TEST - IPR records

Le Courrier d'Ottawa, 11 Sep 1862, p. 1

The following text may have been generated by Optical Character Recognition, with varying degrees of accuracy. Reader beware!

Eotand dhelvgh zh n O it m Mais que dis--je ? Un discours : en ce moment n'en attender pas de mo'i ; le grand épu inlnotthqte jo.res-- sens encore . ne me permettait §|3res: laissez--moi sealement aban-- 'onner mon cosur et ma m[. ag-- pres de vous, ot, dans la simplicité SI plus familier entretion, -- vous dire ici quelques--ans de mes souvehnirs. Je voudrais, #il 'm'dtait possible, mettre les choses, m&mes sous vos youx, et clest jo ne . veur vous faire qu'an dont vous #.\ permettre: de ne pas retFAncher ma-- Toutefois, éloigné si longtemps de vous, je puis bien ajouter encore ce ue (]gnit saint Paul & ses chers fi-- 3élee de la Galatie: Si f'étais abeent de corps, j'étais an milieu de vous présent par le coeur.--Absens corpore, presens eram :{iritu 5 oui, cétait bien 1d, et assurément personne de vous n'en doute, 'impression cons-- tante de.mon Ame dans ce long voy-- age; et je suis bien str aussi que' si mon cceur était avec vous, vous étios éfidement avec moi, aux pieds de la chaire éternelle, heureux de voir et de vénérer, par les yeux et le cceur de votre évgqne, eefi:i que le d Paul était si ravi davoir va, qlme savait en dire autre chose, sinon : Je suis allé ;,m'r Pierre ; ot cest de ce jour que le grand ministére apostoli~ que ge.uimgr[:lnl fut confirwx:ga pour les nations. Et maintenant, que vous dini~1je de cet immortel pélerinage, que mille voix de la renommée ne yous aient déja répété? Quel discours vous ad-- dresserai--je anjourd'hui pour répon-- dre & votre attente et & cet immense corcours qui cceur # Et si les plus grandes choses qui se puissent penser et dire sur la terre ne in'avaient pas occupé et retenn 1A avec mes vénérés collégues, si une extréme fntigne ne m'avait pas saisi tout & coup, dés mon retour en Fran-- ce, apres nos %'rsnds labeurs de Rome, je me serais hité davantage encore de revenir an milieu de vous; f'au-- rais suivi le mouvement de mon cceur, qui me poussait & rapporter au plus tot a mes chers diocésains le trésor des grices et des bénédic-- tions que f"nvnis recueilli pour eux, dans la ville sainte. | Et ensuite de courber avec amour vos tétes, et de recueillir, dans vos cceurs pleins de foi, cette benédiction apostolique que le pére commun des fi%éles nous a chargé de yous donner. Et yous, dentendre de ma bouche le récit des choses qui se sont passées la, a Rome, en cette grande Réunion des évéeques catholiques, dont le bruit a déja retentit dans le monde entier ; De vous dire, dans Peffusion de nos épanchements accoutumés, mes impressions, mes veeux pour yous, mes espérances pour 1'Eglise ; Moi, de vous rendre compte de mon pélerinage au tombeau des saints apotres, aupres du successeur de Pierre ; -- Voild, M. T. C. F., la grande inspiration qui m'a fait yous Zuitter pour un si long temps : j'ai été, com-- me Paul, voir Pierre, Veni videre Petrum, le réprésentant, le vicaire de Jésus--Christ ici bas ; et de Rome, oi jai vu Pierre et on j'ai_demeuré prés de Ini, et mansi apud eum, je reviens enfin vers vous, & Orléans: Rome, Orléans, les deux noms qui me sont les plus chers dans ce mom(}c ; Rome, qui est pour moi le nom d'n-- ndrg¢re, et OrYgam, oi est I'épouse que Dieu a donnée & mon fme, et 0d sont les fils de mon cceur. Nous avions, J'en suis sir, un égal, désirs une impatience égale, moi de vous retrouver, yous de me revoir : H y a un homme au?uel il a 6té dit: "Jete donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce gne tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel, et toutceque tu lieras sur la terre sera li6 dans le ciel."--Tibt da-- bo claves regni calorum, ot quodcum-- gque ligaveris super terram . erit li-- gatum et in calo, et quodcumque solveris super terram erit solubum et in calo. Et je suis allé voircet howmme, pour retremper la force et la vertu de mon ministére &--la source méme de cette puissance sublime qui tient dans des mains immor-- telles, tout mortel qu'est.. celui qui en parait revétu, les cléfs céles-- tes et les sceaux divins: qui lie et délie sur la terre, et tout ce quelle a lié et déli¢é demeure liG et 3élié de la main méme de Dieu. Eglise,.et les portes de Penfer ne prévaudront pas contre elle ; "--Tw es Petrus, et super hane Petram adi-- i Evclesiam meam, et infe-- m prevalebunt m}m':::'?'