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Le Courrier d'Ottawa, 19 Aug 1863, p. 1

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MEILLEUR ORIGINAL D1 SPONLBLE LE CEATEAU LEGENDE DU XVI SIECLE MONTEFORT Feuilleton--du vourrier d'Ottawa. O1liberté, trésor céleste, Appo te ton baume anx b=mains ; Chasse In discorde funeste Quf de sung & rougileurs maine ; Que Jésus, mort sur le Calynire, Buit adoré d'an libre choir ; Cot.ense gn ment de In charre Boul peat saurer pooples et rois. Puisse la Vérité divine Des mortels déticr les ters Eudes my ns de s4 doctrine Iiluminer tout Pusiv rs l Alors is fol, in pmix bénie, ReB uri«nt, comme autrefois, Et rétabliront Pharmonie Ratre les penples et les rois. Voyes, sous le bean ciel d'Espagne, Un grand peup'e dégénéré, C Volean, winsi que U'Ailemagne, De f us a nistres éciniré ; Et vous. enfints do l'ltalie, Que de maux pour vous je prévois ! Tristes fruits de votre folie Et des ditentats de vos ro s ! Ah! que I'Eglise enfin dédaigue Le fnted sostied des tyrans I Muis d peuple qui j Ane et aaizne Qnesa m «in conduise les ruga! Rome. dins de sa.utes batailles, De too bras fait--entit e po ds ; Frappe les pr oces suus entrailies ; Toune contre les mauvais rois! O 1 Pologne. ilustre vic'ime, Terre de martyrs, ue héros, Dans ta colére légitime, Veng --tol de tes vils bourreaut ; Du Czur b--avant Puvengle rage, Tu triompheras cette f/is ; Dans t« foi puise ton courage, Buns compter sur F'uppui des rois S»urda aux consvil« de la sage.se, Vous précendez, 1ois absolus, Ktouffer In voix de ia Pre se Avec ros b dllons vermo slu> ! Ma s In vapeur que Fon comprime So «dain pe--.t rompre s # parois ; Aiusi la Presse qu'on opprime Fait trembler les coupables rois. D' viennent ces affrenses guerres Qui désoleot Phumanité? Pourq woi I'hoteme contre sea tréres Combut--il aveo crunuté ? s Cleat que du divin Evangile Les peaples nég! gent ln voix, i C est que, faux Di ux anx pleds Pargile, Regnent de dcspotiques rois. La cupidi'6, In mol'ease, L?ambition, te fol orgueil, Ln passlon de la richesse So .t pour nous un in Atizle écueil ; Contre les vices.de ce monde Impuissnn es scrout les lois, Tunt que dans ceite boue immonds Se trafueront peupies et rois. Litte rature. Qui done peut nons venir en aide, A nous dans Fabime plongés ? O décourrir un sar reméde Aux maux dont n ».s sommes rongés ? On n's plus fol dune la justice ; Ls raison humaine, fux abuis, Voit slargir le préci, ise Ou courent et peuples et rois ! Un danger menace 'Eglise Et de Dieu sape les autels : La religio : incomprise Ne gouverne plus les mortels Pariout limpiété, le achisme Veulent déracinet ln croix ; Peut dtre duus un cxtaclysme Crouleront les trones des rois. Oppose un frein mux muuvais rois ! Une idée agite la terre Qui tremble dans ses fondemmeats ; L révolte comime un tonnerre, Fuit entend'e se« gro.dem at> ; Saint 1i rre dont T eaprit nous guide Dcs chrétiens protége les droits; R me, des l4l.