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Le Courrier d'Ottawa, 10 Jun 1863, p. 2

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ie noureat munistirs 4 Fearre du Bas--Canada. "Nous condam-- nions ses principes en 58--nous les approuvons en 63. Sa détermination de repousser toute proposition qui tendrait & repartit la représentation d'aprés Ia population et de s'opposer & toute tentative gqui pourrait étre faite pour nppdq:r. la Joi des 6co-- lu.-zuum forcent d'admi-- :r Thoundteté des vues de I'hon. rocurear Général est En 1858 la profession de foi politique du parti dont les chefs sont anjourd'hui au pouvoir était :;:&m' des principes de I'hono-- rable Procureur fimx actuel En politique nous serons tou-- jours ce que nous avons 6t4, c--a--d. que nous protestons aujourd'hui comme autrefois contre ces déno-- minations de rouges et de bleus que les partis se jettent sans jus-- tice et sans raison & la face d'ml un but: (comme le dit un de nos plus honorable confrére,) qui n'est pas précisément l'intérét de Nous croyons qu'il est impossi-- ble dans cet intérét comme jour-- naliste de pouvoir appartenir & Nous nous occuperons comme par le passé de la question de la colonisation et & faire connaitre les immenses ressources du terri-- toire que nous habitons et qui est Aprlé & exercer une si gran-- de influence sur notre avenir so-- de influence sur notre avenir so-- cial et politique. Nous ldreuofi;--d;i'c:v ce pre-- mier No. Spécimen du troislfm_e LE 00 tnl Tictsto oc lt 2t haiicht 3 aux anciens abonnés et & un grand nombre de nos amis, per-- suadés que non--seulement, nous les compterons comme souscrip-- teurs, mais qu'ils nous aidgront de plus & nous en trouver de nou-- veaux. io _ Nous avons done droit de nous attendre & recevoir Tencou ment comme les sympathies fle. populations de 1'Ouest comme de Cest au prix des plus grands sacrifices que nous avons pu nous procurer le matériel d'imprimerie que nous possédons. _ 5 Notre unufigilil'etfit:lir un journal francais dans le Haut--Ca-- ':ndn, comme dans le centre du pays. sur des bidses solides et as-- surées, nous donne Tespoir plus que jamais, de pouvoir mettre & exécution notre projet, persuadé que nos compatriotes, feront tout en leur pouvoir pour soutenir nng'pcnlfiz entreprise. > annongaient dernidrement la pro-- chaine apparition d'un nouveau Journal ayant pour titre "Le Ca-- nada Central," mais les membres du Comité de cette nouvelle en-- treprise ont cru qu'il était préfé-- n.b?o et plus & propos sous tous les rapports, de continuer la pu-- blication du Courriter, aprés s'6tre assurés que celle--ci pouvait offrir toutes les gtnnties morales et matérielles de succés. f Nonl'wvee our la publi-- cation du Courrier J Ouawg, sus-- pendue depuis quelque temps, Meroredi matin, 10 Juin, 1863. KeWourrier a ®ttatox. 4* 'Tout souscripteur qui change de Iu-ml,o;n en dan.lw lvi:: propriétaire d'un journal et qu eause que le jonrn'nlwlniuc -qdn-i an bureau de poste de sa ci--devant reésidence, est 1 responsable de Feavol do dit. jo'::;l met les i ju'il doit, an l""ulmmth"db mrm'mo& son journal et & payer tous les numé-- 1O# u'au ement uqu' pay de O'Ta souscripteur refusant de p-dnm.joer-l,u bureau de poste, ob il lui est adressé, est res-- ponsable de l'abonnement, jusqu'an. payement des et ordre de renvoi ; ren le journal, on refu-- ser do le .mu de poste l'd?r"ninquhlo( uiert. -- 4° 'Tout souscripteur m change 19 Tout souscripteur qui ne donne pas ordre formel de discontinuer Ven-- voi d'un journal est censé continuer Lol concernant les Journaux J.l.'-'ill,m. 