Le Courrier d'Ottawa, 23 Sep 1863, p. 1

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1863. COMPAGNIE DU RICHELIEU, Le Vapeur Ficoria CaPt. Ch. Daveluy, partira du Quai Jacques--Cartier pour sorel tous les Merciedis et Vendredis, a 3 heures P. M., arrétant; en allant et revenant, & St. Sulpice, Lavaltrie, Lanoraie et Berthier, et partira de Sore! tousles Lundiset Jeudis ma-- tin, a 5 houres. ' Le Vapeur Chambly, Capt. F. Lamourcax, Earlira do Quai Jacques--Cartier pour Cham-- ty tous les Mardis et Vendredis, 3 houres P. M., ariétait, en allant et revenant, & Ver-- chéres, Contreceur, Sorel, St. Ours, St. De-- nis, St. Antoine, St, Mare, Belail, St. Hilaire, St. Mathias, et partira de Cham bly pour Mont-- réal tous les Dimanches, 5 heures P. M., les Meroredis & Midi. M., arrétant, en allant et reve?mm, au Bout de Plle, luviére--des--Prairies et Lachenaie, et partira de Terrebonue tous les Lundis et Jeadis & 7 heures A. M., les Mardisa 5 heu-- tes A. M., et les Sumedis a 6 heures A. M. Le vapour Terrebonue, Capt. L. H. Roy; partira f:Quai Jacques--Cartier pour L'As-- somption tous les Lundis, Mardis et: Ven-- dre(fie & 3 houres P. M., ct les Samedis it 4 heures P. M., arrétant, on allant et en reve-- mant, & Boucherville, Varennes et St. Paul I'Hermite, et paitira de |'Assomption les Lundis et Jeudis a 7 heures A. M., les Mardis a 5heures A. M., et lee Samedis a 6 heares A. M. -- Les passagers allant anx celébres sources de Caledonia pourront débarquer A I'Orirnl.l on des voitures seront prétes A les condnire aux Sources. P REX D'Ottawa A Montréal Tore elasse. . . . ..$3.50 MONTREAL & QUEBEC, LIGNE REGULIERE Montréal et les Ports de Trois--Reviéres, Sprele «Berthiery Chambly, Terrdori. L'A,ip,- tion et autres Ports intermédiaires. Jusqu'a Avis contraire, les Vapeurs de la Compaguie du Richelieu laisseront leurs Quais respectifs comme suit, savoir : Moprane en i Le Vapeur Europa, Capt. P. E. Cotté, par-- tira du Bassin ordinaire pour Québec tous les lundis, Mercredis et Veudredis soirs, a 7 heu tes précises, arrétant, on allant et revenant, aux Ports de Sorel, Frois--Riviéres et Batis-- can. Les personnes désirant s'embarquer a bord des Vapeurs Océaniques, & Québec, seront certaines de se rendre a temps en pre-- mant lour passage a bord de ce Vapeur, vit qu'un tenir devra les transporter aux Va-- peuts Oceaniques, et coia sans charge extra, bij db s td in lt t ad Pn t B ut t Mopeaee oi W -- Le Vapenr Columbia, Capt. J --B. Labelles partira pour Quebe tous les Mardis, Jeudis et Samedis soirs, a 7 heures précises, arretant, en allant et revenaut, mux Ports de Sorel, Trois--Riviéres et Batiscan. Le Vapeur Napoleon, Capt. Jos. Duval, partira du Quai Jacques--Cartier pour Trois-- Riviéres tous les Mardiset Vendredis, 3 heu-- res P. M., arrétant, en allant et revenant, & Sorel, Maskinongé, Riviere--du--Loup, Yama-- chicho et le port St. Frangois, et partant de 'Trois--Riviéres pour Montréal tous les Di-- manches et Mercredis, & 3 heures P. M. Le Vapeur L' Etoile,Capt. P. E. Malhiot, partita do Quai Jacques--Quartier pour Terre-- bonne tous 'es Lundis Mercredis et Vendredia & 3 heures P. M., les Samedi¢ d 4 heures P. (yrLes passagers laissaut Ottawa le matin pas le Vapear "Queex | Victonta arriveront A Montréal a 4.30 P. M., ou is seront & temps pour profiter de la hgnf. U ! 