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Le Courrier d'Ottawa, 9 Sep 1863, p. 1

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de Caledonia poorront débarquer. & POrignai n:--h-l-uph & -b.c':g' aux Sources. posran jour, & moitifiprim.o... o. 0 _ Les passagers allant anx eeidbres sources billets de retour d'Ottewa &~Granville, bone n.ll.uo:rn.njt'qnnlldnnviflo au chemin de Frr de Carilion et Grenville et as Vapeor " PRINCE OF WALES " a Retourmant 1t amirem a Onara & 6 PM . ivora & wa M. hmfin:';"-hhunflfinn peurent étre surpasesé. .. Cotte rgute est de u'umc Ja pius recherchée par LE Vapeor "QUEEN-- VICTORI A" in isse Ortawa tous les nfiiu&npflb io Di-- manche) pour Montréat, & 6.30 A.M. tears Les nouvenas ot magnifiques Vapours. « QUEEN VICTORIA," Cfl)\ A« Bowre, "PRINCEOF WALES " "H. W.Smurzzan 1863. LIGNE REGULIERE ET QUOTIDIENNE Keally Johin, Kelly Jonu, Kitchen Wm, Knox Mro, Knowlton Orille, Lab --Me Mra, I amouche Bte, Lavalie Louis, Hunter John, Haidman George, Hugher Michl, Hunter Audreww, Jreland Mr# Maria Joimston Wn P, Joh aton Miss Mary, Jobnston James, Kane Capt i, Kelly James, Ke:r George, Kertiand E H, Kelly Mi b OTTAWA ET MORNTREAL (Le D--._-ic excepté.) Font le trajet on Dix Houres. Reskine Margt, Farmer Putrick F.tz_eaid Thos, Fitzgorald Pauick, Fignu Jumes, Gibbens & W, Glcason Dan, Gieeson Jumes, Goulet J Bre, Go«din Telesphor, Godmain Melipipe, Graghem Widow. Gramam Alex, Hxyden Thos, Harile Thomas, Mardcastle Joseph, Hare R, Herry Wn, Higginson Jobn, Hila A M, Higwins C R, Horsman Jobn, Holmes Robt, Hope J 11, Hughes John, Dubeau Edud, Durache Antoite, Early Thomas, Egan Jobn, Oraig James, Orain Mrs Margt Cusick Michacl, Currier Joachim, Danis Moise, Dashney John, Dailey-- Edmur d, Davideon Janes, Dempsey Henry, Denechand M'de, Dinen Michl, _ . Dotour, Joseph, Doyle 3 rs, Alex, D wige P C, _ Boyer Orile, Brown Jobn, Brice J: lin, Brown D, Brown W, Carwell Mrs, Campbell J, Camphell Alex, Campbell Janes H Carter James 8, Ohapman David, Chaney Chas, Clark James, Corrary Antoine, Oustelio John, Cornin Louis, Ooffee Michael Cope R M, Em oa e wE W C Belile Juseph, b' Mre, Bayd A «(Maya Peters Bower Jobn, Mercher A --M, Boult Capt Jno A. Mehon Joseph, Roulues George, '!.ll's Andrew K, Beil Jos, _________ Loiseeu Dumoix P noime Magloire, Tex Luke, Berlangzet'e irey, Ly Belford Chas, =yon Henry A, Bell Jacob, Michi, Beaulioe Aurelie, Maher Rody, Adims 8 D. Aurelly Marey Baxion Pierre, Baines Alex, BaFerd Richd, Barry Mich1, Berigau Joseph, au Burean do Poste d'Ottawa jusqu'au ler Septembré 1863. Liste des Lettres non reclames RIVIERE OTTAWA " PRINCE OF WALES." " QuUEEN VICTORIA" LIGNE DE LA MALLE JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADTENS DU CANADA CENTRAL -- LEs vaPEURS MeDonald Hugh, MeGregor Jun & Robt, McGuire Amny, McGuizan Archar, McHenry B, McKeuzie Robt, !r{.arum Mry McLeod Donald, Mcleod Harriett, MePh: t: on Mrs Jno, G. P. BAKER, Steve on Chns, BStrattord John, Bt. Aruaud Edward, St. Amour Augustin, Salivan Mury, Tremtley Frod, Tucker Alpin, Vanderlour Jno 8, Walker James, Walker Cath, Weste rick saml Whiteficld W P, White John, Withnate Thos, Wieon Thomas, eQarthy Dani, MeGurthy Hatnab, McCoy Jamee, McDeunah Sarab, Richey: Mrs, Ricard Edouard, Robertson & Co J, Reas Miss H A, Roberge Obas, Ryder.G W, Bayles M V, Bouvrenu Bte, Salter Michl, Echelan Margt, Selton Mike, Berson Miss Mary, Senecul Jos. Shannon Maria, Slaven Mrs