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Le Courrier d'Ottawa, 10 Apr 1862, p. 1

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Ayant devant lui cette noble des-- tinée, Ralph Cranfield s'était mis en route, dans la fleur de son ardente jeunesse, pour chercher la jeune fille, le trésor et le sage, avec Tem-- rim qu'il devait Ini apporter. Et es avait--il trouvés ? -- Helas! ce n'é-- tait pas de Pair d'un homine triom-- phant qu'il se dirigeait alors vers la ('luum;]ére de sa mére. I} revenait d(-roeor quelque temps son baton de pélerin, dans Pespoit que son Afi(' mir retrouverait quelque chose de Vélasticité de sa jeunesse anx lieux oi sa destinée lui avait ét prédite. II y avait peu de changements dans le village ; car ce n'¢tait pas un de ces endroits privih'-m ou la pros-- périté d'une annc@ plis=que'les ravages d'un sitehes--non, c'tait une petite mw/flhm de veilles filles, et de vieux ormes, et de maisons mogesues.~ Les chan, ments étaient cfi petit nombre. g on'fm, i ett'vr'.'i, avaiont pris un dfi veloppement . plus. majestneux ; . cbme:da m:hu- noircies p;v le temps était orné d'ane souche plus on sompiait dam lesinicdive nc l'on comptait dans le--cim quel~ }n' tombenux de> plas, -hrt* inscriptions de I 1 f miliers dans le m reconnaitrc présage éta vénérahles Le princip Ners 'nnfl:v' {»lir[nos. de gnette ou 1 cette bagne ton, le sage versonnage honore. de. fone {»lir[ues. devait étre portent gnette ou verge prophétiqn cette bagnette, cette. verge ton, le sage devait tracer une certaine fignreyet ensnit sa miasion pleine de gloriet tats pour fisflph. main avee | mdex tourne vers la terre, et an--dessous le ot latin Errops, crense! Et en creusant, Por monnayé on en lingots, les pictres précieuses, le trésor enfin, quel qn'il soit, devait certainement récomp«nsrr ses efforts. Le troisi@me et dernier des mirren-- leux événements de la vie de cet homme prédestiné devait étre Pacqui-- sition Pune grande influence et d'un grand ponvoir sur ses seinblables. Cétait a lavenit a montrer s'il de-- viendrait roi on fondatenr dune mo-- narchie héréditaire, ou Papotre d'une religion purifiée et régénérée,. Le signe auguel Ralph Cranfield devait reconnaitre Faccomplissement de ce présage était Parrivée de trois honfmes vénérables lui demandant audiérce. Le principal dentre enx, majestuenx Le premier de ces événements, ce-- Iui peut--étre sur leqnet sa jeune ima-- gination s'ctait arréetéc avee le plus de complaisance, était l découverte de In femime dont Famonr ponrrait soul le rendre heurensx. _ l Ini fallait errer par le monde jnsqw@ ce qu'il cit rencontré une belle vierge portant sur son sein un joyau en forme de eceur : perle. rubis. émerande. escar-- 1 Dds sa jounesse, Ralph s'était eru prédestiné i de choses. -- II s'ctait imbude trois signes merveillenx lui raient trois grands événem vie, ct cette idée était deve lui un article de foi. ® Ralph Cranfield ! tol était le nom qui Iui vint & la bouche, Est--il possible que ce soit la Fides Egerton, mon ancienne camarade de jenx ? pensa le voyageur en se re-- tournant pour la regarder, mais sns garroter, » -- War un beau sour. d ert, du, crépuscule, un individu stature, au teiut halé quir de ses longues ut lgintaines natious un aspect un pell arriva en un villago situc, dans le puys des fées. com Angletorre. Aussic m'est personne ne | excitat la curi Liistoire d'un prédestine, par N. Hawrt morxz. _ ; ourricZ Deuxieme Annee. Feuilleton du Courrier d'Ottawa Litterature. RALPH CRANFIELD. perie, l'llhis,l('ml'l'tllld(', peu importait a Ralph urvi que ce fit an cceur forme a lni connue. lc Courtiet YOtta phétique, . Aver verge on ce ba-- tracer dans Fair eu etran ranfield cro-- ait un grand art dans la ait révelé le Crantield e grandes Pidée que annonce-- ents de an enne bour @ Fhew ,J)l')u!'t unc JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANA DIENS DU CAflDA"CENTRAL' mplit résn}-- «* TeneryRalph, a'¢cria--t--elle avec Torgueil d'ute mére, 'voild le squire Hawkwood et les deu autres select-- men qui viennent pour vous yoir." Le «fhtre HaWk@bod,. thiul des trois visiteurs qui marchait en avant, était un trés--amphatique mais excel-- leng yieillard, la cbev'hla ouvrictede tout ce qui se faissit dans lcvillufi et i passait pour un des hommes plussages de ia terre. . Suivant une mode qui déja alors commengait a vieillir, il portait un tricorne et une mnnu\ro-mod'argen.bnil se servait plus pour faire le mualinet a: pour s'appoyer dans sa marche. 