1 es Mess Ponr plus amples informations, s'adresser au Bureau de la Compagnie du Richelieu, No 29, rue des Commissaires. Bureau de Ia Compagnie du Richelien, } Montréal, 27 mai 1863. § «4 QEE:I:Z'IVV- VICTORIA," (,";}u. A. Bowis, «PRINCE OF WALES " "H. W.Amermean et au Vapeer " PRINCE OF WALES" a Carillon, arrivant & Montréal a 4,30, P.M. Retournant i} arrivera a Ottawa a 6 P.M. LIGNE REGULIERE ET QUOTIDIENNE LE Vapeur ©QUEEN VICTORIA®" laisse Ottawa tous les matins. (excepté le Di-- manche) pour Montrea!, & 6.30 A.M. teatrs bw cHeniN e rer, se joingnant & Grenville au chemin de Fer de Carillon et Grenville Le confort et Peconomie de cette ligne en peovent étre. surpasssé. . Cette route est de rlu pittoresque, et !a plus recherchée par les touristes. ' -"l;;-:-.h;;hmwu, pooiront abtenir des billets de retour d'Ottawa & Grenville, bons pour un ;!ur, & moitié prix. -- Fort le trajet en Dix Heures. LIGNE DE LA MALLE ROYALE RIVIERE OTTAWA OTTAWA ET MONTREAL, Les nouveaux et magnifiques Vapeurs " PRINCE OF WALES." " QUEEN VICTORIA" LIGNE DE LA MALLE (Le Dimanche exvepté.) JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAT:: (REPAS EXTRA.) LES VAPEURS ENTE suR LA J. B. LAMERE 3v Acent--Général Billets d'Excersion a Montréal at setour$6 Pour autres informations et pour ce que regarde les biliets cm»n s'adtesser & Nagent M. Joux A® &o Poflice du Ottawa, 15 mai 1863 LE Soussigné ayant rétabli sa santé en quelques semaines par un reméde bien simple apres avoir soufl'ertflpendant plusieurs années une affection trés sivére des poumons, et de cette terrible maladie, -- la Consomption -- est heureux de faire connaitre & tous ceux qui souffrent les moyens de se guérir. o s _ A tous ceux quile désirent il enverra (gratis) une copie de la prescription avec les directions afin de la préparer et de Pemplo-- yer, qu'ils reconnaitront comme un moyen certain de guérir la COXS )MPTION, L/ \ASTHME, la BRONCHITE, etc., Le seul objet du soussigné en envoyant la prescription est de soulager les afMigés, et de répandre les infor-- mations qu'il reconnait inappré-- ciables et il espére que ceux qui souffrent essaieront son reméede qui ne leur coftera rien, et qui sera pourtant pour eux d'un grand bienfait. CHEMIN DE FiER LE et apres LUNDL le 18 Mai les Trains partiront comme suit : De la Station, Rue Bomaventure Train Express pour Québec, a. . . .3.30 P.M Train de K) Malle pour Poitland et Boston, couchant a Islamig 5.00 P.M. Pond i A Train imélé pour Island Pond et % toutes les Stations Intermed. § 8.30 A.AL Express de jour pour Ottawa, ) _ _ Kingston, 'Toronto, London, > %30 A.M. Détroit, et POuest, a . ... Train melé pout Kingston et toutes les Stations interméd. § 9.50 A.M. Train Express du Soir pour To-- ronto, bé!mu et P'Ouest.. ... §6.00 P.M. Les TRAINS ARRLV ENT a ia STATION de la RUE BONAVENTURE comme suit : De Portiand, Island Pond et les Stations sur la Route .. ... .. § 7.30 A.M. De Toronto et les Stations do _ . .9.00 A.M. Pe Island Pond do do .. 2.00 P.M. De Kingston do _ do . [7.45 P.M. De Québec et_Richmond _ do _ .10.00 P.M. De Toronto, 'Ouest, et Olllwnl Cityl222 2222z z22. 222 .. 