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Le Courrier d'Ottawa, 12 Jun 1862, p. 1

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O On aurait certainement di s'abs-- tenir de reprimander ce pauvre De-- Launay, car d'un, caractore naturel-- lement _ sensible, "f1" prit | cette reprimande tellement--& ccour, que dmr;hnmm ins i In linte de ~cenxt qu'on'envro-- ;:fi 4A . I'hopital ; mais . son . mal #eggrava s 'rapidement qu\i Tot phe + abt--Aligeetimke Aige siiing + Sn n viege ob& de garder le lit. Pauvre il mourut 'dans ' thes bras quelques jours aprés la malheurease relations avec t}o--w-n-l;'oflqn._ (-:Ip': Nous fimes prompte justice de ces oiseaux de maunvais augure. Un rapport exact de ce qui a'était passé fut présenté _ Tofficier com-- mandant qui vit le restes mortels de Néville et :que : nous inhumames convenablement. Charlés: DeLan-- nay #'en acqnit: .A-v:,c"ue sévdre reprimande, et recomman-- dation deneé(d;:nblfivendul & Pavenit; il panyre et avait pea d'amis, tandis que Néville. était en _ _Nous arrivames quelque temps apreés; un grand nombre de cor-- _ beaux voltigeaient au dessus de nos tétes en poussant des croassements sinistres. Nousfimes remplis d'e-- tonnement et d'horreur a'la rude scéne dont nous fimes temoins. Les sacripans de domeotizuel #é taient anfix.i: apres avoir é']wuillé le corps du marhenreux Néville de ses hardes principales ne Iui laissant que sa chemise et ses pantalons. Les traitres Navaient trainc hors du bois et jeté dans un fossé. A notre arrivée, quelques uns de ces oiseaux sauvages, encore a leur hor-- rible festin, ponssaient des croasse-- ments & nous étourdir; 'un d'eux cherchait a dégager ses griffes qui étaient embarrassés dans le vétement | du malheufeux officier. _A notre f profonde horreur, Tanimal vorace| tenait encore dans son bec les restes | d'un ceuil de sa.victime, et la figure | de Néville offrait tme cavité san--| glante et hideusea yoir. I relation avec tous les officiers sup(-- | rieurs. rvsba Eooo ununnvusnuucs. Il était tard le lendemain quand nous primes le dé'jeuner. La jour-- née fut employée i T'inspection des batiments et dy:as champs fleuris de mojssons naissantes £z J. T***, Notre hote hospitalier ne voulut pas nous laisser partir, et ce ne fut qu'a-- grés beaucOUfi) de tendres adieux des ames, et mille promesses de renou-- veler souvent nos visites que nous ;lous éloignimes de ce toit hospita-- ier. a~ Le St. Laurent dormait sous les mourantes lueurs du. conchant cui-- vré ; il ressemblait, dans sa courbe élégante i un cimeterre égyptien dont la lame posée sur un tapis sombre refléte qe ciel bleu dans sa nagpe d'opale. Tous les bois, na-- guére encore diaprés de lumigre, s'étaientéteints, confondus en une masse profonde; horison s'estom-- j pait dans un brouillard violacé ; les } clochers montaient, séveres etnoirs, j dans les dentelures nactées du ciel. ; Arrivés a queh}ue distance du lieu 4 ol s'était passée la lamentable scone 1 du jour précédent, Charles Delau-- ¢ nay %nlopa au devant. Nous le vi--|, mes faire une pause, dresser la tote, et regarderfixement comme si quel-- | ; que chosede fascinateur 'eut cloué € sur sa selle. Soudain il ge leva de--|| bout sur ses étriers et ensuite épe-- ronna furieusement son cheval qui 2 partit comme un trait. p DeLaunay, naturellement tempé-- rant but beaucoup, et devint bien-- tot excité et tapageur, Nous passa-- mes une nuit délicieuse ; la dernidre marque de galanterie de ma part dont je pus me m})peler. fut la pression plus d'une fois réitérée sur mes levres et sur mon cceur Pune petite main ronde et potelée, aux doigts effilés, aux ongles roses com-- me la nacre précieuse, et sur la-- quelle s'tendait une carnation qui rappelait le fond des plus belles roses blanches, et des protestations de fidélité éternelle; méme quel-- ques uns de nos compagnons qui n'étaient hors de combat s'a-- vougrent, remiendemain matin, cou-- pables de semblables extravagances.-- o o . . 