1 de Raiph Cranfield. Nous ne dirons rien de leur reconnaissance ; laissons I'une A sa joie et Pautre & son repos, si toutefois il trouva du repos. Mais, lorsque le jour parut, il se leva le front troublé; car son som-- meil, de méme que ses veilles, avait ¢ rempli de réves. Elle s'était --rallumée cette--vive--ardeur avec la-- quelle il avait jadis cherché a décou-- vrir le triple mystore desa destinée. Ses premibres visions semblaient lavoir attendu en foule sous le toit \de sa more, et s'6tre presses tumul-- tueusement autour de lui pour Iui faire accueil & son retour. Dans la chambre qu'il so rappelait si bien, sur Poreiller oi il avait dormi son enfance, il avait passé une nuit plus agitée que daus la tente de l'Arabe on sous les ombrages sinistres d'une forét hantée. Le fantime d'une jeune fille, le doigt posé sur un cceur Ctincelant, s'était glissé i coté de son lit; une main de feu lui était apparue au milieu des ténébres, in-- diquant quelque mystére caché dans les entrailles de la terre ; un sage en cheveux blancs avait lgité sa baguetté prophétique et lui avait fait signe (L- monter sur un fauteuil d'apparat. _ A la lumicre du jour, les mémes fantomes voltigeaient plas légers.autour de la chaumi¢re, et se mélaient a la foule des visages fami-- liers qui, attirés par In nouvelle dn retonr de Ralph Cranfield, venaient visiter sa more. I!s trouvaient an voyageur un air sombre et grave, 'aspect étranger, des mani¢res dou-- ces ot poli¢s, niais un regard distrait quisemblait souvent contempler des choses invisibles. Cependanit la venve Cranfield cou-- rait affairée par la maison, heureuse d'avoir de nouveau quelqu'un & ai~ mer et &A soigner, ?l était pros de midi, lorsqué, regardant par la porte, elle apergut trois individus remon-- tant la rue, d'abord au soleil, puis & 'ombre d'un grand orme. vgnfin, ils ntwi§nirent sa porte et soulevé-- rent le loquet. : * Voila oi est le clmugemeut."':;lesqm' qui flottait sur le monde de di(--il avec un sourire en se frappant | son esprit. l la poitrine. Quel est cet lmunue} «* Voici, dit--il en souriant de son soucieux, fatigué de courir le monde | idée, voici trois vieillards, et celui |et accablé g'espcruuues dégues ? ' qui marche en avant est un vonéra-- 'Cc]ui qui revient n'est plus le jeune| ble suge avee un baton. Qui sait | homume qui partit si plein de joie. _ | si ces ambassadeurs ne m'apportent | _ Ralph Cranfield était arrivée & la' pas le message que le sort m'a des-- | porte de sa mere, devaut la petite | tine ? | maison 04, durant la lougue absence | Lorsque le squire Hawkwood en-- i de son fils, la vieille dame avait su| tra avec ses collégues, Ralph se leva | se coutenter de peu. Lorsqu'il fut | et fit quelques pas au--devant d'eux | entré dans Penclos, il «'appuya con-- | pour les recevoir. -- Il s'inclina poli-- tre un graud arbré scculaire, jouant| ment devant ses hotes; sa haute avec sa propre impatience, comme | stature et son air grave Ctaient pleins on fait souvent daus ces circonstan-- | d'une dignité véritable qui contras-- | ces ou des annces se résument en un | tait aveo l'importance affairce que | instant. se donnait le squire. Celui--ci, selon Il examina minutieusement cette | son invariable coutume, fit le mouli-- demeure, les fenétres éclairées par| net dans P'air avec sa caune, puis dta les derni¢res lueurs du ciel, !a porte | son tricorne, s'essuya le front ot se A laquelle la moitic d'une mequ de | disposa enfin d faire connaitre le but moulin servait de seuil, et le sentier | de sa visite. Il ne s'Gccupa pas davantage de cette circoustancee, car la porte s'ou-- vrit, et une femme de cinqnante ans apparut sur le seuil, cherchant adé-- couvrir quel pouvait étre P'homme qui s'introduisait ainsi chez elle et se tenait caché dans 'ombre du grand arbre. -- Cette femme était la more Il examina minutieusement cette demeure, les fenétres éclairées par les derni¢res lueurs du ciel, la porte A laquelle la moitic d'une meuflz de moulin servait de seuil, et le sentier qui, de 1d, se dirigeait vers Pentrée de Fenclos. Il refit connaissance avec ami de son enfance, ce vieil arbre coutre lequel il s'appuyait ; et, promenant ses regards sur le tronc, il apergut quelque chose qui provo-- qua chez lui un mélancolique souri-- re. Cétait une inscription & demi effacée, le mot latin Errops, qu'il se rappelait {lvoi_r jadis gravé sur 'ceorce. Il y avait travaillé tout un jour au temps oi il avait