Michac}, Bmith_Chas, Statr Bryan, Btanley Chas A, Toosgian Je John, Molgnesux: M J, Mosa: Mary.W. Montgomery R 8, Murray John, Mulveagh James, Neilo Ellen, Neal R chard, Neltoo Mr, Nickenson J, Nichol George, Noble Jamen, O'Brien Oath J, O Donnell Simon, O'Hear Mary, O'Keefe Michael, O'Mahon Mary Ann, O'Neal Cha», Ormond Robert, . O'hea Corneliue, Park Walter, Paquet e Wm, Paradis Xavier, Parent Frangou X, Fike Rubert F, P oult Hyacienth, Provost F, Ralph James, Richard Jorm, Mirone Joseph, Miller & Urquchatt, Milen John, Ladouser Urcelle Pm o PS Lav.lie Regis, Lab anc Dile Louise, Mire de Poste. I-:l.nlu bourgeois de uhni:r,'b- marchands et autres on seront 166s a dos cutlilmnnnlrung h.mhum est topjours abondamment fourni et il ast on tous temps en étai de rencontrer tous les con-- trate gu'on voudra bien lui confier, Shuar BodLM scespii sctense m?'h esd M: Poot . M.ODellefewiliaInfite s6o amig t to blic on & ventt Je »eimier; WVordine rnl- nmtun tout le temps. té d'annonoer qu'il .continue comme par le passé & manufacturerses excellentes grandes et petites . haches quisont incontestable-- ment reconnnes comme aupérieures & tontes autres offertes sur l6 marché de cotte ciré et des environs, qu'il en a reen juegu'a ce jous, prend ia liber-- to d.lunum m contioue 'umn- nat in HACHES!! HACHES!!! T. BELLEFEUILLE , Ceux qui désirent recevoir la prescription peuvent s'adresser au A tous ceux quile désirent il enverra (gratis) une copie de la prescription avec les directions afin de la préparer et de Pemplo-- yer, qu'ils reconnaitront comme un moyen certain de guérir la CONS ,MPTION, L'ASTHME, la BRONCHITE, etc., <Le seul objet du soussigné en envoyant la prescription est--de soulager' les afM'ges, et de répandre 165 infor-- mations qu'il reconnait | inappré= ciables etiil espére que'céeux quf. souffrent essaieront som reméde qui ne leur codtera rien, et qui sera pourtant pour eux d'un grand bienfait. R&v. EDWARD A. WILSON, maladie, la Consomption-- est heureux de faire connaitre & tous ceux qui souffrent les moyens de se guérir. t LE Soussigné ayant rétabli sa santé en quelques semaines par un reméde bien : simple --aprés avoir souffert flpendant lasieurs années une affection ugn stvére des poumons, et de cette ferrible on en m BPt ns tonto, f)élmi! ot I'Quest.. . . . §s.oo PQ Les TRAINS ARRIVENT a ia STATION de la RUE BONAVENTURE comme suit : De Portland, Island Pond et les Stations sur Ia Route. ... ... . § 7.30 A.M. De Toronto et les Stations do _ ..9.00 A.M. De Island Pood _ do _ 'do ..2.00 P.M. De Kingston do ' _ do _ ..7.45 P.M. De Quigeo et_ Richwond do> .10.00 P.M. Stations sur Ia Route .. .. . . De Toronto et les Stations do De Island Pood do do De Kingston do ~-- do Do Ningston do * do DeQuigeo et_Richwond: do--' DeCToronxo, 1'Ouest, ot Ottawa ity. . lllll222222222 22222 Pokpress de jopr pour Oitawa, ) ___. Kingston, }l'rmm Loudon, > 7.30 A. M. m Détroit, et l'Ouenlki sasess rain mél6 pour Kingston et toutes les g:nionlmrméd. 9.50 A.M. Train Express du Soit pour To-- } _ __ _ .. Train mé6 pour Island: Pond et } toutes les Stations Interméd. { 8.30 Exp?vu E t pour fi'mn, T. Kingston, 'l'rmnlo, Loudon, } 7.30. Détroit, et P'Ouest, & ... ... Ned & 6 ) LE et apres LUNDI le 18 Mai les Trains partifoot cogtme suit : De la Station, Rue: Bonaventure TRAINS DK WUEST. Frain Expréss pour Québec, i. . Train de in mfi pour Porthind et Boston: annahant a Tels xd Oftawa, 15 mai 1868. Train Expréss «REPAS EXTRA.) Bittets d' Excursion & Montréal et retour$6 Poor autres informations et pour ce que vegarde les biliets exoumion, s'udressor d I:rt M. Jouw MoGewan & Poflicé:dn 3y# R. W. SHEPHERD, GRAND TRONC,. D'Ottawa & Montiéal Tere classe. . . .