-- ot clest pressé ';nrle besoin _ de mon, ~tcsur et par le devoir de mon episeo-- pat que je suis allé voir cet homme, et rattacher le grain de sable de ma vie et de mon existence & cette pierre fondamentale qui sontient tout Pédi-- fice: Véne mzrra Petrum. 1 y a en effet sur la teffié un hoih-- me auquel il a été dit ; " Fu'bs Piggre, et sur cette Pierre je batifaimon Paroles de Mgr. !Eveque d'Oricans, PREONONCEEs a soN RETOUK DE KOME. Deuxieme Annee. Vont videre Petrum, et manai apud eum. réjouit mes yeux et mon «! Je suis allé voir Pieere, ot Jai L onitpaue d vele Past t aux fidéles de in fi: e 1 JOURNAL PUBLIE DANS LEs INTERETS FRKNCO--CANADIBNs DVU CANADA CRNTRAL l-O de Fnoa'rn: i shurt Te plus hant dagre de car tyre, olest 16 plus haut degré Eh bien! Messieurs, ces miséres les saints les ont. senties comme nous; seulement, il les ont combat-- tues, il les ont vaincues, et du fond de cet abime, il se sont élevés, avec la grace, jusqwaux cieux ! f:; dis que 'humanité ne peut pas célébrer une plmgnfldéf!&, u'en fétant cette victoire, la plus Lllo de toutes les victoiree ; ni s'honorer plus elle méeme qu*en, couronnant de tels vainqueurs, et en, fiqwt dans lears mains les palties--immor-- telles ; parce que c'est Thumanité meme qui triomphe dans la gloire de see plus purs ot dases plus géné-- reux enfants, 6t qui se trouve ainsi, dans les saints, élevée su--dessus gi':'flmem, ot exaltée juqn'qu Car enfin, voyons ce que nous sommes tous; nul parmi nous n'est de meilleure composition que ses freres, nul ne peut se lever ici pour dire ; Moi, je suis sans péché! et joter sa pierre aux autres. _ Nous, nous sommes tous de tristes filsd'Adam pétris d'une chair et d'un sang viciés par le péché, et pas plus que le pere les enfants n'ont échappé & 'originelle et déplorable infirmité de la nature déchue. Et qui ne voit, qui n'a senti tou-- tes les miséres qui se remuent au fond de cette pauvre nature hu-- maine ? Eh bien ! je dis que c'est faire 1a une des plus grandes, des plus no-- bles choses qui se puissent faire ici bas ; Ainsi, par la canoniution,'[ie sim-- ples mortels sont élevés aux honneurs sacrés ; et entourés désormais d'une immortelle auréole, proclamés vé-- nérables aux autres hommes, ayant droit aux hommages et aux prigres de la terre, il deviennent & jamais les modéles et les intercesseurs de leurs fréres. Canoniser c'est, je ne dis pas faire un saint, mais le déclarer. Fl en est des saints comme des dogmes : l'E-- glise ne fait pas les dogmes, elle les constate, elle les définit; de méme 1'Eglise ne fait Fu les saints, elle les reconnait, elle les discerne dans la multitude de ses enfants, et elle les proclame, elle les couronne, elle les place sur ses autels, afin de relever par 1a nos courages, de ranimer dans tous les cceurs des espérances de vie et d'immortalité, et de mettre en marche généreuse vers le ciel tous ceux de ses enfants qui sont dignes dentendre sa voix et d'y répondre. FiNBBoSnh dhad y repond a--eu--des--rssemblées plus nombrét-- ses, il s'en soit vu qui aient 6té une représentation plus compléte de Té-- piscopat chrétien, quand on considé-- re surtout les pays si divers diok les évéques étaient venus. | _ Nous nous sommes rencontrés 1@, | évéques de France, avec les évéques deulanp.Fue, de I'Irlande, de l'Ig«.m- ' se et de l'Angleterre, de la Belgit}ue, | de la Suisse, fie la Hollande, de l'Al-- 'lemngne, de la Prusse, de la Baviere, de PAutriche, de la Hon ric, de la Bohéme, de la Pologne, ge la Russie mome ;. avec les évéeques de la Gréce, de la Syrie, do Constantinople, | de: l'Asie-ifineure, et des plus lointaines' extrémités de 'Orient ; avec les 6vé-- ' ques des deux Amériques, avec les évéques missionnaires de TAfrique ' et des iles de POcéan. Quest--ce, en effet, qwune canoni-- sation / Cest la déclaration fnite so-- lennellement, authentiquement, juri-- diquement, apros les enquétes les plus séveres, les plus prolongées--il y faut quelquefois des sigclee--de la sainteté héroique, rencontrée dans le eceur d'un homme, mortel comme vous et moi. | raconte : j'y jOindrai, chemin faisunt | et an courant de la parole, les réflex-- ions qui naissaient en au mo-- ment méime, des grandes c que N voyais ; et ce que le tempS~8t la atigue ne im'auront pas 'permin de