com-- mened de réver & ses hautes desti-- nces.. Par une coincidence assez bizarre, juste au--dessus de Pinscrip-- tion, 'éeorge avait produit une ex-- eroissance en forme de main, et l'in-- dex de cette main montrait le mot fatal. Cétait 1A du moins ce que Ralph croyait apercevoir dans le erépuscule. © Eh bien! se--dit--il avec insou» ciance, un homme erédule pourrait supposer que ce trésor, que j'ai cherché par toute la terre, est enfoui 4 la porte de la maison de ma mére. Ce serait plaisant, en vérité !" -- matim meme, avait passé une journée & réver, et rentrait a la tombée dela huit. Cependant son cceur se gla-- cait de ce que le village ne se sou-- venait p.s%e lui comme il se souve-- vait du village. -- -- tionmant tout le mal qu'avaient fait dix annces, on n'en trouvait guére plus que si Ralph Cranfield, parti ce et ses aventures; et y répondant de travers. _ Au coucher du soleil, il se leva pour faire un tour de promenade, ¢t étant venu anpasser devant le vieil orme, son refinrdfnt.ttiré de nouvean 'rur l'image de Ia main qui montrait 'inscription A demi effacée. } Tandis que Cranfield descendait Ia rue dn village, lé« rayons du soleil & Ihorizon projetaient som ombre an loin devant Jui, ct il «'imagina qne cette ombre slav t: an-- milen dobjets éloign(s étflt Vembléme du pressentiment qui avait tonjonrs mar-- ché d":fi.m lui. _ Et & mesare qu'il #'ap mit de ces oTu ts, parmi les-- anfl&:snmmm avait précédé, nit on chacum: dewsx un des son venirs flmilfimbm ;nhec e:i' s# jomtesse. ~11 se t tome les détouts »dit m'"fi- moindres d';mh étatent les: mémes qno dans jours gnl-. rlqn- vaches rdem e ML.' chemin bordé inzon, ot lear ine le remplit m..u"' maitii, que lew 'F',.'.'v;':.""'«?..""' , ue & lnw:l-vln In 'brise a obt-- ques." Un plo'.* tout rond potelé dégringola du souil d'ine porte ré dobjets familiers. . Son imagina-- tion s'arréta tellement sur les traits dn squire qu'ils finirent '{mr se con-- fondre avec ceux du sage de la vision, et que I'un _no Ini parut plus que Pombre de Pautre. Cétait, pensait-- il, la méme figure qui m'a regardé du hant de Ia pyramide de (;figow, la méme qni m'a fait signe au milien des colonnades de TAlhambra, la méme que j'ai entrevne confusément dans les vapenrs qui «'levent du grand Geyser. _A chaque effort de sa mémoire, il reconnaissait quelque trait du messager du destin gnm ce Fctit grand homme de village, si af-- miré, si emphatique, si boufli de sa propre importance. . Occup6 de ces réflexions, Railph Oranfield resta assis toute la journée dans Ia chaumi¢re, écoutant a peine lea mille qnestions que sa mére lui faisait sur see voyages --Celles de maitré d'école de notre village, réponditle squire Hawkwood, cette place étant vacante par le déc@s dir vénérable M. Whitaker, qui oc cupait depmis cinquante ans. -- :\prés quelques autres paroles, le magistrat villageois et es collegues se retinérent. _ Mais leurs images res-- térent présentes a Pesprit de Cranfield et ®'identificrent de plus en plus avec les figures véncrables qui lui étaient apparnes d'abord en réve, et plus tard méme lorequ'il était éveillé et enton-- Durant cette harangne, Cranfield regardait fixement Porateur, comme s'il déconvrait quelque chose de inys-- térienx et de surnaturel dans ce petit personnage, et comme si_ le squire portait la robe flottante d'un sage de Pantiquité au lieu d'un habit & bas-- ques carrées, d'un gilet long. de cu-- lottes de velours et de bas de svic. Et son étonnement n'était pas sans motif suftisant, car, chose merveil-- louse, le monlinet décrit par le b¥ton du equire était précisément le signe qui dlc\'ait (-nnérmcr la mission du sage 11111(' Cranfield avait cherché par toute la terre. Aussi _ Ralph demanda--t--il d'une voix _ tremblante d'émotion : " Et quelles sont ces fonctions qui doivent m'égalm: aux prinAcesyL:t'_mnx rois / * Il pése sur mes collegues et sur moi, commenga le vieillard, une lourde responsabilité, puisque nous sommes les magistrats élus de ce village. Depuis trois jours, nous nous sommes laborieusement occu-- pés du choix d'une persoune apte & remplir des fonctions trés--importan-- tes, et qui, lorsqu'on les regarde d'un ceil sage, ne sont pasau--dessous de celles des princes et des rois. Or, nous trouvons en vous, notre conci-- toyen de naissance, un homme plein d'intelligence, dont l'instruction s'est développée dans de longs voyages a 'étranger ; nous ne doutons pasnon plus que vous ne soyez guéri depuis longtemps de certaines idées fantas-- tiques qui tourmentaient votre jeu-- messe; de sorte que, tout bien con-- sidéré, notre opinion est que la Pro-- vidence vous a conduit ici en cette conjoncture pour nous tirer d'em-- barras." sentier, Ralph Cranfield,. assis dans un fauteuil de -- chene,-- regardait, presque--sans le savoir, les trois visi-- teurs, et envuloqp&it leurs vulgaires personnes dans le brouillard roma-- nesque qui flottait sur le monde de son esprit. conservant la vénération antique pour le rang et la fortune héréditai-- res, se tenaient un en arrigre du squire. . 