LA TRIBUNE DENEW--YORK fondé en 1841 oc aujourd*hui dans jn3a an-- wee de son exist@nce, a obtena in plus grand wiroulation de tous les autres journautX qi se sint publids en Améngque. -- Bien que, en commun avec les nutres journadt, elle ait s>utiert aveo la guerre, de Penrélement des Gitoyons qui a fait partir pas moins de 10 mille de ses patious qui ont priv d service l'UnionF:'u circulatiou, le 6 décembre I&; ctail comme suit : Edition quotdienne Semi hebdomadaire Hebdomdaire. . . Grand .. ...-- .. 219, Journal éminement . de nouvelles et de ditiérature la Tribune a des convietions po-- lingues qui sont caiatérisées par ce simple mot: Républican. Ce journal est repnblicain suoc qu'ii adhére cordialementa cette gran: e vérité " qne dieu a fait du méme sang toutes les nations da monde, _ --il est tepu. ioi ie ie s oa on dwatle ?lroe hi idbutiondingirtremiey m on i7 i de vérite " qne dieu a fait du méme sang toutes les nations da monde, _ --il est tepu. blicain autant que ce M0! affirme les droits egaux et inalignwbles de tous les hommes a la vie, a la liberté et d la poursuite du bon hour, --Républicain par 800 hostilté ferme, ardente et defiante pour tous les systémes et les offorts faits par parti de Pesclavage, de pais Pannexion du Texas jusqua la grande rébellion, pour saisir lempire du Nouvean Monde «t employer les rees00(008 de notre pags son propre agraudissement---- Republi-- cain dans son antagoniame contre los aristo orates et les d spotes de Pancien monde, qui se réjouinsent imprudernment des périls et ces calamités qui 0: t loudu sur nous par lA faute des hommes de lout caste qui sout in ruine de le République Modéle--Republi-- cain dans son eepoir et 828 aspirations,ea fo erses efforts, pour que celle rébellion atroc . puisse se terminer par is soumnission des cons ' pirateurs, et pour que des droits éguux et des lois bgnles puissont étre établis dane maniere solide duns toute Pétendue do notre: pays, parce qu'olors l Liberté et 1'Uniou seront vour toujouts unies et inséparabres. ' Dans des temps plos calmes, la Tribune dévoue son aitention, elle ie fait queique peu dans ces termps oi----& Uéducation & la tempé~ rance, & lagriculture, aux inventions et a tout ce gui peut contribuer ai progrés et au bien éire spirituein et matériels du genre humain mais pour le moment toute 800 éuergie ot ses clonues sont prmcurwmeul dévo uses & la viguenr et an succes de ta guerte pour 'Uni-- on, . Les correspondants spéciaux. accompa-- gnent . tout corps d'armee considérab e et rapportent les importanis incidents de cette grandelutte qui se terminera brentét, nous an avone Despoir, parle triomphe des armes na-- tionales, et redonnera la paix et la tranquilli-- 16 dnotre bien aimée patrie. Nous pensous que nulle part on ne peut obtenir une 1dée ;flua juste et plox précise du progréset du carac terede ce conflit momentané si ce n'ost dans les colonnes de Ia Tribune. _ Et nous solici-- terons vivement la coopération de tous les amis de Ia cause n-lwu;lit, que nous resar-- esd n ie ind irs Msm io en 1 amis de la cause nationale, que Dous resat» dons comme celle de Phumanité entieie, orapnous aider & Rccruitre la citonlation de erpeejournal. L/aceroi=sement . énorme dans le prix d papler & imprimet et Pantres materiaux né-- cessaires aux journaux nons force Wangt menter le prix. de Ja Tribtne. Nos condi-- tions nouvelles sont ¥eT 68 NO Pbaenis Pout une année, (52 numéros) . .. $2.00 Une année, & 2 exemp'aires .. .. $5.00 Une annee, & 3 exempluires.. .. $8.00 Une année, & 5 exemplaies ". .. $15.00 Pour tout abonnement en sus, adresse iém de« abounés: $1.50 chagne. Un numéro en seta envoy6 a vhaque club de 10. vingt alonr enceris, a vre keuie adterso seront §95 pour une arrec et. tout autre ferons en sys pour le ts eme prix.. Un n m 610 en sts sera envoyé avx clubs de en sb® REIR €] Pnb eb La TRIBUDKNE NEW--YORK, joarns MSMRUUNEIS'T EDITION QUOTIDIENNE. Pout un numéro ..22... .. 