'out souscripteur qui no trans-- vince du Dr.Hunter qui ost T'exxtan aonmar-- w€ e wos metmUhoxs rEnrortvens, :Am"unm-ll:'bipuh la dernidre session, qui place la mino-- Nous a anssi 6t6 peing de voir un on dew nos : com se lancer -- hulld«-% rés dans 10 But de favoriser 16 Arrh des avancés comme coux--ld, le silence qul%u fois cst in meillour réponse, car l'intelligence des élc6-- teurs est an--dessus de ce verbinge d'élection. Nous avans parcoura dernidroment nnea:rthdu comté de Russell; les rtigans de Mr. Bell, comme de Mr. Ennter étaient a"Pcenvre. Ces 'der-- niers faisaient leur petit possible et afin de pouvoir 'réussir et de parve-- nir & leur but, (qui est celui do faire perdre l'élection de Mr; Bell,) ils<in-- ventaient mille et un mensonges qui auraiont certainement fait mnq; 1& alionés do Pasile do Beauport. Nous avons rencontré un orateur 'rutinn du _ Dr. New:--Yorknis qui brigue les suft des électours, tini dki'll avec un npiomb admirable " Mr. Bell, et les gene d'Ottawa veulent so débar-- rasser de lenr taxe on la rejeftent sur notre comté, Ainsi messieursy si vous votez pour Mr. Beli, vous 'dtes cer-- tains de payer 576 dans le £." / Nous avons done rencontré plusieurs des feryents diwi*al- du famenx Voltaire qui comme lui invoquent pour parve nir & leur but la grande mnm du 6 *eniom il on restera quelqtie ctho-- lee conversationa;. sans w:'r.q-'nhi?.fi & dire dans un anlon wprés In réflexion de rigueur sur la pluie et le bera temps, aprés In di ion sur les pantalons ra« courciv, lIlrLl habits allongés par la mode? Les journaux fournissent los diesertations :-- comme aucun d'eux ne se ressemble, et qu'ils a'entendont parfaitement pour offrir une heureuse varidté de nouvelles frusses ot vraies, d'opiniona et de principes, i! a'en suit qu'un homme qui a par¢ouru 14. matin cing ou six journaux, pour pen qu'il ait de mémoire, et. surtout a'l snit choisit parmi ceite foule d'inuombrables matérimux of-- fertm & sou intelligence ot & sn curiogité, peut jouer un role trds--intéressunt dans une dem' douzame de cercles, et aequérir en une soirde in réputation d'un homme aimable, -- Ainsi done, Nexistence des jour« pnaux se lie étroitement & colle de In'vie sociale et au rdgae do la politesse. Otez les journaux : la société devient preeque nulle; tout se réduit & un {f.vole commé« rage, & un caquetage ridicule ; on no amit lus on l'on est, o F'ou: vit; les bonrgeoia, zlrul'crl lea uns sux autree,no vsient plus rien au deld de leur rue on de leur deuxid me étage, ot, peml.u':l. ce temps--l.»., . . . M e 20000300 t en Pie eP n Ontthrna'® I1 faut espérer que les journaux no mour-- rout pas, T Nous dédions cette belle gra-- yure aux patrons et aux abonnés du Courrie d' Ottawa qui com-- mence aujourd'hui la troisigme année de son existence. La bibliothéque est isolée du reste de I' édifice ; elle est de for-- me circulaire et clle aura vue sur le fleuve. . Elle pourra contenir 300,000 volumes, et Fon n'em-- ploie dans sa construction que des matériaux imcombustibles. Les toitures clevées des tours, ornées d'une belle dentelle en serrurerie, les fleches girouettes pourront étre yues d'une grande distance ; llpn'ncig:e tour aura 180 pieds de hauteur. L'édifice entier a 475 pieds de longueur et sera flanqué de six autres tours. Les salles des stances des deux branches de la gislature seront placées de ch-Tue coté de la cour intérieure; elles sont de dimen-- sions aussi grandes que celles du Parlement Impérial, ayant cha-- cune 90 pieds de longueur, sur 45 de largeur. dessein a 'Cté public'dans 1'/ilus-- trated London News. Comme Fon peut voir Farchitecture de m édifice est rol::u, elt' Fon ue ce genre de gothique, dlg:nt sans &n trop orné 3 se rapprochant de Part grec par plu-- sieurs points convient assez & no-- tre climat. ..z:o lecteurs -dmi;eroat sur premidre--page .m (Winh ons emmon d jage is ' h6' C flu':l"o le juri, qfi-oond-":'fl Le Ioom,giu jonmu;;l_'l;n{u. wuteb COMTE DE RUSSELL. LE8 JOURNAUX, La gloire de notre sigcle! d'au-- tree vous diront que c'est d'avoir in-- :él::.iuit dans u.