$8.60 18 mai et Boston, couchant & Island £ :00 P.M. AUX POITRINAIRES. JEU DE BOUOLE. E. soussigné tout on remerciant MM.los ; Bourgeoss de chantier 6t le public en il, pour .Je généreox . encouragement Prés Pootey's Bridge. SMIN DE FER Williamsburgh Kings Co. New-- York qT TENU PAB C. J. BRYDGEs, _ Direct--Gerent. Evova» Provix Coutriet 8.30 A. M. 0.20 P.M. Diréctour prvi Barsd cb mint afiicabdadiredt ui Avidr i +1 | son nefim phrut autant #'avancer en |avant de on individn, qu'un betn'gfé |de bitiment, proportion gardée. 'L'i-- |mage ou Th comparaison" nrest ' pas |charmante, je Pavoue ; mais vous ton-- fviendrez du motns qiv'elle est' expres sive: Pour Gro, il ne veut pas qu'on le plaisgnte sur son iez ; car, qui se moque de son nez, se moque de lui-- :;:eme, tant il en a:'m uoiifé?(z)ependant il ne se e tirer dos tes sur alulg?i:ewup:mi Bardeau, {F::Cre gaillard) qui, lui, a le nez extrdme-- mentcroc?n. Cc travers, dit--on, no lui vient pas deson pére ni de sa more; mais on rapporte, que voulant un jour déposer sur la joue d'une grasse pay-- sanne un baiser trof indiscret et trop chaléureux, celle--ci lui riposta par und tape bien et diment uppli.%ube. De-- puis ce tempé--li Bardeau est plus dir-- conspect. Il vent>absolament se cor-- riger. Pour profiter de ia legon qu'il a regue, quand il Ini prend envie de |faire dos cspidgleries comme celle qui lui attifa la difformité de--son nes, il a toujours le soin de prendre le botut de son nez pour centre de gravité; ce qui le fait toujours aller un pen & co té du but : il est alors content d'avoir évité le pigge dans lequel Pentri-- naient ses passions. Heureux nois | mémes si tous comme lui nous man-- quions notre but qnand malhenreuse-- ment nous voulons faire le mal! Bar-- deau ne craint pas d'avoner cette ruse qu'il amlploh pour son; bien, et anrtout. pour eelai--de son nez : mais i} ne vent pas pourtant qu'on se permette de suspecter un moment ses intentions. 4 m nez est cnx;Jxe, je 'avoue ; mais quo ioune ne 8'en mogt Si¢-- qué d aks! i1 is pajora chor !" 1t prow. va dernidrement qu'il n'entendait pas badinage la--dessus. En effet, wa four on platot un soir de la semaine der-- nigre; sire Garo et signor: Bardean, étant : wilés veiller, une jenne g'l fit tonfhief 1d 'tonveradtitnt edt fes 46 O Calliope! muse chérie de 'Ari-- oste, daigne déposer sur mes lovres ton souffle divin, afin que mes filrdles solent g;gndtfies héros %uejo afite ! 'Confiant dahs tette in vocation je no crains pas d'aborder mon sujet. D'a-- bord, voyons um gu la mine de.nos douk' gaillards,' 'Garo est un jeune hothme lol'.x'ngt et tres set, thais en rc-- vaithe, droit enitre lwde'ux'yenx, & un detili--panice de sa bouche s'avance un nez d'une finesse et d'une,longnenr si ptodifierise gue, me trouvant the fols, prodigiense gue, me trouvant the fols sut an pertAoir droit au--dessus de Ini Oh ! chers lecteurs, a quelle terrible bataille y'ai assisté il y a & peine une semaine! si vous saviez ! tenez, mes membres en fréemissent, mes dents cla-- quent dans ma bouche, mes yeux s'6-- garent et sortent--de leur orbite, quand 1y pense! Vous--aves lu dans les ro-- mans de In chovalerie les combats des %uiunnu paladins Roland, Renaud et ancrede ? Vous les avez vus 'insulte ét la bravade a la bouthe, Ia lance en arrét, la visidre levée'etles yeux étin-- celants s'Glancer sur leurs ennemis ! Vous 'les 'aver vus" s'entrechoqtier comme des béliers? Vous avez vu ausei leurs 'coursiers plier sur leurs jarréts, et leurs lances voler en éclats 1 _ Tout cela n'est rien en comparaison du tournoi auquel f'ai assisté. _ _ _ A MADAME LA DUCHESSE DE R*, sUR BON ALBUM. 