Le Courrier d'Ottawa, 20 May 1864, p. 1

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_ En ce moment, la voix d'ane des domestiques de la mairon se fit en-- tendre, qui appelait dans un bois A quoi done penses tu, Napoléon ? nons allons certainement étre mis an pain et & Peau pour trois jours an noih®. --Cela ne fait rien. Nous avons enssé les ceufs do cette enfant, et il est jmate que noms Ini payions ce qu'elle a perda par notre fuute, re-- partit Napoléon, _ -- _ En entendant son frere parler de la sorte. Elisa lui jeta un regard signi-- ficatif on disant tout bas : pain Xour trois jours, --Allons, mon enfant, allons cesse de te lamenter. Voici déjé une partic de l'nrgent qu'auraient produit tes ceufs. Si tu veux venit avec nous, je te donnerai le reste, Ini dit Napoicon en lui glissant dans la main deux pe-- tites pidces qu'il nvait tirées de sa --Mon Dicu! mon Dien! quad-- viendra--t--il de moi ? s'Geria la petite paysanne en voyant lo désastre que sa chate avait canse. Voild an moins pour trois francs a'ceuf. Que va dire ma mére quand je revicudrai & la maison ? Comme elle va étre saisie ! Car Pargent qne je devais obtenir de ces ceuts Ctait destiné a acheter du --Oh ! non, je ne veux pas m'cen aller, reprit Napoléon, Je venx res ter auprés de cette pauvre petite fille. Vois done comme elle: sanglote. Nons avons fait le mal, i est de notre devoir de le réparer, A cette . réponse, Eliza se prit a rougir et baissa--la této ; car elle sen-- tait combicn était juste Io reproche que son frére lui adressait, . Aussi vyoulant réparer sa fante autant quelle ponvait, elle nida la petite paysanne a se relever, In consoladeson mieux ; et, aprés avoir essuy6 les larimes qui lui inondaient le visage, elle se mit en devoir de ranger dans le panier les cenfs qui étaicnt restés intacts. Mais, hélas ! elle reconnut que plus des trois quarts étaient brisds, Une fois libre et en pleine campa-- gne, tous deux se mirent iinmédiate-- ment a la poursuite du fagitif; mais & peine s'étuit--il écoulé quelques mi-- nutes, qu'Elisa _ poussa un grand cri d'épouvante. Dans Pardeur de sa conrse, elle avait renverséune petite paysanne qui se rendait au marché de Ia ville avee un panier doeuts, La jeane fille, le punier, les ceuts, tout était par terre, ot le pis était que la plupart des.coufs etaient cass6s. -- --Allons--nous--en bién vite, mur-- mura tout bas Eliza & Poreille de son frere, Eile ne nous connait pas, ct inaman ne sanra rien de ce qui vient Warriver. -- En disant ces mots, ii écarta dune main le ridean de ronces qui formait la cidture, et tendit Pautre & sa sour pour Paider a se faire jour & travers In haie. --Mon Dien! Napolcon, qu -- ais-- tu done 1¥ ? s'éeria en ce mon ent la jeune fille. _ = --Ce que je fais! Mais tu yois Lien que je passe la haie, afin de puursui vre le papillon. -- Fais comme moi et passe par ici. 0 Par une belle matinée dété, deux jeunes enfants, dont Pun était un gargon et Pautre une lille, s'mmu-- saient a joner dans un des principaux jardins d'Ajaccio, capitale de l'ile do Corse. Chacun Peuy était armé dun de ces filets attachés & un long man-- che de bois, dont on sesert pour faire la chasee nux papillons, et ils pour-- snivaient avec ardeur los légers inscc tes a mesure qu'ils s'er présentaient & leurs yeux. Le petit gargoa, quisappelait Nu-- léon, était Pun des fils de Churles Yxlonapurm et de Lactitia Ramolino, et In petite fille Ctait sa sour Elisa, En s'wmasant de la sorte, iis se di-- rigorent vers un berceau de verdure formé par une double rangée de lilas en flours et situé & Pextréwmité du far-- din, quune simple hnie séparait de la campague. . Un moment arriva ou les enfants, rivalisant Pagilité poor attrapper un