-lmn cette mz pr«'u-qu 'on appelHe rance 1 Hélas! iconque étu-- die lo fond dos saraotores; cotte to-- lérance, c'est beaucoup moits de la eovebep moine do in shinite pour ' he: 1 m- que -- de I'illifir:::' pour la vérité; c'est tout simplement :o insensibilité -onh..:;- sorte apirituelle on 'u&-:zt-.- répugnance, ,-':E cle ! zuolquu-un.a vous diront que cest 'd'avoir fait faire & 'certaines sciences \.1' & oolrhinu iudu:riloo ce progrés Tnatériel qu'on appeolle la ci-- gfli-fion. Hélnq ! ce progrés, mal-- gré tout ce qu'il a de séduisant, n'en est pas moing une source dP'inquictu-- des et d'embarras, parce qu'il multi-- slh les besoins en multipliant les lésirs, et le temps n'est pas loin mum od nous verrons si c'est sa miséricorde ou dans sa cold-- re que Dieu a livré & nos curieuses m&neh quelques--uns des mille secrets de la ercation. & PAR MGr. PArISis Savez--vous quelle est la gloire de notre sidcle ?-- L gloire de notre sid-- Tous les électeurs qui ont & cceur leurs propres intéréts et ceux du comté doivent a'exprimer aingi. _ Electeurs de Russe!l, votre choix n'est point difficile & faire, entre celui quia si souvent voté dans vos inté-- rots, et celuirque vous connaisserz que comme l6 Dr. Nxw--Yoricars, qui si éln pourra tont aussi bien vendré vus intéréts dans notre pagl qn'il a ven-- du ses pilules en pays étranger. Les moyens cflue le Dr. Hunter de New--York, emploient afin de pouvoir se faire élire membre de notre lbfih- lature.sont loin d'étre honnétes, et les électeurs intelligents sauront distin-- aer quel est le candidat le plus digne "g:lieflh' de nos'plus respectables cultivateurs du comté nous ont dit : * Nous ne vonlons point'dtre: repré-- sentée par un étranger, par un citoyen New--York; par un Drz.--Yanaes qui a toutes ses affections aux Etats, ou résident sa famille, ses intéréts los plus chers, ses patients, ses propriétés etc., otc. F Cu ses piinles on pays étnnicr' . Ex.wr;m- de lgum le Sauur de votre Commk ®et Daxs vos aams. ' "* Nous voulons pour res)résentaut un homme commegzr. Bell, résidant dans le Canada Central, dont les in-- tér'on sont khn;iqi}:u avec les notres, ni sont cenx de faire progresser la s-o]oniuziou, de nous aider & dévelop-- per les imtnenses ressources que nous possédons, et de faciliter les voles de communicatione qui donneront un li-- bre essor an commerce," * APPRECIATION DU OiX--NEUVIEME SIECLE. La malhcureuse affaire du chemin de fer, n'est pourtant passi honorable Kur le parti quia voulu opposer Mr. }1, que de 1 expour&nouve-udo-' vant le public aprés avoir 6t6 légale ment battu et ses chefe traduits de-- vant nne cour de justice, pour avoir troublé Jn paix ot 8'6tre acquis le ti-- tre do PERTURBATEURS DU REPOS PUBLIC. _ Le Dr. Hunter était Pauteur de cette production anonyme, comme i est le pdre de 'adresse qu'il vient de faire cirenier dans le comté de Rus-- sel!, lans.le but de soulever le peuple de la campagne contre celui de !s ville, et de semer Ia discorde entre leslinbitants d'Ottawa et coux de Russell. En 1861, le Dr. Hunter etses amis soulevaient les passions les plus bas-- ses et recourniont aux numoulp- les plus impudents, . D'infimes placards circulaient duns notre ville et dans le comté de Russel!, signés " un Pres-- bytérien Ecossais " m on disait dtre un