|°.l Végide, 6 00 TEGLISE ET LES ROIS. LA RELIGION RT LA LIBERTE, 'Troisieme (Suite et fin.) JOURNAL PUBLIR DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL PoB=rE. itean de Mont-- | Iw comte Fredéric--Casiinir, prince A'hommes d'ar-- 'pfihfil de Landsberg, Agt de cin-- gelle flottait In | quante ans,'d'nn caractdre violent et Outte tronpe |jaloux, mais richement partage dn ('était lo-- nom | coté de la naireance, de Ia fortune et NX voitures des-- | des talents militairee, vint offrir son es du::"d'une alliance A Guillanme d'Orange, avee coche dor-- | In Erémmpckm de n'dtré fim ciel, ot chaque n _ effet, cette pmru-mn offrait riche ©broderic | tant ".""T e pere d'Amé-- Colti" db Chi~ | lie, ignorant dtb-.uum- Mens agitat molem A. MARSATS | C eRDNPY v ind snn vintei y l ind san Wt a2d pas cédée pour le plus riche éerin ; mais.ce gentiment si pur et si caché d | tous les yeux devait bientot faire place | & toutes les exigences dn devoir qu'al-- ' lait dicter la volonté paternelle: + n ( avait a peine trois mois que Guilfaume d'Orange était en Hollan-- de avec sa famille, qne de tous cotés vinrent des prétendants se mettre sur les rangs pour demander la main d'Amélic. 'Hélas! tne hante nais-- sance est sans doute un brillant avan-- tage, mmaig souvent aussi elle.est une entraveau bonhenr; La crainte d'une mésalliance fait élov?m Phonite qne le ecenr d'nne jenne fille anrait choisi, et, par respect pour les converiances uu rang, on sacrifie tonte une vie 3ni anrait pu dtre heurense, et qui ne de-- vi:::t yue trop sonvent un enfer anti-- cipé. ' seA oo on en eieiee de Rugny, et dont il s'6tait servi pour panser Ia biessure de la biche. &-(.)tte ¢charpe était devenu pour Amélie une mligne pl'él':iell.n, qu'élle n'ekt hnd ul Suinhntes "oviihab P db i ul Aib iscc Selon Ia prévision d'Olivier, L&ila avait été promptement gnérie, et sa gentiHesse faisait toujours Pamuse-- ment favori d'Ainélic. Elle avait gar-- dé ct serré soigneusement I'écharpe blur:)cho et violette que portait le sire 1005000 02 °/0I€zze que po T ' Aucune nouvelle de Montiort n'ar-- rivait sans :'pl'Amélie sentitson front se couvrir de rougeur. On attribnait ce trouble au plaisir qu'elle épronvait A entendre purler des lieux qui--lni étaient chers; mais une vagne capé-- rance causait cetté émotion, et Ja ten-- dre jeunéfille p«nui;gu'il u'étail pas un possible qu'Olivier de Rigny tron= vit le moyen de lui faire parvenir in-- directenent ut souvenir. Son attente tonjours dégue devint nne douleur pour cette &ime aimante, et uno gran-- de tristesse s'empara--do l noble fille dont chacun peut--étre enviait le sort. _A peine la jeune Amélie eut--clle paru dans les fétes, quele bruit de sa beaute et de ses mani¢res affubles se répandit, non--seulement dans los pro-- vinces des Pays--Bas, mais encore en Allemagne et dans tout le Nord de Ia France. De tous cotés il arrivait de nouveanx sdmirateurs &.cette jeune fille si modeste, si ignorante de sa beauté, et dont le ccour gardait un doux 'Souvenir gui la préervait de tout autre attachement. Ce cortége presque royale, voya-- geant & petites journées, u{'i: un nsysez long temps pour arriver a Delft, on le_prince avait tin palais qu'il gréfé. rait a ses autres résidences. Entin on arriva, et & peine la nouvelle en fut-- elle counue, que de toutes parts on s'empressa de venir offrir au prince et aux princesscs les hommages d'une population heureuse de les voir. Des fétes brillantes leur--furent offertes, et si la jeunesse hollandaise n'avait pas les graces légores qui de tout temps furent le partage des frangais, le désir de paraitre avec avantage aux yeux de Lowise et d'Amélie fit faire de grands frais de