Personne Bonmnt ne pout nier que la rivigte (Ottawa est maintenant aussi bien connu que quelqne rividre que ce . j;oil n'y a pmsian .mille .-r:' terrein, sur le parcours de cette rividre qui n'ait 6t6 visité ot le résnitat onrégistré dans le Départe-- moent des Terro de;;rnmm I y & pout--Atro-- o oi q '*' ' n' par Sir Willi-- geologiques sur lesquelios il a public 'des cartes trds intérossantos Ar coux qui s' it de cotte soi-- --De nc mx indenremente _' Mais retournons un peu pins haut, et reprenons notre marche vors le haut de la rividre, depuis les rapides-- des--Joachim$ on nous avous dans no-- tre dernier numéro laisser le lectour :nr venir faire In seatinelle aux por-- de In ville et bcarter cenx qui @araiont dsé venir nous contester nos droits et voyons si T'homme civilisé n'aurait jamais pénétré jusque l% et foulé ce sol vierge qui se trouve situé en dehors de tout acees possible si ce n'est que pour les tribus nomades des férentes espdces ; on a aussi une pri-- son spacieuse et bien tenue comme ve qu'on & dos moyens de lofer ot mvém cenx de cette " population déréglée" qui ne voudraiont pas se conformer aux régles de vie qu'im-- pose une corporation sage et policée. voit dafim 6t des écolos en gnn'('i nombre, des sociétés scientifiques, des Instituts imécaniques et littGraires, dos journaax et des mmanufactures de dif. de Ia 'sr'opriété immobili¢re s'6leva en 1856 & prés de $4,000,000. On y _ BiPon veut aujourd'hui envisager leschoses télles quelles se présentent & l considération univorsel\"e, on recon-- naitra bientot que la bévue n'est pas aussi qmde qu'on s'est d'abord eflg)r- «6 de la faire croire lors de la sélec-- tion-- d'Outaouais comme sigge du Gouvernement. Co n'est plus ce By-- town d'autrefvis, c'est la grande et florissante cité d'Outronais dont la sogulltion a doublée depuis dix ans, lont le recensement de 1861 P'a bor. dont le recensement de 1861 l'a por-- tée & 14,696 &mes, dont Pévaluation Nous aimons & rappeler ces choses (bien connues pourtant par un grand mombre) qui nous sont des armes Fniuauteo pour--combatre et ancantir es nombreux et futiles arguments w'ont accumulés sur une base trop 1gfla les ennemis et los détractours d'Outaonais en esseyant & prouverque 'le choix de cette cité pour étre la capitale des Canadas était la plus grands bévue qui ait jamais 6té com-- Alors Je Zimes anrait pa dire avee certitude :que B'ytown * était une place misérable," qu'on avait dd en-- mw pour accomoder les al p etc., etc., " durant une visite du : gonverneur général" pour 2&1 autrement ancun gte ne pouvait tre trouvé ; que la pol;;x)lltion dont les aventures dans les bois (et c'en étaient alors aux endroits méme on se trouvent anjourd'hui les qnartiers les rh beaux ot les plus florissants de la cité) avec les ours, les loups, et le froid 6t la faim pouvaient remplir un volume et qui fait d'Ottawa le ,point'le plus sanvage du Canada{!... _ Cest };réchément & cette épogue ob 'ancien Bytown était la résidence de cette gpuhtion démoralisée " de ce parti de canailles" dont parle lo Times:qui n'était pas plus; Canadion-- frangais que no Pest Pauteur de ces li-- gnes mensongéres ct remplies de hat-- me nationale que publiait ce journal en 1860 et qui vivait dans des huttes 3ui ressembluient plutot a des cabanes de sauvages qu'a Phabitation d'hoin-- mes blance ot civilisés que Lord Sy-- denham émettait cette opinion sans en faire pourtant une prophétio que le temps et les circonstances ont ac-- compli & la lettre. -- -- ?m ortante de sa Grice le Duc Newcastle, qui, étant consulté oi étre fix6 en permanence le du Gouvernement canadien, # son doigt sur Ottawa... .-o- ces f;iu avec d'au-- «plus de plaisir et de satisfaction, mulqu- unes de ces idées furent dans un temps ob le vieus 2y-- town était :completement ignoré -- et enseveli pour ainsi dire dane 'oubli ; dans ce mfi In connaissance de ce bourg t aurait attesté i)our tout homme sensé la véracité ct l'an-- thenticité des avancés calomnieux et sans fondation du Times de Londres de 1860, ( sorre. ) |_-h.u.tiefi ont \y o 4y 4 4.( . | 1;000 milles de Mont:al & is Baie ttrhyg | Goorgionu en face du Inc Mi-- f k *' chigan perd« m:_bu-uh,o l 00 m ln route de s .' POttaws. o...p.«'.':m.; trop § 7 + . . | grande. pour nous T' & eroire % se projet d'union restera . L = Imwn et. alors Outaouais Novembre 1862, | jouira d'une large part des avantages . que procurers cette immense voie de * '-;" tnnr& Les marchands de bois ses environs, | ont établissements jusques fort --.P loin en allant vers la Ou\;'mdol'()t- TE ) tewa et on les voit méme se prolon-- m r juequ'an lac 'Témiscaming* ob se ztdmoomidrésbhmontd:gohdo- : le. défensenr de# | puis quel qres années et on remarque it on faveur d'Ou=| m&me Thabitation du pionnier jus-- _ Bon et honnéte citoyen, i aurait pu encore servir sa rhk.fi tra-- yailler au bonhour de #a famille, m'-'hmufimn'q' is," ®t nous sonmes tous sujét & ses lois. Elle fut aussi exgote i u'!n-mi déBlcrom in peron. q# Potait: fat e m ind momien ur le regretter un d cercle K?