110.20 P.M. liEy, EDWARD A. WILSON, Williamsburgh Kings Co. New-- York I€7~Nous prions nos abonnés de vouloir bien se conformer & nos conditions qui sont de payer le premier semestre de leur abon-- nement d'avance. Les arriérés auxquels nous avons envoy( des comptes sont instamment priés de faire immédiatement droit nos justes demandes si souvent réitérées. Le suceés de notre ceuvre dépend de Fencourage-- ment qu'ils nous donneront en payant le viewx compte, et en nous expédiant de suite le mon-- tant de leur nouvel abonnement. GRAND TRONC. Ceux qui désirent recevoir la prescription peuvent s'adresser au liEv, EDWARD A. WILSON, HACHES!! HAGHES ! !! w E. sonssigné tout en remérciant MM.les LR soussigné tout en remérciant MM.les Bourgeois de chantiet et le public en général pour le généreux encouragement qn'il en a recu jusqua ce jour, prend la liber-- té d'annoncer qu'il continue comme par le passé A manufactarer ses excellentes grandes et petites haches qui sont incontestable-- ment reeonnues eomme supérieures & tont 's autres offertes sur le marché de cette citd et dea environs. -- . _ Mestieurs les bourgeois de. chantier, les marchands et antres en seront nupg!"- aA des conditions avantagenses. . Son établissement »st tonjonrs abondamment fourni et il est en tois temps= en état de rencontrer tous les con-- trat« qw'on vondra bien Ini confier. Envovar» Provix. Rue Dnc 18 mai AUX POITRINAIRES. TRAINS DE KOUEST. TRAINS DR LWEST. Prés Pooley's Bridge R. W. SHEPHERD, C. J. BRYDGES, Direct.--Gérant. Coutrtiet ~3Offtama; 7.30 A. M .9.00 A. M .2.00 P. M 17.45 P.M 10.00 P. M Directour. tnfinc, & environ quinze milles do la ville du uapi.nine%'mngois. Polydore jouissait d'une tres grande fortune et s'était amassé des biens considérables, dont i1 avait déposé les capitaux dans les fonds des Etats--Unis, parce qu'il craignait que les troubles sans cesse renaissants de Pendroit, n'augmen-- tassent, ct ne lc forgassent a se trans-- porter avec sa famfilu dans cette ré-- publique. Quelques mois avant la li-- vraison dos présents détails, notre di-- gne planteur visita pour la dernidre ois le Cap, ou il vit avec peine que ses compatriotes se livrait sans repog A toutes sortes d'intrignes, et étaient plongés dans le luxe et dans le vice, wefforgant, par des actes de tyrannic et droppression, 'exciter la populati-- on negre & la révolte. Mais reposant la plus grande confiance dans ceux qui reconnaissaient son nutorité, ce brave homme s'en alla demenrer on pleine stireté dans son domaine, on tout était si bien réglé. _ (Traduction libre de Panglais.) © La jow et la trisiesse sont soars."" L'insurrection des indigm étant sur le point d'éclater a St. Domingue, un jeune Anglais débarqua dans le Mole St. Nicolas, oi les atrocités commises par les negres étaient l'ob-- g:'de- entretiéns de tout le monde. tre autres événements, te drame suivant fit une si vive impression sur Posprit du geune Auglais, que le seul récit en influait encore sur sa inémoi-- re aprés quarante ans d'intervalle. nin ns mn n ea mds rnto n oad Lan 1191, Polydore le Breton était un trés riche planteur dans Nile de St. Domingne. I1 résidait duns ses suyurlwa plantations de café, qu'il cultivait sur le penehant d'une mon-- tagne; d environ quinze milles do la sn e ty s Lorsque les événements dont on va faire mention eurent lieu, Polydore venait d'atteindre sa quarante--cingui-- &me année; sa femme avait environ deux ans moins que lui. Leur famille. était composée de six. jeunes demoi-- selles et de trois fils, formant ane compagnic gaie et henreuse ; ils étaient étrangers aux soucis et n'a-- vaient,'pour ainsi dire, jamais éprou-- vé un seul instant de chagrin, dans tout le cours de leur vie. Les esclaves de Polydore--oui, Polydore avait ses esclaves! mais ils ne Nétaient que de nom ; car ces enfants de la servitude trouvaient en lmi un amiet un frore, et