superbe papillon qui ve-- uait précisement de s'élever d'un bou quet de lilas, entre--choquérent lems filets, si bien que le splendide inseete parvint & s'échapper, Aussitot le pa-- pillon monta dans Pair en décrivant une quantité de zigzage ; puis il passa par--dessus la haic ct disparat dans: les champs voisins, ! oo"u%vior d' Ott a w a O LA BOLTE D'EBENE. Quatrieme Aanee FEUILLETON JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA CENTRAL La petite fille, toute ravie de Fheu-- reuse issue que venait d'avoir In ca~-- tastrophe arrivce & son panier d'oeuts, s'avanga alors vers Napoléon pour lui rendre les deux pidces d'argent qu'l lui avait 1éja données ; mais il re-- fusa do les reprendre. Charmée de la loyauté do la jeane inconnue, ma-- dame Lfetitia se mit & Pinterroger sur sa famille. | I/enfant lui répondit quelle était la fille d'un pécheur, yne en mére était malade et alitée, etqu'ils habitaient nne petite cabane au bord de la mer, m:yloin de I'en-- droit o elle avait été renversée avec son panier d'oeufs. --Bien volontiets, reprit Madame Leetitia on mettant soixante sous dans la main de !a petite paysaune, Et inaintenant souviens--toi, Napoléon, ('IIE tu es mon ('r(':"ll,'ii:l' ll()llr -'i'( so maines, \ --Maintenant. chore mére, i) me reste encore une grice & yous deman-- der, reprit Napoléun -- Vous avez cou-- tume de me donner chaque semaine dix sous pour argent de poche. Lais-- sez--moi vous prier de payer pour moi les coufs cassés de la jeune fille que voila et qui attend avec unesi grande anxigté comment tout cela finira. Vous me retiendrez mon argent de poche jusqu'a ce que toute la somme soit payée ; elle s'éléve A soixante sous. Apros ces paternelles paroes de son frere, madame Leetitia nc put tenir rigneur a ses enfants. --Certainement, vous auriez mal agi, mon enfant, rep=t Poncle. Mais vous venez de confesser sincérement votre faute, et fespere qu'd Poceasion vous ferez toujours de mome. -- Pour vyous encourager, je demande i votre bonne mére de vous pardunner nussi. Elisa, uuqui cette assurance svait rendu quelque conrage, commengu aussitot, mais d'une voix tremblante, le récit de ce qui s'Ctait pasec. Eile racotita comment elle avait renversé Ia petite paysanne avec son panier Woeuts, et. comment elie: aviut d'a-- bord voulu eacher cet événement &A si mere. _ --A présent, sjouta--tele, je sens fort bien que feusse tres mal agi en cherchant & celer l« faute dont je n'étais rendue coupable, --O mon bun oncle, demandez done augsi pardon pour ioi ! s'Gcria en ce moment Eliza ; car je suis bien plus coupable que mon frere. -- --Quelic gra:ndc faute avez--vons done commise ? demanda le prétre en souriaut & Penfant, Dites--ia nous franchement, et je vous promets diin tercéder également pour vous, UOm AUUs UHCI a Conntse, Cigl montrer le desiv sincéere de ©wmnender, Cest pourquoi, jo vous pric de par-- donner & Napolcon. { 0. Eliza ne dit pas un seul mot. Mais lorsqu'elie entendit son frére s'accu-- ser seul et assumer sur iui toute ln thute, elle lui sauta au cou et Fein-- brassa avec toute Peffusion de in re-- connaissance. --Chére soour, dit en ce moment le jeune protre, avouer franchemeut une. faute qu'on a commise, cest --Chere boune more, cest ioi seul qu'rl fant pouir, lui régondit Na-- poléon ; car jai engagé Eliza a me suivie. Madame Lectitia, les intternellant anssitot, leur dit : --Napoléon et Elisa, jo vous ai donng a chacun un filet : mais vous devez vous rappeler que je vous ai défendu de passer a travers n haie du jardin. | Vous avez contrevenu i mes ordres, Cest pourquol, rendez moi vos filets : car je neveux plus que vous ayez Poceasion de me deéso-- béir une autre fo's. --Peu de temps apres, les deux en-- funts, suivis de la domestique et de la petite paysannc, entrerent dans le salon oi la fumile Buonaparte se trouvait réunie en ce mowent, et Sentretenait avee un jeuue pretre, Joseph Fesch, trere de la dame de la maison et, plus tard, sibien conmu sous le nom de Cardinal Fesch:. --Entin, je vous retrouve ! exclu ma la femume de charge. -- Voi'd bien longtemps que je vous cl :che de tous cotés........ . Muis qwestce que cette petite fille la + ajouta--t elle on apercevant la jeune paysanne qui cheminait derriére Napol¢on. --Ma_ foi, répliqua--celui ci, nous avons eu le mallieur de casser ses ceufs en poursuivant un papilion. Je Pai engagée & venir avee nous, afin gque maman lui paye le dommage que nous nvons cause, voisin le nom de Nai;fl;niuln ot celui d'Eliza. ~--Nous sommes ici! nous somines ie ! rérondirem les deux enfants de toutes leurs forces et en néme temps. Te ie 7 I Couttie?f -- YOttama. I --Oh ! nor, ccia nest pas difficiic, répondit velui--ci. _ Je suis habitncé i l ce genre de travail qui exige senle: | ment un peu dattention. ||.--Vons ne gagnez pas grand chose & cela, je auppose + reprit Napoléon. --Quant a cela, ropliqua le jeune péecheur, cest une autre affaire. . Je ne gagne rien du tout, Je travaille uniquement poia mon pére, comme Cest mon devoir. 1| a doja nseez de peine a gagner «Je quoi vivre pour nous tous. Et vous aimes le travail # --_ _ --Certainement je Faime, ct je ne suis jamais plus heureus que lorsque je suis occupé. Jo voudrais bien étre assez grand pour devenir marin ou ap prendre quelque uutre métier ; car je pourris alors aider mos hon« pa-- rents. <1096, Tout mon conr, moneieur Napoléon. Je serai_ bien content «e vous voir quelqaefois sur la cote. Depuis ce jour, inadame Buona-- parte et ses enfants prirent habitude de visiter régnli¢rement les habitants de la cabane. -- I1 s'établit de la sorte une lisison de plus en plus étroite entre Jacopo et Napoléon. Celui--ci forgait, chaque semaine, son jeune ami & recepter In moitié de son ar-- gent de poche ; et Jacopo, de son coté, efit volontiers srcrifié sa tig pour sanver celle de son jeure bien-- faitenr, si Poceasion s'en était pré-- sentée. Copendunt cette intimité ne dara pas longtemps ; car Napoléon, ~Quel est votre nom «Je mappelle Jacopo. --Eh bien, Jacopo, soyous amis. Je venx vous venir voir de temps en temps. --Est--ce un onvrage bien que vous faites la / demanda de madame Lititis, au petit --Oh ! notr, ccia n'est pas Pendant que sa noble mére s'en-- tretenait ainsi avec la malade, Napo-- léon s'était approché du petit gargon qui ne. cessnit de travailler avec ar-- deur 4 son filet, et bientot ils eurent fait connaissince Tun avee Putre, --Est--ce un onvrage bien difficic que vous faites la / demanda le: fils de madame Lititin, au petit gargon. --Oh ! nor, ccla n'est pas ('flfl'it'ilL', ' Madame Buonnparte navait pas turdé a rejoindre ses enfants. _ Apris avoir franchi le senil de la rustique habitation, ce se sentit navrée a la vue du spectacle aui s'offrait a sea re gards ; ear elle avait été loin de s'at-- tendre an tableau dun déniiment pa-- reil & ce ui qwclie avait devant les yeux. Aprés avoir conversé pendant queiques momerts avee la femme ma-- lade, elle Iui demanda si elle recevait la visite dun médccin, En apprenant que linfortunce n'avait pas de qroi rénumérer de semblables soiug, ue lui promit de lui envoyer le lende-- inain le mnédecin de sa maison. gore, inals dout ie visage amaigri portait la double empreinte de la sout trance et de la misere, licitude et Phabileté de leur pauvre mere; et,sile petit r'ui dormait avait los joues ctles bras dPune paleur et dune imaigreur extrémes, au moins le bon-- net qu'il nvait sur la téte et la couver-- tare de son