-miu. g popularité F:i.:nit fait donner le surnom 'homme d'élections. Haut de six pieds et quelques gou- ces, il en imposait par sa taille her-- culéenne hrz'i'l haranguait 'see oomrmioo- / un langage si ori-- ginal qu'il captivait Iurtm'n hut'l: temps qu'il tour adressait a parole. _ James Leamy -- est mort & 1« fleur de l'aFe. laissanit par derridre lui nour lo raprattar in' @vand aseals _ Mercredi eut liou le service fund-- bre du défunt a la cathédrale. Un immense concoursa d'amis Font suivi jusqu'a sa dernidre demeure. On re-- marquait dans le convoi tous les Echevins et conseillers de notre corporation, ex--collegues de M. Lea-- my ; tous les prinoi{'ux citoyens de de la ville, les membres des sociétés St. Patrice et St. Vincent de Paul dont il avait 6té le premier prési-- dent. La société St. Jean--Bapsiste ot I'Institut Canadien étaient aussi bien representé. wei® n 0 M. Leamey laisse pour déplorer sa perte une épouse inoonlolnglg et quatre jeunes enfants. -- moins de temps qu'il faut pour le dire, le coup partit & bout portant sur l'cil gauche del'infortuné James Leamy, brisant la partie gauche du crine en mille particules et faisant sauter et jaillir sa cervelle dans tou-- tes les directions, La fagade deTho-- tel en était tacheté. Une mare de sang se forma de suite autour de la tote du défunt-- qui gisait 1M sur le trottoir et dont la mort avait été ins tantanée, quoique dit--on on Penten-- dit a'écrieravant que de tomber " O mon Dieu." Le corps ayant 6té transporté & Photel Lunrgloil. une enqugte eut liew sur ce triste évene-- ment et le jury a rendu un verdict de " mort accidentelle." Le défunt était si bien counu du &mblic qu'il avait servi pendant huit dix ans comme échevin dans notre conseil de ville, par 'amenité de son caractbre, par sa libGralité en toute occasion, que la nouvelle si innaten-- due de sa mort a jeté le deuil dans tous les coours. 'St. Patrice o il s'occupa & réunir ses hommes qui devaient l'accompa-- | fineflugqu'n\ son chantier de laRivirm u_Moine. La diligence qui devait les conduire A Aylmer et oufls devaient rencontrer le vapour d six heures était & la por-- te de I'hotel. M. Leamy pressait ses hommes de prendre lours si6ges ; I'un d' eux,du nom de Chrétien ne se rendit que le dernier & Pordre qui lui était douné, portant avec lui un fusil. Malheureusement Chrétien #'Ctait enivré et lorsqu'il youlut entrer dane la diligence avec l'aide de M. Leamy, il fit un faux pas en voulant monter la premidre marche, Parme frappa la voiture et d la grande surprise de tous ceux présents elle grouvu étre chargée avec du plomb & canard, car en _ En effet, vers les 44 heures, M. James Leamy Inissait son domicile, disait adien !sa famille qu'il ne de-- vait revoir qu'au jour de Pan, De l& il se rendit & Photel Langlois de la rue Lundi vers les cing heures du ma-- tin la ville a été mise en émoi par la nonvelle qu'un accident bien J;'plo-- rable avait eu liew dans la rue St. Patrice, qu'an de nos principaux cito-- yous avait 6té victime de Fimprévo yance d'un de ses engagés. 8_ images q me vis a ne serait fi"\:'r' &.x heures Iunx du svir sur cette cspece d'allée aéri-- t Cette p:;nuuc trop | enne qui s'étend comme un arc--en-- grande. pour nous & eroire eialnmladouriv..u{,i.,jda ce mmm restera | la redoutable cascade que Pindigéne et. alors Outaouais | dans son admiration mppela Kunajo uir large part des avantages ddo.tlomdmifinnmclnu:'iz- procurers cette immense voie de | cest &dire * vase bouillant". . Je % Les marchands de bois| me vis disje aborder ces lieux plein ont établissements jusques fort | d'émotiong sans me demander & moi-- loin en allant vers la source de POt--| iméme comment f'avais pu ce soir tews et on les voit méme se prolon-- &fivd'lno manidre si inattendue u'au lac T'mhnnhfioiu le point habituel de ma promenade Emmddron'.'bh-.nt du bois de« "l?m uel qves an: et on remarque ne juste terreur s'em & Pins ::2 l'h.shiutiun du fioni. jus-- | tant de tout munupm fuir de que sur les bords de la Matawa, dis-- ':.M'-fll qui rappelle tant do som-- tance de 60 & 75 milles en haut du et terrifiques souvenirs un rayon W- Joachims, preuve cs: de mpstérienx espoir traversa mon les des terres vccupées et de mu je me pris & contempler les établissements commencés sout déjé funcbres dont j'étais partout bien reculées dans cette direction. |entouré. _ Hélas ! quel émouvant Le commerce du bois a étécommencé mflnhu produit & ma vae ! quel sur cette rividre ch 1807 ; en 1829 ce ! quelle retraite! pour se livrer commerce . donnait de l'mrol:l & | & ces méditations sérieuses dont j'a-- 2,000 ouvriers pour la préparation du | vais l'Ame remplie et qui me faivaient bois, & 7,748 hommes pour le condui. | en quI%uo sorte envier le sort des re sur 1'Outaonais, done Paugmenta-- | défunts dont l'univers se rappelait en tion faisant, par chaque période de | ce jour et pour qui tout le monde ca-- 22 ans des rrogrh ausei rapides set tholique o;:nit une fervente pridre. elle a fuit pltis que doubler dane les| La nuit était sombre, pas une étoile 20 ans qui ont suivi 1820) acquerre.