avaient aussi pour lui la tendresse que des enfants bien Glevés témoi-- gnent d'ordinaire a des parents qu'ile chérissent et qu'ils estiment. _ Ainsi, heureux et entouré des marques d'af-- fection que lui prodiguait sa famille, notre digne plantenr vécut plusieurs mois apros sa dernigre visite au Cap ; époque a laquelle il ne regut (iue des nouvelles peu satisfaisantes sur les pro-- cédés insensés de ses concitoyens, qui poursuivaient aveuglément ces fanto-- mes dPégalité politique. Litterature. * malctes ds --ounier dottewk UNE SCENE A ST. DOMINGUE Un bean soir du commencement de P'année 1791, Polydore assis & ta-- ble, entouré deson aimable famille, se sentit comme parvenu au com-- ble des félicités humaines. I1 n'aurait pas alors changé son état pour celui du plus puissant monarque de la ter-- re. ?l contemplait, avec une étrange admiration, ses premiers et bien chers trésore, ct examinait nussi avec une sorte de délice, ses aimables filles et ses courngeux enfants, lorsque, d'une voix basse, il s'écria avec le psalmiste : vile a sls 0a% NTE W octeaniiav annenda it t incne en tat shv . Un des convives Ia présents, était |dans un profond cloagne, | qui avait fils d'un planteur, du V".'"'fm%c' C# |6té cronsé en hite pendant la nuit, jeune homme était promis & Ta fille! jans le jardin de In plantation. _ La ainée do' notre digne Polydore, Ct | fosse fat reconverte d'un ou de denx durant ce joyenx repas, de frequents | pieds do terre, et _ cest dans ce tron regards, de modestes sonrires t de | j j, reposent les dépouilles mortelles tres innocents badinages furent échan-- Je Polydore le Breton, ct celles de son fe'. entre les plas jeunes membres de i gimabfe mais bien malhenreuse famil-- a famille, tant wltdpcu sur le compte | |,, et au désavantage de la belle fiancéc. _ Dore. Oone Cmmmance. On accumula projet sur projet, le tout tendant a hater ie bonheur du. jeune | & C conple, et enfin le jour du mariage | r'angleterse ef in defense fixé fut le résultat de ces discussions. du Canada. _ Anssitot apros cette décision mo-- | T . montanée, i»ohlldum donna ordre ' I1 y a queiques jours nous disions que l'.l lt \. .\ |journaux de Londres maintenaient que le Ca-- qu'on préviat Mongo, leur musicien \ nada devait pourvoir A «a propre 3".,," at negro, car notre brave planteur mvait | ridiealisaient lidée d'une monarchie cana-- résolu de clore, par une danse joyeuse, | dienae a la téte de laquelle serait nn prince cette agréable soirée. Le musicien pa-- | de !a famille royale d'Angleterre Non:l don-- rut sur le champ avec son . violon, 'i'u jno'::;:m';':;ul:lgu'cmg'll.e:u:ll'e'oq."u.ul;h:m{'lm nymphes et . les bergers prirent _ 188 teure pourront faire leurs réftexions et qui places qu'on leur désigna, et leurs jen-- | leur prouveront que le ministére a compris fa nes membres frigsonnaient de piaisir, | siteation véritable dans laquelle Je pays se en attendant le signal de la danse, _ |troureet les meillears moyene da Je préparor s i q ORA CCGC C0C25. 