1 1 (Suite et Fin.) Au moment de S'asseoir, il fit signe qu'il avait une metion a pro-- poser; il indiqua une étagere sur-- chargée d'une pyramide de bouteil-- les de toutes tailles, de toutes for-- mes, dont une eouche vénérable, scrupuleusement conservée attestait le finnd Age. faut que tout y passe ! Bravo, qoui,... t{lllt. répéthmes nous joyeusement. Les domestiques commencérent le service ; bientot le champagne préluda, dans les verres, & des passes plus animées et plus périlleuses ; nous ne dirons pas les exploits 2ui signalérent cette mémorable soirée. Feuilleton du Courrier d'Ottawa Deuxieme Aunee. Littevrature. (Pour ie Un Episode de 1812. _J6 viens de vou Courrer d'Ottawa.) Conform@ment °d sed dernibres 56-- lontés, clle fut inhumée & cdté de Inf dans le cimeti¢re dn village de B***, JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRAKNCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL | _ Elle me recut comme un frore et me fit faire une narration exacte des | épreuves de son ami décedé. _ Quel-- les larmes de joie ne versa--t--elles pas %uund je lui rérétai les paroles de harles : " dis lui que ma derni¢re pensée est pour elle." ! Panvre E:genie L.. Le bonheur 'eat pourtant 6t son partage sur cette terre! elle était Joune, elle était belle, de cette vapo-- reuse beauté que les poétes ont chan-- tée & leurs heures d'amour et de mé-- lancolie! elle était douce et bonne, elle avait dans le cceur un trésor d'innocence et de dévowement. Mais Dieu changea cette destinée. _ En pea de temps elle était deve-- nue triste et songeuse, sesjoies avaient pali, et--elle passait presque toutes ses | fournécs dans la pridre et dans les larmes..... Elle n'avait -- plus d'espoir ; sa vie | était deshéritée de toutes les joies qu'elle s'était promise. _ ' distinetion dans cette belle jeune fille ; le timbre de sa voix avait des notes éloquentes qui s'adressaient au cceur et a imagination. Ses yeux voilés d'ombres funcbres révélaient leur éclat magique, et sur ce visage défaillantje contemplai, non sans admiration, des charmes préts A s'évanouir. ~Je demeurai un mo-- menit comme en extase devant cette *otradorable oi la noblesse et la 'grfigs, la finesse et le caraotere s'u-- nissnientj)our offrir un chef--d'ceavre | au_regard émerveillé. Un sourire amer effleurait ses 16-- vres palies quand je lui fyarlaia de son ami d'enfance qu'elle devait bientot rejoindre au ciel. Elle res-- semblait a ces douces tourterelles ui, captives et isolées daus la 3e i'oiseleur, attristent les yeux ql?fi les charment par leur élégance et leur sympathique mélancolie; tout était _ Elle marchait lentement, les yeux baisscs, avec uneallure languissante indiquant la souffrance, \Fue ainagl, aux rayons douX et tristes de la lune, elle ressemblait a un de ces beaux anges d'Andréa del Sarte des-- cendu & contre--cceur sur cette terre de douleur et de misdre. ~ Eugénie St. Amand était bien la plus jolie fille que j'eusse vyu de ma vie. Toute sa personne portait les traces visibles J;e sensations violen-- tes dont sa vievenait d'tre ébranlée. Ses cheveux étaient arrondis en courts bandeaux, et négligemment tordus derrigre sa téte; un léger gonflement du réseau de veines bleues qu'on voyait courir sur ses tempes décélait une émotion con-- HEMUGe nnlll2v22 222222 Je lui annongai que Javais un pe-- tit paquet pour Eugénie, que javais '&romis de remettre: & elle seule. adame DeLaunay me dit que ce serait une .grande consolation pour cette chore enfant de yoir quel-- qu'un qni lui parlat de son ami, et me fit conduire & la résidence qu'elle J habitait. --Mes chers enfants, Eufiénie et Charles s'aimaient depuis leur en-- fance, me dit--elle; mais nous étions bien pauvres, et voyant 41ue la guer-- re allait s'allumer, il voulut en cou-- rir les hasards, espérant avoir le bon-- heur de monter en grade ; et pour sa bien aimée il se fit militaire. E Pauvre Eugénie, n:lprit-elle. je crois qu'elle ira le rejoindre bientot. Lea' jeunes cceurs se brisent facilement, et elle ne stest plus relevé depuis la' mort de son ami Charles. (L'année suivante je rendis visite i' |sa pauvre mére. 'Elle avait apprs | j la mort de son fils et supportait sa | ' douleur avec une somission vraiment | chrétienne. Cette femme désolée me raconta plusieurs anecdotes de! son bien aimé Charles et surtout de} @ | Pange terrestre auquel il était tros | attaché. B Je Conttiet Différence entre les deur esthaés pout 4 moin at 13 jours... ... .. Bloe parlementaire est administré d'un maniére rd?b rable. M. Cartier affirme que Pon-- quéte sur les bAtisses d'Ottawa fera voir qu'il y a en fantes de K:Gvo- yance, culculs inexacts, manvaise ad-- tinistration, mais qu'on ne découvri-- ra pas dans tout cette affaire Pombre d'un ob proprement dit. Barisexs v'Orrawa.--Eetimés do M. Killaly, 1861. 