2l .cc« 3 cents, Abonnement dune année, (de ¥1 naméros) 4 noe o $§.00 EDITION SEMI--HEBDOMADAIRE, Pour une année (104 numéros) .. $3.00 Une année, a 2exemplaires . . .. $5.00 Une année, & 5 exemplaires .. . .$12.00 Une année, & 10 exemplaires . . $22.00 Un exemplaite en sus sera envoye 20 club de 20 et plas. EBITION HEDOMADAIRE. Ee e i 1 clubs de 30 la Trrpox Sta--Haeno! wrairx cera envi yée. . Aux clubs de 502 arev® Quorinre®®r sera envokée rati~ Ti Adressez LA T IBGNE, New--York Quand on peut se procurer des iraitee c est mieux que de remottre des billets de Banque. _ Le nom du Barean do Poste et dr Etat devra, dans tous les cas, étre: écrit iblement. 1Les abounés qui env orent de Pargent inpres doivent payer d"l\':nce les l:-nu " Nes dn Pn e smcs les remises. > 1 ALM ANAC DE La triernz.__ DAN GOOD, London Coffee House. wWM.CHARTRAIN, \-- Pneno e ied c+ préss aotrement ces frais seront Jé I les remises. > Ou il trouvera unrn h cet Hotels de mmidre classe nne TABLE bien sorvic de Vis--a--via le Marohé Champlain Rsieme Annee JOURNALPUBLIE DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENsS DU CANADA CENTRAL Belowa Annan Ottawa (H.C.) Joud! matin 20@Jauvier 1064. ,_ No %X OGNDITIONS po ur 1863. Ks ( Ville 17250 215, I8gAAG BERICHON: Une bonne Cour et des Eeuries sont attachées a cct Etablissement. "'n woijure ira & Vanivce du Train do che-- n de Fer et des Bateaor a Vapeur tous les jours chercher les veyageurs, sans charge ex-- g. LEsoussigné tout en remarcrant M M. la Bourgeois de chantier et le pablices général pour le «genéreux . encougemen qu'il en a regu jusqu'a ce jour, prend Ja liber-- té d'annovcer qu'il continue comme par le passéd manufacturer ses excellentes grandes et petites haches qui sont incontestable-- ment reconnues comme sopérieuers A toutes autres offertes sur le marché de cette cite et dee environs. Messieurs les bourgeois de chantier, los marchands ct autres en seront suppléésA lse conditions avantageuses. . Son rlnblismenl est toujours aboudammentfourni et il est en tous temps en état de rencontrer tous les con-- trats qu'on voudra bien lui confien. Enovaup Puovix. ) MHICKEY AVOCAT, PROCURDUR, ETC., ETC, NOUVEL ETABLISSEMEN | MARCHAND TALLLEUDR A LE plaimr. d'annoncer a ses nombrenx amis, ainsi qn'au poblic d'Ottawa et des envitons, qu'il vient d'ouvrir un établiste-- ment de la sorte dans la bitisse, dernicrement cccupte pat E. Martinean, Eot. ENSEIGNE »c MOUTON D'OR Botd u C*mabs Central, o T TA W A, 0 Hardes--Faites. Draps, Casimires. Tweed et Patrons pour Vestes Qu'il fera sur commande dans le* demniets gouts. Il attite particuli¢rement Pattention du Fubliu sur son assortiment de HARDES-- AITES pour hommeset enfants, Chemi-- ses, Cals, Collets, Crava tes, @ tout dans les derniéres nouveautéos et A des a mo-- dérés. on it aura. towsouts en mains un assortiment complet de | i | Wuitres, Ne nd ie 1\ 2 A--(t =D e '\o IJAPIERR Pey'sBgride RIDEAU ET ST. 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(e Ruor n'uxs sxpformox bk Cuasag Pondant que je ramassais ce que j'avais de poissons, ot quelques petits 'gibiers que Javais abattu dans mes courses, ensemble avec mon bagage mon chien, que je n'avais revu depuis que je l'avais abandouné & la pour-- suite de sa timide victime, arriva tout haletant, et par un langage muet et une pantomime q'ue jo com-- prenais bien, semblait youloir me di-- re, qu'il avait triomphé de sa proje, et mengager & le suivre sur le théd-- tre do la lutte ou gisait le prix do ea victoire. Ne voulant pas rompre ma détermination de revoirle wigwam ce soir 1d, je fis violence & mon ambi~ tion, et je reprie })\w la méme voie que j'étais venu, le chemin des" Era bles",cherchaut