00' graduellement 4 une organisation militaive © Heureux est Fhomme dont le car quois en est rempli !" Lair était ('ht:'l'fi : et le musicien '(rldfldluml # Ube organiemin DDTIICC auivt' & peine fait résonner les cordes if::,',:',,',' :" ',: :mm:,':'" ',:n;: (ovime de Vinstrument que déja un bruit tu-- \saumait tout d'an,coup nounqm ,...'T'a'.': Ottawa, (H.C.) Mercredi matin 23 Septembre 1863. inultuenx Sctait fait entendve; il Gtait accompugne do tols hurlements que l joie du salon se changes tout d--coup, et comme par enchantwment, en ung morne tristesse, et que tout le monde fut saisi d®étonnement et d'une crainte indicible du danger, _ lg . | _A Paubedu jour qui suivit celui on 8'était passéc in catastrophe dont on i vient de parler, le corps de Polydore | lo Breton et ceux de son aimable fa-- mille furent mélés ensemble et jotés \dans un profond cloagne, . qui avait ' 1 y a queiques jours nous disions que les | journaux de Londres mninlennisnlmfl le Ca-- \ nada devait pourvoir i aa propre lense et | ridiealisaient l'idée d'une monarchie cana-- \ dienae a la téte de laquelle serait nn prince | de la famille royale d'Angleterre. Noos don-- nons plos loin quelques extraits da Times, journal plus qu'afhiciel, sur lesquels nos lec~ ; teurs poorront faire leurs réflexions et qui | leur prouveront que le ministére a compris fa sitoation véritable dans laquelle Je pays se | trouye et les meillears moyens do le préparor graduellement & une organisation militaire | effective, tout en in proportionnant i 1'état de Quelques esclaves > Polydore dan-- gereusement blessés so traindrent aux rieds de leur maitre, et il apprit de leur propre bouche, que cette émente était In canse de la régistance qu'a vaient opposée sos fideles esclaves, pour le défendre, lui, ainsi que sa famille, d'ure bande sssez nombreuse de nogres qui . venaient des états voi-- sins. La défense fut cependant désus-- treuse,car cenx qui étaiont forcés do so défendre furent vendus par leurs en-- nemis altérés de sang etqui hurlaient et gringaient des dents -- avec de bru-- tales delices; il les poursuivirent dans leur course meurtriore, jusque dans le salon du piantenr, oi les femues qui s'y trouvaient eurent recours, avec une énergic surpaturelle, & la rotection de leurs amis; de sorte que Iz\ paisible réunion demeura exempte de la nécessité de prendre les armes ; devenus la proje des barbaros, ils fu-- rent tous trainés & la boucherie com-- me des moutons qu'on égorge, et péri-- rent de la main des sangninaires, an pouvoir desquels ils étaient tombés. Que signifie ce tumulte? domunda tranquillement Polydore ; mais on ne répondit & sa quostion que par de nouveaux oris et de nouvelles Y:mun- tations qui vennient du dehors, entre-- mélées _ dhorribles imprécations que vomnissnient contre lui les voix rau-- ques dgys maturels, a mesure qn'i[u 'pgnu:lnuirnt de la maison, Ils conti-- nuérent ces vociférations, jusqu'a ce quwelles fussent tant soit peu calinges par les rAles de plus dune victime ox-- pirante, qui franchireut le seuil de 'appartement oi ils vennient de se faire unc issue et dont toute l'allégres-- se était convertie en soupirs. Les atrocités «ui suivirent celles--ci de-- vraient étre & jamais voilées ; on va néaninoing découvrir encore un trait, aprés leqnel .on abaissera le ridenu, car, n%!fl!flrhscéne danetout son lmtnm, dans toute sa nudité, dans toute sa réalité ce sernit violer los rd-- gles de la décence, et blosser des oreil-- les qui ne sont encore ouvertes qm'a la purcté et A la sensibilité. Le premier pas des immsurgés fut de mettre en pigces, les hommes et los femimes ; les premiers furent subite-- ment massacrés par quelqnes--uns des meurtriers, tandis que dautres: for-- guient inhnmainement les femmes & ouvrir les yeux, pour qu'elles fusseut ainsi témoins du. massucre de tout ce qwelles avaient de plus cher au mon-- On trancha In téte i Polydore