vous dire, peut--dtre yous Wbcriwe. +Mais commengons enfin. _ * 4 Ne vyous étonnez pas qwune telle féte ait pu remuer & ce degré Funi-- vers cuhfiolique. Il n'y a pas en ce monde de chose rlus grande, ni de plus touchante so-- ennité, qu'une canonisation de saints: Non je ne connais rien ici--bas de plus consolant pour les habitants dle la terre ; et en mome tem'n rien qui ho-- nore et glorifie autant 1'Eglise et Phu-- manité. Vous saver, du reste, messicurs, quelle était Poccasion de ce grand "xoit e s 2l oo ous étions invités & venir pren-- dre part & une des plus augustes . so-- lennités, je ne dirai pas sculement que 1'Eglise, mais que Phumanité puisse célébrer sur la terre, & une ca-- nonisation. Inutile.de vous .raj o F1 les motifs de ce grand rinage, ugiversel, catholique, de tous les éve-- ques de la chrétienté : »Gar, on peut le dire, la chrétienté tout enticre était ld, en la personne de ses évéques ; je no crois pas que Lfipuis _l'ouinn_i_-'dnigfi.nmme, g'il n marty?, whe créature hWumainé, Divers récits vots en ont étéfaits ; mais nul récit, hil.'T. (;.::& 't'n\e san-- rait gileree ui seat i I 'ifri'Veq oi# d'admirer | lea Semieninch is ies o t--Blane, mer, Rourés, ot jo me dis alors : No'uz' Tion de tout ce peuvent inveriter | les hommes n'ry;fl%o des morveilion de Dien dans la ¢réation! Mais je ons sprcomie ds ie cratim, w P m jamais nrpnd.ronr moice dont 'il nous a 6té donné d'étre les thmoine & Rome, 6t Betto foig f'ai +o 'In" nature ellemémé vaincue par cette . imcont Inrob ifet on uid ge doyiat in avons assisté A ces longs consistoi= res, et pris connaissance de ces en-- quetes sévéres, par lesquelles la sain-- te Eglise romaine prélade toujours & ln ufienm'té de l canonisation de ses saints. Mais Ia solennité elle--méme, com-- ment ici vous en rendre compte! Ce ind jour du 8 juin, comment vous Er:'_etrw par des paroles ? _ Cest done pour ce grand acte que nous sommes allés & {fi;ne ; que nous triomphantes, leurs croix sont des trophées, leur mort est glorifice, lears noms prennent place parmi cenx que Phumanité vénére, le ciel s'ouvre sur lenrs tétes, des prlimes radienses sont placées dans leurs maing, et des con-- ronnes de gloire brillent A leurs fronts. Je vous le demande : quelles n'ont ru d étre alors les sentiments 6t ies réflexions de ces étragers ? Et en voyant la glorification, Nexaltation,' et le triomphe incomparable de ces pauvres null) liciée, qu'ont--ils di se dire, et de &Zgliee catholique, et de. la foi de Jésus--Christ ? } Et que pour eux, pour les glorifier, dles hommes vénérables par leur Age, leurs vertus, leur dévouement, lear caractere, les évéeques catholiqnes, se sont mis en marche de tous les loin-- tains pay@#de univers vers la contrée la plus illastre du monde occidental ; Er que, dans le temple le plus au-- uste de la terre, les images _de ces fiéros torturés au Jupon apparaissent triomphantes, leurs croix sont des Que ces obscurs chrétiens, dont le Japon oublia lee noins le lendomain de leur mort, sqirés un si long temps ne sont pas onbliés chez les Euro-- péens ; Que la plus grande solennité de cette Europe, reine dn monde, dont ils contemplent avec étonnement les cités, les monuiments, les arts, toutes les merveilles, se t:él(;bl'e})récisémem en Phonneur de ces chrétiens japo-- nais, erucifiés par leurs pores i1 y a deux siceles, et dont les cendres avaient été procipitécs dans les. flots et dans les abimos : _ Et qu'il y a forte dans son venirs, qu'elle: leur mémoire ; Et n Au moment oi ses ambassadeurs sont en Europe, & Paris, & Londres, et, au milieu de leurs admirations pour les prodiges de notre industrie, apprennent tout a coup (111'nprés tant d'années Pune implacable proscrip-- tion, l'Eglise chétienne n'a pas cessé de se préoccuper de la famille japo-- naise ; Pheure q'fi'i/l 'ést, dans un lointain con-- tineut, a une guerre fratricide chez un grand peuple ! -- Cétaient enfip des martyrs japo-- nais; des fils de ce eruel Japon qui poursuivit, il y a denx sigcles, dune si implacable haine la religion de J sus»CElrist, et réussit presque l'étein-- dre, pour un temps du imoins, dans des. 59ts de sang chrétien, Et & quel moment ces martyrs émiem-i'lis glorifiés par 1Eglise? Au moment meme, veuillez encore remar-- uer, M. F., cette coincidence provi-- 3cntielle. au moment oi le japon, aprés deux sigcles de persécution, parait ouvrir enfin ses portes & la ci-- vilisation européenne et chétienne; _ Des religieux, et parmi eux un re-- ligienx defi; Rédemption des captifs : quelle op&onunité, an moment oi I'Eglise offre ses derniers vrenx pour l'abolition pacifique de ce fléan social, Desclavage, qui sert de prétexte a Pn oi e td Des martyrs, et aussi des apotres : de ces hommes qui ont tout quitté, famille, patrie, %ortnue, pour aller jusqu'aux extrémités du monde, et au périldeleur vie, porter la lunidre et les trésors de l'fiv:ngile. eo " k C -- Des martyrs, des a?)