ioilette ct d'é'?uipe- ment & tous les jeunes gens dont le rang et la fortune leur permettaient d'approcher des princesses, raient faire une partic de la route & cheval. Venaient ensuite deux four-- gons pour les femmes de service et la vaisseile indi?ennble dans un long voyage, attenda qu'A cette épogne, le peu d'hotellerics qu'on trouvait sur les routes n'étaient pas montées de maniére & recevoir convenablement de tels hotes. Enfin, la marche était fermée par un joii chariot convert en toile bleue, brodée en laine, et offrunt anssi_les armoiries d'Orange et de: Chatillon. Les roues de ce chariot étaient basses, et toute sa construc-- tion légére et gracieuse comme Pob-- jet auguel il était destiné ; ctait le char de voyage de Léila. Une épaisse et molle littidre de foin frais empo-- chait la jolie blessée de sentir les ca-- hots et de souffrir de la route. nait, sur un: inaguifiqu® palefrol; le ' prince Gnilluu:!:'ogi? mpd"nua brils lante armure, ct.la téte: arnée.. d'un léger m,un. parade, rehausg6--d'or et surmunté d'un pangelie orange, bleu et Mlml:;. D:rnée"én le «che've-- naient deux ue blanches, con-- vorwud de m.lao(nl housses, d'.:"méx' nux. deux princesses, Tntigueen Oy la Pitnnpotle T aing Contrict ¥Oftama. ne mem'" it 'In fetme chitelaine de iom lort, son mbrfi:x épons tron-- ait envore A reprend :l- sa wmuAM-flo: sa fendtre du coté de Favenue le jour oh quelque visiteur était venn an chi-- un sauvage, ou de laisser deviner sa sombre jalousie, il ne pouvait fermer sa porte & ses voisine, ct rompre tot-- tes relations avec enx. Mais il prit le prétexto de Is santé 'd'Ainélie qui etait chancelante, pout ne jamais la laisser s)tnnre lorsqn'i1 arrivait quel-- ques visites an chlwnn, et pour ne pas Ja conduire avec lai dans celles quil rendait. Amélie ne voyait done personne que gon mnri,etlz vieil inunda'ntqni Uavait vae naitre, ot qui était le dis-- tributeut de ses numoncs. Elle anrait regardé comme un crime de-- a'infor-- mer de ce Tx'éuit devernle site de Ragny, 6t s parfois n souvenir bien i..vm(i.m vehnit 'traverser sa mé-- moire, In chaste értmn de Casimir se lereprochait et 'éloignait comme uné mauvaiso--peneée;-- Maigré cotte vie présque clanstrale Casimir aurait bien vouln pouvoir se dispenser de frire de son chitean le nng::-vum de Ia noblesse dut voi-- sinage; mauis & oins de passer pour de ce départ précipité avait sa source dans mp;nmpjdloux ét omnbra -- geux, qui ne potivait penser sans fré-- miraux hommages querecevait Amé-- lie & la cour de son pére. Dissimulant eol honteux dszuhnqnt, ?u:mir sut colorer son r_le x prétexte dn bonpl::!r';n'il pré::f:n"h devoir godter dans nne retraite oi il serait fout & ea femme, sans qu'aucun soin étranger vint Pen distraire. Arné-- lie, toujours sonmise et rési 6e, sui-- vit son époux sans se P'linl;gl': et des qu'elle fut arrivée dans son chitean, elle se fit un genre de vie tout & fait selon les gofts de Casimir, passant ses journées dans la tonr oi était son appartoment, occnpée a lire, ou & des ouvrages de couture qu'clie faisait distribuer par son inlen%um aux pan-- vres du pays. _ -- Dés g:l'e tes f8tes du mariage furent terminces, Te palatin témoigna le dé-- sit de ventr &mdm possession de son chiteau de Montfort. Le motif secret La cérémonie nuptiate fut entourée de toute la pompe qui pouvait