magnifique --d'convre de contradictions de mensonges de fana-- tisme hypocrite. Ces infhines et d6-- godtants libelles furent repoussés du pied dans le temps par tous ceax qui ont du respect pour ls vérité. _ Les aimis du Dr, Hunter iu:g:te;: sur _ mensonges ouvoir gnuir. &%:'n ufw laprea enye on foce dovnan qub iess ' z L r ' lf . Anvrind a étre pattisans d'nr homme qi est V'adversaire jure de ualropn- llfli&,flfl' ment pent--il se B?l: t M fihmiEdhs le de Russell eut voté fil'or }A mesure '&:M, wontre le bill z @n}g Canadiens frangais catholi-- Ottawa (HC.) Mereredi matin 10 Juin, 1863. ne du Hant--Cenada sur d que la minorité protes: peut--il se faire que QUEL TEMPS FERA--T--4LP etlneraiitais mhad cmmert Te n Aoaonfacnstnerts, on Te avainr macin se y eioniers taing dn lmins oue nose anrana. kusk fains «in tomps que nous aurons, dit--il, sont l:mn:-:s.mgl--un maring To&:tefoi? ne nous le fli.imulonl il a'en faut que tout boit partout mis en place. 3:1 a relevé bien des ruines ; mais il #'en fait de nouvelles chaque jour. On a réparé beaucoup ; mais il faut réparer encore, ou plutot réparoer tonjours ; réparer, non--seule-- ment par ces couvres extérieures do z@le, de piété, de charité qui sont an-- "smrd'hm comme le contre--poids in-- i-rnnuble de tant d'couvres d'ni-- ?: tés et de téndbres, mais Al;ui par protestations du ccour es sn sj;l:-tionn de la &ére, parp.t:ntu l: leare du lTentir et de 'amour ; :r.-r, hélas ! chacum pour nous-- mes, puisque nous sommes tous pé-- cheurs ; mais réparer aussi pour nos frores, pour ceux surtout qui ne ré-- parent jamais et qui ont le plus & ré-- parer. vernement des peuples ; do?uil la discipline et l higrarchie do 'Eglise {ulqn'aux rapports de l'Eglise avec 'Etat ; enfin, idepuis les souffrances du pauvre placé prés de nous jus-- qu'aux donleurs des nations les plus lointaines, n*est--il pas vrai que par-- tout et sur toutes choses, dans le cours de ce sciécle, beancoup d'er-- reurs ont perdu leur empire et bean-- coup de préventions leur popularité ; n'est--il pas vrai que jamais l'Eglise Catholique n'a 6té plus fertile en ins-- titutions approprices: aux besoins des peuples, et qned'nmai- ses couvres n'ount 6té plus admirées, ni surtout plus recherchées, méme par ses ad-- versairés; n'est--il pas vrai qu'au liew d'une société sans Dieu, et surtout sans Jésus--Christ, telle qu'on la ré. vait encore il dy a moins d'un demi-- sidcle, au{'onr 'haiil n'y a pas une amélioration sociale qui ne veuille, 6u s'appuyer, comme ils le disent, sur la religion du Christ, ou du moins se faire une parure de son mantean sacré ; tellement que,si dans notre enfance nous avons en la donleur de voir souvent les hommes du_monde se donner des airs d'impi6té par bon ton, nous ayoms--aujourd'hui la con-- solation de les voir presque tous se déclarer religienx, au moins par con-- venance, tant les opinions ont chn'xtg de cours, tant Pesprit public s'est gagé du jonr desennemis de Dien, et tant il est vrai que ce n&yltérienx travail de réparation sanctifiante s'est ursuivi parmi uous, surtout dans r;_sdeulgm un mo:;eillynx succds. _Depuigles plus minutieux de l'his-- toire jusqu'aux plus profondes inves-- tigations de la science ; depuis la lit-- térature la plus légdre jusqu'& lngdbi- losophie la plus élevée ; depuis l'édu-- cation de la jeunesse jusqu'au gou-- __ Etudiez le monde actuel, et voyez #i ce mouvement réparateur de la re-- ligion n'est pas partout. _ _ Aprés avoir reconstitué les dio-- c&ses, rouvert les temples, rappelé les protres exilés et proscrits, repeu-- rlé les séminaires, rétabli, ms;ré "indigence des autels, le culte sacré, notre sigcle n'a--t--il