dans ma téte quelques expédients pour me défendre contre les plaisanteries et les sarcasmes . dos camarades qui m'avaient prédit | Pin-- succés de mon voyage. _ _ Le soleil avait disparu de Phorizon, et les pales lueurs du crépuscule, de-- roulaient les derniers replis du sombre manteau de la nnit et, disparais-- saient graduellement derriére';ee co-- teaux converts de hautes futaies qui borpaient ma vue sur tous les points. té, qui viennent parfois embellir la nature, et nous faire bénir mille fois l'éxistence qui noue en procure la jouissance. ' _ Lo La soirée était calme et sercine comme un de ces beaux soirs M'6é-- " Le aillage de mon canot, qui lan gniseait sous mon humeur insoucieuse en descendant le lac, produisait un léger, 'gn.zoui'loment qui n'était pas sans charme & mou oreilie, et, 10 bruit de mon' aviron, qui frappait nouchalamment les eauquimpidol sur lesquelles je vognais on silence, était tout ce qui troublait cette pittores que sotituds, j'étais plongé dans une extatique admiration ! Oh ! corfibien de pensées de réflexions diverses et varices se préscntaient snccessivement & mon esprit ; combien ds souvenirs, do vieilles réminiscences, venaientA la fois briser mon cceur on le remplis-- eant dGémotions! Dans l'tat de décon-- ragement et de prostration ot j'étais plongé, je maudissais, mille fois, ma fortunc et je pleurais comme Séneque; mon exil 'et mon isolement : et avec Ini_jo répétais + ic eanl et eesiium, | geur canadien, no fait pas la moue et ]qa sourde--oreille & une pareiile allocu-- tion,il revient a sa qualité d'homme,A la résignation et a 'abnégation qui | doivent &tre le cachet de son &me | Bref, d'zdovin. joyeux, quelques con-- | plets de ces barcarolles %nl impres-- 'sionnent tant I'&me sensible dn voya-- gour, m'échappérent en cadensant e mouvement So mon aviron, et mon Revenant soudain & des pensées plus consolantes, je ranimais mon courage abattu, en m'exitant & la ré-- signation et & espérance : bientdt, me disaig--je & moi--m6me, tn verras reluirele beau soleil d'Avril ; see ra-- yous vivifiants enldveront la barrid~ ro qui te retient exilé, loin de tes af-- fections, de tes gonts, de tes crlruu de tes amis et de ton amee dont ls constance te garantie Postime et Paf-- fection. Cétait suffisant, un voysa-- Darrivai, il était mait, d la tate do rapide de la " Montagne ", que is tradition des chantiers de la Grand'. Rivigre, regarde avec abborrance, et une espéce de crainte nsonififluo, \ depuis qn':upied duguel, denx infor | tanés et mi"rlb_lu_oon'?f-_ voya-- | gours ont payés de leur Un mouvément de mon aviron, et _ mon canot, sous l'impulsion de plus de vi-- ment et de souci, & repris sa . course rapide et fend les flots avec une vélo-- cité incroyable. _ _ _ av bac © Seet crzo®s." Literatuce (Inédit.) moments, sjore qne inttain} vigoureu qmnlilomfit, contre lese f le grfie béant qui cadavre, vient & fjAtmais 'leueg mémoirci!l nir do ls; vie-- entidre:.dp ces dong vient & jamais ternir/leus mémuinc!!! mais,étendons le voile de Foubli sur dsm-h':-d'hbh' et m w M' mon raire. ?:n. en m'entretenant de ces tait pas de in aventurer dans i6 pOFLA-- pdfldh, quil m"&lrhit. fn'gohir w'apersGus que 18 nuit permet i rbangy m' proniurer dank 1o portk: Bs meee ie t conein d e td ur continuer ma route, 0t qu'il noa l:orutnlt d'mnle m'sol;r:. q.x. de camper et passbr Ja nuit au lienw de mon débarquement. Mo con: formant aux circonstances et, & 008 difficultés que Pobecurité rendaient de plus en plus eom'pli udes, je me mis en devoir de m m&aller pour la nuit qui premait un air de denil ap-- liens tepua on :-finho-' sbcration par . tous le ve $ ""W\' reculbes, Fm S'.';;Pf'".'ff_fl'i?'"j: * Degros nuages noire, 8' nuages noirs, s'ainmonce hiwtfi voute céleste et soustra yaient momentanémenta ma vie, st pour de long