on 're-- hunsser la solennité. La veille an soit, le palais de Delft, an moment de Ia signature du contrat, resplendissait de inilles feux de couleurs, et tous les appartements, remplis de la glus bril-- lante sotiété, offrait le coup d'csil fée-- riqne le plus animé. Le chAteau et la terre de Montfort furent donnés en dot a la jeune épouse, et en cela, son pore voulut lui faire un présent agré-- aAble, conmaissant attachement qu'el-- le portait an bereeau de son enfance, et ne se Wouthnt pas qu'illa rappro-- chait d'iu lien fatal & son repos. ' Rien ne peut donner une idée de la magnificence des présents que refnt la jeune fiancée. Pierreries,%eutel lea, étoffes. précieuses, vaisselles dor et d'argent, équipages somptuenx, che-- Taux du plas grand prix, tout fut pro-- digué & cette jeune fille pour mfier, autant que possible, a ses yeux ce qui manquait a son futur époux en agré-- ments personnels. Casimir n'avait cependant rien de reponssant en lui: il avait 6té beau & vingt--cing ans, mais cet dge avait doublé, et sa taille épaissie, ses cheveux blancs et rares, ' son visage bruni par les travanx guer--. riers, pour nne jeune fille de seize ans n'avaient rien d'attrayant. Du reste, le palatin eit--il été jeune et beau, Amélie g'en serait & peine apergue. Elle obéissait uveuglé':fient A Nordre de son pére, et jusqu'an jour de son mariage, ses yeux no s'étaient jamais levés sur son fiancé. pour rien au monde, n'eit 0sé se per-- mettre la moindre objection ; nn 6-6?0 était pour elle le reprg:ntaut de Dien sur la terrey ot elle re?rdnit comme sacrés et sans appel les ordres qui émanaient de sa volonté, La mgre d'Amélie, ne voyantque parles youx de son épounx ¢t croyant, comme lui, le ccour de sa fille parfaitement libre, regut avec joie 'annonce de son pro-- chain mariage, et se fit une douce jouissunce d'en hfter les appréts. ; Lorsque le prineé annonga & Amé-- !lh la décision qu'il avait prise, l douce et & p-nn'q'lg baissa les yeux pour les Jarmes qu'ello mwgfi'u i/ couler, ot elle salua ailench ent son pére en signe de soumission. 'Telles étaient les mosuts de ce sigcle et le respect qu'on portait A la puissance pn_ternel_}e. Amélie, favenr d'une union qui asgurait & son pays un allié puissant, ot au besoin un vaillant dé':'emmr': Casimir fut rn.__...w_'"_..:_" off 16 ~adg0 4 Dés que I'el fé'tu_'d'q mnrit;gr!; ;:;lre_qt (H--C) Merotedi matin 19 Aout, 1963. =--(Cest done en madame, que /R south ns enaimint mar ym at cependant vivre priy do Yous sous ce io mop l pnegntnge ma v ve n:;nl:n le .mr-qx"qul n':':: sans mouvement & see pieds. Dane cette chute, le. eapuchon q#'il avait sur la figure so renversa et offrit anx yeux defi princesse éperdue les traite amaigris, mais toujours présents & sa pemgl d'Olivier de E;h Pins mofté que vive, elle ler intendant qni s'6tait fo'gu %'E.m pect; mais, revenant & la vie, Olivier so jota & ses genoux et lui dit : ' --Mon pore, dit Amélie, si je viens ici troubler votre solitude, ce nest pas, croyez--i0 bien, une. cariosité in-- discrété qui m'améne. Je sais tout le bien que vous faites aux })nvm de mes terres, et je désirerais faire passer par vos maing znok%:u aumones que vous pouvez distribner mieux que moi, qui ne sore presque j.m.inlet q|;i ne conmais pas ceux qui ont be-- soIn. \ En entendant cette voix d'ang Nermite