Le Courrier d'Ottawa, 15 May 1862, p. 1

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" C S0" CAmsear) son efrear, :::'I:rnu sillonnait sa joue palic, ot elle repqrtnitponr aller de nouveau mt dans : Péglise, M. Mainfroy it aussi sur la rive attendant son fils. En vain il joignait see instan-- ces a celles de madame Blol'-nl r-r faire rentrer les deox jennes l'odhn-'m.ri-uornkl. «der de s'loigner du bord dn ::; lm'u-mhitnihfui'. Ti la néige ; olls voulsit--vair: son L--on ot --a voir in promiire, ot Vic-- 1 uoo t e se e it afin de distinguer le canot qui ne pouvait tarder & revenir. Une im-- patience f--brile agitait Louise; a chaque instant elle croyait voir le canot ct Léon'; une exclamation de joie l'éehnprait de sa bouche. Un rayon de la Tine intercepté par un mnfe, ot qui tragait une ligne noir sur le fleuve, un glagon plus foreé les qutres, une vague plus large, ?m ient--ils ses yeux, s0n cccur brm::it dans sa poitrine; mais guand elle reconnaissait son efreaor. Le vent était tombé ; la lune se levait brillante pour éclairer une belle nuit d'hiver, et les canoteurs ragrant avec vigueur, aux sons: ca> dencés de leurs plus vives chansons. faisaient bondir la légare embarca-- tion sous les coups précipités de leurs avirons. f Depuis plusieurs heures Virginie et Louise no faieaient qu'un tour de: chez madame --Blondesu & la oote: derrivre Bonsecours. A chaque ina-- tant elles entraient dans l<glise f-ire' une courte priére'rour leurs fiancés, t elles sortaient de suite pour aIOerl encore regarder dans la direction de Laprairie. La neige tombait moins l;ri-n. et elles forcaient leurs yeux n de distinguer le canot qui ne pouvait tarder & revenir. Une im-[ Les traversiers s'6taient. suffisam-- ment reposés. Lcon avait endossé un habit d'uniforme que son . frere avait eu la précaution d'apporter ; et ils a'embarquerent--gaiement dans le canot. Lcon sur sa parole, Le prisonnier de guerre une fois libre était parti resque sans argent pour revenir Eums de sa fnmfile et!i,: 82 fiancée, et apros mille obstacles et des tra-- verses sans nombre sur la route, il arrivait & temps suivant ses lou-' haits. o ie oo e e eettte uy «> ville.--Faut--il encore attendre, reprit Léon, j'ai tant hite de revoir ma Louise.--Les deux freres entrd-- rent dans une chambre voisine, et pendant que Victor faisait s'cher Ses vebemem.%prés s'étre informé de tout ce qui mpFormit A Luuise, & Virginie, & son rere, a Pinquic-- tude et & la détermination forcée de sa tiancée; de tout ce quil s'6tait russé dintéressant pour lni durant sa ongue absence, Léon raconta & Vic-- tor les incidents desa captivité. Du moment on il avait été fait prisonnier, il avait eu & souffrir les plus grandes miséres. . Los sanvages qu'i,f com-- nandait s'étaient portés au début de la campagne & de grandes cruautés envers les prisoniers américains, mal-- gré tout ce qu'il avait pu faire pour protéger cenx--cicontre leur barbarie f et lorsqu'd son tour il avait été pris }mr Penneini celui--ci avait déversé sur ui une partie do la haine que lui ins-- pirait les sauvages. -- Trainé A la suite de 'armée, et souvent nourant de faim, transtéré de village en village, malade et maltraité, co n'était qu'a | prés deux années de misére qu'il avait | rencontré des officiers frangais, qnil Tavaient tiré do Paffrense position oi | il se trouvait entre les mains d'un ca--| })'itaine américain qui se vengeait sur ] fil}ij(glrneléemenlt de In mort d(;: sgn } 8, egorgé par les sanvages-- Enfin isvalt ete condult & Philadelphie, | od il attendait qu'une échange de pri-- | 1 sonniers lui perinit de revenir en Ca-- C nada. Cependant il ne perdait pas | t de vue qu'il devait dtrs rendn a Mon-- b tréal le premier décembre, et & mesu-- | ) re que le jour approchait il devenait | ; de plusen plus impatient de Pexil ou il étit retenu. [}n officier amé-- | n ricain