intervalles, l;. lnn; lans sa scyzygie qui parfois, diapra 'de uuefliu de clarté mourante, les 'n.nontagnel qai bornaient mon ho-- rizon. nuit %ui prenail un air 60 G0 proprié & cette triste ocoasion. Quelquos étoiles se drapaient an firmament & P'aspeet sombre, miroi-- trient ot santillaient dans les orbes Flncéeo et lea vagues des cascades qui es roulaient & mes pieds, avec uh mu%iuoment diabolique et. terrifiant. La brige du soir, jonait dans les in-- terstices des branchos tortueuses des bouleaux et des plaines saches, qui so dispute Pespace qui lea contient, et, me laissait A peine une petite étendue $ o oo n e en s ooo menta, los rales, qui s'en écha rnl-fi, rendl:i'en des w(x'nufnl ot 4 loulou-- reux, comme dee plaintes et des san» glots entmonréc, et se clnnfi:dent simultanément ob une mféw g6 missoments lamentables d'nnfeffet si-- nistre. L scone avait quelque chose do lugubre ot de saisiseant. _ | Frappant vigourensement un potit silex que Je portais, contre mon b':;b- |feu en acior fin, j'en obtina dos étin-- celles, qui se communiquérent & une pourA_'y mpon;;' ma % !Qto-. Enapretant tous mes seus i la per-- eeption des effete inagiques qui se produisaient autour de moi, une fra-- yeur mortelle s'était emparée de tout mon étre, et mon undgoe glagait dans mes veines. Cependant, pressé par les exigences de ma position, je pus vaincre mon effroi et réprimer l do-- faillance de mes _ mewmbres paralysés, afin de me construire un feu. -- pnreell:e d'amadon que j'avais soumnis a Popération, Penflammeérent et, on Papprochant & Pécorce de boulean qoi est une matidre tres inflanmable, fe us f'ngar de Pefficacité de cette opErn' on en recouvrant ce fo(er, de branches séches qne J'abattais avec mon tomahawk. e -- En pen de temps, les flammes w'6é-- levérent juagu'anx puce, et illumu-- naient le firmament d'ume coulenr pourprée qui présentaient un can-- traste frappant, avec la sombre MT-- ture dont il s'tait revétu ce soir 14. Enfin, en ubiquiste consommé, jo me gobergeais en quelque sorte devant ce cratére de volcan artificiel, ?ni ré-- pandait une lumigre, daus la fordt et sur les esux, qui semblait prov LQ retour du (:olefl dans ':l ggt?:e iurne. J'avais pour un instant, bannics de mon elxrit, les noires idées ct les pensées chimiques quai l'agitaient g:clqnu instants Ar%nunt en me rgaut dans des xions ct des souvenirs plas consolants, Le givre qui, tout & henre pen-- dait par focons au dessue de ma thte s'évaporait, et inondzit mon W de goutelettes sereines, qui semblaient me rendre plus déspos ot dissipaient ma frayeur puérile. _ _ O En m'entretenant ainsi de penebes diverses, une longne pandiculation me wmoi% que le sommeit voulait s'emparer de mes sons tis, 0 je tombai dans un ynfofi assoupis® soment. Boudain, & rine uvais--je fermé les your dans Poubli de me sitaation, w 2|u mon attention fat tout & Cvei «n t in et Sun illée par un bruit infernal longlemnt mhm;:ofimt @n-- tendre a quelque d de moi en kewi | vieaatoe '"" +d fisy nleh d¥ ) O mncnromiant Wuhmn'qn toute mes . meth-- bres, n--.':?"" «un choc nétraient mes chaire comme une hOttama. Mes chovoux se dressorent sur ma téte ot, mmes yeux, bien que se con-- vrant, comme dane une agonie mor-- telle, ne purent soustraire & ma vut um spectre hideux, que je prenais pour un étre infornal et eatanique un galvanique, tremblaient de tout leur vuit malin, ennomi des hommes,qui e'approchait de moi en me . tenant une espdoe dedactylo'ogie & laquel lo je ne comprenais rien, Je voulus fuir mais une puissanee irrésistible me retenait invinciblemeut . cloué sar mon séunt ; je me vouni culin & mon sort en récitant mou in--manus: jo me croyais a mon heure dernidre ! T1 stavanca jusqnes daus le brasier & moitié &:lnt duquel s'échappait encore une clarté nssez . vive ; J)uur me permettre do Pexaminer on dépit