'Tandis qum'mflt le sentier, Ralph Cranfield,. assis dans LJL» " ,-A!'..'! * Faisant allnsion, honorables mes-- sicurs, an 5e ';An'r'pl\e: Qui pour-- ra jamais oublier le zéle, Tenthou-- sinsme, cet e:rrit de--raternité évan ique qui distingse au plus haut !:c;:-chh habitants fiingz «in Bas nada ? * " Préotres ct habitants ont assisté ad débarquement des mmr,lm ont logés, nourris et soignés, us en formant une caravane de Crvt' cents toitnres, les ont mmenés dn Bic & in Rividre--du--Lonp, sans vonloir rece toir ancune réennmération, foudrnitdeyrecisy on bur note ds 36 ©.Que rra--on dire de son clergé en tate dmm belle 'démonstration dé bienvenue ? CONSEIL LEGISLATIF. Nous donnons ei--apris un rapport complet du discours qu'a promoncé Thon, M. LaTerriére & la séance du 27, du Conseil Législatif: Lhon. M. LaTrertirx.--* M. le Président, je m'associe sans réserve & l'adoption de l'Adresse en répense au discours de Son Excellence le Gouverneur Général, et je crois de-- voir exprimer & ce sujet mes senti-- inents relatifs a la mort déplorable du prince--Eponx. * Que disent les ler, 2¢, 3e et 4e aragraphes de cet adresse? Que lea Hnbirsnu des deux l'mvince,, sans distinction de race, ont exprimé et I.mnupm avec un profond chngrin n perte irréparable de Sa Majesté Notre Gracieuse Souveraine, qu'elle & faite en 'la personne du prince-- Epoux. oo -- L 1 en Si tous ceux qui nourrissent dos ' daos Pun désire aussi extravagants voulaient | théorie, d seulement regarder autour deux, ils ! avantages trouveraient presque toujours que 18 | avait 200, sphcre de leurs devoirs, de leur bon-- i('u,...]., e heur, de leur prospérité, est anx lienx | s6 que, da oi la Providence les a placés, _ Heu--| 65 membr reux ceux qui peuvent lire Nénigme | Aussi, on t sans passer leur vie & chercher & In | e in prop« doviner ! Lolll2 n --Fidds, Fidés! s'6cria Cranfield en la serrant dans sos bras, yous avez accompli mon réve," Oui, le réveur ctait enfin éveillé. Pour trouver son mystérieux trésor, il ne lui restait qu'a labourer la terre qui entourait la maison de sa mére, et a récolter ses produits. Au lieu d'un commandant militaire, d'une autorité royale ou d'un pouvoir reli-- gienx, il allait avoir & gouverner les enfants du village. La jeune fille de ses roves s'était évanouie de son es-- prit, et a sa place il voyait la compa-- gne des jeux de son enfance. --Ce signe ue j'ai porté si--long-- temps, rvprithidé.-' en montrant fii I)I'()cl]lc d'une main tremblante, vous donne Paseurance que. yons le pou-- vez. __" Soyez le bienvenu & Ia maison !" dit Fidds Egerton. Mais Cranfield ne répondit passur-- lo--champ, car ses regurds avaient ét6 attirés par une broche en forme de cceur, que Fidés portait sur sa poi-- trine. Cette broche était un quarts blane ordinaire, et i1 se rappclln I'a-- voir faite lui--méme d'une de ces tétes de fléche quwon trouve si souvent dans les anciennes retraites dea hon-- mes rouges. . Co eceur était précisé-- ment du méme modéle que celui que portait la jeune fille dlc ses réves. ifln partant pour chercher ce fanto-- me, Cranfield avait donnéa Fidés Egerton cette broche entourée dor, Cétait son présent d'adien. ® Ainal, lg'idés, vous avez gardé ce cceur! dit--il enfin. --Oui, répondit--elle en rougissant. Puis elle ajontn plus gaiement: Et que m'apportez--vous Poutre--mer ? _ --Fides, répliqua Ralph Crantield, qui, cédant & une impulsion irrosisti-- ble, prononga les paroles fatales, Fi-- dés, je ne. yous apporte qu'un ccour necablé de fatigue; paisje le fire reposer snr le votre f 1t sur /o sent!, une joune personne s'avanga vers lui an milien de Pobs-- curité naissaute, précipitamment da-- bord, puis avec une demarche moins asanrde ; ot ils se trowvorent bientot fiwe A face. -- I y avilt ontre ces deux fignres un singulior contraste ; celle de Raiph nvait lutté contre le mondo entier; elle 8'était hAlie au soleil de tous les pays, et tous les vents avaient souffle sur elle ; celle de la jeune fem-- me était blanche, aimable ct calme, comme si la tranquillité de sa vie avait vainen toutes les émotions. Et ourtant, quelque dissomblables que })ussent ces deux figures, on y décou-- vrait quelque chose de commun & toutes %enx : un reflet de sentiments amis s'6chappait des cendres d'un fou presque éteint. 