avee loquel il s'était lig inti-- d mement, lai inspira assez de confian-- | a ce pour qu'il fit part de ses aventures | |, et de la nccessité oi il se trouvait, L ou de perdre Pespoir d'un mariage|a qui devait faire son bonheur, ouage A revenir & Moutréal a Pépogue fixée. | q Cétait un pareht du genéral Was--| p hington, etil obtint la liberié de| ai 1J Unt I C ineiinastcintintt Tnllhascs i si f'avais ru trouver un canot phus tot, mais il y en a un lui n'lgfréte. Nous partirons ensemble, d que mes hommes se seront un peu repo-- .l(*'; j'ai les meitleurs traversiers de Un jera: homme, vétu d'an capob do--couvcrte--ct coitfié d'une tm biene, se sépara da gronpe des 1 tans et s clanga duns ces bras::-- Victor, mon frdie! Victor, céasmoi, Léon; et_ les deux fréres l'dnninq. Dien so't loné, dit Vicgor.--Oni je suis arrivé; 4 Fee -- serrant de nouveau _entre ses bras d'un air rayounant de joie ct de bunheur, nous serons tous heuronx.-- Louise, mon pére, ma mére, jeles retrouve tous, s'Ccria . Léon.--Oui, tous qui t'attendent, et unelarme de joie brilla dans son ceil. . Partons, partons vite.. Je serais d5ja rendu Feuilleton du Courrier d'Ottawa. Deuxieme Annoe. Littetature. VEUX ACcOMPLEIS. (Sui e et fin.) Couttier atient de Pexil un officier amé-- 'était lig inti-- o:sine, et it a'cher : informé A Luuise, JOURNAL PUBLIE D- _» ANADIENS. DU--CANADA CENTRA inquic-- forcée s'était rant sa Pall m n o d j, . 1. °_ °C desespoir succédaient a :':l.u:'.i.lflcf.:? sants lflcl'i:t Wflbfll r=rdt U mfl k 1 te .'ec;'i;it-il' ah! quand jo revenais o e h 'f_h. **« he de Michilintakinac, nous se mimes e'l"'"m'l"' Y,.-'" mm hb"'fi)ulo tant de tempe & nous reconniaitre, P mif '.' Me g:hl Mme Mainfroy ; mes fils sont Fean, et tout indiquait qu'un acoi--| foy gaillards ogimme one.--Un mo. dent était arrive anx gapitzints nuet, madame Blondess, n léger Ma nfroy, mdmmfismfdfim\ En effet, as moment d'aborder, |hoynent sjoute til d'an ton dexqnise terre, un 'n.--'d:mbo : dansons, 'damsoné, pour nons ma!'uflt. «. M# | rbchnaffer: -- I'ai --froid, ot Ira aupi-- hommes a, ies pasengors avait 6t6 [qinnn'" olo, h Proid, ot | 1 O SR EECORD APRIRTETUTY UC 'll cote. La musique cessa; une stupeur glacée saisit toute la ré-- ; union. -- Les deux jeunes filles épou-- ;vantées s'élancérent & la fenétre, a I 'Jaux croisées qui donnaient sur le '| fleuye pour voir arriver le canot, | qui touchait aux bordages de glace. | Plusieurs sortirent la suite de mon-- |sieur Mainfroy, et attendaient sur la |cote. Le canot approchait de plus on plus & travers la glace qui se bri-- sait sous les avirons, et les muriniers redoablaient d'efforts et de précau-- tions pour arriver a bon port. -- Loui-- se était revenue de son évanouisse-- ment. Dans Pexcds de sa joie, elle Vexprimait en embrassant, les unes apr& les autres, toutes les dames qui la pressant dans leurs bras, la félicitaient de son botheur et du retour de Léon, Virginie respirait & l peine et madame Blondeau leur more enfin heureuse, exprimait son allé-- gresse de la manidre la plus atten-- ffiri-mmte. Louise reprit un peu de calme, et au milieu de la gaité la plas bruyante, madame Bfiondeau fit signe aux musiciens de commen-- cer. Les premiers sons de l'archet se faisaient & peine. entendre, que :iu ¢:.'rin do'ulouroux ®'éleverent de n e e Nee Une nombreuse société était rou-- nie dans le salon de madame Blon-- deau. Elle accueillit la nouvelle avec acclamation, et pendant que les dames s'empressaient autour de Louise, les hommes s'étaient portés aux croisées qui donnaient sur le fleuye pour voir arriver le canot, e F I 1 ho en y r| voix plus rapprochée, plus ';'one, . | domina le bruit des avirons, et vint t | frapper |'oreille de Louise ; elle dis-- r| tingua la voix de Léon! c'est lui! ; | cest sa chanson, s'Ccria--t--elle, je , |'entends, je ne puis me tromper, et | elle s'élanga