. texrs pe oweMIN DE TER, njoinfunm A Grenville an chemin de Fer de Carilion et Grenville et an Vapear " PRINCE OF WALES " & Carillon, arrivant & Montréal a 4,30, P.M. Retoufnant il arrivera & Ottawa & 6 P.M. Le confort et Peconomie de cette ligne en peurent dtre surpasss6. Cette route est de fl:- pittcresque, ot Ia plus recherchée pat touristos. Les excursonistes, pourront obtenit des billets de retoor d'Ottawa & Grenville, bone poor un jour, & moitié--prix. Les passagers allant anx ceidbres sources de Caledonia pourront débarquer a Mm ou des voitures seront prétes & les aux Sourt es. @TTAWA ET MONTREAL (Le Dimfl excepté.) Font le trajot en Dix Heures. LIGNE DE LA MALLE ROYALE RIVIERE OTTAWA "QuUEEN VICTORIA" LIGNE DE LA MALLE P REX ,, & Montréal 1ore alasse., . . .. 08. JO URNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL LES vAPEURS sUR LA Je Counfriet OOfttama. regurde les biliets d'excursion, s'adresser & lagent M. Joux McGowax & Poffice do -Tnfil?;bé-&( et Ouest.. . . . §6.00 P.M. Les TRAINS ARRIVENT a ia STATION de la RUE BONAVENTURE comme suit : Stations sur in Route . ... . . . § 7.30 A.M. De Toronto et les Stations do _ ..9.00 A.M. De Island Pood _ do _ do ..2.00 P.M. De Ki do _ do _ ..7.45 P.M. De q-m Richmond _ do _ .10.00 P.M. De Toronto, 'Ouest, et Ottawa ) _ _ un reméde bien simple aprés avoir souffert .flpendlnt 'r&lusieun années une affection sévere des poumons, et de cette terrible maladie, la Consomption-- est heureux de faire connaitre & tous ceux qui souffrent les moyens de se guérir. ooo A tous ceux quile désirent il enverra (gratis) une copie de la prescriqahon avec les directions afin de la préparer et de Pemplo-- yer, qu'ils reconnaitront comme un moyen certain de gnérir ln CONSOMPTION, L'A THMfii la BRONCHITE, etc., Le se objet du soussigné en envoyant la prescription est de soulager les affiigés, et de répandre les infor-- mations qu'il reconnait inappré-- ciables et il espére que céux qui souffrent essaieront son reméde qui ne leur codtera rien, et qui sera %ourtant pour eux d'un grand bienfait, _ _ s 1# Nous prions nos abonnés de vouloir bien se conformer & nos conditions qui sont de payer le premier semestre de leur abon-- nement d'avance. Les arriérés auxquels nous avons envoyé des comztec sont instamment priés de faire immédiatement droit & nos justes demandes si souvent réitérées. Le succés de notre Tmp'm los &din.:;' iim_;.a-. mnlrm-- la pour ronto, roit ot 1'Ouest... . . De Portland, Island Pond et los Stations sur in Route ..... .. De Toronto et les Stations do De Island Pood _ do _ do LE Soussigné ayant rétabli sa santé en'qnefi' ues semaines par _ Ceux qui désirent recevoir la prescription peuvent s'adresser au Rev. EDWARD A. WILSON, Williamsburgh Kings Co. New-- York CHEMIN DE FER ceuvre dépend de Fencourage-- ment qu'ils nous donneront en payant le vieux compte, et en nous exgédint de suite le mon-- tant de leur nouve} abonnement. Ottawa, 15 mai 1963. M4 Bourgeois de chantier et le public en général: pour le géenéreux 'lu'cpo: qu'il on a reeu jusgu'h o8 jour, prend la fiber-- t6 f'.'."i"i'i'f.!'?:!f!!fl," par le et petites baches qui sent incontestable-- ment reconnues comme sopbrieures & toot 1s autros offertes sur le marché de catte cité at _ Messicurs les bourgecis de chantier, les mm&a-m-mw'u tous temps en état de rencontrer tous les con-- wate qu'on vendra bien Ini confier. _ Billets d'Excursion & Montréal ot retour6$ Kingston, Toronto, London, Détroit, et POuest, & ... ... . Ci¥. ++ +ss re+ AUX POITRINAIRES. TRAINS D5 L'OUE Son établissemen i chonimamie Tourns on i onl on Prie Pociey's Bridge. REPAS EXTRA.) sexsa es se ++« 110,90 P.M. C. J. BRYDGEs, pour Otawa, Direct.