étres. et, il m'est doux ge Pajouter pour la gloire de leurs ordres, Jes religieux appar-- tenant a ces saintes hafimges dEfiom- mies détachés et géngmnx, ui se dé-- vouent par . des veenx sub?imes A ln pnfiiquc'fle.s conseils évangéliques. _ Mais s'il est questiou d'un martyr, je n'ai plus rien & savoir au dela: Qui dit martyr dit tout ; cest Pholo< causte consumé par le feu du ciel, @est le suppéme triomphe de Phomme mortel gai a tout vainen sur i terre par la -- sublinité--de s« foi ot PhGrois-- me de son &mour. Et cetait ici, vous lesavez, des martyrs qu'il s'agissait de canoniser. l Plriell;moi d'un docteur qui a il-- umin es par son éloquence et son nvu\'.l je fr:mmdonioz. Ini : i humble ? lez--moi d'un anachoréte t}ui a a de longues années, au fond es déserts, dans les trayaux de la pénitence jé demanderai ; A--t--il persévéré : Couttie --YOlttama ici--bas une société i cceur et dane ses sou-- a gardé impérissable Cest au milien de cette pompe et de ces grandes émmipnr. que nons vinmes nons ranget ux' places qui nous avaient été ,!répur'u, autour du jonverain--Pontife, au_ pied de 18 hnire de' Saint--Pierre, _ des alors; u-mihour chants 6t pridres,.'auguste oérémqnie com mng; cérémonie incomparable' car la liturgie catholique,.qui sait J bien exprimer. dans lea rites .et ; symboles sacrés le sens d de nos mysthres n'est n j.:w plus belle ot plus grande que . dans Ottawa, (ti--C) Et quand de 1& portant nos regards juequ'an sominet J:)ll coupole, nous voyions 1i du Pére mme', aveo ces mots Gzn'a in eacelsis Deo ; et nu-deuousf tous les chh:;nln des 't:- ; puis les patriare es g: hg apotres, totite la wnrpe':L(e ensén qui est 1d, les pensées prenaient, sans peine leur vo!l au--dessus de Ja terre, et les Ames s'élevaient delles-- méemes au plus haut des cieux ! Eh bien! oni, tout cela était beau, grand, admi rable Et ces images de nouverux saints, leaquelles, exposées dans Nintervalle des colonnes du temple, élevaient comme en triomphe & tous les regards les sotnes varices de leurs morts glo-- rieuses ; _ Au milieu de ces statues des grands saints des grands docteurs, des grands fondateurs Pordres qu'on voit tout le long de la nef, et qui, debout sur le piéfiental, nous regardaient passer de-- vant eux ; Et quand nous appariimes sous ces voutes illaminées, et que,nous nous avangAmes lentenent dans la vaste nef, a travers ces flots de lumiére et ces flots de peuple ; -- Eh bien? ce temple s'est trouvé trop petit pour la umrfimde immense ui le remplissait : 50,000 personnes Ztaicnl 13, attendant Ia cercmonie sainte, et d'un bout & Pautre, Pédifice sacré resplendissait de l'éclat de 30,-- 000 lumieres dont les clartés bril-- Inient & travers une fumée transpa-- rente qui formaient aux voutes com-- me un nu de vaporenx encens. Le regard 'E?Ait ébloui, on eiit ¢ru en-- trer dans le ciel inéme. Et d'abord, messiours, Fimmensité de Saint--Pierre est & clle seule une merveille, dont je ne perx point ne pas yous dire un mot : votre cathé-- drale, en comparaison, west rien, et, ponr vous en donner une idée, per-- mettez--moi un détail familier. La coupole de Saint--Picrre est son-- tenue par quatre pilliers, comme ceux que vous voyez ici et qui por-- tent la voiite principale de votre gran-- de basilique : Eh bien! Saint--Pierre est si vaste, que chacun de ces pilliers est & lui seul aussi grand qu'un cou-- vent de Rome, avee son Gglise, sa cour et son jardin ! je les ai mesurés moi--m&ne ; <chacun deux 'a cent-- trente--neuf pas de tour. Mais tout est si admirablement proportionné dans ce magnifique édifice, que ces é&nor-- mes »hliem ne cachent rien, et . lais-- sent f'nspaw parfaitement tibre & Pair et a la Iumigre. Wt es esd ou il vit ce munstre insensé se servir des chrétiens comme des flambeaux vivants pour éclairer sos orf{ies noc-- turnes, et