pas ivi, développé, fécondé son no&n répa-- ratrice, au point de faire fleurir dans 'Eglise do%iou des couvres de sanc-- tification et de régénération plus nombreuses, plus influentes et plus respectées que jamais ? ' Voyez ce qu'ii a fait dos le com-- mencement, voyez ce qu'il fait en-- core : il a rép'lé, il rép_ure: -- _ Voila I'héritage de désolation et de scandale qu'a recueilli le sigcle ac-- tuel & sa naissance. Toutétait abattu, il fallait done tout relever. Telle a été la mission de notre sigcle, tel & été son travail, tel est aujourd'hui encore son caract¢re et son devoir. dégoflt et le naturalisme; que dis-- je? Vincrédulité partout en faveur, ln piétédp.mmtcn discrédit, enfin F'amour de la ulig':n généralement remplacé par ls haine ou le dédain. Fm; été, :ut.fi'tu mort'?n '-':-. ¢le de réparation. _ 2e flné., ui rrr-'- --'F;"- f nun: Efi- p-zoulz vérité supplantée par le mensonge, This toire défigurée par is calomnie, les arts et les sciences envahis par le pa-- ganisme ; les traditions chrétiennes interrompues par la fansse science et repoussées par la prévention ; les ha-- bitudes religicuses étouffées sous le _ Le d.m""f.;-'sfir.. pungin'o "ne le nousa luiss6 que des ruines. m.i:l'nn htéricllu? tous les tem-- les dévastés, tous les autels dépoul-- L, toutes es institutions religieuses abolies, tous les biens de, 1'Eglise a-- yeux de la foi, c'est--A--dire au temoi-- nage de !a plus haute et de la plus .,"'Fn""i'* qu'il ait pur is terre ! raison que l'on ne sgnt j T o e aponte _0 i raciot n uie ngr ecudidpres aion: c """" "'I'--' ' uhoi eb v i I'-- h in .':-"; ~m~:- !* Vous perséverez dans vos yues bienveil-- jantes. _ Vous -mn: les _blnrl;m concédées an ime de Pologue. cus no faites pas :{.h'ilfli'filnh Rosses ot lew hhn:, ot vous m': :- un wéme aremr prospérité qui rap~ procher et les unir plus intimement tons les mes des mains de ses sujets rebolles ; ces paroles seront entendues aveo reconnaissan-- ce et soumission. grice et de pardon poor faire tomber les ar mes des J': ses suicts rebslles : ce ** Sire, vos droits sur le ime de Polo-- gne sont immuables, ils mna.-nq-i- par le wang de in Russic, si souvent versé ?ourh défendre contre les empidtements et Pambi~ tion des Polonais. 4« Le jugement de Diew a décidé de Pissue de la tuite, ot le royaume do Pologne a ¢té gwii'v'-_'n.-piv-pulnlium toire. Voici Padresse que la noblesse de Moscon a signé en assemblée généra-- le pour dtre présentée a Fempereur Alexandre : "Sim®, @ Aussitot Tu les paroles adressées par Votre Majesté & des njfi- rebelles ont 616 connues de la noblesse du gouvernement de Moscon, elle s%est empressée de se réunir en uul:blh extraordinaire. Ellea vould, site, ue la noblesse russe se prononcdt anssitut lun le cceur de la patrie, a Moscou, premié-- re résidence de ses sourerains ot bercean de I'mg;n: russe. #* Sire, nous voici tous devant vous, comme un seu! homme ; tous les intéréts s'effacent et a'inclinent devant. Pappel irrésistible an salut de la patrie. * Les ennemis qui ont fomenté la révolte dans lex o:.. -u:n-h. d".vult.n em-- ire, veu non pas Polo-- '::. mais l'nh-h-.ur:.lnlh. lip- f., par vous & une gre nouvelle dans son his-- Si les étoiles sontplus brillantes que de cootume, si les cornes de la lune sont indis-- tinctes ou paraissent étre multipliées, s'il y a des cercles lumineux autout de son disque, zzbhnwm:- arcs--on--ciel, ce sont tous signes que le vent a entera, et peut~ étre nm'n.?ont-ill do Inup':i., avec ou sans anot aidnnal i otictsn uioi an0 La rosée est un signe de beau tomps ; il efl est de méme dalfl brume. -- Ni lune ni Pautre de ces deux formations n'a lien par