| ne scintillait au firmnament et la June ra des proportions vraiment merveil-- | langait momentanément des jets de leuses, et ce commerce en éh)lqllnl 1e | clurté mourante que reflétaient les siége de ses opérations reculera los | y mugissantes qui rou!nient sous bornes de la colonisation sur la rivigre moi comme une muititude d'oies sau-- Ottawa et donnera plus d'importance | y au plumi varié, s'élevant, matérielle & la Capitale. |'mumt limn.ll{:némam at diana. Triste ot Iamentable accident. La Nult des Morts, w&veeng. nm imprés-- l'_.Jln -flh.-&:: Repmescat in pct NMonds molanco-- | dont les oocupaiits do sidgesen m'ap | Sous co titre, lea se pro-- ant dos impres | poroprant mCensront o dotaianle ."?.",'.'."..:.'E".;'..mmn'dfi in en ons rpinige anres in o. silengs | de Ja S iik houres dn matin. _ Ve recueil, destinea réunir st Je -arr.' igne & l'approche d'une '!'39:'! Tidht a toute vitosso ot ' f Nok mo (hastex ': CncWet l io io rpprep ate at rhoiter avee dévotion le De profundis qui con: lait de' mon &imé comme ngnL:l:. salutaire qui dissipait ma terrour. _ Mes l8vres glucées proférdrent quelques mots de pridres inintelligi-- bles et unissant mes intentions & cel-- les de 1'Egliso c}uindlnl sa sollicitude toute maternelle et l1 pieuse tendres-- se quelle a pour ses entunts défunts gmc ..l fait une loi d'oublier, le " Jour es (Morts" toutes romb- vaince, toms les tronbles 'et les inquiétudes ui mt mo# occupations jour-- gnlimr no sodger p:" eanjx qui nous ont précédés dlulL triste voy-- ago de I'rhrhi" et dont les adieux éternels nous ont ln(gzfi le preseant devoir doffrir aa teur, de fré-- quentes pridres pour lo repos de lour tume l'uaufo d'adresser ehquno année A pareille époque une bien fervente et bien douce pridre pour les morts, loraque sonnait Pheure qui les rassen-- blait an banquet fundbre. _ des gémissements mrrtérionx ot des accents inconmus @'élever vers moi comme pour soliciter une prigre d'un ccaur froid comme Ia scdne qui m'on-- tourait, Ah! combien de fois! me dis--je & moi--méme ces pauvros infortunL qui éldvent une voix suppliante vers moi n'ont--ils pas peut--6tre, eux anssi lorequ'ils jouissaient du bienfait de cette vie dont je semblais faire ce soir un nsage si perfide! combien de fois me dis--je n'ont--ils pas peut--otre fait fes mémes réflexions ; eux peut--étre com::!liont comme une pieuse cou-- Je croyais voir sous mes yeux dans le gouffre béant tous ces malheurenx, depuis ]ongtempo deja ensevelis dans Poubli et insouciance, se tordre, s'a-- giter et lutter avec force de lours membres roidis contre le torrent in-- vincible qui les roulait en masse pour les rerdre &A jamais dans Pespace. Il me wm{;lnit entendre (Fn plain-- tes lugul;m, des soupirs lamentables, IA, peoché an--dessus de Ponde écu-- mante qui se ;I)reose. se briso ot so res-- serro avec un bruyant fracas, ressem> blant & de longs frémissements sur les parois intérieurs des rochers qui en caissent l'Atroit chenal qui regoit les eanx x}ue roulent cet immense préci-- pice. La téte nfi)uy'e dans mes denx muins sur la balustrade sans orne-- ment qui me servait de rampart con-- tre les flots en courroux, je donnais libre cours a mes pensées qui erraient & voi!outé sur ce tombe:i' de tant d'infortunée victi ou de regretta-- bles préjugés ou mévoficment & h' cause de leur bien--étre. _ Pendant que jétais ainsi pénétré d'une sondaine et religieuse terreur {'e voyais de p&les lueurs sillonner Phorizon comme pour guider les morts dans leur passage sur la terre & cette heure solennelle de la nuit. Il me semblait que mille fantomes sortaient de l'abtme sur lequel je me tenais et ébranlaient de lour soufle froid 'énorme mécanique qui me portait. _ _ _ Le vent (Lni jouait dans les bran-- ches des arbusfes arides et aphylles qui croissent ga et I& dans les crevas-- ses des rochers semblait apporter de longs gémissements doulourenx, et répandait un air froid et humide qui g&nétflit tous mes membres engour-- is. J'étais comme cloué et retenu par une puissance irrésistible dans cette terrible solitude. Je prétais Voreille aux milles bruits sinistres qui s'élevaiont de tontes parts et que re-- pétaicnt 'écho lointain. v au plum; varié, s'élevant, l'mmtplimn.l't!:némut et dispa-- raissant soudain soue un liquide noi-- ratre pour reparaitre encore et recom-- mencer les inémes évolutions fantas-- magoriques. _ ble offrait & ma vae de sombres scenes funcbres dont