0 de 'Cranfield, "Cet_homme gn.v'a et sévBre se batssa, releva Penfant et l0 rendit aux bras de s« mére. _ " Les enfants, se dit--i! en sonpirant et en souriant, les enfants vont étre contiés & mes soins !" Et tandis qu'un flot de tendres sentiments se répandait dans son cosur comme Feau d'une source pure, il arriva devant une mai-- son o i1 ne put s'empocher dontrer, A Pintérieur, une douce yoix, qui semblait sortir d'an cour profond et aimant, chantait un potitair plaintif. R&ltnh se courba pour ontrer par la porte basse, Lohu]ue son pas reten-- tit sur le senil, une jcune versonne et vint rouler jusque sous les pieds Traduit par Enovarn Somaeetsr (H.C.) Joudi matin, 10 Avril & Parlement Provincial ersonne " Le débat est devenu si fatignant par ma | longnenr que je m'abstions d'entrer dans de | longs détails, jo dirai sevlement queiques | mote sut la question ces defenses do pays. 'J--m-i-puqu I'Angleterre nous aban-- donne mujour du danger, exposés comme nous le sommen aux altaques d'on puineant voisin, mais je suis convaince que le Cana-- da e faillirait pas ot saurait se défendre Iniamétno «i coln devenait malheureasement nécessaire. . ] Poor mor, je ne me suis jamais fait |'avo-- | cat de Ia représentation basee sur le nombre et olest dans Iintérét général do pays que 'j'bbn encore nna fois Ia voix dans cetce en-- ceinte contre ce principe. Dans mon opi-- | nion, le gouvernement se maintiendra mu | pouvoir encore quelque termps paree. qu'il est modéré oi qu'il ne pousse pas les chones { a Pextréme comme fait Popposition. . Celie ci ne parviendra jamais ma pouvoir si elle | n'imite la modération du . gouvernement, | clast a cette reate condition qu'elle pourra y | prétendre. _ -- M. Notman.~Lhon, député qui vient de s'assecir smit trés bien qu'an changement dans in représentation ferait disparaitre on dis mitutes sa petite ville de Cormwal\, voild précisément le secret de son opposi-- tion.. €e sont ceox--lA méme qui doman-- Lo représentation basée sur la population. Séance du Ier davril. Ihon, J. 8. Macponaio.--1l est mani-- feste que les bas--Canadiens sont déterminés A résister aux pretentions des avocats de la représentation basée 'sur la population ; et i eat peu sage de la part du Haut--Canada de detruire In bonne entente qui devrait tou-- jours exister entro les deux sectiona du pays daus Punique but de faire triompher une théorie, dont ou ne peut méme dire les avantages. . Lors de i'Union, le Bas--Canada avait 200,000 Ames de plus que le Haut-- Canada, et cependant n'a--t--il pas éte propo-- s6 que, dahs lo Parlement -- uni, le Haut eut 65 meinbres etle Bas--Canada 50 seulement. Aussi, on trouva cette injustice trop palpable e! In proposition fot rejetée ; mais quand on proposa Pégalité dans la représentation, pas un député du Bas--Canada ne fut assez ézvis-- te pour reclamer une plus grande part du ponvoir qne le Hant--Canadu. . Si les Haut-- Canudiens persistent dans leurs prétentions, que gagneront--ils? Supposons qu'ils ac-- complissent ce qu'ils désirent ; supposons méme qu'ils demandent Paide de Ia mere-- patrie,--comme |'un des . députés 'a sug-- géré,--etje donto fort que la mere--patrie veniile favoriser un projet aussi. injuste,--et que |'Angleterre accéde aux prétentions du Haut--Canadla, quarrivera--t--il alors ? . Le peuple do Bas--Canada no eraindrait pas de reconrir aux armes, et plntot que de se sou-- mettre w une tell: injustice, i\ se jetterait dans les bras der Ambéricains . (Econtez! ¢couter.) ** Pouvons--nous mettre en doute Ia nécessité Pune bonne loi de mili-- ce afin den augmenter Veflicacité en cas d'invasion t " Que on se rinGHe In loyauté des canadiens en 1812 1 ® En conclusion, je me rangerai avec les honorables membres sur cet-- te adresse sans parler des griefs pro-- sentset & venir, dont on va sans (\uu- te nons régaler en cette cireonstan-- «* Si le gouvernement anglais atta-- cho de Pimportance & conserver sos possessions dans l' Amérique du Nord, ll! temps pour luiest arrivé de pren-- dre Pinitiative de cette communica-- tion et d'en supporter la plus grande dépense, canadiens