20 u"flfi..'.'.'.. tn,mu..t-;l-,)}g Bloe do VRet.. ... "-- 315,277.76.. . an4 so5ss M. MacKenzic entre dans le dé-- tail des surcharges des contracteurs, '|et estime qu'ils ont déja regu $150,. 000. I! ne doute pas que tel sera le | jngement du comité d'emlnéte. fiM. Cartier, Sithard, (/h?'lifl Lo-- ranger, Canchon, Dorion et mlher' ont successivemnent pris la parole. M. Faulkner n'a point voulu quitter la carriére publique saus payer & Nélo-- uence parlementaire le tribut d'un' flilcours. I1 a expliqué en quelques : mots le vote gu'il allait donner. J Les auntres orateurs n'ont exprimé aucune idée nouvelle et digne de| commémoration. ' J'ai senlement A noter le ton convenable et Ia forme, lucide du discours de M. Simard, qui j prenait la parole pour la premigre ¢ fois durant cette session, et qui do-[' vrait parler plus souvent. M. Cla-- ' pais a de nouyean exprimé les oplni~, ons résumées dans la motion de non-- f confiance qu'il devrait proposer, et | , déclaré que depuis bien des années 1 le dfign.nemelit des traveaux publics Total La méme différence entre les deux estimations de M. Killaly existe dans les détails. _ Ainsi 2,900 verges d'ex-- cavation devenaient subitement 5,-- 400 pieds d'excavation. $ Mn en oes ajouter la différence entre la premi6-- re et la seconde estimation de M. Killaly $157,772.82, ce qui donnerait un montant de $287,216.48, pour la continuation des travaux. i2".@i, ¢t To montant dn contrat de M. Garth est de $37,170.29 ; fesant un total de $1,508,900.66. Le mon-- tant laissé pour la contintation des travaux serait done seulement de $79,443.66. _A cette somme on peut inb d t 102 s : _ Les deux montants déjé votés pour les batisses s'6lévent & ia. somme de $1,088,344.30. La somme mainte-- nant demandée par le gouvernement, $500,000, porterait la somme totale allouée pour le paiement des ouvra-- ges et Ka?xr continuation & $1,588,-- 344.30. -- D'un autre coté le montantJ di, selon M. Killaly est de $1,471,-- menlow e uis T 1 -- Destimation de la partie--ouest des bitisses départementales était en no-- vembre 1861 de $317,189.25. En mars 1862, elle s'élevait a $361,313.-- 86. L'estimation de la partic--est était en novembre lw, de $345,279.75 ; olle étult {'rfieé mars 18624 $424,-- 295.99. Lestimation de la batisse Parlementarie était en novembre de $651,491.55 ; en mars de$1,471,730,-- 37,--constituant une augmentation de I§157,772.82, sans travaux faits. M. MacKenzic a donné d'amples explications pratiques sur Péstima-- tion des travaux. q[l a fait ressortir les différences qui existent entre les deux estimations de M. Killaly, 'une de novembre 1861, Tautre de cing mois aprés mars 1862, Avant tout, le comité denquéte doit faire son ceuvre; ce mest que lorsqu'l aura pénétré et étalé an grand jour le mystdre des gaspillages favoriscs par le' départment des tra-- vaux pulsics et fixé le prix des tra-- vaux passés, qn'on songern & conti-' nuer ceux--cl. voté on 1889 . .. .. . wotk le 30 ini 1062 #oté.Jo 3 jain 1862 _ Le Ministore doit otre mis en me-- sure de ne pas faire faillite aux en-- gagemens tfo la Province. 11 faut qu'l ait & sa disposition un crédit suffisant pour payer nos dettes, 1 ne faut pas courir le risque de voir FEtat poursuivi pour re?us de paie-- ment dl; réclamations légitimes, | au crédit de la Province. Si Vesti-- mation de M. Killaly ($477,983,) se trouve étre juiu, les travaux ne so-- rout pas coutinucs avant la prochai-- n* session. . Si, an contraire, d'aprés estimation du comité d'enquéte et comme on le pense, cette eatimation est trop élevée, ln balance qui reste-- ra aprés le paiement de ce qui est da légitimement aux contracteurs, sera consacrée & la contimuation des tra vaux. I| UPerfrdits de la Correspondance Pariemen-- _ Mootrnt wous pour continuer. . s ! taire de POrave.) o 5l earcols on it Nokes: ale, i1 y aunait uie orrout dai | _ Les Batisses @Ottawa. _ Malkiw wlomers | --eo-- méme Its plix portés ""5:1 a ! la proposition de M. Simard tend-- ::h "m'. $95 SWMAE daut a faire déclarer qu'aucune ap-- &ulnr"nn'r'fl;'-'ié;;& rmpnutmdl&:tnoludt fait pour, dans le ros, en triplant les | les 'batisses Ott wa, avant que 1t 1 Surplnrge 300 hn eecevadon. rapport du. comité, enquéte N'ait | en terre, on doublant ies pr;x' 6tc soumis aux chambres, a 616 reje--| ,, des cédules ... ... ... .. ... tée par une immense majorité, aprés "'".':' exslement alloue pour | un long débat. Hovent L OBuils lic'k sovug La Chambre veut laisser au Minis-- | allouée pou pietre de taille tore liberté d'retion et responsabi| 9898 !ts égouts, en ajoutant lité complétes. Eile veut mattre & | gqige"" *A NOX PTix des 06-- sa disposition une somme suffisanto | ®treur dans i;;;';;l;; de cette pour parer & toutes les Gventualités | _ Pictre de taille ... .. ... ... La Chambre veut laisser au Minis-- tare liberté d'action et responsabi lité complétes. Eile veut mettre & su disposition une somme suffisante pour parer & toutes les Gventualités et le mettre en état de faire honneur (Extraits de la $1,513,057.55, .