de Phorreur que m'inspiraint.sa visite redoutée et inattendue. oU Le JoUR Ds RoR (Snite etfin.) i %vnnt l'unior;a des td:);:a mystdres e ?p&m e tte de Paderation des ml';p;)ell{; Teophanie. dee Mages «'appelait Teophanic. La urg:nlée.gl'l'efiuuvouryndon} dans sa he par les rois on les Mages eat celle qui domine dans Poffice ot dans les hymnes do la fote du 6 jan-- vier; ainai 'Evangile ne parie que du voyage des Mages guidés par 1 6-- "Jéeus étant né daus Bethléom, ville de Juda, au terps du roi H6-- rode, des Mages vinrent de l'Orient & Jérusalewm, et ils demandérent : Oi cst le roi des Juifs qui est nouveile-- ment nél car nons avonsvu son Ctoilo en Orient, ct nous sommes venus @Le lui dirent que cétait dans Be taléem, de la tribu de Juda, sclon qu'il a été écrit par le prophéte : Et toi, Béthléem, terre de Juda, tu n'es pas la dernicre parmi les principales villes do Juda; car de toi sortira lo chef qui conduira mon penple d'T sraol ! _ "Ce ino le roi Iérode ayant enten-- du, il fut troublé, et toute In ville de JSérusalom avec lui. _ "Et ayant assemblé tous les princes des prétres et les docteurs du peuple, il genquit deax on devait nuitre le "Alors Hérode ayant appelé les Mages en secret, senquit doux, avec un gravd soin, du temps que Pétoile lour était apparue; et les envoyant & Bethéléem, il leur dit : Allez, infor-- mez--vous exactement de cet eufant, et, lorsque vous aurez trouvé, faites-- le moi savoir, afin que jaille aussi Padorer. _A yant out ces paroles du rol, ils partirent; en méme temps Pétoile qu'ils avafent vue on Orient reparut, et elle allait devant eux, juegu'a ce qu'étant arrivéc sur le ol;';'tnit Venfant, #'y arrota. ' "Lorequ'ile virent Vétoile arretée; ile furent transportés d'une extréme joie; et, entrant dans la maison, ils tronvérent enfant et sa mere, et, se prosternant en terre, ils Padorérent ; g:;:, ouvrant leurs trésors, ils lui of-- frirent pour présents dePor, ct de Vomsens et de la myrrho; et ayant regu en oonfo un avertissement du Ciel de n'aller point retrouver Heé-- rode, ils s'en retournérent dans lour "¥f" un autre chemin." el est| le rovit fait par saint Ma-- thien, et du voyage des Mages et des terrenrs d'Hérode. Le mot de Roi n'est pas prononcé dans 1'Evangile, et w ls tradition a fait de ces de POrient des Zor ; serait-- co mne dans . Poffice de Ja fire l'&:e péte ces paroles des pro-- pl i Les rois de Tharsis et des Pn t iles. viendrant lui apporter des pré-- sents ; los rois d'Arm et de &r:lm laf faront des offrandes, et tous les peuBla seront sons sa dom{nation 1 " "L'Eglise,dit Panteur de 1'/Zutoire des Fites chrétwnnes, fait J)mfedun de ue savoir autre chose des Mages n6 ce qu'ello on a -fi)rrin de 1'Evan-- ;Ih;ec il ajoute ; Eile croit seu} -- ment (Lu'spr{:'zm rétournés en leur pays, ils earent grand soin de conser-- ver ot de faire profiter la grace qt'ils avaient ; et qu'ils sont parre-- nus & lA'Fre du ciel, aprés avoir annoficé J&us--Christ a la terrc et par Yeurs instrhetions 6t par Vexemple de _La tradition et de parolé et de pern-- ture a réduit le nombre .des Mages a trow ; mais encore, & cot égard, 'E-- ne fixe rien, et nous ayons de & roir qui a pu établir si g6-- uk dunt Its Shorits is nombre (A Continuer.) eelyi des Mages voyageurs. Don Ca'met, saint Léou, saint Cé-- smire, Eusobe, Bede, Uabbé Ru\»rt} et apros eux une fonle do commenta tours,enseignent quo les Magres étaiont trois. Co sentiment parait tondé priu cipalement _ sur les trois sortes de présents : Por, is myrrhe et Fonsens, 'Lui sont marqués . dune l'Evansilu. Nous leur donnonse les nvius de Gas-- par,-- Melchoir ot Balthasar ; mais cgs noms sont inconnus & Tantiquité, ausei bion que ces autres qu'on lour attribus dans des livres peunutorisés. On ect assex purtagé »ur la profos: sion des Mages, écrit dou Calmet ; les uns