qui est toujours T¥ debout, vainqueur, la croix rayonnante & son sommet, et faisant lire sur son grapit ces mots immortels ; Fugite partes wdverse ! Christus vincit regnat im-- perat / Puis, Jes dégrés de Pauguste basi-- lique étant franchis, les vastes portes s'ouvrirent, et alors, dang ce temple le plus grand que les hommes aient jamais élevéa ln gloire de Dien; quel spectacle ! Et tandis que nous nous avancions, le Sonveruinfll'ontifu, le vicaire de Jésus--Christ, s'avangait anssi a Nex-- trémité de ce long cortége, porté sur son trone, dans sa douce t sereine majesté, courbant les fronts et élevant les coours sur son pussage, vivante apparition de Celui qui sest fait homme pour le salut des hommes, et qui a fait de Iuison vicaire sur la terre. Venait enfin derridre le Plr' fer-- mant cette procession splendide, . les représentants des nations chrétien-- nes. Nous marchiong, calmes, émus, pénétrés, sous les finiquu:je cette colonuade admirable, que plusieurs d'entre vous sans doute ont -- pareou-- rue, & travers les chants --sacrés, an milieu des flots d'une multitude im-- mense et recueillie, Puis, traversant h;)xlnce, nous passions au Fusd de cet obélisque de Néron, tcimmoin antigne de toutes les fureurs los plus cru:le- ot les plus puissantes qui se soient jamais allunées dans qle ccour -- des ilommes et des tyrans contre . Jésus-- Christ et son Eg{ise , témoin aussi de cette victoire permanenteduChrist, ui ne finira jamais dans le temps et fluut la gloire resplendira dans Péter-- nité ; le méme uiélisque qui était autrefois dans les jardins de Néron, rant ) Joudl matin, 21 @liimbre ©@@B) _ o non du . chitean Saint--Ange . procia-- mait ayec sa grande vm'x"ElrE)m he des. sainte, et que toutes les c\oollm des trois cent soixante églises do Ro-- & In fois lo_.n;%_'::ut. A en imeunieizes dro locira' i se prob longenient sous les votites 39 In gran-- Pietre. Soit difficulté de mainte--| M#*°ur dos tqups, nirPordre en ce vaste édifice, et par-- Den ai ru'wutré un sur les marches mi les foules qui 'envahissent, soit momes _rlu Vatican, un grand esprit, il encore,--mon Dieu! je ne voudrais| °t Y"&i, et un noble coeur, mais oubli-- ici blesser personne, mais enfin on | °U*> héluw ! comme tant d'autres de com;ult que cela arrive ainsi, soit, | °* n.-lxg'ion 1 |I_ avait mome nn jonr dirje'lt'présencel\ ces fotes détran-- | att2qu¢ 1'Eglise : ||[':||:(:r:-,0"§1||t. an gers, Anglais ou Russes, qui n'ayant sortir de Ja fi.',to, i1 v.mt a mol tive-- pas la méme foi que nous, n'y por-- !mrr'JL, me rrlflu ain, et avec un tent pas le méme recueillement : cest | iPJ¢finissable accent, i1 e dit : Mon tont?:.mll que je puis et | veux . en | !"2""@> celu ext dirin: soyez tranguil-- dire,----mais ici, le lifence, vu la foule, ' le !... . . 'Mt admirable : et quand, du lien | . Et comme je sentais encore, aumi-- | on j'étais placé, jetant un regard sur | lieu de toutes ces grandeurs de la j cette multitude, car cette mer de glonfica'uomlcn saints, la . grandeur tétes humaines, je voyais tous ces | d¢ !a sainteté elle--méme ! Les saints lhomme., si attentife, silencieux ot | M'apparaissaient, au milieu des tris-- émus, fétais profondément touché, | tes temps oi1 nous sommes, comme, lon sentait qu'il n'y avait la que des | les hommes vraiment supérieurs, les chrétiens sincéres: Phumanité était | VF8is grands hommes, les forts carac-- [ dans les Ames. tous les coours bat--| t&res, les virils courages, les Ames taient comme un seul cceur, héro'l'ques, les sthlotes invincibles de [M_.i. ce qu'il y eut de plus émouvant, | la vérité et du devoir, les hommes ce fat la pro(i.mnion méme du dé--| dont le monde a le plus besoin. les eret do canonisation, et le 7e Dewn | véritables sauveurs des sociétes, le !qni suivit. part'uml de la terr(t]a l'arome qui em-- tnts péche la société de se corrompre. | Apl'.é:im:'uc,tm"'m? 'f'i '"PM'";' Et je me mEpelnil alors cet't)e bel-- }m:m.-' a tIhsts nalia 'M'".tm *| le parole de Ecriture : Qué timent re, le Baint--Pére, comme vaincu enfin Domine, magni erunt, apud te, pur on par ces préssantes . instances, se dis--| *' Ceux qui vous servent, 0 mon pose & promulguer le décret de cano-- | @U> 80Nt les seuls grands en toute nisation : toute Passistance se li-ve,|°h°f'°}°"b"" et le vicaire de J&sus--Christ, la mitre| . Et je disais alors a Dieu de toute en téte, et mssis'dins sa chaire, on |Nardenr de mon sine: des saints ! qualité® de doetenr de 'Eglise uni-- | o mon Diew! donnez--nous des saints ! 