{gwfl 662,460.00 651,401.55 $1,500,204.30 C &"'* Des listes de souscription sont on-- IvAI8@ A0--| yortes, & Montréal, chez M. Pabbé découvri--| Verrean, ot-- M. R. Bellemare, a e Pombre| Trois--Rividres, chez M. L. U. A. Genest, et A Qnébec, chez M. Tabbé M. Killaly: | Laverdiore, an Séminaire, chez MM, '.'.':',.}fl J, U. }hmu A. G. Lajote, Arerente| _ ts Great Rastern.est partiname. di de New--York pour Liverpool.. 11 _BE_:E avait l_bul::':pl-lgm ;t(:"- car-- t 6, ton-- pTH | fane . Poniant sin siour Jane bute =~ *--*| New»--Y orkaise, l6 vaisseau--monttre a farmial | Sefeeopay B o Pher te 2000 ie °J CUTCNCR, doune la chasse de 'grand matin i On a done cru que la proposition '-ut encore engourdis, on peut f [ de publier ces manuscrits serait favo-- tige, Nagiter par secousse, et 4 nbr:ment accueillie du public ot'tmboru sor une feuille de papier PImmut de ceux qui s'occupent derlcnmoirnon Péctasera. [Phistoire du Canada. . _ Le percesoreilles, inseote hemipt ] Cette publication se fern sous la [ !a, aommie Pappelie Linnée, est 1 j surveillance de la Scm'é:élluwrw' sement trop 'conftu, poor gue j I de Montréal, et formera un volume 7 II attaque Posiliet dans ses fanes [de'aoo pages du format de ce pro# ; tanté, dans 'sea hamae a duks " I1 n'en sera tiré que le nombre 9 dexemplaires retenus. Ottawa, (H.C.) Joudi matin, 12 Juin 1862 dapv'ilxm.filé.m payable & la livraison 4/ _ Dans la précieuse collection de :ih"q"' Je moment documents historiqnes de fer M. le m:"'"n"mm"'" ost x ) Commandenr Viger se trouvent detrs stt « 87 manuecrits sur l'invasion du_Canada | _ E®®®am et Mau ~| par les Américains en 1775. Ces| Auprintemps, Joree ~| mémoires déja bien> importants en | 4 pousser son dard, eux--mémes requidrent un nouvel in-- | deux fevilles de is tig [térét dans le moment actuel. Iis|Cestle fid on le puce ) sont d'antant plus di de foi lfll'ill Cette substance spon ~| n'étaient pas dzstinglr la publicité ) les feuilles et nuit & is 'Jet qu'ils so confirment P'un Tautre, [ ver dés qu'on |'apergo bien que les événements y soient Ap-- | noir vildu dépens de A léciZs A différents points de vue. | nairement en troupe f Ba notes de notre arehéologue dont ' beaucoup de ravages tout le monde se rappelle la science j prévenir les attaques, ; et la scrupuleuse exactitude les con--! dés qu'on le découvre, létent et en éclaircissent les pflin!l]ublc bien see daos ].S'im(,-;" $ apbad to sn on c2n L impression n'en sera commeneée que lorequ'il y aura un nombre de souscriptions suffisant pour en con-- vrir les frais. pectns vom-b!.ll-mm MEILLEUR ORIGINAL DT SPONTAt ® Nous avone regue In virculaire sui-- vante & laqnelle nous trons cinpres-- sons de donner publicité. Invasion nt CaxnAna PAR LES AMBERICAINS EN 1775, --| _ L'association de émancipation de -- | I'Italie a envoyé la cireulaire suivan-- --| te & Lord Palmerston : * Nous avons ln avecle plus grand ¢ slaisir ot la Flns extrome gratitude le | discours chaleureux par lequel vous | avez daclaré, dans les communes an-- | glaises, vos sympathies et celles de vo-- tre gouvernement en faveur de I'nunité italienne. . Vous avec reconnu avec raison que la continuation de Poc-- cupation de Rome par T'empereur Napoléon était la plus flagrante vio-- lation du principe de non--interven-- tion ; vous avez reconnu que ce fait est un obstacle sérieux a I'unité de I'Ttalic. Si l'Angleterre persévére dans ses efforts pour faire respecter ce principe, les finliens parviendront A la délivrance de lenr pays. -- Rece-- vez done nos plus cordianx remerci-- ments. ' Le comitécentral de l'Association | de 1'Emancipation italienne." | Nous ne savons pas ce que le gou-- : vernement frangais va faire en pré--|, ence de cette insulte & son drapean-- | , a