bervseau étaient d'une pro-- preté remarquable. -- Dans la cabane, il n'y avait que Pamenublement stric tement nccessaire : et, dans Pangle le plus reculé de la chambre unique dont elle se composnit, veus cussiez vu un misérable grabat, oi se trou vait couchéc one fomme jeune en Les plus agés. do ces trois entunts etaient, i la vorite assez pauvrement couverts. -- Mais, on regurdant avec quelque attention leurs vétements,on reconnsis--nit, au. soin avee lequel ils etaient reutraits et. ravandés, Jn sol-- A Pontree de i cubane, ils vireut un jeune gargon Penviron douze ans, qi s'oceupait a frire un filet de peche, Aupres de lui ctait nssise une petite tille qui rongenit une croure de pain, vt'|fli5|~ loin, un eofant dormait tran«» quilement dans un vieux berceau de jone couvert dun Lanbesu de cour te--pointe. --ur imaman, dit Nupoléon, allons-- y & Plustunt: meme ; nous recondui-- rous cette enfant cher elle, --Bien volontiers, répliqua lu no-- ble femine, Nous allona nous mettre iinmédiatement en route. Suns attendre: que cette. perinis-- sion leur fut donnee: deux. fois, les enfunts se dirigerent gaiement, sous la conduite de In potite fille, vers Fen-- droit oi detmetizat sa funille. Aprés avoir -- cheminc . peudant :|ue}x|m- teups, is arriverent en vue d'un énorme recher au pied dugquel s'éle vait une mis'table cabsue, Voili notre maison, leur dit la tille du-- pécheur en désignant du doigt cette chetive habitition --Bi ta mérc est malade, mon en-- fant, elle a peur--cire besoin du se-- cours d'un médecin, Dis--lui que jrirai la voir. De--tout ez pas grand chose 1 reprit Napoléon. --ropliqua le jeune cautre affuire. . Je tout. Je travaille mon pérc, commne U a doja nssez de quoi vivre pour Ottawa (H.--C.) 20 Mai 1864 dat autrichien setant avance a quel" ques pas do Napoléon, | litiges very fui son fusil et fit fon. Mais, avany que le coup fut parti, un soldat fran-- gais avait en le temps de se précipiter devant Pemperenr pour le couvrir de son corps, et ce brave tomba frappé de la bulle destinée & son souverain. --lis sont & moi' Ne confiance dans ces était si grande que la vei taille qui allait se livrer, tranquillement Caffaires Fadministration intérieat pire. La nuit suivante, il profond somineil, et, is 2 décembre, il remporia t brillantes vietoires qui ai son histoire militaire Dés les premibres inci on le vit se placer a ln Gtat major, ef commencer imnmense. ofl, avee soix hommes, il allait ancanti ser soixante--cing . mille vingt mille Antrichions. Au pins fort o cette 1 morable oit ces deux arm rent ime si compéte defa dat autrichien s'étant ava ques pas do Nupoléon, lui son fusil et fit fon. Ma"?ré Ia rapidité avee Iaquelle tout cola s'était passé, Napoléon avait parfaitement remarqué tous les dé-- tails de cette scone, ct il donna ans-- pour inspirer pns de gce mwend, et de montrer qnel tude, tout en fesserrant de son arinee pour miena l force, Grace a cette n attire les Antrichiens e dans les plaines voisine: d'Austerlitz. | Los voyan i\ s'écria : i0 26 septo.rbre : fait, presque su coup ferir, mettre bas les arines quatre--vingt --cing mille Autrichies avant la fin Poctobre, ct prisla vi de Vienne; le 18 novembze. | Puis sétait dirigé vers la Moravie, c denx srmces de Russes et d'Autr chiens sétaient concentrées, Vers. tin de novembre, 1 occupait, pros d Brunn, une position fort avantagens nuus i) dédaigna d'en profiter disu quill anrait l qiane bataille ornd uaire. . TL it done mine de se retire pour inspirer pins de eccurité a Fen wend, et de montrer qnelque Finguie tude. tout en fesserrant les mas< Vers la tin de Fannée 1805, cest-- d--dire une aunée apros que Napo con sut été conronné empereut des Fran gais, il se tronvait engage