Iaction da vent en apparence ; mais tant qu'il vente on les voit rarement exister si non jamais. -- Une atmosphire remarquablement claire prés de Phorison, des objets Sloignés, tel que des montagnes ordinairement invisibles, mais paraissant plus élevées par la réfraction, ainsi que les jours on la voix s'entend de trés loin, peuvent étre regardés comme des :'i'nnd- pluie, 0n sinon on doit s'attendre & lu vent. de la cheminge et ;"ll;;l'c'p;"pwsondmmvi:; lairement par un temps calme, on doit s'at-- m!du & un changement défavorable. hmr- qui sont moins généralement connus qu'il serait & désirer, et qui par conséquent, méritent d'dtre remarqués : comme, par ex-- emple, loreque les oiseaux au long vol com-- me l'himmellc, la grolle et autres, no a'éloi-- E?l pas de leurs nids, ou volent de haut en 5en rasant souvent 1a terre, on doft wat-- tendre & de la pluie on du vent. Encore lors-- ?'u lud-" bestiaux cherchent un abri, o doln n dans leurs cages ; lorsque les oorhm- apportent de T:cp::fl: a lcur.zl-ble; lorsqne la tumée s'échappe avec difficulté i uen d etne I 6t ue les ociseaux aquatiques, sont sur km«i bonne hfllfl. matin, on #'bloi~ !ml des cétes, on aura un vent modéré et u_ beau temps; si ils se tiennent prés de terre, ou au--dessus da rivage, ot yuelquefois gagnent |'intérieur des terres, attendez--vous & un gros vent etd un temps orageux.. Com-- me i1 y--a beaucoup Pautres animaux que les vl-ux,l,u Papproche du vent et de Ja pluie affecte, Pobservateur no doit pas négliger ces ?diu!iun #'il tient & prévoir quel" temps i1 _ I1y a encore .d'autres signes i nous an-- nu{m un: prochain op:;:';mgzt dans le «* Votre Majesté a prononcé les mots de Les nwulombn-qcru forment ot res-- tent suspendus sur les hauteurs, nous annon-- cout ;3: pluie et du veut, si ils augmen-- tent, restent dans la méme position, ou si ils en descendent. Si ils se dispersent, le tempa deviendra beau. Do-mcouhnu et dee teintes legéres, dbli;u- tes ot accompagnant des n lo-- connenx et de formes indéfinies, mlunl ot -coon:mllohu temps ; mais des couleurs tes et trop prononcées, ac-- compagnées de nuages durs, dont les l':.nu -«:n.l iomhsn: accentuées, présagent de la pluie et w;;'la-l;é; un 'm': vent pus 2t en Ee _ OrdiGaitement plus ces nuages paraitront hauts et fl"finl:'.plm le c.:-u ement de lo'mpc quidoit survenir sera gnd'nul ot g6-- bhiel . néral --stre Des nt'h'nu traversant le soleil, la lune ou les étoiles, dans une direction.diflé-- rente de celle des nuages qui sont an--des-- sous, on du vent qui se fait sentir en bas, présagent un changement do vent. Aprés un beau temps clait, les premiers symptomes dans le ciel qui annoncent un Jll'm.l prochain dans le temps sont de legeres taches,fou des raies blanches et pom-- melées & une trés grande hauieur, ?ni vont en augmentant et qut dont suivies d'une va-- peur opaque, qui couvse tout le ciel et qui 6-- nit fi se résoudre en nuages. Selon ?u ln r de ces derniers nuages sera plus ou moins de coulour graisseuse ou aqueuse, elle ; .'Im'm inhjllflblomnl do veut ou de |l' pluie. _ De potits nuages trés noirs aftnoncent de In pluic ; de legers nuages traversant avee viul-Ja fortes masses de nuages, promet-- tent de in pluhad-r; mais s'ils ne t nccompagnés massés, i.l.-.:!'rn;ipuongqud- n-.:&qu, 5 elair ..I brillant, promet du beau ump'-. En duéral les n sout it ven-- P tidst peot Bloavole defatige J m plus ils seront découpés, tordus, déchirés, de conleur graisseuse, plus fort sera le vent qu'ils p'zugnl: Un cie! yaune, brillant an Coucher du soleil, présage aussi du vent ; un jaune pale, de ia pluie, et par. lA méme, se-- a: .l:m aurore élevée, est in i'_---le vent ; une aurore basse, du beau z"'..':..'f'_,""'.':&?'