Rome. GUERRE des BOSTONNAIS ' I! sonna son domestique, se fit apporter un dictionnire des. rimes, qu'il feuilleta 'd'un bout i Pautre sans trouver ce qu'il lui fallait, car friomphe n'a pas de rime. -- De Marcilly entra par hasard, ot Pemmena au jeu, ou i1 gagna cent mille francs, ce qui le nm,il d:lo(. Dspnil- ce temps, il vit en jore w sraew oi Ni n P oo en e e o eiaith et n'embrasse plus le canon 5«'-« pistolets. Cette histoire, tres veridique, prouve Patilite des rimes difficiles en matibre d6pitaphe. Iei notre malheureux ami «arréta faute de rime : il se gratta le front, se mordit les doigts, mais en vain. Des cruautés du sort In volonté triomphe ; Le plus faible mortel peut vaincre le destin Quand on a du courage, et que.... : Armonores.----De Put:/i1é des rimes difficites. Dans un ae ses romans. M. Théophile Gau-- tier met en scéne un jeuue fou, qx'.o-pflh uvoir perdu toute sa fortune, avait lu de \se ther: ~ IJ avait déjd fourré 'Ja gueule de son pistolet dans sa bouche, quand il se res-- souvint fort & propos qu'il avait oublié de xe faire une spn-pm'. Cette idée de ne pas avoir dépitaphe le contraria sensiblement ; il déposa son pistolet sur la tabie, prit unoJ feuille de papier, et éctivit les vers suivants : 808L nigh A1 OU LA do voe de -- doune sition | sont e favo-- (tige, 1 lie ot'unb.n nt deflnnu . _ Lo pe us ln[ln,m W'I'qu'n.-m , lo barbe 160 ) soune ie :.rumummm de in save, cinsbé par'lob "dunth dos autres inseotas | allés no jottedt pas sur wne plante shine. _ T atgiv®' pat This gue ow fowrtiia feuilles. -- 11 faut les (oer &rec de Thaile do charbon. tire M"m'hmbhm. On le troove caché dans le haut de Petton» noir at on le toa. On encore. on stepend ie soir & chaqoe tutear un on deux ergots de vean, de port on de monton, le perce--orailies ne manque pas de a'y retiter & is chite do jour, ot il dat fabile do Je dbtraire. Des elentifes ot vertad dont. les munu.-::a.m. i closent sut les feuilles, les rongent ot les dévorent, Ces chenilies se cachent sous loa ©2,804.00 15,000.00 " 1 NCBRAAA hn Absbad d'une année de travaux continuels. Wavie dith incroyable de ces insectes pour laillet , exige l'attention soutenne da fleuriste. On place au. sommet de ehaque <baguette qui soutiont les cillet« une carlé roulée en on« tonnoir, la poifte en haut ; ie perce--orsilles maraude Ia neity oraint la lamidse ot se re-- tire dane Pobsburité. das ana Ts lnss asccte 143,577.00 85,119.24 14,515.60 j tombera sur une feuille de papier destinée & ( le recevoir 6t on Péctasera. . Le perce--oreilles, intecte hemiptora' forticu-- [lu, comme Iappelie Linnée, est malbeuron-- soment trop'contu, pour gue je le déctive. 11 attaque Poriliét dans 'ses fanles, ses mot' tants, dains "ses 'bodtons ot dans ses flears ; le barbar'ronge les fouilles a leur baissance, coupe les petales par la base de lears ongléts ot Infeso lo calice Yide. 87 s'est ompare de vos tablettes d'csillets, vous auret in dou-- leur de perdre, on daux fours, in recompenee Pn e 1 j prévenir les attaques, puisgu'it emponh 99 8,500.00 19.443.06 1 M eemenrt ie --am "° | _ Greffe----Cotnme les doux modes de multi-- '"" | plication par in: bouture et in marootte sont "O-- | faciles et d'un sucods & peu--prés certain, on C9 D se sort: earoment de la «grefle. Cependant °C | on Pamploie pour changer des sujets simples, C~ | mais vigourenx, en variétés doubles ou plei-- "* | nes, richement colorées t panachées, on *" | pout fixer sur un saul pied plasiours varictée "~ | de couleurs différentes ot bien tranchantes, 4t | 1y réunion flatte asil d'un amatenr patient le et curioux. 'E| _ La groffe on usage dans ce cas est cellé °* | dite & I'Anglaise. Voigi comment olle se t pratique. . On coupe lo sujet an tiers de sa ¢~ | hautear en biseau bien allongé en ayant soin '* | de négliger les entailles et los crans dont quelques personnes compliquent ceite groffe ; ces moyens étant plus nuisibles quatiles. 