j'étais partont entouré. _ Hélas ! quel émouvant mfl-nhu produit & ma vae ! quel P 1 'I"')u.' retraite ! pour se livrer & ces méditations sérieuses dont j'a-- vais l'Ame remplie et qui me faivaient en qul%u sorte envier le sort des défunts dont l'univers se rappelait en ce jour otoxonr qui tout le monde ca-- lh(:liqu. frait une fervente pridre. La nuit était sombre, pas unarbloilo ne scintillait au firnament et la June langait momentauément des jets de clurté mourante que reflétaient les v mugissantes qui rou!nient sous mmme une muititude d'oies san-- Ottawa, (HC.) Samedi matin 8 Novembe 1862 FOYER CANADIEN r était de-- o tm w fvagnotgnenl priparde s parslos Ta Toule vdognia Tentemont Pendant tout ce temps Ii,--chose di-- Fll de remarque et d'admiration,-- Abbé Villeneave, ce vienx ot _fid'_lo Pendant que Mawn achevait, dans les indescriptibles souffrances d'une agonie causée par la strangulation, Pexpiation de son crime. une pani-- que s'empara de la multitude (1ui commenga & se ruer, & se sanver, cla-- gottant S:III la boue, vere toutes les irections on elle pouvait trouver une issue. La cause rufic terreur po-- xflldm était fort limrh. Un indivi-- m & grosse voix, & figure avinéo, 'nynnt crié anx personnes qui se trou-- vaient sur la platefurme de se " ran-- t pour permettre & la foule de voir f pendu." quelques personnes déil' impre-ionn%. se mirent & fuir, ot le mouvement devint 'mfid La po lice parvint sans di a 1t6 & Nz 'o:'r ser cotto ne qui. du reste, e ment, on n'a pas d'accidents a enré-- gistror, se P ugl 100 ;AI:" on vinj.ohcmh'rlo e;;i:.v? wa m Sally Uos morts." dortidre is pricew Il était alors 10 heures et 25 minu-- tes. Quinge minutes seulement s'6-- taient écoulées entre la sortid du con-- damné de son cachot juequ'a sa mort, T minutes, Mawn était mort ; la jus-- tice humaine avait accompli son con-- vre, la ,iuuico divine commengait la sienne p Yidutiath SatsGabi ns condbs illres is Abscibis B iB ) dit un seul mot;: il priait. Sans penrr: une minute, le E:'nrreau ac-- crocha la corde & Panneau de fer fixé dans la charpente qui relie les doux cotés du gibet, et plaga le condamné sur la trappe, la téte tournée vers la xriwn, de manidre & ne pas faire face A la foule. Le prétre s'6tait jeté & %enonx, et ayant présenté & Mawn le crucifix que celui--ci baisa pieusement , pour uue dernigre fois, il prononga | les mots " Que Dieu ait--pitié de votre Ame!" Au méme instant le signal était donné, lebourreau accompliseait son couvre; un craquement horrible se fit sentir l?cr toute la hideuse char-- nente do Pishefand* Ishn Mawn Son corps fit quelques tours sur lui-- mdme, puis s'arréta. Le Dr. Beau-- bien, médecin de la prison, l'em})m du pouls du su pliuig, et calcula le temps de l_. ,ant,iorg Au bout de _ Parvenus 18, on fit passer le con-- damné le premier. Le malbeureux Mawn avait conservé toute sa force, tout son sung--froid ; il se mit & fran-- chir les premiers degrés avec une ra-- pidité te?le que M. Villeneuve fut obligé de modérer son ardeur. 11 lemfiait avoir une hate fivreuse d'en finir avee Phorrible prostration mo-- rale ob il devait étre. Il relentit le pas, et arriva lentement sur la se-- conde plate--forme. LA, il promena un rapide regard sur la foule qui se trouvait au--dessqus de lui, man's il ne Le oonége était ouvet par le Dé-- suté Bhérif assisté du_Député Gref-- er de la Paix; M. Villeneuve ve-- nant ensmite, suivi du condamné ayant & son coté le bourreau qui to-- nait le bout de la corde: puis venait les religieuses qui Paccompagnérent jesqu'au pied de Péchafaud. ente de Péchafaud; John Mawn tait lancé dans l'éternité. . . Mawn était toujours le méme, aus-- si calme, aussi résigné, aussi_ fort qu'auparavant. Sa téte, qui était dé-- couverte, était baissée vers le sol. Il répondait avec ferveur anx prigres récitées par M. Villeneuve et les Soours. lé.eulvment, en franchissant le seuil de la Prison, & la vue de 16-- chafaud quise dressait devant lui, on vit comme un nuage passer sur ses yeux. Cette émotion, cependant, ne dura pas, car il reprit anssitot son calme, ?onmnte au spectre de la mort, avait lait son apparition ; avec de fortes courroies de cuir, il lia les bras et les poignets du condamné derridre le dos et pussa autour du cou la corde fata-- le, Aussitot cette horrible tiche ac complie, le cortége funcbre se mit en marche. Arrivés l&, le re, les religien-- ses, le oondamnz:t" les misu'flu se mirent & genoux et on récita la prig-- re des morts. Pendant ce temps, le bourrean, ce fantome vivant qui res-- semble dans toute son horreur re-- Vendredi matin, Johu Mawnsu-- bissait sur 'échafaud le chatiment de son crime. Depuis heure de sa con-- damnation il était revenu & des sen-- timents chrétiens, et jusqu'an jour de son exécution, sa mmu a été celle d'un howmme repentant qui com-- prend I'énormité de | sa faute et qui espére dans la miséricorde du ciel. On sait que John Mawn avait tué la nuit le sergent Edward Quinn, re-- posaut dans son lit. Le malheureux meurtrier uu':lbfldumwuée ; on soupgonne qu'il stest emporter dnm mouvement de rage et de passion créé par excitation des spi-- ritueux. A 1Oheures et 10mninutes,dit? Ordre le Député--Shérifayant revétu le cos-- tume officiel, s'avanga vers la cellule du condamné, qui en sortit tout aus-- .ilovt.