.:g;'::fi noages rudement 6e ot Mnllouse: groe yens. Up cicl bnto fobé d T;-{q_uu les teintes n:fi;,'&«;-w ¢r; y . on pourra ire & peu, aree R i h fronte io n eA s Te m y dudvery o . s se dr venmn reg Se tefips; un riel matin anponce du (étre inotiles, No# lectears savent que les Amportations directes de Franceg Québec et & Montréal qui étaient & peu prés nulles il y a quelques années dépassent avjourd hoi six cent milles piastres. Les exportations do Canada en France éaient restées en arricre, mais olles vont prevdre cette année un easor quelles n'avaient jamais en. _/ No serait--co pas Poceasion d'accorder, en ' échange du 'u-m -péndl.l. d:z février 186%, par lequel 1 o iments cons-- truits en &m'rrmmo en France, deg réductions sur quelques articles dont Pintrodection au Canaida souffre beanccup de Pérévation du tarif actuel ? Le. trésor : public en profiterait puisque Paugmentation dass |'importation compen-- serait largement PIJ-punh diminotion de vecettes provenan! des droits réduits, 6t le eontmerce entre is France et le Canada, qni bodofihn.mn-'-vl.liu,y... gnerait mesurément beaucoup.--Courier dm is granides compagnies de chemin de fer :'an #ost 'm& a mettro Pessai les traverses employbes sur les voies ferrées du Canada, et que M. le mnl-%bnéul de France aux efforts duguel ce résultat ost da a regu des instructions & cet effet. 11 nous est revenu aussi qu'un des beaux. bitiments constrait«, Phiver demier, & Saint--Roch de Québec, allait étra acheté prochainement poar le compte d'unie compagnie francaise; 'Tous ces faits sont trés encourageants puis-- "ils montrent que les tentatives effectuées :pa- quatre ans pour altirer Pattention pu-- blique en France sur le Canada ont été lg:'ln Les commandes de France: déja unu et parvenues & notre connaisance ne se bor-- nent pas ld. Nous croyons savoir qu'une des plos grandes compagnics de chemin de fer sion de visiter les chantiers et les moulins du Bas--Canada et d'acheter trois cargaisons d. bois assortis. Nous sommes heurenx d'apprendre que le commerce direct entre la France et le gu- nada est dans une voie de progrés extréme-- ment marquée. Une des principales maisons de commerce du Bas--Canada doit expédier cet é1é dix cargaisons de bois en France et en Algétie. Une autre maison do Québec a recu des ordres pour trois cargaisons. . A. Montréal, un négociant frangais prépare en ce mement deux eargaisons de produits ca-- nadiens pour la Frante. Enfin, un des prin-- cipaux marchands de Paris vient d'envoyer A mboa un do.u- associés qui a pour mis-- se e ts 7 Sans étendre :hva;nagu ce dénombrement déja assez édifiant, ont peut tenir pour cer-- tain qu'un dixiéme au moins'de espéce hu-- maine a péri par la gnerre ou par ses consé-- 2uencu. Un historien en estime le nombre Tutorze millards, un autre & trente--cing waillards. Ces évaluations sont trés hiypolhé- tiques, sans doute, dautantplus que les faits connus n'embrassent qu'ane période res-- treinté des anuales de Phumanité; mais on peot en induire que de tout temps la guerre n'a rien sxnuvé, si non que les ruiom sont la rmmi re raison des actions des hommes, et Ja raison derni¢re de leurs passions. --Courrier des E. U. k 1 o s done uen t d'un denvi--million de vi:lin!n par an, et les historiens chinois n'évaluent pas a moins do 18,000,000 celles qui sont tombées sous es armes daus les quatorze années précédentes. Les guerres de la fin do demnier sigcle et du commencement de celui--ci, en Europe, n'ont pas cofté moins de hnit a dix millions d'hommes. _ Les Espugnols ont tué, dit--on, en 3ulmnlo-denx ans, plus de 12,000,000 d'Indiens d'Amérique. . Les guerres de la Gréde ont détruit 15,000,000 d'hommes ; celles des douze Césais, 30,000,000; celles des Romains, avant Jules César, 60,000,000 ; celles du Bas--Empire, 6,000,000 de Turcs et de Sarazins ; celles des Tartares, 80,000,000 ; cellos d'Afrique, 100,000,000. . 