chancela sur ses jambes, ot " ) & in grauds enrprise J Ambitec i1 rombn An jour, le bou intendant lui ra-- conts qu'an ermite, dont la demeure était sur une montagne paralléle & celle de Montfort, faisait un bien im-- mense dans le pays, non--sealement par les aumones qu'il distribuait, mais encore les remédes qu'il donnait aux lnnmu. Ce récit intéressa vive-- ment Amélie. Qunoique sa religion différat de celle de Permite, sa charité l rapprochait de lui, et elle désira le voir et lui porter une offrande pour les rnnvreo qu'il conmaissait mieux qu'elle. Pendant le temps du som-- meil de son enfant, elle prit le bras de l'intendant, et suivit lo sentier qui conduisait a Permitage. Elle traver-- sa le jardin et frappa léfiémnont ' porte: un instant aprés Permite ouyrir. II avait son capuchon rabai sur les yeux, et on ne. voyait de lui que ses pieds nus dans ses sandales. _ Le bonheur est le meilleur banme pour la santé.. Amélie, presque heu-- re:lrre, osaif entrevoir un avenir moins sombre ; imprévoyante, comme on Vest & son Age, ef'l'e wvait repris s fraicheur et tout Péclat de sa Esnnté. N'étant plus sous ia garde tyrannique du palatin, elle descendait souvent dare la cour du chateau, son enfant dans sos bras, snivie de Ia biche fiddle qui lui avait 616 rendue. Qui Peft vue alors si belle, si jeune et si gra-- ciensement calme, oft cru voir une des belies madones de Ruphaél, sortte de son cadre et animcc >»= un souffle ' du.Créatear. au milien de ses peines. En couvrant de baisers la figure de son enfant, elle mdonnait A son époux, etil lui sem-- qu'll reviendrait désormais avec plus de douceur et de confiance en elle, lorsqu'il la verrait uniqnement oceupée & soigner et a élever son fils. Le désir de briller dans un poste éminent balangait dans 'Ame du pa-- !atin la hontenso Iuion de la jalou-- sic, I1 pensa qu'Amélie étant préos de devenir more, ne gonmit lonfcr &A sortir ni & recevoir des visites. 11 par-- tit done, et sa douce victime put res-- pireren paix pendart quelque--temps. Six semaines aprés le départ du palatin, la 'ieune rincesse mit an monde un fils qn'elfis nomma Frédé-- vic. Ce moment fut pour elle une joie plomatiques, il lui fit. parvenir un message qui Pinvitait &se rendre an plus tot en Hollands, mais sans lui parler du véritable motif qui lui fai-- sait désirer sa présence. Cet état de choses parut si injuste au vieil intendant, qu'il crat devoir en informer le t;rinoe d'Orange, ot lui apprendre combien sn (ieune maftrosse était malheureuse. Guillaume, l}ui avait espéré une conduite bien diffé-- rente de la part de celui qu'il avait choisipour gendre, erut devoir s'en expliqner avec lui. Sous prétexte do Iui confier une mission importante et do réclumer l'quui'do ses taients di-- plomatiques, il lui fit. parvenir un teau, le fl:l:ucho Casimir y| wufl-' ntion de se fhire voir aux + et iD omr:l dans des: accés'do r qui faisaient trembler in tmal-- heurense J:lnn femme. > B Ini avait sa bicho> favorite, sa .fih Lolla le rno d'Orange avait ¥erivo-- A Montfort aves leg bT}" mgient le trousseaw (d"Am6 3 e biche 'devint'la 'b8té noir 'i; aatin,--| non--seulement : parce 'S:It jalonx de Paffection que sa tn me avait pour elle, mais encore parce que le plaisir qu'eile avait & la voir couris et sauter dans la cour du. cha-- teau etait pour Améiie un