{ aL:nt & ses cotée son aumionier, sui religieuses ; les officiers de la loi venaient en téte. On descen-- dit ainsi & 'étage inférieur, dans cet-- te salle m par une amére déri-- sion, la chambre d toilette. Recuoil Litteraire at Misteriqne, Execution de Jobn Mawn Te se ies rebhataire. _ Oo ne Ithibentte pes ther eat dee sectiments ¢le-- vée ot des passiona fortes ; is sont trs oapa _ * Quand jo dis qu'en Angletorre } mfrapeetmhien Tenis; Fetalneation of ma propre Sapirrandy Eie m t prrdi seqoig B roo oi 4 n n vent dn enc ut daruidhe mont Pachat du vr-t «Parth" m notre compattiote La 11me livraison do Pannée das Svirées Canadieanes a patu et est toute remplie du pgodme si désiré de M. Octave Cremazie, in-- m-l':?n-emh:;':rfi;.mmb"u une @uvre magistral t no C vait se faire on meiilour temps aingi qr; va lo voir par in denxidme : strophe que none eitons : Cest le premier novembre. Au fond ducime-- On entend chaque mort retnuer dans sa bidre; Le travail do ver semble on instant mrrdté, Rumenaat leor lincenl sur leur poitrine nae Les morts en soupirant une plainte inconnue Se lévent dans leut morne «t sombre iajesté. Le fregate Ariadne avait déja visi-- té notre xort comme faisant partie de 1 re ng::r:xgnmt le prince de Galles en Cest un des plus beaux et des plus n%«llu bati-- ments de guerre anglais. Elle porte 29 cano ts. La fregate Ariadne, ost arrivée sa-- medi dans le port de Québec. Elle avait a son bord 7 officiers, 171 sol-- date et officiers non--commissionnés, 19 femmes et 30 enfants, ot une bat-- terie de canons Armstrong pour Montréal. Le vapeur Bohemian, de la li wudienil)'leo. attendu & Qnébeo":: commencement de la lem.inl% (:elr- nidre, n'est encore signal n Pointe-cux-grr-.(c. du Canada) Tl est bruit que dix mille hommes vont dtre Ymchainemant concentrés & Montréal. Cette rumeur ainsi que Parrivée soudaine de 1'Ariadne dont on ne connait pas la mission, don-- nent lieu a une foule de conjectures. --Le Sherif du District de Mon-- tréal, A. M. Delisle, Eor., est de re-- tour d'Europe. Le© North--Ameri-- can," a bord dugael il se trouvait, a fait une traversée des plus oragenses. Les passagers avant de débll'ltler ont présenté au Capitaine une chai-- me en or qu'ils ont accompagné d'u-- ne adresse dans laquelle on vaute habileté, l'adresse et la courtoisie du Capitaine et de ses officiers. --Les Hons. MM. Sicotte et How-- land ont laissé lundi, Montréal, en route pour New--York, of ils ont dy s'embarquer mercredi pour 'Angle-- terre. Leur retour est, dit--on, fixé & la mi--janvier. . M. Gaizot, dane lo cinguiéme rolume de Nous serons heureux de voir M. Dorion reprendre sa place dans le journalisme, Le nouveau journal devra 6tre surtout consacré aux in-- toréts de la colonisation. Ce Monsieuren travaillant dans l'in-- térit des cultivateurs peut leur étre grandement utile vi qu'il réside au milieu de ceux dont il peut se criéer le défenseur le plus adroit et l'ami le plus sincére. grimerie da journal la Sentinelle ci-- evant publié A Trois--Rivigres et qu'il se propose de publier un jour-- nal & l'Avenir--Ville, sous le titre de "* Le Défricheur." EZ Novveav JouRNAL FRaNcais. On dit que J. B. E. Dorion, i?cr; M. P. P. a acheté le matériel d'im-- Les soussignés sont, pour les seules fins de la lor, nomimés _ directenrs ou éditeurs--propriétaires ; mais enx--mé-- mes, ainsi que leurs confréres colla-- borateurs, ne retireront aucun avan-- tage pécuniaire de la publication, et ' ne pourront méme recevoir le recueil qu'en en payant le prix, comme les autres abonnés. Le Foyer Canadien sera publié du Enmier au cing de chaque mois, par ivraison de 82 g:gu in--octavo. Le prix de 'abonnement sera d'une gintm par an, invariablement paya-- le d'avance. On ne pourra s'abon-- ner que pour l'année entidre. Toute communication relative & ia rédaction du Foyer Canadien, pourra étre adressée (franco) & l'un ou a 'autre de sixs éditeurs--propriétaires, dont suivent les noms et IJ adresses : L'Ausg J. B. A.Freutaxn, Président, OO eroie Nigender--nolvelitn pour vu qu'elles soient de fidéles peintures pays--impressions de voy age--esquis-- ses historiques, bnognm:%m, et méme topographiques, et enfin toute cavre an-fi@:-'ly"ne'i dhtingn:t par | quelque originali e vues, n-- es sedenyle _ _ / **"*:| On comprendra qu'une publication de ce gvms'::dn saurait "repn r noue H'objet d'une spéculation im'g.u'ielle. Aussile Foyer Canadien ne sera--t--il de fait la propriété d'ancun individu en particulier, mais sera considéré comme proyriot' nationale, et publié dans linterét exclusif de la littéra-- ture. des mazars ot de !s nature de Rue de la Frabriqne, A. Germn--Lazore, Assemblé Ligislative, L'Arcé II. R. Casoram, Presbytére, F. A. H. La Rux, Secrétaire, Rue Saint--Frangois, Rue Petit R}chmond, 0. Crbrazm®, L. J. C. Fiser, Arrivee de PArindne. *, porte un jagement singulidre-- i-.