7 | On en fait autant & !a. branche 'de la variét6 quon veut consarver ot qu'on a eu soin de ~ | choisir'de grossout égale d celle du sujet, en | : | veillant & ce que les biseaux aoient bien pa-- |1 ~ | ralldles ot opposés, olest--a--dire, un de haut en bas;/et Pantre de bas on haut ; deoi'fait, i on les applique Por eur P'autra, de' manicre & t ce qu'ils se joignent exactement dan toutes | | [ leurs parties. ~On entoure wmuasitot la greffe o | Pune ligature de Inine plate, et Pon recou-- 5 vre le tout un emplitre du précieux on~ a gueut du St. Fincre, Cest--d--dire, plus pro-- fi | stiquement, de ferre--glaise ot de bouse de i vache, I1 n'est pas besoin dajounter que i les plantes greffées doivent dtre tenues A pr N'ombre, jusqu'a 60 que Ja greffe soit parfai-- pl tement reprise. . LI no faut pas non plas ou» he blier que le moment propice pour cette pré-- de cieuse operation est un temps sombre et qu couvert, . go Enxzam et Mauabire oes Eiriers, ho Au printemps, loraque 1'ailiet commence tie & pousser son dard, on découvre, entre les plo deux feilles de in tige, d'ccame bidnché. | ble Cest le fid on le puceron a déposé ses cufs. | de Cette sabstance spougiouse fait dessécher | not les feuilles et nuit & Ia tige, T1 faut Ponle-- | ors ver dés quon Papergort. . Le puceron gert et oha noir ¥ildu dépens de Pasiliet. . 1} est ordi« | Lor nairement en troupe nombrouse, etil fait | de j 2c dn _ 8i Poneraint que ta gelée, en dilutant la terre, ne fasse fendre le pot, il suffira de le concher sur lo 0616 ; alors Peffort de la terre sexcécute en avant, et le pot fest point endommag®. 'Cette méthode empéche' encore que les plaies, trop fréquentes dans Pautomne du Canada, n'incommodent 1a plante. Voyons maintenant ia groffe-- ' o ENuCe uw ht ' Si des marcottes préciouses n'avaient pas bien réussi, ou se trouveraient trop debiles, il serait Lon de les placer sut 'une couche un peu chaude et de les recouvrir d'un chas-- sis ou d'ane cloche. Une douse chaleut, sagement ménagée, ranimera les thatcottes, les raménera i bien et les mettra bibtét on état de supporter Pair libre. Lorsqu'on léve les marcottes des petite pois pou les ceplanier dans de plus grands, on doit couserver toutes les tagings, et méme les petits chrvelus, appolés barbe, ot qui tae pissent toute la circoniérence du. vieur pot» On étend ces chevelus dans le nouveau pot q@on leur destine, et ea aucun oas, il ne faut wouper ls bout des racines, & moins qu'elles no soient endammgées. 4 8i l'wndmhh-m"\l-hJ de Puutommé,' glles' fatigoeraietit béeaucoup' les plantes--mbres: On se haters doue de levet les mateottes 'de pleiteterre; ut de ! ceuper audessous celles 'd coravt. On dé~' tache lo cornet, sans brser ni ta racine, ni / la terre qu'sile ethbrasse. Aves des ci~ | seaux trés 'fins, ou c00pe au niveau du ' ncad lo surplas de-- la vicille tige. Les marcottes euracinées, : une fois sépa« | rées de leurs: médres, suiviont: le: traitement } ultérieur des plantes parfaites, en ayaut aoin | pedant quelques jours encore de les présers ver du soleil. Repiquées plus tard date dos 1 pois de «imensions convenables, vous los | f verrez fleurirau priniemps suivati, un peu ;. avant les vieilles planies. d j00,0000AEOSGW U Yo'e,; mais le découvre, on repand un peu de ) seo ddos Iasillet. 8i on leur hasse de 'grand matin, lorequils e engourdis, on peut incliner la FLORICOULTURE €illet (Suite et fin.) f 11 est difficile de vole, I'insec to Jo croin pouveir dire: que in nourelle ad« ministration entrationt les vues les: plus li= bérales relativetient 'ant -- questions d'érii-- gration ot do 'oblonisation ; tobt on : faisknt Naccusil le plas bisnveillant anit étratigers industrieox qui viendrost a'établic an milien Mimphet pmmeiniy s ongm 60 qoe considérent comme one de 'nh::o. gloives les . hommes d'6tat dn fays, cemth--difecqde dbrem (lentudrntith= q. |. I'avoue franchement que mon ambition fait, pour ce pays est de le voir devenir une ro & ggrande nation commerciale du nord, comme *# | in Grande--Bretage elle--meme, ou encore ofle comme la Ligne Hanséatique qui ave¢ un °"" | climat présentant des obstacles aussi consi~ °"~ | dérables que la notre, a fait de la Baltique Ia * | rivale de I*Adriatique en richesse et en puis-- 99 | sance. [Applaudiasements.] _ Novrrissant ?": cette lmbiliop, jo fl"li pas d'f place pour les _ | préjugés | anti--américains ; jo n'ai pas de ai~ place pour les mesquines jalousies section-- """ | helles ; je n'ai pas de place pour les haines "** |do races ou de religion ; je désite ardemment et que le nom de Canadien nous (féxigne tousy que ce nom nous devienne cher, et qu"il soit honoré par toutes les populations de Pexté-- ce | rieut, ambricaines ot europbennnes. [Ap-- es | plandiassments.] -- Pour former une sem bla-- 6. | ble nation dans le nord, nous avous Lesoin is. | de plusieurs millons de brus Industrienx, or | nous avous besoin de cultivateurs et Pouvri« e-- | ers--il nous faut des travaillours pour les j «t | ohamps, des traivailiours pour les ateliers. ' i+ | Loreque jo verrai le port: de Montréal garni 4 it | do vaissenux depuis la baie d'Hochelaga j o | juequ'd la Pointe 8t.