et on Pattacha & une longne perche, pour In porter en triomphe a la plantation voisine. Un des plus--anciens chefs de ces monetres de scélératess© osn faire des propositions de inariage iy !a ven-- ve désespérée, qui repons=n avee hor-- reur ces infamics. l\rluifl lerefus de cette femine ne lui servit en rien, on se saisit delle ct on lui fit souffrir, ainsi qu'a ses jeunes demoisclles, quelque chose de plus horrible que la mort ; mais Cest ici --que le rideau s'abaisse, no laissant a raconter que les derniers @vénements qui couron-- nent cette scéne trngirfilw, et qui avaicnt été choisis en mille autros cir-- constances de ce genre, datant de la méine époque, 1 T de Polydore le Breton, ct celles de son aimable mais bien malhenreuse famil-- le. rerait 300,000 piastres par. joat, @tiil\est furt douteux qu'sile fht mflm ; Lo ministere a, ce nous sembie, compris fa le devoir du pays envers hn'-.: eonime en-- vers la mére--patti.@t les.bille.de milioe au-- jourdhur dexant . le parliements poyry@itul & 'louh-. les exigenaes du -o-u,u'&qoe-- tant les | voies d'ane organiaBtion btive pour ie jour ou le danger éclatere. a4 © Si les Canadiens ont réellement peur de Pagression des ambérjeais, et désirent 'en éviter les consequences, is doivent se pre-- parer & se défendre. 1?union entre eux et nous sera toujours anssi compacte qu'ile vou-- dront la faire, 11 n'est nullement besoin pour ccla d'un prince anglais. Aussi longtemps qu'ile désireront faire partie de Pempire bri-- tannique, nous désirerons sinccrement les conserver. Muis ai jamais ils changent d'idée la--dersus, ils ne doivent pas avoir fl moindre cruinte de nous voir repéter les: expériences sanglantes et inutiles (fu nos ancétres avec les Etats--Unis ct des Etais fédéraux contre les confédéres. Nous los laisserons partir avec rexrel mais sans résistance. Nous som-- mes préts i faire de notre mieux & leur égard, maie notre aide no serait que nomina/e en ce sens qu?il serait complétement impossible pour nous de les défendre. Leur propre: bon sens doit leat faire comrwmlrs cela. lis connaissent la foree que les Etats du_ Nord ont employé pour subjuger le Sud, et il pou-- vent juger par eux--mémes combien seruit petit comparativement le nombre de troupes que |'Angleterre poutrait destmaer & rencon= trer des hordes wussi-- vastes. Mais, si-- nous laissons de c6té toute antre considération, le fait méme qui a amené ces remarques de-- vrait étre suffisant. Rouso's Point ou le gou-- vernement fédéral met, dit--on, une garnimon, est a;culemenl 45 milles de ':hmléal at i| est absurde de _ sn r que PAngleterre A Ia distanee de 3Y'&p0:"|'1' puius' détendre le Canada contre une puissance dont les postes avanices «ont & 45. milles de In capi= | tale. ! "Si les Canadiens so reposent uniquement sur | ce page« i1 ent minllb&'."d'npru Ja nature des choses, que les Canadiens aoient désap-- | pointés. Au contraire: sils «e reposent sur | eux--mémes, ts ne doivent déscspérer de | rien. Ts ont déja repoussé 1i:vaion. 11 sont | plus forts que jamai®. 1is ont plus & conser | yer ot mavent mieux que . jamais le: sort gui | les uttendrait. . Notre flotte pourrait bfo?mr llu américains . Nos forces pontraient faire diversion aux foices fédéraies. Nos: troupes " feraient un noyau solide pout lenr milice moins disciplinée. 