-v-m; voiei os Le Bohemian Archevaché, Shonandosh. Aox dernidres dates MoCle!-- lan préssait de fort prés Parmée confédérbe at on aattendait & wne grande bataille. Les confédéré: cddant tout doncement le rerrein 'devant Parmée da Nord ot ont Pair ' wouloir Pentrateer plus avant dans in Sree, d'ou elle est sorte le uh des hommes, et Panbe a."f."mum chira Phorizou, pour inonder ensuite de rm-- yous le monde entier. " Da profond de--mon &me, salut et 8 peuple de Stockboim quelle nous w les échanger li-- brament a¥ec ns.';:'id- de la guerre on anachronisme ot 'du travail o hymne & I'Eternel. Quand les cloches et les canons seront devenus des machines productives, Im foree désarmée retournera dans les téné-- bres, d'on elle est sortre pout le déses «* Toiaussi, blond people scandinave, to m'envoyas un salnt affectueax quand Dieo me donna la force d'atracher la couronne d'épines de la téte de nos fréres d Midi. Maintengnt to tes assemblé de nouveao pour offrir & une bonne action 'appui moral de tos voax, & la vraie unité de in nation italienne, & |PItalie maitresse cbez elle. _ «* Aunom de mes compatriotes, je Uen rends grice, 6 noble race, des plus belles de I'Europe. Unissons--nous tous pour faire en-- tendre et imposer in grande voix do |'affec-- tion et de la concorde, * L'épée est.mn délit, comme !a peine de mort eat un Abus, la congnéte une injure. ~Garibaldi continue & écrite dos lett res. Voici celle qu'il vient d'adresser au peuple de Stockhoim : «* Varignano, 10 octobre. * Quand tu sors des iabriques, on le tra-- vail manue! rend plus vigourense la trempe de ton Ame, ou J} ton foyer dmliano, dana lequel ton cour s'éléve jusqu'au subli-- me pour les plus saintes affections, et que fort par le nombre, tu t'assembles sur les places pout manifester tes sentiments, ta ne penses Jamu-' & comprimer tes penrées tos applandissements, s'adressent au bien qu'on peut faire & qui soufire, par suite d'infortunes momentanées, & ceut 'ni gissent accablés nlanu_l.-_pmdynl'i?n de Nesclavage. . de mort in al ln néte une injure. Feinglie wities ies Fratin d in rarve Nut t It se produit en Angleterre un fait singulier. M. Gladstone, membre du cabinet nous fait olrtrm que |'Angleterre va reconnaitre in confédération da Sud, et M. Lewis, aus-- #i !-ombm du cabinet, assure tout le con-- traire. _ La retraite de M. Thouvene! da minis-- tére des affaires étrangéres et son rempla-- cement par M. Drouyn de Lhuys fait hgé- rer anx c.l.hom'nu du monde entier un état de chose meilleur pour la papauté. On ie en e se td la téte haute, Pair digne et doux, le regard languissant mais prét d s'animer si queique chose Pedt intéressd, des iestes de beauté {ennc sous la tristesse et Pennui de la vieil-- lesse. Son beau--frere, M. Ellice, membre trés actifde ia Chambie des Communes, causeur trés spirituelet maitre de maison trés hospitalier, me conduisit un jour & Put-- ney, chez le gendre de Lord Crey, Lord Uur-- ham, naguére ambassadeut & gaim-l'btem- bourg, puis gouvernenr général des posses-- sions anglaises dans Pamérigee septentriona-- le, maintenant bors des affaires et malade & la mot ; enfant waté du monde, spirituel,po-- pulaire, encore joune ot bean, blasé sur les succés et irtite des epreuves de la vie. Nous causimes de la Russie, de I'O?'tnl. do du Canada ; la convereation le ranimait un moment ; mais il retombait brusquement dans le silence, ennuy6 méme de ee qui lui plaisnit, et subissant avec une fierté triste et nonchalante la maladie qui le minait comme les echecs politiques et les chagrins domes-- tiques gut Pavaient frappé. Tl m'aurait vive-- ment intéressé si, dans son orgueilieuse mé-- lancolie, je n'avais reconnu une forte em-- preinte d'tgollmc et de vanité."" Les nouvelles d'Europe sont d'une im-- portance majzeure, _ _ _ ')nh d'autres changements dans le cabinet rangais peu favorables & Pévacuation de Rome. On dit & Paris et & Londres que Napoléon est revenu de Paris avec des idées ultramontaines. jall ol 2220 4 JP T9 MVCR paTien's pas ; Pimpatience me déplait et m'humilie ; j'ai besoin de croire que je veax ce que je di-. et j'accepte de bonne grice la necessité pour échapper aux apparences de la contrainte. Mais ni les travaox de la vie politique oi les plaisirs de la vie mondaine ne m'ont jamais suffi. Ce sont des joies -urrficiel- les, %ualquo fortes on agreable qu'alles puis-- sent étre. I1 y a loin d:fi. surface au