11 estane langue seoréte, Feuilleton du vourrior d'Ottawa. O noble et suave figure, Od rayoune ivresse et innguour, Mot caressant de Jn nature, Que ne dis--tu pas dans le eceur? Qutli to in in t Le lu.-.n-w l-:t:'o'::'::'n art =lh ceite Idugue révélée 1n fit avee io regard ! T retentit lougtenips dans Pime, Comme dans Voreille une voir, Et la bell image de femme Est comme un air redit cent fois! Qu'on voit marober sur son chemin; E condole, oh. Eietor pik oo m uivinr 11 dit trrease, i1 dit gonte, Grire, amour;--candear, pureté ; Les yeus en boivent Uharmonie, Et le sens en est volupté. Une feme au cheveas de soie z;_ ecte dilencious. Que sait 'amant ou le poéte, Etgae les year parlont aux yous Litte rature. L'histoire de doux Nez. Ottawa, (H.--C.) Mercredi matin 9 Septembre 1863. 4 , DH, LaMagrnie mt hn Mpuehiltadae prons "gm}{'&i{ 1858, w;;fiiud':.m rincesse XAD an .nmf:' de Windsor. Ells dtait & poine 4:'"0 fille, Muoflefikhu 6t quant an prin cette époane 6t quant an prince, son une qui figuré' dans tin discours pro -- nonc't llflfidwl-de-ville de GI s (Roosse) par un professenr de 153,.1- versité &mbflr& Ontré son carac-- g;miqae,urédtm-i plari: 6 nous ne pouvons ré-- sister an dhi'rlnde le trmflum fci. --On s'est généralement accordé & dire que Pallianve entre le prince de Galles et In princesse 'Alexandra de Danemark avait été un mariage d'in-- clination. An not'nhra dese lno'orlote-d ue on raconté" & 6 sgjet, en voi the qun Bguro Sare in discoute pro-- Honteux et déconcerté, Garo ra-- masse son nez, l'emporte religieuse-- ment chez lui, et aprés Tavoir fait passer trois fi'onn dans ane chambre pour voirs'il était réellement mort, 11 alla le déposer dane sa derniére de-- moure, sur laquelle il chanta triste-- meént un libera. Apros!.... il se retira. Cestce que ma plume va faire & l'instant. fendu--de part en part ? Point du tout. Betiblable a ces ballots 'de laine que les anciens mettaient le long %Bl remparts pour amortir la force des traits et des béliers, il ploya un peo du coté gauche, mais ce fat pour ro-- rendre flcnwt son assictte naturel~-- }:a. Hélu%)il n'en fut pas de méme du beaupré. O vanité! 0 néant des gran-- deurs humaines! Le chuc fat mgvio- lent et sifumeste pour ce panuvre dia-- ble, quincapable de résister, ses norfs se rompirent & leur racine, et sombla ble & un chéue antique, déraciné par lo@ antresy it tombe sans vie sur le carreau, an millieu des acclamations et'dés gétnissements de tous les spec-- taieurs! O nez sublime et couragoux ! toi Porgmeil de ton'maitre et son plus bel ornement, pourquoi te lais-- ses--tu entraimer dans un combat ter-- rible! Quoi! pour n'avoir pas voulu souffrir un égal, te voila maintenant réduit &A servir de pMture sax vers du tombean ! O orgueil! que tu en as causé des malheurs aux hn-- mains ! cun son noez; semblable & un u.ngliar qui aiguise ses défenises & la vue do In meute ?ni va Pattaqubr. Comme un tigre altéré de sang se plic sur ses jarrete et s'6lance sur la tendregénis-- se quia le malheur