--Gerant. T. EMA.U. 9.50 A.M. --Ajoutons-- y le it verre ré po'don':'llu lml pet! --Pourquoi, dit un de cenx--ci n'y mélerions--nous pas un verre de kirch 1 --Le verre de kirch n'est pas & dé-- daigner, répondent les autres tout d'une voix. --Prenone--nous de la bigre? dit Emile Pion & see amis. --Prenons de la bigre; repondent les amis Emile Pion a une autre idéo:--Rien ne ponse & le digestion comme l'ab-- pas Pabsintie 1 -- --Noms f'avons pab d'objection contre cette liquear, répond le chcour . des amis. De bigre en eau de vie dean de vie en kirch, de kirch en absinthe, les amis avaient crensé un trou & y en-- gloutir une cave entidre; Emile Pion no se tenait plus sur ses jambes, i} cherchait dispute aux murailles et sendormait sur tofites les borties. _ Airs: Te souviens--tu, disait un Capitaine, & Le sort aprés une sanglante guerre, r-:.....':.'..-......lu..; Le Canada, dane sa douieur amére, Vit a'Mboigner, France, ton parilion, A vems, issus de cotte noble France, lmmvw---- donc un'pen, la terre ne tremble pas taat que ' ga * Mais: io Libre et content dans son modeste asile, Le laboureur, quand Ihiver a , Jouit des fruits du sa terre lons::" Voit son foyer d'un nouvel béte accru. Le soir au sein de sa chere famille, De son pays fredonnant les chansons D'une voix male et dont la gaité brille, Colonisons, dit--il, colonisons ! Bur les coteaux comme dans les sevancs, Faisons tomber cédres, érables, pins ; Construisons--nous de solides cabanes ; Dans le désert frayons--nous un chemin." Le brave dit "marchons !* et ne reoule Devant sa thche, en aucunes saisons. Soit en hiver, aoit sous la canicule, Colonisons, amis, colomsons ! Loin des cités, ou le luxe domine, Un avenir prospbre nous sourit ; Des champs benis par ia faveur divine, Font la santé du corps ot de Pesprit, Simples de UMII# eufants de ia nature, Vivent joyeux en fréres les colons. Cultivons done.Part de Pagrioulture, Colonisous, amis, colonisons ! L'exemple saint des trapistes ; des pré Une campagne est de nécessité; _ Done, jeune encore le colon se marie ; ghl choisit bien, quelle félicité ! f nest tout ; apres avoir pris femme, i1'= tapid tes tick deegrigine. SRLCS %'::nvml pl:m:'ou :m v_n\-h horizons. e sol on campagnes, Oolonm amis, colonisons ! Grice au cie! 101 rdfn. in %uix. T?homme s'honore & défricher Ia terre, L'emploi du fer en un soc de charrue Ket préferable & celui des canons. L?un nous fournit le rnlu, Pautre nous tue, Colonisons, amis, colonisons ! Et dit aveo joie au fond de I'Ame Ah ! n'allons point, loin de notre frontidre, Servir un matire ou découvri de Por ; Nous trouverions les dédaing, in misére. !_a désespoir, pout--tre pu encore ; Oh nul mortel jamais ne penétra; _ hrl:uhnw.n'm' ; Treate pour un le grain -.ynnd'n. Loin du grand fleave, au deld des monta-- N'envions pae du marchand la fortune; Car les soucia la lui font payer chor, Source d'ennnis, d'envie et de rancune, 'La politique est un calice amer. Au c-m:. In meilieure noblesse Cegt le travail, qui vaut bien les blasons. Pour acquérir le bonhear, is richesse, Colonisons ! amis, colomisons ! Cest le démon qui suscite ia guerre ; Grice au ciel ici régne la paix. Les grands combats voilent de grands for-- D2 ul _ _ [faite Mais dane les bois un homme seul s'en-- w0 s l 2 0 ,, _ [ouit, ofblinnt 00004 nabiiantat n e in d Restons, restons an sein de la patrie ; C'urr hnos bras que nous i'enrichissons. Fils dévoués d'ane mére chérie, Colonisons, frerea, colonisons : fnst Dans ce dessin nous doit fortifier ; Ainei le sol conquis par nos ancétres Nous le ferons pour nous fructifier. Avec ardeur suivons d'aussi stre guides ; Dieu les inspire, écoutons leurs legons ; Pour échapper aux étrangers avides, Colonisons, vite, colonisons ! Celentsons, amis, Colonisons ! Avwes chaleur, amis, nous vous disons, de » M n_iunl'n immenee, Portons ia hache on ces fordts profoudes Feuilleton du Uourrier d'Ottawa-- ndormait sur toutés les bornes. ----Allons.done t disant les amis, Litterature. vOYAGE GRATIS. Ottawa, (HC.) Joudi matin 15 Octobre 1863. ne prendrions--nous Au bout d'une demi--heure, les dé-- mémfenu reviennent ' et ils repren-- nent leur travail; ou mn'plit les niers d'ustensiles de ménage. ?; des travailleurs veut prendre le pa-- nier ou dort Emile Pion, mais le poids lui fait faire une reflexion ; 'Igzlm, dit--il, celui--ci est déja rempli, il faut le placer dans la voiture. 'On le his-- so on effet; bientot, les autres le sui-- vant, et la voiture étant chargée, on purt pour I .Romn'invillg. A Romainville, on cféchlrg; la voi-- ture et Pon so met en devoir de vider les paniers. Tout & cuup, un des dé-- ménageurs pousse un cri de terreur. --C'ost un eori)e mort, clest évi-- dent! Mais qui l'a mis la 1 On, va nous souspgonner... Il faut aller pre-- venir les gendarmes. . _ Emile Pion dormait comme un bienheureux dans son panier. -- _ Tout le monde se rétourne.--Qu'as-- tu, Jean t _ _ _ fet, eat un corps ploy6 en deux, la face tournée ve:ll.g.fgrlxd' et a moitié per-- due dans la paille, o uy --»Bh bien, mon gaillard, dit le gendarme, vone@®"dtes donc pas mort 1 --Moi mort !... j'en suis incapable ! _ ----Alors, qu'est--ce que vous faites --Fourrong--le l&--dedans, dit--il, 11 y omire oqusdenmant _ i . Ox preal Rutle Pron er lor a n on par ua tre nnlrb'q{ et on le place let-- tement ou:' * paille dsf.l hlp-ni:'r, --Bonsoir, t le plus avi-- né de tous. II mlo eoul:etohdu rnniet, le ferme avec ung obeville, ot ts buveurs l'floffnwt, contens d'oux-- mémes comme des gens qui ont rem-- pli_tous los _qewir'l% Jamitié. _ Jean est blanc comme --un linge ; il a les lovres phles, Posil é?rb --Est--ce que tu as le choléra ! --Non, nou, mais 1&... 1&... Jean montre un panier qu'il vient d'ouvrir. --Qu'est--ce qu'il y a la? --Un... un... un cadavre! --Un cadavre ! Tout le monde s'élance, regarde, et reste pétrifi6. Dans ie panier, en of-- la t --Je n'en sais rien i --Je vous arrdte comme vagabond. Emile Pion est, en effet, prévenu de n'avoir d'autre domicile :':o les paniers déposés sur la voie pu li?uuo, mais il parvient & prouver que, s'il a habité un jour cette modeste ohmha ses amis en sont seuls coupmbles. est renvoy6 de la prévention et s'é-- loigne confus, mais heureux, jurant que s il lui prond envie d'aller a Ro-- mainville, ce no sera plus par cétte Lo vote sur la motion de non--con-- fiance de M. Galt a 6t6 pris hier soir. minge hier & 4 heures. _ Voici quels en ont été les procédés, d'aprés is dé-- péche que nous avons reque is nuit ;e' cochere, pfl'l dod':l Boddu ers s ounou-'r:w "':dn';fli&"m';'- faire! discnt les amis. L'un d'eux avise une por-- _ Vers 1 h. A. M., M. Conger pré-- nu?.mih motthn';d'dalwm-'-' ment