du district de Moutréal, illusionnés, portés & In révolte par de faux patriotes ; ces fanx patriotes, eause de tous les malheurs de. cette bpogue, uppelés depuis par un gou vernement . machiavélique d ocenper toutes les places Whonneur ct de profit de la Y'ruvinm'. " Le Te para rn}rh(- nous append que, par suite :fo lalliance et de la bonne entente qui existent entre les gouvernements anglais ct frangais, que ce dernjer a étendu aux navires Je constrution canadienne, les privi-- léges dont les navires de construction britannique jouissent daus les ports frangais. N'est--ce pas pour nous une nouvelle ore commercial de la plus grande importance pour cette lpn» vince? Peut--on ne pas voir en cclu le fait des études et des représentations faites & ce sujet par Je digne repré-- sentant de la France on cette pro-- vince, le baron Gauldréc--Boilleau t " Qui pourrait mettre en doute, u'une -- communication -- an moyen :}'un chemin de fer entre cette pro-- vince et les provinces d'en bas, no se-- rait sous le point de' vue militaire, de commerce et de la colonisation, sujets d'une grande importance pour nous ? «> ** Voulez--vous d'autres preuves do la loyauté des Canadiens frangais ? Jetez un coup--d'ail rétrospectif sur ce quis'est passé en 1$37, épogue néfuste de notre histoire, Ce sont les habitants de Kamouraska ct de ln Rivigre--Ouelle qui out logé, nour-- ri et soigné les troupes arrivant d'Ha-- lifax, exténuces de toutes manidres, venant pour combattre leurs frores ne rénumcration de Thon, M. Laterricre cétait de notoriété que publice alors dan naux. vouement loyal et fraternel; un acte si bien apprécié Jnr sa Majesté, lors de Ponverture du parlement impé-- rial ! R * Interpellé par Phow, M. Letol-- lier de Saint Just, sur In véracité du fait qu'ils mout voulu recevoir sucus Chambre d'Assemblee. otori¢té publique . tellc wlore dans plusicurs jour leurs services répondu que Contre.--MM. Abbott, Alleyn, Archam-- bault, Baby, Beaubien, R. Bell (Rossell), Benjammin, Beaudreav, Blanchet, Bovrassa, Broussenu, Borean, Caron, le proc. gen. Cartier, Cauchon, Chapais, Daonst, Dawson, De Bouchervilie, DeCuze®, Denis, De-- »anlniets, 'Dorion, 'Dostalet, _ Drommond, Alexandre, Dafremne, J. Dofrestie, Dunkiny Evanturel, Falkner. Ponier, Fonmniet, Ga-- gnon, Galt, Gandet, Hebert, Hust, Jobin,Joly, Jones, Kistzkowski, Knight, Labréche, La-- framboise, Ladgevin, Le Buotillier, Loran-- get, Macbeth, le procureur--zénéral Magdo-- nald, John 9: Maedonald; McCann, McLa-- chiin, Mongemais, lo sollicitenr--gbnbral Mo' riny . Morton, O' Hailoran, Pope, Portman, Poupore, Powell..Prévast, Remillard, Robi« taill¢, Rose, Jobn J, Rosm,John 8. Ross, Sesity Shetwood, Sicotta, Simard, Simpeon, Sylvain, Taxcheresu, Tassé et Tatt.--75. LA chambre s'cnt ajournée & une heure do matin. Nok Le bulletin | militaire des> Etats Unis n'a rien d'important, ho Pour.--MM. _ Anderson, Ault, R. Bell (Lanark Nord) Bigear, Bown, Burwell, John H. Cameron, Matthew C. Cameron, Clarke, Connot, Cowan, Crawford, Dickson, Duns-- ford, Fergumon, Foley, Harcourt, Haultain, Hooper, Howland, Jackson, Mackenzie, MeDougall, MeKellar, Morris, Morrison, Mowat, Muriro, Notman, Patrick, Rankin, Ryerson, Rykert, Rymal, Scatcherd, Smith, Somerville, -- Stirtun, Street, Wallbridge, Walsh, White, Wilson et Wright. --44. Gloucester ont 6@ omi<en, et elies renfer-- ment une population de 8,854 Ames, de sorte que le comié de Russell représente une po-- pulation de 15,678, ay lieu de 6,824. Ihon. députe admet que @est par Pin-- fluence du Bas--Canada que le Haur--Canada a réussi & le doter dn grand uombre de se« plus importantes mesures. Le peuple du Haut-- Canada ne désire l« représentation ba-- sée sor le nombre, que parce qu'il croit que ve sera un moyen pour lui d'adminiatrer ses propres affaives. 