fond de |'Ame ; ure vraie et longue intimité, des re-- gards d'affection, des paroles do confiance, Pabandon, le calme et la chalour du foyer domestiques, cest Ia ce Sni épanouit et rem-- plit veaiement le ecsur. Solomon a trop dit quand il a dit : © vanité des vanité, tout est vanité; "" Pactivité politique, P'importance sociale, le pouyvir, le monde, les succés d'ambition ct d'amour--propre, tout cela est queloue chone, 'et méme aujourdhui,--je ne ie dédaizne point. Muis je ne m'y suis ja-- mais senti satisfait ct reposé comme on sesent satisfait et reposé dans le bowheur intime." Dans ie méme volume, M. Guizot trace de curieux portraits de plusieurs homme» d'Etat de PAngleterro ; il juge ainsi lord Dur-- ham, lord Gu{, son beau--pére et M. Ellice, buu.-(rérc de lord Grey : s s #*Je rencontrai . p;u-rll; premiére fois Lord Grey chez Lord Landsdowne. Sa figure, son -e-:?m.l ses ml.lli'élfll, me pln(enl inl_!nimem $ aussi tendres projondes. Ce leur manque, o'-q-h '_i-.-.'i_n-iu motil m spécial, sait nl:-l. les idées et les seatiments d sutrui, -.t: on méme w'y associer, et readre ainsi rapports sociaus faciles et agréables. Ce n'est pas que les Anglais ne ticanent beau-- coup aux rapporis sociaux, et ne wient tres cuneux de ce que sont uu peosoul les antres hommes; mais i faut pue leur curiosité l,'urugc avee leur dignité et lear timidité. 'ar gaucheric ot embarras, autani que par fiete, ils ne montrent guése ce qu'ils sentent, 1i on résulte dans leurs relations et leurs fa-- 30- exterieures, un défaut d'aisance et Ponetion sociaie qui refroidit et quelque/ois repousse. Méme ontr'eux ils sont peu ou-- verts et peu bienveillants; ils ont pvm.n'n constamment un air d'observation dédai-- gnouse etcaustique qui respire et inspire un seoret et petit dépla'ail, A-P!':od. ils ont be-- soin et grande envie de mourement, des-- I:Atour'.muumm; ils aimenci beaucoup conversation, et quand elle s'ofire & eux animée et varige, ils y prennent ran' plai-- sir; mais d'eux mémes, et sau! qulqun brilliantes exceptions, ils y portent peu d'en-- train et dinitiative. . Ilv ne savent pas faire ce qui leur plait, ni jouir & leur aise de Pas-- prit qu ils oot. . Le znu est ld, mais nouvert;, ul faut que Pétincelle qui Palivmera vienne daillours." Vou:: maintenant nnomlirac: on sait qu'A cette époque (1 , M. Gui-- zot btarit lllblflll P Londres : " Chez moi hors de c i, par les affairen ot le monde, ma vie 1 trés-- cccupée. . Je ple saurais dire qu'alle fut plei-- ne, Je n'ai janffais mieux reconnu quel vide pout exister flans les sournées dont tous les momens remplis. . Ma situatton politi-- ('p- me enait, j'avais de grands interdts traiter. /C« que je puis ressentir de curiosi-- téret oarqmpuwmnndnin était satisfait. Je'ne suis pas insensible & ces petits plaisirs; méme quand je les trouvé petits, quand j'ai 'air de m'en amuser plus que je ne m'en amuse rée'lomen', jo sais me de'cndn con-- tre lear ennui ; je ne m'en impatiente pas ; billll.°22 20 3 J9000, PDOR Impatien's pas ; Nouvelles des Etats--Unis. partiels mmnl.;lunl nnomlirac celte ue (1 , M. Illblflll Lone : moi hors de c | en ot le monde, ma vie 1 Je pie saurais dire qu'elle fut i j is mieux reconnu quel ster s les ;ournées dont ton: remplis. . Ma situatton p © Garnnaupt." Général avait dove remara im ns "Pamnton, :"fi- se chatge do noages et de -;lfl données ::lq--..:' hes cantrires Stemmerars répando dans toute la ville,-- eamedi ot di-- Le Journal aj q0"1 regrette sincére-- went ddtre ob':"d.;:du aux tertibles ox du temps et de anspendre inomen -m.. publication. Ses bnreatx sont déserts ; il ne Ini ieste plus qu'an .pmmml insuffisas tyet ie directen a en dans la journée de lawli quatre de sos domestiques enlevés par la maladie. Le nombre des nouveaox cas dans la jour-- née de samedi a &6 de cinguante--trois et d'ane quarantaine dans celle do dimanche. Friva sawm®.--Le Journal de Wilming-- ton de lundi 20 octobre, npz)fl- que le su-- bif -- refroidissement de . !a mrmuro qut -'mmn le samedi . pr nt, a eu un effet reoux rrlufi(l) cas de fiavre jaune gu'il y avait en ce moment dans |a ville, . La mortahité du eamedi soir et da di-- manche a dépassé tont ce que Pon avait vu depuis le commencement de |'épidemic. Ou ne voyait partout que cercueils. ©« De tous les membres du gouvernement en Irlande, Pattorney général seu! est catho-- liqgne. _ Le Lord ligutenant, le secrétaire, le sous--secrétaire, le commandant en chef et tout son état--major, sont protestants. . Quand aox lords--lieutenants des comtés, 1| y a 30 protestants contre 2 catholiques. . Sur les 60 conseillers privés, 10 sevlement sont catho-- liques. Les othoiers de paix des comiés nont d'importants fonctionnaires pour Padmi-- nistration de Ia justice; 32 sont protestants, 7 catholiques. 