prétexte de descendre ot de quitter la tour oi elle était confinée. & exbsntion des stipstarions dn triité de TBS Telires max: Prioome 6. Birauh mnesemcmsen dangereux pour la tranqnillite de sera apainé. "* La guerre civile ontre les Ktats do Nord in soridition netuelle ie is Puiigne o * in mmaoaprrin 6 P, fegentarions stunt Bd ces wobicd M Oelh:gnl écrit cette histoire & vu ce ue Ia révolution a laissé de ce monn-- 'gient. Ayant souvent parcotira los ruines dn chiteau de Montfort, elle a pris sur les lienx imémes les princi-- paux documents 3nl Ini ont servi & retracer des faits dont I'muthenticité pott btre vérifiée dans les riches ar-- chives de l'ancienne province de Bour-- gogne. s ;: Vingt ans uprés c6 déplorable 6vé-- nement, Frédéric de Landsberg, baron de Montfort et fils d'Amélic, faisnit élever in monainent & la mémoire de sa m&re, et uns table de marbre blane, scellée dana un mur et reconyrant la bidre dé le princesse, retragait sos vertus et ses malheurs. 'xl voynit sa mattresse, hasarda' quel-- ques questions; mais, n'obtenant an-- enne réponse, il lui offrit son bras, dont le secours no. vint jamais plus & Kvopoc ur soutenir in marche trem-- lante J:oAmélie. En rentrant aw chi-- teau, clle courut s'enfermer dans sa ulumbfe, puis elle prit. dans ses bras Le vicil intendant qui était resté au jardin, ne comprenant rien a Pétat ob froi ® 3 ow' o mecowet _ 7Bing de Rugn]. dit, Amélie hore d'dh»u)'mo' i xone Auif ; songer & ce lien ma: parlesy co Nen qui mg rend Me, si je'reate un i&unt de p e _ En «disant cce jotte .sar une table. une bonrse ie,d'or, ot s'6chapps ori courant, l6 con-- vert do larmés 6t bouloversé par Pof. amour, on apprénant votre mariagh, <»Bine du'fiu@,y. dit, Amélie fi Peolle--mndme, . lnisggz--moi xous fuir ; ni da Masis ox Brays mort, 'ni--la : tin de son " J'an appellé done & vou y HM.:m de vous rendre & vos u-p:, comme vous le prescrivent l'h-nu le devoir; engages coux qui se sont absentér devoir ; engagez .."i 2:'0 se n;;---'b'n';nl& ::l an--délA hnhq.n 'fl"v:::n:ln: gans delai leurs curpa respectito; at jo devtare Jor 0"'? @rhce et .{H'b &. P e pad --e """;',m" loot posts dans io plae ioef de-- In) poesible, . Mais angune exouse na sora m Mais angune. exouse ne (sera de csite prociamation dans |'Etat, on sb sent so trouvera & cstte date. _ * Bien que con _ mobiles.seieft infiniment moine M-?mumnh que lo dé--ir_d'bviter ie danger ou d*échapper aox suctifites:que do-- mande le patriotisme, ce no sont pas muine Id des fautes graves, qui mettenten péril im minent la cause de notre pays. bien--mimé et de tout ce que hous zons de an moude. Jo répéte que les hommes qui leurs serviees an pays, qui oux' b"l.' |'n- sont ri-u, ou; se breux pour assurer ls victoite dans lo conflit "hui imminent, I TE ripoiaiet P ree! arsconiasatii ccad anx reprochos de aa oofiscience, en se por-- suadant que ses services personnels ue pou-- vaient avoir d'importance pout le résoltat général. ® PPTADNNE\elprechundta s .A _" Je crois xn forl peu, parmi les absents, sont animés de tmauvais vouldit & servir lour pays; mais beatcoup -- n'ont pu résister au désir d'aller revoir 'lours foyers at les étres chers dont ils etaient séparbe depuia si long -- témps ; d'antres ont quittb pour allor s'oceu-- ' rer quelquo temps 3. lours affaires arec "intetition de