--Charles, je sentirai que in | quelque chose aura 616 fait pout ce pays, e | car alors une ville comptant un demi--milion | ; r | d'habitants sera mesise sur le talus de notre 1 s | verdoyante montagne, et un pays comptani | 4 s | une populatior de dix millions d'habitants | a > | inondera cotte lle de ses produits au moyen | n | do ses doux grandioses artéres, e St. Laa-- | d rent ot POttawa. . [Applaodissements fréné-- c --| tiques.] Mais, messieurs, si nous voulons | y | grandir il nous faut virre frugalement ; si | of | tous voulons devenir riches et puissants dans | ge '| Pavenit , nous devons dire modestes dans | de notre maniére. de ivre aujourd'hui. ~Nous de | devons dotinet de Pattrait & notre pays et | bi tendre notre goureraement honorable ; et je ne connais rien qui-- soit plus de natare & ta nuf.hmoiudnuhtqudomdu- a mdcnm'luh-fi.hondcnnm-, I tout en jotant des 'bases de grandes entre-- gn prises. < {Applaudissoments.] 8i je parti~ let cipe an goovernement do pays durant un tid espace do temps suffisant pour metire mes da idbes on pratiqne, tout ce que je demanderai #ot & mes concitoyens sera de me joget 'aprés M ge que jauri po ' faire pour 1établissement | i da paye. (Anh-ll--u.lb Cest--ih ma | . , | pias haute ambition--toutes questions politiques -- no -- tiennent «Comparativement y qo'une place fort secondaire & celle de Pag ) . N grandissement da pays. pob I'lon. M. McGee termina minsi 3n discours le jour de I'élection d Aaiept Montréal Tels sont, & peu pres, les divers modes de multiplication, de culture ot de conservation en usage pour les illets. . J'ai thché de les expliquer avee clarté, et jo vous priv, aima» bles lecteurs 6t lectrices, de me pardobner un peu de prolixité, en faveur di sujet, dont Je charme a guid6 et entrainé ma plame plus loin que je n'aurais pensé d'abord. J'm oru étre utile et agréable & tous, ot en particulier & coux qui, n'ayant pas Pagré-- nt et Ia commodité d'an jardin, 'désirent cultiver I'willet sur leurs fendtres aveo In certitude du succeés. ' La gale se inontre aprés lés btowillards ot Je pluica dit printemps, qui font naitre sur "lu feuilles des'taches, ou noires; ou rou-- gedires, ou grises, et souvent des tubérosi~ tés, Retranchez toutes les fouilles alfec-- tées, c'est Punique reméde. La rouille a lieu duns los grandes chalours, lorsque |Pair eat étouffé, brilant et qui nest pas renouvelé, comme dans une serre trop fermée. Elle attaque particuliérement les marcoltes. Ses ravages sont prompis et terribles. Dés qu'on s'en apergoit, il faut se hdter de développer tootes les feuilles contournées, et dés qu'elles seront bien ou vertes, répandre déssus on durtabab tamisé trés fin, ou tes ceridres de bois, Cette opé-- ration doit étre repétée plusiouts fois. Ottawa, 12 Juin 1862, Election de i'Hon. M _ Pour toutes ces maladies. il faat dépoter, cbanger ln terre, supprimer les partics chan-- ces des rucines, et placer la plante dans un mutre pot, d une exposition qui n'ait le so-- leil du matin que perdant une heure ou deux. Lorsque la plante sora remise, on transportera le pot aveo les autres, ot & Pair libre. La pourriture survient & Daillet, par dif-- férentes cunses, par exemple, uue terre trop humectée et qui se soutient datis oot état, un wrrosage aveo de Peau croupic ou de mare, ube continuité dJombrage, du fumier trop ré ceut et qui u'a pas evoore perdu sa chalear.. . | Le blane est quelquetois ovcasionné par { des nuits froides;--par' des brogillards, qui interseptent la transpiration do in plante, ot , sausent un reflan Phumbars; le blanc: est d-uyuuu-unhpnu.d-h changer de place et de lm secoust legérement . d temps & autre, afin Pobliger les fourmis de. #"Bloigner. j L'oilhmm-'bmn-\ ,rd-iu-om,mll-t souvent u-l } & des muludies cruelles; comme is Mane 'qj-nu.hp-nflurt. In gole ot In routlle opmmmun au: printemps ot & J'automne, et t':." on éte. Quelquefois un arrosage de grand matin; ou avee une cau trop Troide, on est la cause. Le jaune 'ast--produit pur une ' terre one-- tweuse, trop grosse, trop chargée de fumier peo pdurri et qui retient trop