de so rencontrer sur sa mwf tel lg nezde Garo se courbe gur lui--uiéme, 'bondit, et va frapper comme un trait sur le bout du nez de Bardean qui n'avait pas cu le temps de faire un 'pas pour éviter le choc imd>émeflx du nez de son ad-- versaire. Que crog:t-vous 'gu'il arrival Que le nez de Bardoau fut aceublé, _ O lectours! et vous surtout, aima-- bles lectrices, c'est avec peine que jontreprends do vous raconter le con-- flit de ces doux redoutables champi-- ons ! Infandum, m&'fm, jubes renovare doloram. (Virg.) ndant, il serait houteux pour moi I: m'arréter aux denx tiers de ma course. Je continue done. Garo et Bardeau se' mettent en présence, préparant, équippant cha~ se contint d'abord, car i1 respectait la eompagnie dane inquélio il était ; uiais enfin, éxaspéré dos sargasmes ot des railterigg' mordantes de Garo, il lui montra kr)i , ot lui dit, qutil on avait menti. %u«s " quoique tu o discs, mon uex croche est plus bean et plus utile que ton heaupré dofqa- lette." La dispute s'éufinnfl'e tol point qu'on on serait venn & quelque chose de plue concluant quo des les, si la sllone n'y eut mis l6 ho&, en disant : 'allons, mes unllJ calnes, vous : il fait trér noir pour distinguer a la chandello lequel des denx mor-- ceaux lemporte sur l'autre. Cepon-- dant, si vous voulez absolument" dé-- cider la question, voici mon Rlan t faites battre chacun votre nex!" Les deux rivaux accoptent 'éprepve, Ga-- ro, pensant que son nez qui est bien plus long et plus --pointu que celui de son adversaire, le percora ingvitable ment. Bardeau, lui, se fie qu'en so guidant sur le bout de sou nez, il frap-- sen & c0té du but, qu'ainei il na rien appréhender. nt qu on vint d parioe de son grand Ter, oo bats do-- mufm aur celui de Bardean ; " To ag I pas un bon arpentear, dit--il, ton nex fauts corporels. De suite, Guro, arai-- UN 8OUVERAIN 6t quant an prince, gon in i1 nétait ghore plas n'&%"'an éflmi. li.: ' UR -- 1 560 sevvl® cul Aenernis e ETE de bon tor, #Wer fralt Wijonrdhof, en courant nlfllx'n& soit de la thte comme un prussien, soit en tratnant on svangsfit 616 jambs 6t donthtnt ene miin' alm.rn sres fore ma of angtrant hn , soit ponr dchapper sans Stre is 2o en Ateond il est probable que on ennuie quand on est.ennuy6. Juges vous--méme par les freqnents silences, par la fign-- re allongée de la maitresse de la mai-- son, par sos yeux tournés vers la pen-- dule, par quelque ordre donné & voix basse, de 'opportunité de votre re-- traite, et h&tez--vous de sortir. Ne craignez point de rester quand vous ne remarquez aneun 'de cés signes. Si vous n'étes pis un fat vaniteax, yous ne vous tromperez jamais sur le désir que l'on vous témoigners de prolonfer votre visite. Dans fan doute, n'hésitez pas a vous en aller; il vatit mienx exciter los. que l'impatience, Dane les visites de corconstances, vous dever vous attendre & ce que la cir-- comstance qui vous a amené soit le snjet de la conversation. Prenez done votre parti & l'avance, pour entendre parler longtemps de ls méme chose; et rappelez--vous estte maxime: "Riez avec cenx qui rient; ?kwu avec conx qui pleurent." 