revenir, ot ont ensuite reculé devant les coustquences de Pinfration qu"ile avaient faite & lours devoite ; d'auirés encore n:::lhualannb leur poste par simple dbéris de " A2EDUONN® 'eur poste par simple dérir de :"hnmom.'nflun m!' u.po.'l.: silence anw lc e d s n e t " Conciiogens! Yous n'avez pas d'autre alternative que la victoire ou la subjogation, Pam--ervissement et in roine. totale pour vous mémer, pour vos fumilles et pour votre pa-- trie. . Lu viotoire est & votre portée, . Vous navez qu'k éte dro . la main pour la saisir. Tout ce qu'il faut pour cela, c'est que les hommes qu'appellent mur'lo champ de ba-- taille tous les motife capables. do toucher lo e@nr humain, se . rendent pmn?tcmu:l au poste du devuir, prennent leur place a cbté de leurs: camarades en face de Pennemi et reniorcent ainej los armées de la. confédéra-- tion de maniére & assurer le succés, . Ler hommes actueliement absents de leut ?owv eiffimitent par lour presence & rbtablir | 6'-- it mnnlrfi'm entro nos forees at ceiles des envahissenrs.--ot quand la vietoire nous a--t-- elle fait défant, du rmoment oi nous avons pu approcher d'une égalité de nombre 1 ho ETY nS us tdsc 41 Lt eure, jusquiei docile et satiefaite,en lui Im:m;n.t qoumm: prix. de sa lri::i-obfl. f:::; ndulgence eutiére pour ses pussions ue viles, A,ut ln wpnol:ioma de leur hp':fia- sance & Hemporter par une guerre légitime, n'osant pas fare la paix de crainte te so voir chassbs du pouvoir, lea hommes qui régnent netnellement & Washington refobent méme de conférer dans le bit de mettre fin & das mu S ts ce en td ne went piller. fls pro at, r prix 'do mioloiv': de pmlngporpx p.lrr';,r:mynn entro les miséraBlos dont les atroces oruautés oot margqué Teur gouvernement du sceau de Vinfamie, 'Ms se proposent dPexciter Pinsur-- reotion servile et d'ailumer los torohes in---- cendixites partout on ils pourtont atteindro vos maisons ; its débaughent \n race inféri-- minationy & rllow le--de ~vous ~fommes et do vos onfants. Hs cherchent & détraire ce qu'ile ho nemewne wilti o ome C CEL uT ] # Concil:z:ml yous no savez quo trop oc qu'ile entondent par sucobs. Leur rage ma-- ligne no tend & rien moins qu'& votre exter PM ABT ENe sb ie in C NOUVELLES ETRANGERES. ""fl" see. relations ~diplomatiques : aveo 8. M. en conséquence de u-nlv't'a de. sous-- orire & une demande qu'il mln':m'--h pas possible d'accorder. g M. ne ra que oct état de chosen continue; ot seraitheureu-- so da:cirm relations avee le: Brésil re-- nouges. " de ts en outte tenu mg: des voous @ns, & propos de I'union projetée. 1 bou oo S srees frberlfacie committe . ae apou sur des dujete britanniques; ont obli 8.71 dund'.':.' des réparations. Rlle cs-- pdre que le gouvernement japonais fer droit ces rédlamationa: aana anhl anle nhamsss is wols . BP EPEmmntr WTWs. Dana ce but, 8. M. ert en négociations avee lupuiuu-quionloigp'hmiuchult. wloqmloulh-mflpl-&mh protectorat de hmwilq- ra en outre tenu compie des youx. dee loni-- { Jeaie prend dee mesures en vue de la réunioc et du Sud de 1'Union amér _ Malbwsr d eW dWis ces m:'-_flhh}n- qu'il soit nécessaire o i Wle fuvees 00 000000 0C 00 ©" L/ompereur: du;Brésita trouv& 'bon de xo fort ;Urwfli".-.i:fl'lb"l", mmauvais vouldit & servir lour beaucoup -- n'ont pu_résister au

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