'nm!kkmmmahfmnnlewlcm--!......'... -ognln ,guln::'l'l'h'}ix.d'uu].......... vois, aieser--m re, a désesp6rer | _ Donnez an Siége a lique + tons ceusoqui chantent sa mort,--lut, | des Grégoire le G:nl.'::ih-:m '».'.'.'.'»2".. «n miliea &mm paipitantes et | Sot on ds in thre o commny nouk in Yevanh dans ce silence anguste de is terre ot hi : gatk ue PR vane dndtl,l.p:nz o in tos, :mdhn-mu,l- majosté de PEvan« mule liturgique, ot que tont fuk con-- | " Donnez--nous des Athanase, des Chrysos+ somamé sur Jn terre r. la gloire des | tdme et den Ambroise, qui oniawent" ux martyrs, doflnhr:n moment in-- | done & "":"::"1'.' es praurpary descriptible et une inexprimable émo-- | & "" "!"'!'.« vevigy C honhategent 4 tion : mon senlement parce.que le ct-- | Jroits do 1 Egling, ant donve thed uek thacat Tout ce peupled'aillears se tenait dans un admirable recueillement.-- On a remarqué qu'il n'en est pas tou-- jours ainai 3|na les fotes de Saint-- Ce chant avait une profondeur et une solennité incomparable : et on sentait, au milieu de tout cela, dans cette . grande . absilique. _ dans cette sainte assemblée, une tran-- quillité une paix, une joie sublie, une sécurité supérieure, et je ne sais ?)uelle conscience de la présence de ieu dansson Eglise, On se sentait 1a, en un mot, comme sur le roc im-- mobile de la Jérusalem céleste. Apres le chant des Litanies, une seconde postulation eut lieu, avec une nouvelle insistance: .Rererendis-- simus Cardinalis instanter | et 1N8TAN-- TER petit.... &A cette seconde postu-- lation répondit unalpriére plus haute encore, un chant plus grave et plus sacré, le Veni Creator : Apros les Saints, 'Eglise implore 'Esprit qui fait les saints, |'Esprit de grice et de lumicre, dont la divine assistance lui est A jamais promise. _ > Je ne puis yous dire qu'elle fut la beauté de ces Litanies. "I'out le peu-- ple répondait & chacune des invoca-- tions : je me rappelle encore la. vi-- vacité et la cadence harmonieuse de ce chant magnifique. . Pour moi, je n'ai jamais éprouys plus de douceur & entendre prononcer ces noms des bienheureux, 6t mieux senti la com-- munication intime de 1Eglise de la terre. Il me semblait que ces saiuts étaient li, sur nos tétes, penchés vers nous, et nous contemplaient du haut de ces voiites. La premidre de ouglriéren. ce fu-- rent les Litanies des Saints : Le Pape ot les éviquusro-temélimplorérent l'intercession de ces saints, : dont ils allaient ouvrir les rangs & des saints nouveaux, et invoguérent, tour a tour, par leurs noms, les patriarches, les npg:reu, les pro]phéteu. les pou-- tifes, les martyrs, les vierges, toute la cour céleste. Remarquez, Messicurs, que cette cause était ouverte depuis deux sid-- cles,--yous yoyez la maturité, la pa tience prudente avec laquelle pro-- céde ioi Eglise,--at capondl:nt, malgré tant et de si longs travaux, le Saint--Pére, comme 8'i| sentait en-- core le besoin du secours d'en Haut et avant derépondre aux Qonuln- tions, voulut adresser . au L'J de nouvelies et supromes prigres.\ Bedtissime Pater, Reverendissimus Cardinalis tngrantER petit per Sane titatem Vestram catalogo sanctorun Do-- mini Nostri Jesu Christt abscribi, t l-n'mnn Sanctos abomnibus Christi fi-- delibus Vencrandos unciari, -- Bea-- tos.....Buivent lés nfi: de tqus les bienheureux & canoniser. | Dieu, sont les seuls grauds en toute | chose ici--bas ! | . Et je dismis alors a Dieu de toute |ardenr de mon sine: des saints! 1 6 mon Dieu! donnez--nous des saints ! | _ Et je me raEpeIail alors cette bel-- le parole de Ecriture : Qui timent te, Domine, magni erunt, apud te, per . om-- nia: Ceux qui vous servent, 0 mon _ Donnez--nous des Athanase, des Chrysos+ tome et den 'Ambroise, qui onlazent" mwur done du génte ut ooser intrbpide t urie ver tw sans tadhe! des Thomas 'I: C-t-b'»z 3:5:.. de filiw{m';flu-t ptiness at T e Dontornoss dey xpdties comme tas ¥in-- mfli-, les Frangols Ragin. m'b--. Donnet dow /' ort in aiopie e aet n.ofig- dommes' las tions que none verions do annoninar ! , enoarionparein io LainF Te aakes n oo td de cos Ames intérieures, Cdtwin W 7 6n t Donnez an Siége apostolique des Léon, des Gvb(ouv le Grand, qui serent les colon» nes de 1 E&lln, et -- soutiennent d"l: los puissants de in terre, cotnime nous la ?