11 prétend que le Haut--Ca-- nada ne réclame avjourdhut ce principe que parce que le Bas--Canuda a blessé ses droits. Durant lea quaire derniéres années, dit--il, tout o# qui a 616 fait dans le Hrut--Canadu I'a et6 contre le veeu de la majorité du peuple ie ceite seotion, et voild ce qui ex-- cite les Haot--Canadiens & demander une garantie pour Paveuir contre un pareil état de choses. Et Pamendement de Phon. M. J. H. Ca-- meron etant mis aux. voix, la chambre se partage comme suit ; 11 demande ce que les Bas--Canadiena feraient s'ils avaient de pareilles injustices A déplorer. . LI ne veut pas affirmer que le Bas--Canada n'aurait pas plus tard & subir quelques injusticen.de la ~part--du Haut--Ca~ nada, si ce principe était concedé. . Mais i1 peut dire que le peuple bant--Canadien n'a auoun désir dempiéter sur les droits du Bas-- Canada ; si quelque injustice ctait commise ce serait pat suite dPexcilations religisuses. Si on ne veut pas accorder Ia représenta-- tion basée sur Je nombre, qu'on suggére quelqu'antre remede et Pon verra renuitro cette boone entente qui a été si fertile en bons résulta's par le passé. M. Brit (deputé de Russell) se leve pour corriger une erreur que. quelques députes ont eommises relativement A la population du comté de Russell. . Par un extrait poue-- ral du récensernent le comté parait avoir une popuiation de 6,824 Ames seulement. Bi on examine les rapports, cependant, on recontait que les Jocalités C'Osgoode et de Ihon, M. Foley pretend que Pacte d'U-- nion a déplu au Haut aussi bien qu'au . Bas-- Canada. -- Dans le tempa, le Bas--Canada re-- goaiduit comme une injustice & lui fiite, In disporition de Pacte impérial qui etablis-- sait en principe Pégalité dans la représenta tion, / Cependant, tant quil n'y a pas eu conflit entro la majorité d'une section et celle do Pantre section, il n'a eté proféré au-- cune plainte et Ia plus parfaite entente x re-- gne entre les deux. M. MacDovaat. blame les députes minis-- tériels favorables au principe de la repré~ xeutation basée sur la population de mainte-- nir au pouvoir un gouvernement qui leur oat hostile. . I1 prétend que si Poppomtion mon-- to au pouvoir, elle proposera une mesure pour régler ceite question ; mais il lui est impossible de dire & prosent de quelle natu-- re sera la solution. M. Ryemsox, votera pout la représenta-- tion basée sur In population, car i n'aserait pas se présenter devant ses constituauts s'il avait nég!ig6 les interéts du Haut--Canada. Le Haut--Canada ne peot souffrir longtemps un tel état de choses, 1| faut que la difficulté soit bisn16t trauchéey et il espére qu'allo le sera bieutot. M. Ryerson demunde que justice égale soit accordée & ces emigrants da vieux eontinent qui ont converti le sau-- vage Huut--Cauada en une terre d'espe-- rance. M. Hoorkr dit qu'en votant pour la re-- présentatmiton basce.sut la population, il n'a pas Dintention d'empiéter sur les droits at priviléges dn Bas-- Canada, . tion qui étaient les amis des bas«Canadions, quand coux--ei étaient opprimés par le gou-- vernement conservateur des anndes passées ; oest done d tort qu'an les accuse de vouloir les tyranniser, . Pout--on dire que le Haut-- Canada u'nit pas quelque plainte & formu-- ler? Ce n'est pas 'une pure théorie qu'il poursuit, loin de %&. . Avjourd'hui 30 & 40 déeputés du Huut--Canada n'gxerceot aucune inflagnoe dans les conswils du pays, parce que la section haut--oanadienne, du cabinet est maintenne par le Bas--Canads. . N'est--il pas humiliant pour un peuple qui n'est pas inférieur a culni du Bas--Canada, en intelli-- gence ot en puissance, de se voir soumis & un tel vasselage? Les bas--Canadiens doi-- vent compreudre qu'un pareil état de cho-- wes ue peot durer. . L est : .,},~ i ret de ne refuser justice au tna«. ; fanada. u:epu:.'m. mg?'" . Nouvelles des Etats --Unis. " Trois Etate, le Tennessee, le . Missouti et le Kentooky, tentreraiont, moyonnant:des conventions : dont leg h-nxc- ce moment, duh@' in Confedéat x' qui se composerait & Pavenir de tandie que lo Sad wen 6 treize. 1 o «* Les deox républiques séparées a plus de donanes de terre, Ja *a c«alavos sera--interdite dans tots los Ini de treote *« Le« donditions do Parringement & ink tervenir sont mfovm:n, MO..OIM mux renseignements que mous avous deja donnés. s " Un riembre du gabinet a répordd, te 12, & uno dépotatio® d'un des plus 'impors tants districts manufactariers de I'Angle terre, que des renseignathents regus ia veille méeme de Washington permattaient do dé-- clarer que, ¥ors le iois de juin, uve #épara+ tion amiable interviendrait entre 16 Nord ot 'P sflll. woau arviler Le télégraphe a pmlé d'an article de la Patrie de Paris, donnant Jes conditions d'on arrangement . éventuel entre lo Nord et Sud des Eiats--Unis. Voici le texte de cet ari-- ole dont nous n'entreprendrons pas de dé-- terminer la valous : . ** Une depéche de Londres nous transmet les informations suivantes. Les avis du Nouveau Mexique vont jus« qu'au 10 murs. . Les Teviens ont occupé Santa Fe,. Le major Doneleon, qui com-- mandait la piace, est aussi a Kansaa City. II se rend A Washington pour demandat qu'on