Pean. { Un Amatevn nord, comme *, 0u encore qui ave¢ un : mussi conyi~ . McGee. sedloment nous | _ Rien en soi n'est done plus inqui6-- tant pour les Franco--Canadiens gue (xlnua pmponifiou;; fimffl.: n'est ns injuste, car les cond| gnli.bll'e;'?o lear existence polm TTE ty3 o. . tid es traitée, ot se 'dos lors remis & la merci de leurs as-- soviés anglais. . Ts a'y er et r hal h stammetit fait behoner ces De cette manidre la race anglaise Assurerait sa prépondérance dant le Parlement et Négalité des denx per-- sonnes politiques associées se trouver-- ait détruite. Une telle prétention ne peut se 'imfifl" qne par un désir de E::flnn on Egoiste et OPEN": chaque I)rov'ince étant, en effet, gou-- vernée & part et selon ses lois p et répartition des finance étmmm selon le hombre des habitants, ancune des denx races no peat vouloir In pré-- dominance r"'"'"""" ue dans le but secret Popprimer l'n?n. Cette année encore Ia Lors de Pacte, d'union, le Hant-- Canada, habité principalement par des Angluis, était fort inférieur en population au Canada frangais; il ne se plaignit nullement de cetto nasoci-- ation et la trouva fort resortie, . Mais depuis lors, sa ';opulation s'étant ac-- erue par le double effet des naissunces et de 'immigration et ayant dépmasé celle de la province sour, cotte pro-- vince a commencé & ne plus tronver juste les conditions de 1'Union, et celle en réclame chaque année Ia modifica-- tion par l'éu;fl-mom de ln représ-- entation parlementaire proportion-- nellement au chiffre des habitants, Le Parlement canadien vient d'om-- ettre un vote fort important qui ap-- pelle quelques mots d'explication :-- <* Continaez ! continuez!) En terminant, messiours, soyez assurés que le plaisit que j'éprouve en ce moment est grandement re-- haussé par le fait que mon honorable ami (M. Holton) uveo lequel: j'ai topjoyr agi de concert en politique ét dont: j'espdre conser-- ver longtemps la bonne opinion, 'est venu ici pour me proposer, et que 'mes bons amis MM. Leprobon et Brennan, Te patriarche da Griffintown, ont bien voulu seconder ma no-- mination, . (Applaudissemnents.] ~Quelques avient les espbrances justes : o injustes que Pon fonde duns le nonvean gouvernement, n'inporte quelle figure il ext destiné & faire duna Phistoire du puys, j,espére que pas un de mes actes, nucunes de mes paroles, tant que j'en formerai partio, ne me fera perdre Ia confiance d'ancun des électeurs de Mont-- réal. [Applaudissements chaleurenx.] re, mais aussi celles qu'ilg ont tracées aveo le for de la charrue en tomps: de paix, nous n'avons pas seulemont & --leur>@mprunter le fruit do leur expérencaidin®Porganisation de la milice mais aussi leur systeme de fon der des établissements. (Applaudissements.] Je no dois pas vour reienir. plus longtempe exposés aux rayons ardents de ce soleil de plomb et éloigné de vos occcupations ordi-- maires. Je rous suis profondément 'oblig6 de votre présence ici et de Pintérét que vous avez porté & cette élection, ot jo sens qu'on coupant court & mes remarques je m'acquit« terai de la dette que je vous dois pour Ia bon-- tb dont vous m'uver honoré. (Cris de: ot noue ntent & ce On lit dans 1' Zoonomiate Francais: 8i nous voulons taire fraotifier lesrés-- sources de te pays, mes: amis, i} nous faut prondre dans les annales de nos voisins un grand nombre de feuilles,--non pas seule> ment celles qu'ils ont écrites depuis la guer-- dans leur sein une ppnh;v;'; grossissante. . '[ Applandiésements ( ftbnéti-- ques.] auk ot cala & un dégre ne fobsnavons on~ core jamais atteint ;--toue ces evantage oré~ 6 par ou'x tont yniln'dttisont 2i6deatdiretment tement encourageps ; ilsdnt! aidey P dustrie un systeme -%'flti lois qui donnent & tout éolgn 160 de terre on propreé is ont Van de falre fordts vierges'do" grunds ophtses: asmmer Le Parlement Canadien, Wisconsin on d Minnesots ? Tflf.fi'&' lgur donne auoud availlage\ sur ndis'y ils ont dee industties blen "organisdu# et for-- 'm-u. des miliers de 'natifa'do Canade ot hombre d'autres sijets anglai; "qu} sbraient heureux de verir:ivrg aumilien de nous o'ile étaion t cortaine d'y mbw pout les y Nn.h#u; OQ.'?M avantaj naturéle Cana da hfih de in gnlt'lt:m P ils:ant 'bour' gidey Pin-- lflm\ufi goton mille 160 agres s ont l'md-fifr'o:_ is contres \ne floba't'avone on« Brostatge Efl"'?' Nous ar Anglotoria, du

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