25,000 hommes ont été tués & la bataille de Lépante ; 30,000 & Austerlitz4 60,000, a Eylaw ; 100,000 & Waterloo ; 100,000 a Bo-- redin0 et & Fontenoy ; 300,000 & Atbelles ; 800,000 de Parmée seole dAttila, & Ch-- lons ; 400,000 Gaulois, Francs, Goths et Vi-- migoths dans une bataille de Jules César ; l{lll) Germains dans une nutre. L'armée de Xerxés a d stclever jusqu'd eing millions d'hommes, y compris une im-- mense population nomade de serviteurs, de femmes et denfants. En use année, cette multitude a 616 réduite & 300,000 Ames, des-- 2:-"" 8,000 senlement ont finalement happ§ & la destruction. Jeughis--Khan, le terrible ravageur de I'Asie au 13me sigcle, a: massacré 300,000 hommes dans les plaines do Nessa : 1,600, 000 dans le district de Hérat, et 1,700,000 dans deux vilies de la Perse qu'il a démolien de fond en comble. Dans--les vingt--sept der-- :hflnqm_:?-oq long regne, il a fuit plus de V.ienn;, Y70'(il--), :]'6.;;"&0:..],;):&».'.';8 Mekico, 150,000 ; d'Acre, 300,000 ; de Car-- nh_rkzpq,ooo; de Jérusalem, un million. Qnolzuu siéges mémorables présentent des chiffres éloguents. A celui de Paris, au seizieme si¢cle, 30,000 personnes sont mor-- :u :l,s faim ; _celui d'Ismail, 40,000; celui 4 ta @uatuiics:Cest i Lal x --Cest une belle et gloricuse hwh guerre, et bien digne des grands génies de tous les tem , qui y ont puisé la meilleure part de leur Hl.uummn. Nous al-- lons donner un aperco des résultats les plus immédiats qu'en a tirés Phumanité, sang qu'il soit possible de dire quelle y ait trouvé :: i"-o-_t d_tLEh'cdn' prospérité. La caite + "P.'i.!lvvflt'l 18 fidéE1é resolue de votre peuple ; comptez sur le devouement de vo-- fre nobiesse : comme touj rs, on la trouvera 60 "sera Te 'danger. A Em- d'un peuple dont vous fondez les libertés publiques, vous éles puissant sire ; yous étes plys puissait que vos prédécesseurs. #" Soyez saus crainte ; car vous uezzoul F_Qh bon. droit et.P'amour de la = int@lofons le Tout--Puissaot rizfimh uoire patrie ies uh-::: €oT® guerm ; mais la guerse ne nous effraie p48. 'Tous accourront & ia défense de ia pa-- frie: tous se léveront & la moindie atieimie dirigée contre IPintégrité de votre empire , & .!:g-my menase contre Phouneur na-- preanent vour fidéle noblesee et rotre peu ©0lM0F ; @lest ainsi dyzaicment que le 'w.h:'.l:'. 'cf:lm-uqd- un conte mr-lom- e Phis fants en aspi juge qoi n'es * Entouré dividus anse serment, et, vant la mul ui viendron ?lnu, et cou " Je défer "Jo naic thrieure ; lor postérieure, pation & mes quel jo anis.' _ "J'ai pré nerai img vi jo consacrer dre Ia perso Phonnéte fa * Mince ritais point grade. . " Appolé versel an tit ruquel je so UX piscot mu au grad commune d rondi8semen discours gue letaent : ! Le prési Lafayette de New--Y vifs remer toise qu'ils raire de le imposante nos compa 'une man Enlhousian lous leur ponse. ©* Les d thiques & un sabre général I réveua mi les d bliges par trouve na Un dés dernier p! dean appi Mosgrove, Un enfa x péri dan chain No lier tous 1 espérons . tons au p ét annoncd wpous le ti concerna dans notre jour, sont droit aux des affair tous point tent. la ville, sition. au proc * mar Cantir Cham A. Gr Borna me, L. Roy, J"ilflnm R. : Cham tineau Ceux q mond M. Sc la 8t Mai les A mem cours Cartie Dorion Rose. Holto: Majori McGe Youne

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