-n -tni'hi soutunce, in majesté de P'Evan« gile 1 ( , Hoes old spolic, limmili6, livré & la mendicité, vivant des aumdnes que ces trois conts Cvéques Ini fpportent ! et dans ce d&-- ndment dans cette humiliation, d@ns cette détresse, -- s'abstraire de tonte préoceupation terrestre, fixer intrépi-- dement se« regurds vers les cieux, et, dans In sécnrité de «a foi et In fermeté de ses espérances, a'¢lever a de tellos hnutcurs, trouver de, tolles inspira-- tions, déployer de . telles gran:urfl mornles, de telles . pompes . célestes ! Non, cela m'est pas dans -- la mesure connue des choses lnmaines? l'l'jgliue ost nne institution divinc, et le doigt de Dien est ici! En cette improssion -- était si vraie et sortait «i bien du fond _ méme des chosos, que jo l'ai trouvée jusque chez des homines, chrétions par le bapté-- moe, mais éloignés 4e Dicu par le: mallieur dos tqups. en ai recoutré un sur les marches momes du Vatican, un grand eaprit, i1 est vrai, et un noble coeur, mais oubli-' oux, hélus! comme tant d'autres de sa religion : il avait mome nn jonr' attaqué 1'Eglise: m'apercevant au sortir de Ja fete, il vint a moi vive-- ment, mc rriHu main, et avec un indéfinissable accent, i1 me dit : Mon seigneur. céla est dirin: sonez tranauil-- fantes, avec des fronticres rompues ; le reste des Etats menacé, le Pontife Oh! me disais jo alors, oubliunt tout le reste, et tout entier & In gran-- de chose qui était i devant mes yeux : oul, cela cst divin'! Jamais société dhommes n'r montré pareil méptis des craintes hnmaines, pareil-- le certitude du secours de Diea, ni pareille l\'lpli('utiml aux . choses de Pame et de In vie immortelle ! O6l6-- brer de telles fétes, en de tels mo-- thents ! entonré de hordes "frémis-- santes, avee des frontiGres rompues : -- Quel[n* done cettesérérité, catbe certitnde delle--méme, qui no Iatlaisge pas so détourner un moment ¥e fsa mission sanctificatrice, et de Im" vne' du ciel, par 1w.r£m les plus furieux de la terre ! Et quelle est cotte noblesse cons-- tante 30 ses pensées, quelle est cette grandeur, dg. proclumer encore, de Fl'och},uor touéuurs'ln sainteté, au mi-- ieu d'un monde si préoccupé d'autres soucis, et dene cesser jamais de tenir levé ce glorieux. étandard & la vae des homuncs si abaissés vers les mi-- stres de la terre ! Je me sonviens que je me digaia. & moi--méme avec étonnement, & la yue de ces choses ; _Mais quelle ost done pette hardiesse, puissance, cette tranquille et majestuense u&e de l'Eglise, qui, ay.temps de ses plus terribles cpreuves, , quand la t&' tremble et fuit sons ses pieds, ou®We; le ciel, marque sur des trones éter-- nels l1 place de ses plus humbles et' \le'acs pl.us glorl.ux_enfat_)ts; C Nn es 2t Et invite ceux qui combattent en-- core sur la terre d relevor lour coura-- fic' A regarder plus haut, ogvrepmn- dre dans nneinvfhcible Crance, les saintes lnttes pour fi vérirs et pour la justice ! Mais Pinvisible spectacle, que la peusée seule contemplait, la signifi-- cation profonde de cette imposante cérémonie était quelque chose de plus bean, de plus grand encore, l omiged mais clest qu'il s'élova --alors un ori de ln terre, i1 sortit & ce moment . de 'm les poitrines de ces hommes un 61 comtme la terve ne peut en pous ser que i'am les émotions les pllt frundcc que le ciel lui inspire: 'ape ~@vait entonne le 7e Deum, et toutes les cinquaute .imjlle voix de cette foule le répétaient avec trans~ port : i] faut avoir entendu cela pour e in y se lo reprosenter; on peut sentir de telles choses, ou ne saurait les expri-- mer. de eglifi#w¥ec . un iricomparable éclat; a mol -- tive-- et avec un ie dit : Mon soyez tranquil-- chefs dn gr vient 4 'Ctre les antres chofa du g me aspirant an Litre 4 homme d 'éta doit dire . honoré nhz'hl Champlain est évogné devant Joi, plus sbvdre bprenve, Sho nds L'Hon. M. McGee a prononcé, devant la société Historiyue du Mai-- ne, au fort Pr?hm. un magnifique discours en réponse au ~taast sui-- vant : + ©* A la mémoire, d M&M' in, le hardi n-v""mn:-?u"l'hon-p d'btat . gocom-- plé; le premier qui ait explorh now, ot l prem n;r' q;i 'u": u;M ~ hw'- -: ots d'ei . plos ruo- :.:lm u:u Inp'dv-pinn de 200. n'ont mangy6 qu'd cause de. l'ave de son Soaverain, Mw los maine de ses rivaax les rivages do , la, velle--A wat o h venecanleterms. oi ohnngeant pat M J " be Sieur de Champiain, a . dit