1is avraient Pavantage | de Paxperience et des. talents'de nos gbue-- | raux et les meilleuras armes et_munitions | que nous leur pourrions donaer. Néanmoins I'couvre véritable de défense doit étre . faite par eax--mdmes. Ts doiveut dtre préta & op-- 'm-nv armée disciplinée de milice #uf-- ie pour s'opposer & une armée fedérale d'invamon. Cest aox canadigns & faire le combat véritable sur terre, & fournic les hom-- mes, & résister corps & corps & I'invasion."" La guerre ne. t so fwing: aucune cause dmum':l:lcm' Imom; ce n'est que comme partie intégrale do Vempi-- re britannique qu'il doit faire as paFi, i. eanadiens sont préte & saoritier lour vie peg Jn défense de leurs foyery; smmis on me.smu-- rail exigur d'eux |'impossible. 1!s sont préte & fournir les hommes, *t'ost & PAnglatorre (qui elle seale a le droit de faire la paix et la sl'mn saus que nous puirsions dire un mot us la quostion) t en fuym lus . figiv. »Le Canada propose aujounl"bu; de faire las fruis dune organisation prépanatoire. . 11 établit le nombre d'hommes disponibles, les subdi-- vise en corps, prend les mesurea nécossnires pour les p.acer sous es armos u Pappel de In imére--patri« par Porgane du gouverneur gd« ueral auguel il confére tous fu pouvoire use cessaires. l1 va plus loin} en établissaut des écoles imlitaires, il pourvoit a Pinatruc-- uon dun srand nombre Wolliciers propres & commande les miliges, lorsqu'il en sorait besoin. . Tout le monde sait que Pon peut en fort peu de tems frire Je bous soidats surtout avec ies éléments: qwon trouve en Canada, mais que les otficiers ont besoin de connaig-- sances spéciales qu'ils ne peouvent acquorit que par des études longues et sorieuses. En widunt & former des corps volontaires on oree des noyaux autour desquels des corps nom-- breux pourront vemit s'orgumsm ct 8"nstrai-- re 5 or ceat tout ce que . Pon pout raisonna blement exiger du pays dans les cirtons» frais une armée en état de résister aux forces blement exiger tances actuelies L offre an -- gouvernement impérial; uon pas une armée, mais les meiliours élémouts possible« pour / en faire une. . 1 organise le mécanisine «u moyen duguel celte armée peut étre appelée au nervice. . 11 ne saurait laire: plus saus . compromettre & jamais son crédit, son existence. . ll existe pourtant de pompeux écerveles qui . voudsaient de suite orgauiscr une armée active et perinanente l Au moment ou le pay« n'a pas assez de bras pour pourvoir it wes besom» agricoles imgné-- diats, ts voudraient arracher anx travaux des champs ot de Pindistrie la fleut de Im popu-- lation. . Au morent ou par suite du gaspil iucroyable dos deniers publics par les admi-- nistratious précédentes, les revenus sont in~ suffisants pour les depenses. indispensables, ts voudraieat. vour le xouvememenl actuel engager le pays daus dos depenses do plusi-- eurs millions par mois qu?on . nd pourrail se procurer que . par de nombreux et _ ruineny emprunts, lesqueis ne Seffectueraiont que sur la garanttede taxeg directes woutdes aux impots duects, déja portés & leurs dernidres limites! Voild Pmmnnt les stupides proposi-- tions que vout débiter aux portes dos d*lius, &A grands éciats de vorx, et. pour expliquer leur vote contre los bills de milive; das re-- présentauts qui en chambre woseraient en ouviir la bouche. . Et pourtant ai le gouver> nement venait proposer la taxe directe,ils se-- raient les premiers & #emmparer . ds ce pré« texte pour Eu renyerser ; car clest In an tond Pobjet de toutes lours mesures, do tous lews discours. Voici maintenant les extraits du dont nous parlions plaw hant. Lo