dans unc grande gnerre avec une coalition for mée contre lui par UAutriche. I:n Russie, | Angleterre, Ia Suéde ct le roi de-- Naples. Cette: grande ligne avait Cté négoci¢e par PAngleterre qui, voulant éviter Uirvasion do son territoire . menace | par unc arinée trangaise de cent--vingt mille hommnes, rassemblée sur la cote de Bologne et défa prote A €embarquer, avait en Cadresse de faire dériver toutes ce-- forces vers I'Allemagne, En cffct, Cemperour avait brasquement fran chi Je Rhin avee son armée, le 24 + i0 26 septo.rbre : fait, preque sin-- coup forir, mettre bas les arines a porta perdint Jiy ans, une couroune ut un sceptre. comine jamias ancun mobarque n'en avait porté jusqu'a lors. _ Si les circon--tances lui avaient perimis Cappliquer nniquement nux arts de la paix Te puissant génie dont il était doug, il cut laissé un nom impérissable dins la imnéimoire recon connaissante dos . nations, . et. cette gloire eit été licn plus grande que celle qu'il gequit comme souverain et comme homme de gnerre, bien quil reste, & ce dernier titre, un phe uoméne historique qui fera | idmira tion de tous les site es tune prodigicu fut un des eapi dout Phistoire: blit en Enrope que celai de . Nupoléon « ahe. A Pecole Ce son pren qui la requt comme un promit de is meme de A cocur. Cert ns Wenfance (qu p Aéon et J ayant atteint sa dixiéme annce, it ubligé de quitter Ajaccio et. envoye par sa famlle en France pour com mencer see études. -- Avait son dio part, il fir ane s isite Wadien & fa fa milie du péchenr, ot bicn des urmcs de chagrin inonderent les: joues des deuxs amis .w'ulu'xls prirent conge Fun de Fautre. Napoléon nvait une jolic petite botte d'cbene qu'il avait toajours gurdée nvee lo plus grand soar et surle couverele de lague'le il avait entaillé avee la pornte dun ca wit les lettreg initixles de son trom ef ant Htit, ave premiéres ineurs d e placer a la tote de \ ef commencer ceite oft. avee. soixitfe [ allait andantit ou di ntin, milit lemugnd ieuts in en ind inanoets P etoles Ru en dn iA ure « ied pine iton. pait, pros d wantagrotine fiter disin mtaille ond Ie seretiver urité a Fon di piu Jour, son lutte mille t 1 br la trine me vicain un> mission dordre public, de liberté et de. civitisation. En acceptant catte thohe difficilie et peut étre pleime de pa-- rilejil a fait preuve d'an courage dout lEarop: Iw tiendra compte et oue donuera une grande idée de son caractére dans sos nouvel am pire. Prince éclairé et libéral dans la véritable acceptation da mot, Pempstenr Marimilien saura, nous n'en doutons pa®, se. moutrer digne du rolo qu'il va jouer, dans nu pays désolé depurs plus d'un demi--si¢cia par les factions et banaichie. 8. M. 1. a accepte la couronne du Metxique en proimettant solon-- neliement de ne garler le pouvoir constituant lc JL [4 wehne, l fid (que tout« Le role Plus tard suecombhe ud H iwen'r d inpereust U mt qi L'emperenr Meximilien e Je neble devonement qne uavait montré. . Te plagn garde du. corps, oit le sot ta si rapidemeut en erade tot i} put servir de soution 1 familte, lin * Ameope ne Hinit quand Napolcon lui avawit dorne comme anitic, i Pavait eon [ K 0 lithsog. pits imilien va remplir snr mission dordre public, mation. En acceptant ndit i1 ut le mo a porter intel 'pi h hords s n ue q1 M ile ) pat ut quith péchour . Isto ifire un, ct ee fu d'Ansteriitz ain dn on l imperatrioe 20. LL. MM. vita Veechia, vif uin adant Suinte nt tite boite ut D ven in senti impr atls d 1| t tm qnel fut Le trome ne . ambassadeut . ost indi--pose. On parle de snperbes caderux pour 1'Empc-- reur, et entre anties, do doux chrabines ra -- yees, se charzeant par la culasse, d'an mo-- dele treeingémony et tout--A--fait . nouveru, Laccueil ompressé