ont cru qu'ils exergaient les arts curieux et diaboliques do la di-- vination, de l'utroluiie et des enchan-- tements. Lancien Avangite de Cen-- | fance du Sauveur dit qu'ils étaient disciples do Zoroastre; mais d'autres ont porté un jugement plus favorable: ils ont cru _ que leur magie était per-- mise et naturcile. . Saint Ephiphane croit qu'ils étaient do la race d'Abra-- 'ham ot de Cothura. Labbe Rupert leur doune lo nom do prophiétes ot Phommes inspirés. Origene a cru que los Mages s'étang aper¢us, dans leurs opérations magi-- ques, ;{\\e le pouvoir du démon était fort affaibli, -- a'uppliqubtont i en dé-- couvrit n cause, et qu'ayaut remar-- qué dans le méme mnss un nonvel astre dans le ciel,ils jug@rent que cé-- tait cotastre dout nvait parlé Buiaain, et qui désignuit la naissance d'un mouveau. toi d'Tsracl ; cast ce qui les détermina a Paller chercher pour lui rendre lours adorations. Baint Basile et saint Ambroise ont i peu prés In méme pouste, _ Saint Jordme dit qu'ils apprivent des da-- mons, . ou plutot . de la prophétie de Balanm, que le (Jlnialt.. était nc. Tertullien semble dire quo c'est par I'astrologie -- qu'ils spprirent la nais-- sance du Messic,puisqu'il nvance que, jusqu'a Jésus--Christ, cette scionce était | permise, mais | que depuis ce temps elle est défendnc, afin que per-- somne ne cherche plus dans les astres Phoroscope de_ quelquun. . Scientia it vagué ul IL'mnj/dimu, fuitconces say . ut, Christo cc ito, nemo comdy natunitatem alernjus docilo inter pretetur. 1 est: édifiant ct curioux de. voir quelle importance les chrétiens pri mitife inottaiont & commaitre lenombre et la profession dee Muges, quand !n iniraculeuse | étoile upparut & leurs yeux et les docida a quitter leur pays, n traversor des contrées incovnues, (poir vevir adorer un roi des Juils, au bercenu.Pour prouver jusqu'a quel point nus dévanciers portnient {eur picux déair de savoir tout ce qui se rattachait nux grands événements du christianismnejo vais citer dos extraits sur la féte PEpiphmnic. On lit, a !a din du troisieme voln-- me des ouvrages dn vénérable Béede, dans un livre intitulé Artract dex Peres, que Melchior, le premier des n était un vicillard c'luuvu,fl)'nnt de barbe,ct de longs cbevenx blanmcs; qu'il portait, quand il stest prosterné devant Penfant annoncé par Pétoile,une robe conlcur 4l'||yu<:i'lt?u-_ on de bien cclesté, un manteau jaune on orangé (sago -- melmmo), une chave-- sure de conlenr mélée de bleu ct de blanc, ¢t un mantcan royal de diffé-- rentes couleurs ; il offrit de Porau roi Jésus--Christ. Le second Mage »'uppelait Gaspar; il était jeune, sans barbe. . vermeil, vita Pune robe orangée et d'un man teau rouge. -- Sa chaussure était cou-- leus Phyncinthe; il offrit de Vencens our reconnaitre In divinité de Jésus-- E}hrisL Le troisiéme #appelait Balthazar ; {il était bran,portait une grande bar-- be, était vetn Fime robe ronge, d'un |mantean bariolo; sa chaussure étnit | jaune ; i1 offrit de la myrzhe an San | veur pour manquer «a morta//{/. | ; Nous: avons vu, dans plus dPune église, des. tableaux de 1 Adoration ' (fin Mages, fuites d'aprées cette dee-- |cription de coctumes, que Pon pour |rait croire @voir été écrit par on t6-- | moin oculaire. Mais ce nest pas: tont, . @t, pour inontrer L'llL'UI"dIVulllugclmmhicHlmfi péres tennient & ne rien ignorer de in vie des personnages nominés dans les saintos glcritures, no'ms allons extraire quelques . paragraphes _ de plu« dn })a'dr}:mnm};'e )?f I/r' Raible. | "Sérome Osoriue, évéque & Algar-- be, en Portngal, raconte qu'un roi de la ville do (,gtngmmr,dml le royan-- me de Calesut, nomint Cherzperimal (je change rien anx noma de pays e dhommes), s'étant mis _A voyage: pour expier un crime, vint dans 1e Cormame, ou i\ trouva denx Mnfim famocuz,qui étaient sur le point d'aller No XXXL