M., Me-- Geo, a 616 I.:x;mn en dat aus-- m i i i methinee P i détat d -- mt homare d was n Conade i at fout hom vons ancun doute que la DISCOURS DE 1/MoN. THO8. D'aARoY mhor® hoee soee eP d'inquidtude et-- do. tristesse, . Des braits, vrais ou faux, muis que jo crois faux, sem-- bimient monncer in ville suinte des. plus grands malheurs : arrivé a Rome, je n/osais patler de nos orainies qu'avec une extréme réserve, atiemdant que d'autres voix. vinagent révéler ce ?u'nl m'LIlliI aghre.; main, oho-- s« éirmage | ces braits paraissaient en quel-- que sorte . inconnas & l&'me: on edt dit une atmosphére sereine et ranquille oft les ru-- meuts et les craintes. du dehors no. Bén6-- traient pas; en sorte que depuis, en quit-- tant Rome, il nous sembiait sorur de Pasile de la paix, pour rentrer dans lo tumalts et les agitations un moment oubliées de im terre. Au reste, son calme & sa paix semblaient se répandre autour do lui, et nour en trou-- vions partout & Rome ia doubeur et le reflet. Cest ce qui ate frappait particuliérement dans le Sacré Coliége. Tous ces vénérables cardinaux, si devous, tous ces la fidélite croit aveo les perils, parai sioni, comme le Snint--Pére, puisor en w-ln confiance et une paix supérieures pré-- ccoupations valgaires, d' Vous le dnrfl-}e' _nous avions quitté Orlé-- ans ot Parie: sou» une pénible imprassion E&;ulqu'ul dernier jour nous avone vu le Saint--Pére garder la méme séréuté : je me souviens de |'avoir vu et entendu, & la veille méme de son depart, aux deux. fdtes anni-- versaires de son élection et de son couron-- nement, qui le reportaient & tant de souve-- nirs ! il conservait toujours le méme visage, et nous adrossa & chaque fois encore. Ia pa-- role, avec le méme calme et is méme dou-- ceur, bien quc hous entretenaat des plas gra-- ves sujets : ceA Et, si vous'the rmnu de tout vous dire, il n'y a pnjul'u h cotte force physique du Pape dans ces fetes qu'on no fit heureus de voir. . La SM. céremome, remarquen<le bien, a duré sept heures. _ Le Pape a'tisis= 16 & cette RM, présid6 i toutel@ Ca-- naiuuo-wuh 'shant6 l'office, 'célébf6'in esse, falt" un homélie ; ot ce vieiliard, pré'res qul m'y ont lcem:r-gnh en conder-- veront toujours comme m 1g doux sonvenir Mhovinidbins nb hests ot Ln profn'l:urlafifit';lqr; ECCC ME CE RCCMC, 67 C TIOWWrd, use a un "Ag# goi tult mnm' fidchir les plus foi su étoutes ces fatigues uog la vi d'nn'mua dane in force de la vie. lablement, il y avait eu de nombi xm donaistoires, --dihs lésqnais nous étions tous wppélés & 'dite: snovessive-- meni notre pensée, et comme : nouk 'étions prés de trois cents éveques, cula' dnrs 'cing ot méme.six hewres ?/le Pape y ussistait en vétoments 'pontificaux, sous ie poids Pune tempér@ture souvent eXtréme: ch 'bien! il a supporté tout celn aveo une l:'llhfllilfl admirable ot nne constante sérénité; Jo parle de In sérénité de Pie IX, c'eat le Irait . peutsétre 'le plus: remarquable <de celte auguste "Q.n"' et qni' a produit' daie tout ceux qui Pont vu yne extraordifaire impression. _ Ainsi du reste: appdraissait--il toujours, avec un calme in:er-blo, et un wourire d'une inénarrablé douceur, sot quand' i re-- cevait en particulier les éveques, soit quand i1 donnait andietce, chaque woir, aveo une fonchanie benté, et sans cumpter ave© la fatigue, aox'innombrables pélérin« 'eatholi-- ques avides de le vofr et de s'incliver wour sa béuédiction, soit qbund i1 passait; »pour quelquegerémonie publique, 'au miliou de son peuplitmceux da~mes diogésmins qui ont fait wlpblvmmp de Rome, ot ceux !?. mos prétras qu'i Ety'ng 'mccompagné en conder-- Jo me souviens encore du jout oi j'eus le bonheur de revoir le &Inl-l"tu pout la pre-- miére fois : comme j*6tais huuteux de--con-- templer cette figure douce et vénémble! Kt lui, comme son visage, empreint de cette paternelle bonté qui est le caractere de sa phy-iunor:niu, rayonnait de douse joie | PAclinidtihaidhint biisd in t Bc at 400 urterelle est Pimage de is fdélité, in 60-- be de l.duuo:r.'n los 'potith u:{ urent lo vol de_1'Ame vere lo ciel. lonnez--moi, M. F., tout ce réoit; mals ad-- mirez cette liturgie catholique, qui salt tmet tre ainsi la. e daus la mngnr, corime fait nussi lt "hature dans wes' grandes 608« VX¢ in W + 04 ggiviageet 3 Au fort Popham. (A continuer.) hasig»1 aet o 2e MWn o C In

Powered by / Alimenté par VITA Toolkit
Privacy Policy