des débats, qui fat 84 contre 61. S y _ M. Thomas Ferguson en progbta dormait de plus en plas ; il devenalt capable de mottre ied gauche Ll;vagt lo;;hd ddt-'élj: 2 us Te avaient h:ll thre, Emile Pion s'en-- dormait de plus en plas ; il devenait {mmédiatement une antre démendént P'ajournement de is Chambre ; usdé-- bat d'une heure s'6leva surcette mo-- tion qui fat également perdue par 62 Some Defaite del'Oppositton. md-K.Gdt-"l&rbhicwir. La séance de la veille s'6tait ter-- un mm k on avait A 8 heures P. M., la chambre se réunit de nouvean, ot aprés quel--ques affaires de routine, les débats sur la motion de Galt furent repris. Viget, Lairainboies, Laiose, MoDonald 1). A McDonald John, MeDonald J. 8., MoKenzie Alex., McKenzio H:ro, MoConkey, MoDou-- fiu.ll McFarlane, MoGiverin, Molnl'n, Mo-- Ilu, Mowat, Monro, Notman, O'Halloran, PI&", Parker, Perrault, Pouliot, Rémillard, Richards, Ross Waiter, Rymal, Scatcherd, Soobel, Smith A. M., Smith J. S.,Somerville, Stirton, Sylvain, Thibaudeau, Thonwwn, Walbridge, T. C. Wells, White, Wood, Wright Amos,--64. sadeur d'Angleterre & son gouverne ment. g?:' nr.nt mhufid:r, il Harris, fragments reproduits par la Rovue des doues Mondes du lor comme lu'llvdo mosurs, que le grand d'achorer les Prl:i:'::l% in n-h'; d'antant la caisso des invali-- des. -- Nons savious Frédéric philoso-- phe, mais non si économe. On no sera pas faché d'avoir le texte méme du r ate anglais ; Loin d'étre cest tout an Eu a'il (Frédéric) laisse appliquer (a peine M. fut do nouveau présentée, ot m agré6ée unanimement. A.In(n sur tmotion de M. le Procu-- reur--Général MacDonald, la cham-- bre s'ajourna : il était 4 houres ot 10 minutes du matin. Au moment oi nous inettons sous presse, & 1 h. ce matin, une dégeohe nous up&?nd que la motion de M. Galt a 6té rejetée 64 contre 61, donnant aisi au l(kl:irs!ém une majo-- rité de 3. Ainsi le Ministore se trouve dans une majorité de 3 sur cette troisigme motion de non--conflance. 125 Dé&u- tés ont voté : M. Brown. Sour lo Mi-- nistdre et M. Rose, pour t hFpocitlon, étaient absents, ainsi que M. LeBou-- thillier qui n'avait fa'ré; ces trois absences et celles g' 'Orateur et du Comté d'Essex oom%,lbunt le nombre des 130 Députés.--Z' Ordre. du diplomate anglais ; Loin d'étre e l n en 1 & grands ori-- m 5 aportin . tam in fp _ Enfin, l'opr.dfion ayant donnd Pas-- surance que la vote serait pris avant 11 heures le indme soir, la motion de On lit dans le Monde : De toutes parts les diplomates pren-- nent leur congé et l'eufvom en villé iflinfi;otnr"l'n, dane la d lt de son armée de laisser--monrir dee :MMqu;m per des smputations in dépense de ces In-- charge avec fues=: Sinor in p popact dn taire. ai faite pour ces sortes de gonm"l-a qgthde_!.Oug-r fut perdue par 62 contre 52. _ finuph Dufresne présenta une uatridme motion d'ajournement qui :ot le méme sort que les trois pr6?>6- ;W;modmm&'; un iop mssc tw plus parfaite confusion, la dea députés chantaient ot off-- t dans cette enceinte parlemen-- taire. ai. peun faite pour ces sortes do Sotge want piss Shmath en informer léum--cours ; ot méme il. n'en est: ja-- raconte & lord Suffol de mosurs, que le grar Lorsqu'elle fut imposée, tous les journaux s'en plaignirent. .Iours de galas agronomiques, mais 'intérdt dgu journalisme attire fort pea Pattention des admirateurs des * belles e?