'Ce n'est : point hypo-- crisie, c'est botité de cobur quf vous rend sensible & ob Tfl toriche Te pro-- chain. On vous dira qu'il n'est 5.' au pouvoir de Thomme de se rendre sensible; on vous trompora. A force 'de s'exciter aux sontiments vertnenx, on parvient a les: épronver. ~Quand vous 'avez reconnu qu'une chose était 'bien, ne vous dites %mh que vous n parvidhdrez pas a .flln;enr-lu persév aveo eourage, et yous.réns-- sires, 3.1":0- ne faisions de bien que celui vers lequel nos penchants nons entrathont, nows risqterons d'en fatre trérct';mndtdt des 'ianomf ln visite eat terminée, .'fl se roti-- se lafsser onblier. Vous devez une visite & celui quia d&ja rempli envers vous ce petit devoir de société. Il n'y a %u'un homme vain qui se dis-- pense d'scquitter cette dette de poli-- tesse. La vanité dans ce cas cst pire que la sottise. Tl n'est pas facile de lus ln sottise. Tl n'est pas facile de déterminer la durée d'une visite; maie Ne croyer pas vous distinguer de la foule en dégn_igmmt d'anciens usa-- ges dont vous n'avez pas mdrement examiné Porigine et les résultats. Vous entendrez répéter que los visi-- tes sont enunyeuses, qu'il faudrait les supprimer, ct autres %onx communs, ' gne Pon rebat plus en ce sigcle pert-- étre que dans cenx quil'ont précédé. Ne vous {:mem polmI et faites des visites. Elles sont un lien social, et cela seul suflit pour décider un hom -- me qui se destine & vivre dans lo m.3., dont il est fort maladroit de tinua Alexw;iiliali: ;t')(l;- savez '(']]-l-le vingt--cing schellings fout une jolio somme. qRéfl_échiues et yous trouve-- rez qu'elle vaut un souverain anglais et une couronne. --Oh1 bravo? princesse, vous lises comme jamais je n'entendis lire. Voue feries uné fortune en Al en y lieant Shakespeare en . --Oroyex--vous f dit la jeune fille en rotigissant; mais alors pourquoi Votre Altesse ne m'engage--t--elle pas & la cour comme lectrice. Je suis stre que vous dtes asset riche pour me pa-- _ --Oeci dépend du pyix que vous réclameriez, princesse. --Oh I réphqun-t-eliu souriante, jo ne suis pas interressée. . Vous pour-- ries m'engager comme votre lectrice perpétuefie pour la somme de... vingt cing schellings. --Vingt--cing schellings! exclama le srince, vous btre réellement trop mo-- este. Vinqt-cint'élchellin 1 _ --Je suis loin d'étre mos;te don-- Tis suivirent ainsi la longue allée de Windsor, in princesse lisant ot Al-- ben'hmtpnt. &:lfln , lo futar sou-- verain d' Angleterre exclama : _ --SBhakespeare. . . . . . Jo lis Rornco ot Juliette. --Oh! ~raiment.'. Permuttes -- moi de vous accom| . Vous lirex et vous ne citeres m"fiu beaux pas-- livre ouvert & is main, 6t lisant. Elle L'art de briller en Saciete'. tio, ne sont pas assurées. a * Hopos e moin d ropolng 16 lef on chiduc, Ferdinand-- ilien a rego., les, pmm'ue hfi?'q vow:fi; d.?!td:d-l:s p':s i8 oom'n!e I;nnmtc ane . spontané'dm : pays," so trouwve dbjh necomplie. Los: autres, qui / rentsent plus dans Je domaine de in , diplofia-- Nous tions borneronis, --@vjoard"hui & conutater que la: condition eséanti-- elle, & savoir * gue lo rétablinnentent do To monarohic aw Manigue, dinst que souveram, ¥maneront du Te U1GL0 s 'she 4s | N hE on, hérise6e de tafit de difficulti p-- taimes conditions qui, pour Otm saigfes ot @ppréci¢es, mbritomt Pdtre oxpliquées nitérienrement; cest 'te qae fious hovs proposounts de filrd dane notre prochain naméro. leries, le comte de Rechberg au chi-- toan do Miramar, & Tricste, résidence habituelle de . Pachidne Ferdinand Maximilien. Le ministre des affaires étrangéres était chargé d'exposer au rince les hantes destinées anxquel~ rea la volonté du peuple mexicain et les sympathies personnelles de Napo-- l6on IIIP:e réservaient de ]'ufpeler'l limsue heureuse de l'exrédit on' fram-- gaise, Comme nous-- lavona dif, le