'Quand aux cleres de la con-- tonne, 26 sont protestants et. 1F catholiques. Parmi les sotlicitors de la couronne, i\ y a 19 protestants et 13 uthtliqmz en sorte qn:hlo:' protestanis ont une majorité respec-- table. Voici une curieuse statistique du gouverne ment de I'Irlande; nous la donnous d'aprés le Time: --Si un homthe mache (chigue) denx pou-- ces de tabae en forquettes pendant 50 ans, il en aura maché au bout de ce temps 6,366 K:edo de 'ong, ou sucé une longueur de ta-- c de la longueur de un mille et un quart, d'an demi pouce d'épaisseur et de deux pouees de large, ct ce cordon de tabac aura cofté $1500, aujourd'hui on peut y ajouter une centaine de dollars de plus. --De grands mots comme des vetements trop long, indiquent un manque de sens. «* Je n'ai pas d'Upinion proprement . dite. Dadheére & ia France comme le Pays on je veax vivre, quoique ce ne soit pas ma Po-- trie. Ccpengnnl, dans le Sigcle ou nous vi-- vons, il faut étre Constifutionel. -- En vouant tout mon Tmfit In Presse, je ne crains pas les Débats. ur le reste, je ferai tout an Monde pout que notre Union dure."" --On lit dans le Vau de Metz: © Dernid-- remient, M. de G . . . . qui voulait employer un Allemand & la rédaction de son journal, demanda & ce dernier son opinion politique et en obtint la réponse suivante. Prenez de belies pommes de rainette blanches parfaitement saines, essuyez' les avec un linge fin. Etendez dans une boite de sapin on lit de flents de strean séchées A Pombre puis un lit de pommes,ensuite us it fleurs de sdreau, en remplissant exactement tous les intervalles, puis un lit de pommes, etc., vous terminerez par une couchede si-- reau Fermez la buite et collez du papier aur toutes les fentes. Si toute cette opération a 616 bien faite et qu'il ne reste ancun vide entre les pommes. elles se conserveront par-- faitement jusqu'A la fin de Péié. ----Ou dit ue les péchex sont en si grande abondance Lm les environs de la vilie de Rochester, que les cultivateurs des eavirons les donnent & leurs coghons. v Miss Bishop qui a 616 rée--mment brlee & mort a slil'll-;lfl", n'est pas Madame An-- na Bishop, la célébre chanteose de ce nom. --Un élegant fashionable entra . un jour dans une ménagerie en fumant son cigare. 4 Monsieur, lut dit le gardien, veuillez vous retirer, je crains que mes «inges n'apt)ren» nent de vous cette mauyai<e habitnde." (c¥-- Consenvariox . pespomates. -- Voici un moyen de conserver les pommes en leur donnant un gout d'ananas. Ne n e e e oo es r6 de Pendroit, mit liberalement sa . voiture & lm disposition de quelqne® personnes qui voulaient tronsporter le blessé a 'Hépital de cette ville, Mais Panfortuné Gibean expira en route (/ Ov dre.) --On ht dans le Findicator dhiet: :--Les travaox de lexploitation des Mines d'Acton, dit le Courricr de St.--Hyacinthe, se poursuivent activement. Ou enleve chaque jour des quaniités énormes de roche des ca-- vités pratiquees dans les mines ; Pautre jour on employa 6 barils de poudre pour un seul coup de mine. L'effet a é16 prodizieux ; la roche qu'on a ainsi pu extraire est vraimeut considérable. --Un homme de 63 ans, do nom de Louis Gibeau, de 1'Assomption, conduisait, mard i un cheval qui montait une berge de 1'As-- somption & Montréal, Arrivé & la Lougue-- Pointe, un accident dont on ignore la cause fit rompre une des cordes qui attachaient le cheval : il en résulta que le fravail vint frapper le malheoreox Gibeau & la téte et au cou. Cet accident eut liew précisément en face do presbytére. L'abbé l?npnu. eu-- Ou comprend dés Yors que laffaire sera chau Cotie bataille, si clle a lien, sera sans doute is plus terrible de in guerre americai-- ae. L'armée du Nord doi: mfi piés de 200,000 soldats, et Parmée du doit é1re. lorte dau motus 100,000 a 150,000 hommes Uomme nous Pavious préva le parti Dé-- mocraie rempqite des victoires pendant les élections comaites dans presque toug ies Ezais du Nord. Le parii de ia paix c-mlc vietorieux et les partisans comme les admira-- teurs de Pabolitioniste Lincoln sout les vain-- Horatio Seymour, démociate a éé obtcaue nn.-?ai"uh'l,u'lvdx dans la ville de New--York comme gouverneur de 1'Etat. L'Eiat de New--Jersey donne aussi upe forte majorité contre Padmusistration actuelle. B. L.--Aylmer--Ne vous connoissant point et n'étant point vous méme abouné au Courrier, il nous est impossible de pouroir insérer pour le présent votre correspondance dans nos co-- lounes. D'ailleurs le journaliste dont vous parles est "muet comme la 'ombe." Laisses le done dormir en paix. BS'il réssusite, alors tres bien, maigil faudra constater arant tout si ce n'est pas un fantéme & qui vousaures affaire. Nous vivons dang un dge on iJ faut faire face qu'su réalisme. En attendaot permettez--nous de voue remercier pour les margues de sympathie que yous venes de mous manifester. J. M. Trois Riviéres--Le Courrier vous est adressé réguli¢rement. Aux Correspondants faits Bivers di--