Tribune te. Tes C i;.nn:dltfle quaran-- to--hnit wl(!wt.gg et de onge officiers et fpourront dtre portées dsotixantoxyuin-- se mc ons en rapeny _ Lartillerie 6btwptor® pout "huque *' Ndls fhisons who' Withlys6 Whocinte de;ige ; hill maintensit yant !n I! pourta lever et armer dés corps volortaires de toutes arimes; 16e °C3 ui-- rounen dhtale t iE e o flz:ciar, g'il ie juge a propos. batterie 59 canonniers, quarante--cing chevaux en outre do coux dos onze officiers, trois bombardiers, un trom peotte et quatro chevaux de relai. Lo gouvernear pourra former des bl\nilronu complets on provisoires oi il le jugera convenable, et ces troupes seront régies par le code militaire britannique. _ -- Les officiers et soldats seront res ponsablos des armes et necoutrements qui weront réparéa ot renonvelés sux frais de In provinee. He ne . pourront s'en servir que pour le service public. Les armes et le« chevaux sont exempts do snisie. ~ 1-'1" soldats volontaires de service recavront la méme solde, rations, otc., | qne les woldate régnliers. herrsageaizlt nibs @cs00 & 'Le !?dnmaur sera «o'om:'ndant en chef. « Les om'npngniea do marine seront aussi de soixante--quinze hommes. Des prix. seront donnés & diverses époques. + Les volontaires préteront main--forte wn pouvoir civil et seront alors pay(s par la municipalité an taux dee trou-- pes de Sa Majesté, plus $2 par, jour pour chaque officier & cheval et &1 pour les sous--officiers et soldats. Les munitions pourle tir & la cille eto, seront fournica par In )xmvinm' Les exercices ct tirs généraux o parades sgront réglés par le comman dant en (:ixet'. .Coux (]l'fl compagnie le soront parlours officiers respectif>, F Les municipalités pounront prélever des \deniérs pont Ctablir dos=arse: naux Le gouverneur pourra faire établir des tirs & Ja cible et dos champs de inanconvr® od il le jugera convenable. -- lis devront on ce ons dtre requis par le maire, le préfet on deux magis-- trats et obGir & "nn donx. (+/ Les volontaires seront exempts d'n-- ir comme jurés ou constubles. Avant fio résigner, ils devront en donner avis deux mois d'avance et par Gerit. Chaque corpa pourra faire des ré-- glements pour son administration ct sa discipline ;ils devront otre soumis aun commandant--en--chef qui le« pour-- ra approuver ou rejoter. Les corps de volontaires pourront &tre dirigés dans tonte partic de lm province ou on dehors en cas de guer-- Les corps de volontaires seront ins-- pectés de tems & autre par un officier de Sa Majesté officier supérieur vo lontaire qui recevra $4 par jour aves frais de ronte. Lofficier volontaire le plus Sievé en grade commandera In parade, En cas de gnerre le commandement ap-- partiondra & Pofficier le plus élevé en grade qu'il soit volontaire on de Far-- mée réegulidre on de la iilico. La marine sera commandée par un commodore qui aura le rang de lien-- tenant colonel de Ia milice canadien-- ne. II y aura dos commissions com-- posées de trois officiers dont un supé-- rienr pour faire Pexamen des officiers et qui feront rapport A P'adjudant gé-- néral. Les inajors de brigade aetiels seront continués durant bon plaisir. Le gou-- verneur pourra on nommer d'autres, ils recevront $600 par année avee frais de voyage et nn écu par jour pour un cheval. -- -- Les instrncteurs recevront $1.50 par jout et frais de voyage. > * Misnetfras piige""" Le &;rénn} major recevra $200 par O y e¥ 14

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