comte de Rechborg étuit nutorisé & déclarer & son Altesse Tmpériale que Pomporenr Franqois--loui»h, comme chef de la famille impérigl, lui : lais sait liborté pleine et entidre de pren-- dre le parti qui Ini conviendrait le micux, 'L'nrcludnc Fordinand--Maxi~ milien se. montra on 16, pauf;.m touché de ce qne, au moment of il s'etait biti la .rotraite da Mire-- mar, pour rester désormais étranj A la politiqne, 8. M. Pempereur a: 'Franf'u'n Vedt désigng, an choix, du peuple mexicain pour royzlu- une mission si grande ot ei (élevée: la pa-- cification ét !a, figénéntiqn de Pan-- cien empire d¢, Montéznma.) . .. haspy ce Sotirrt : t ries weretwar Mais en méme tempe larthiddq poskit a l'rwsvkt,:fzm,f'zf':fl'?m Cest du mois d'octobre 1861 que datent les premidres on vertures fn&u & In cour de Vienne an 'snjet de lm candidature de Parchidue Ferdinand-- Maximilien au trone du Mexique. L'omperour -- Frangois--Joseph ';:}h dit wlors quo, tout an :}:prgci 'd du justo valeur la préférefite accordée & sa dynastic, il laissait son frore: senl et unique arbitre de se décider lors-- uo le moment serait venn de pren-- '31'6 une résolution définitive. _ Tontefois, comme il importait de savoir si juequ'a quel point la cour de Vienne se proterait A réaliser les veeux de la nation mexicaine, Sa Ma-- jestb Apostolique envozu, immédia-- tement apros les premi¢res ouvértu res oonfldgntielles de la cour des Tui ** Nous sommes houreux de pouvoir aunoncer quo 8. A. I. Parchiduc Fer-- dinand--Maximilien accepte, du con-- sentement de son auguste frére, Fem-- poreur d'Autriche, la couronne du nouvel empire mexicain. vé, en ajoutant : " C'est extragrdinai-- re! elle a été froide d'abord .et.puia, tout & coup, quand je m'en vais, me fait . une yoliugo qu'all':fio faite & personne. -- Elle m'a recondii-- to.--Comment dit Saint--Far, elle vous a reconduite J--Oui, smus dorte 1--Eh bien! n'y retournez pas...." Et il ex-- Nous reproduisons ci--aproe un ex-- cellent article du Afémorial I)a:)lo- matique sur Pacceptation de la Cou-- romne du Mexique Yll' 'Archiduc Maximillien d' Auntricho: courume prinuiere, raconta &.son aini M. de Saint--Far, ce qui lui était anric Ned en tds no youlatt plus revoir ia femme qu elle reconduisait. . Une fonme, u&g de M, de Saint--Far, comnut madamg.de Montesson &Ploml)iiru, uh elle alla en 1803. Cette fomme crnt'su'il aut-- feait d'avoir rencontré madame de Montesson aux_eaux pour allor chez elle & Paris. La chose déflnt & la maitresse de la maison, qui la recon-- duisit jusqu'a la porte do son; salop. Lautr®, qui ne connaissait pas cette coutume 'prir:gibru, raconta d.son aimi las) oo c e e en Nt } bign développer l'dlézance de as taille, quialors a tons ces avantages, en. pre-- nant congé de le maftretse de--la mai-- son, lon"'on ne pout Péviter, . Ma-- damg de Moutesson ayait des coutst~ mes qui, apros le temps de la révoly-- tion, hevdeut sembler ét{u'. Par exemple, elle no so lova :Jou per-- no rendait lp" de visites, ai ce u'eat } coux.auello aimait et oul lui ulest a coux,qu'ello aimait ot qui lui plaisaient ; efio no mflu'h& jar mais, excepté pour téimnoigner qu'elle ue voulait plus revoir la fomme qu'elle ligua in cliose ; cette, fouime -- était urieuse. vu, afin d'éviter.de faire. événement, 'u'»nr t:hou saisit lo moment ok i1 entre une nouvelle . visite, soit . pour La cotronnr nu wextgdi@t difficultée, cor: four suevidy

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