écel." Enfin en inille occa-- sions on tomoigne hAutement de sa solicitude pour la matidre ct nous ne désappronvons pas cette tendance. Mais l'intollificnco peut étre a bon droit jalouse de In haute préférence qu'on accordé sur elle a la matiere, ct telle chose,qui a ses passages gratuits n'a codté que quelques engrais, tan-- dis que le '}ruit de ]'n culture intellec-- tucfiu est sujet A une fortc taxe posta-- le. uand cette taxe fut proposée, tous les journaux réclainérent, ct I'ppo-- sition d'alors cria & P'assasinat de l'in-- telligence. ____ _ En deux mots ct pour en finir,nous r6 clamons de nos grands homines d'é-- tat, quils soient rangés sous los dra-- peanx rouge o bleu, peu importe, nous réclamong d'oux--pour lintelli-- gence, non pas la nugériurité.... ce sc-- rait de limpudence! non pas Pégali-- té.. ce serait pur trop prétentieux! mais une infériorité : est.co trop exi-- gert Que si on ne partage pas le journa-- lisme en classe A, puis B, puis C, etc., pous lui décerner des premier second et troisiéme prix, on lui rccor-- de au moins le passagedans les sacede la malle sans lui infliger In flétrissure de Paccise postale. _ _ Depuis ce temps tous on ont sout-- fert pres&ue sans mot dirc. Nous réveillons le lion qui dormanit. ' Nous sommes d'opinion que les longs articles sont le cauchemar des gens quf n'ont K" de temps & perdre ot %li savent bien Pemployer. . Mil-- le choses admises sont livrées & la dis-- cussion par le #oin que on prend i\ en exposer toutes les faces. Votld notre préanbule. Maintenant voici le restc. Nous constatons (\uo depuis quel-- 3!1@ anndées surtout, Pencouragement lonné anx écrois ot aux fumiers, a 6té, relativement, tris généroux et nous affichons hautement notre admiration _ Que n'avone--nous & exprimer en termes encore plus choisis notre re-- connaiseance pour les services rendus & Pinstraction ! Nous réveillons le lion qui dormait. Nous lui conseillons d'arracher avee ses griffes co que ses acconts, tantot menagants, ni son patient silence, n'ont pu obtenit. s _ "Vous étes tous de grands hommes et surtout d'excellents ccours. Et bien, signalez, oui signalez, grands prétres de la législation canadienne, famense par des choses qui ne lo sont pas,--si-- gnalez la fin do cette session par un acte de haute volée intellectuelle et de reconnaissance : Abolissez I'rmpot d'an centin sur chaque exemplaire des journaux publics en ce pays, de ces journaux qui ont reproduit et ré-- pandu & profusion les produits oratoi-- res et los actes patriotiques gne vous avez commis durant cette mémorable Messicurs nos législateurs ct sou-- vernants, nons vous adressone cottc hamble prigre, qui vous sera pout--étre plus agréable que les remarques qui rour les symgmthies bovophiles de nos hommes d'état des gouvernemonts paseés, présents ot pout--otre futurs. Malheurousement il faut bien le dire, dans notre paf's on donne la k)ri- orité & Panimal, a la mati¢re. L'in-- telllgence, les siences, Vinstruction sont releguées au second plan. Que disons--nous | _ On accorde une prime au meilleur boouf, et sans distintion de qullité, on taxe le meilleur livre *' Wrmhit i simuentd demvbatgone se L'animal immonde mais substan-- tiel a ses ontrées libres nux grands Et si des gens ma lavieés prétendent que la sitnation financidre ne le per-- met .pn, répondez leur victoriense-- ment ceci ; _ "Vous faites, perdre aux journaux --sans maligne insinuation--que leg T elatione epiaiolaires nMie nboone of ar la taxe gmuh ale, un grand nombre 'abonnés. Vous gc,v'u ;;_t'r_::xpérion_ce Un desir bien legitime.