expédie en tonto hate des renforis dans le Territoire. Les fédéranx occupent encore les forts Ciaig et Union o% ils ont transporté leurs archives. . Les Texiens sont entrés & Santa F6 sans résistance. ! Ils ont respecté toutes les propriétés. . On peut considerer le Nouvexu Mexiqne comme ma-- mentanément perda pour I'Union, Toute opération est sumpendie & 1'ile No. 10 par Pinondation. Chagus pas a révélé combien etait forte !a position de. Pennemi« Luin de songer & 'évacuer, les confédérés ne pensent qu'd la 'Fortifier davantage. .1s réparent les baiteries endoinmagées et en élevent de houvelles. . Iis no tirent que fort peu, pour ménager leurs munstions et. don-- ner aux fédéraux la tentation de s'avancer, de mani¢re & les exposer an feu de. tontes lours . pieces, . Mais le commodore Foote tient trop & mes canonnicres, qui gardent weules le haut Mississippi, pour les aventu-- rer wins. Nous recevons pat des voies différentes Ia nouvelle que le commodore Porter est parti lo 14 mars de Pile aux Vaisseaux pour re-- monter avec sa flotte de mortieis vers la Nouvello--Orléaus par /s passe sud--ouest du Mississippi. Co nest done pus pat lo lac Pontchartrain qu'on aurait médité Pattague de la métropole lonisianaise. Nous avons deja parlé des fortifications de s Nouvelle-- Orléans. I1 y a trois passes pour atriver & cette ville par e Mississippi : celle du nund-- est, celle du sud--eat et celle du. sud--onest La dernicre ext In plus profonde; et cest pour celn sans doute quelle w été choisie. A douze milles de la mer, les trois embou-- chures se confondent en une senle, ot dés lors lo fleuve est plus large et plus egule~ ment profond. De« batteries sont elevees tout le long des rives. On continue & dire que le fort Pike, qui commande le passage du lac Borgne au Inc Pontehartrain, »st tom -- be au maius des wens du Nord. . Le fait est possible ; oet ouvrage mal defendn at mal arme a pi étre reduit par des. bitiments de guerre détachés du vros de la flsite, mais tien n'est encore confirmé; il est méme invraisemblable que 1e commodore: Porter se soit aflaibli dun seul de ses nuvirés au moment on il aura besoin de tontes ses for-- ces pour remonter le Mississippi. cex poor remonter fe Misisxippi. La jeunesse do la Nouvelle--Orlénna a ré-- pouda & Puppol fait par Beavregard no gou-- verneur Moor, de !a Louisiane. . Des jennes hommes & peine sortis ces écoles se sont formés en réviments, et sout accoutos & Jackson, dans 1g haut Tennessee, on les wvait convoqués le vainqueor de Bull Run. * Cest, dit un rapport (dn Sud, Jo_corps louisianais le plo« splendidement «quipé ; Cest le plus por et le plus vieux sang eréo-- le de in Douistane." D'aprés des dépéches contrélées, Beaufort était ocoupé par les fedéraux ; les confédérdy avaient fait suuter le fort Macon et le Nash-- ville avait 6t6 inceudié. Suivant des dopé-- ches non moins controlés, Beasfort eat engore aux mains des séparatistes; ils n'ont pas fait snuter le fort Mucon et le Nashville a force le blocus avee un chargement de co-- ton et d'autres précieuses denrees. Catte fois, nous croyons pouvoir affirmer que tel était Petat des choses aux detnigres nou» velles. . Muis il est & croire que Pocoupation de Beaufort n'est que retardée ; alle arrivera fatulement avant peo, et il neat gubre pro-- bable que les Caroliniens du Nord la puis-- sent empécher. Le Merrimac fait plus : que jamais ~rv de lui. T nest pu'-ubr sott}," viais 'on s'sitend & ce qu'il sorte & tout" moment, at Panxibié est grande dans la rade de Hamp~ ton aussi bien qu'k Washington. On tient de banne source que le terrible bdtimeit est réparé, qu?oo 1'a armeé de.canona d'un plus gros calibre que cenx.qu'il avait lors.. do:--4a, promidre sortie et qu'il sora accompagné do deux autres steamers cuirassés, sition "Absal' forts que lui, du moine capables de--'le bigh seconder, Hier, lo Jamestown a fait une recounaissance du coté de Pile Craney, Le Nieutenant Jeffries, qui commande..agtuelle-- ment le Monitor; se crow parfaitement en état de résister an w.n plutdt . Au, Verginia, ot méme de le couler. . Les stea« mers francais Gassendi ot Catinat, q6i so trouvent dana les eaux de la forterease Mon-- roe ont pris position & 200 yaris du Mo--' mitor, pour jopir pieivement du coup d'wil du co.nbat aitendu. cidés d In défendre jusqu'd Ja dernid ro extremité, fubes raule (Du Courrier dee. Etata--Xinia.) stoabsi .roitol S it 1 44 No. L.

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