que Marseille fait anx Japonais lex a decidés a y prolonger leur s&~ jour plis longtemps qu'il« n'en avaient on lintention. On pense qu'iis n'arriveront, pam A Patix avant jeodi. ----Auamuea des cardmaux, des évéequen it ductres personnages de distinction uy le jeut sumt, ont sorvi a Rome les pélerins au repas commérmoratif de l« prmion, on re-- manjoait Pambaseadour de Portagal, qui, on tablier blane, portait Ia soupe sur la table. Ou nssure que les ambassadeurs japes ponais apportent do Japon des lettres de c1é-- fit pour une valeur Je 25 millions. . Its iront a Paris, a Londres, a Amsterdam, & Berlin, Saint Perersbourz, a Lisbonne, A Berne ou & Auvch et n Washington. . Lews voyage du-- Saint --Pérerst« huvch et i W sera denx ans. On écrit de Saint--Pétersbourg, 11 avril, qne la colonic frangaise de cette . ville va posséder enfin_une église eatholique, de meme que les Russes ont & Paris leur 'du- | R borg itaire la seconde On C ntur a la blogas ul A quatre \pres lo diner, Leurs Majestes ont tegu les slmanules minstres da Papeile corpa di-- nu in dcon enc ols s npeuts entre cctte ville et les ports Laurent en é1é et_Portland on hiver, wrnaux de Loudres publient deux s do Garibaldi. La premiére est une ie remerciinonts a in prevse anglaise ; de ext un appel au peuple anglais de ine alliance avec Pltalig. leputat on sest. rendue chez Sir. G. sUjet de Pintervention. de Ia police oo mantet es " onvelies. politiqn ref. Nouvelles d'Burope sot le cardit donng her ooo e les. La promesse que le joune em-- buite en pronaut pussession da trons, dia. Son passé, son noble camétdre ~Inrations. géuéreuses nous . diseit it eoqwon. peut attendre de son ré= ne un tel puoce, un regne doit in« weut etve glorieux. B1 les Mexicaine t lcs vues élevecs de lour nouveau i« bientot le Mexique autu recouvté ontie aplendeur et bientot mussi Por wodra son empire la ou Funarohie et Vaies passion out exercé leur fu ioh proposition du des . ports [all ut North Amerian, expédié de le 25 on de Londonderry le 29 du 'er, est arrivé le L1 du courant, ruvelles compagnies sont aonon~ erjool comme devant tewir une elia pe Mss ct la noblesse romuine i le Pape lea houres, LL ) = qut sera necessaire pour order ; unlre de chose régulier at pour 'une maniéredurable et complete is libérales qu'il veut donner & L Meveaia it viute la basilique de Saint-- atican, ols I1 avee la famille: royale 'cardinal Antouell wesistaient <revolutionnaires. Ou en y a quelques jours, sous 40 Prcrre. aus dossous dew Saint--Pore. . l/exposion le palain dn Vatican ct nvironnants, Comme les en lo temps do »'.'vloig;uer, main sur ascun Ponx, ete nin cocher qui so trou= t souw la colounade. . Le que les débris de ta bom« res. O tronver des ter-- nes pour fétrir un parti parcils moyens, car il tu leor frequence, d'atrie c individuclie de« crimes du Pape, aps lear a rendu visite It Rume, 20 aveil. ninpérutrice du Mexique vaudieace solounelle par e trouvaient a un mille whins, dansle J uttand. s serout obliges Peva-- jne Purmistioe ne soit Rome 20 avril. 'e> quitteront Rome & 3 slom barqueront Te soir & in Mevique, sou par Lours M-y-&- wine--Pontife est aussi ue laisse plos rien & les crantes que Pon sent cesser. T1 est to ini, dane l pro« jous jours a Castel« an de la campuzne ; infrgen eb fres au-- ininvose Hill, poor la Nir Gray a reponda ons ne pouvaient prt wes publics sans. le No MM. nun;'pnrvt-i;vs de ; 20 avnil, au soir. ot I'impératrice du an Vatican,on is ont ve Torte de 10,000 rarche coutre Ur-- (que. les cabinets veulent pas con= anmistice tant que minds seru. main= mis & Fonu & des confédé lars ot frungain Uinsurrection c nquétant. n France sont M. Dayton.

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