pour se rapprocher du | bord de Teau. Je reconnais aussi |sa voix, dit Virginie; et elle suivit | 88 Scour avec un tressaillement indé-- finissable. Deux torches allumies dans le canot jetaient des reflets va-- cillants sur les eaux blanches du fleuve, et fesaient scintiller les gla-- gons. . Le canotétait encoreéloigué, mais il avangait rapidement et les deux capitaines debout, afin d'im-- primer au canot ce balancement qui lui aide & traverser les glaces et les empéche de s'accumuler & la pince, chantaient alternativement de toute leur force. Louise ne pouvait plus contenir sa joie ; & chaque couplet que chantait Léon, son cceur battait, convulsivement, et son émotion était si Frande qu'elle so serait trouvée mal. Virginie entraina pour an-- noncer & flur mére et & madame | Mainfroy, qui était entrée chez ma-- | dame Blondeau, que le canot ap--| Erochaiz et que Vietor revenait avec (' Léon. Elles partirent & la course. ( La maison de madame Blondeau j €tait située a coté de Bonsecours, En y entrant Louise ne put dire : qu'un mot: les voild ! Sa joie était $ trop vive ; elle s'¢vanouit 'entre les M bras de sa mere et de Virginie. | , Monsieur Mainfroy s'Clanga vers la | q rive ol ses fils devaient aborder. Pet ie ie hoi is Arir id voix de Vietor T o 2C it/© 086 !a / étouffés entre denx énornics lagons, voix de Victor, Louise palit et serra Enfin tous désespéraient ,de,,fies sau-- le bras de sa sceur : la chanson avait ver, et de longs cris: d'alarme reten-- cessé ; elles n'entendirent plus que | tissaient le long de la cote. 3 le frolis des glaces qui se heurtaient, . Les quatre graversiem&qul avaient uis le bruit cadencé des avirons qui retenu lours uvi[oqsé et qui étaient ?rappaient eau. _ Le ccur de Loui-- | habitués & ces sortes 'Njc'demsnlg."'l se so glaca, ot le désespoir allait s'im-- / ront seuls gagner Je rivage, | B "" poser & son Ame. Tout--A--coup une l taient les deux capitaines Mminfroy Anada oo h on M eP Pnd . ds BC cer iO uRP iss BP iscc d resacd guc lo feuve, 11 ost parti I 1 il N m Eo tagtlnt alios in mon . Dieu. aue moan aanai» 52-- :/ | NCS4OR Jo#eqn ts . mon . Dieu, que mon espoir um'l'm; des orts lainti dégu! Au méme instant le son je me noie! infliq i muin d'un refrain de voyageur | vivaient encore. .' vint frapper son oreille : entends--tu froy faisait des ef Virginie ?... Virginiepréta Poreille : arriver jasqu'd ses en oul, le--son se rapproche, c'est la étouffés entre denx 6 voix de Victor, Louise pélit et serra I Enfin tous deiminéel qqo 1og heons Leul 8°°°C, intcressce au bonhetur de s8 stour, et inquicte aussi de 'Victor, ne ln quittait pas. Cependant l6 ?not u'était pas encore en \;uc; it tait ue sept heures et I'an rhu .|Emo..m"' Les doux »5: entrérent dans l'église pour prier #ucore une fois avaut que les portes Ffl fermées ; et jamais l:: r ie Ame us tendre ne monti ' iu gicl. Ln":lootw'on l'md | ®K les DHles Blondeau sorti o J1W"-- 7 cloche sonna Pangelu oy les Diloa" Blondesy sortirent dg Déeglise aller jeter un dernier regard sur le fleuve, I! ost parti ginie, 'intéressée au bonhetur wa abnath cadh as B s d AL L ic l1 belle--mére ; ces reconnaissan ces 'Pll&-lmadnrliommlnno;'anp. '"8""4'"- lginfroy, ui expri-- mait tonjours sa joe, quelqu'en Tut mait tonjours sa joie, quel le sujet, par des .'2'5'. 2: d patlait ; cétait une ivresse muette, un bonheut inexprimablé de se re. voir, de s'8tro umfinrs aimné, de s'ai-- mer encore, et ils ne se séparrient roim. Mfim Blondean attendait e bonjonr de Léon qui anrait dn penser & elle; mais comment se dé-- tacher do Lomise t... elle vint & son secours, et le prenant par le bras, elle lni dit: M. le itaine, si vous ne me dites pas hfl?lr ainsi qu'A Vir-- ginie, je vais vous mettre aux m,l «t yous ne verrez pas Louise pendant --A votte tonr, ma fille,--et pressa TA 'main tremblante de I en Ta portant &'ses J&vres--ils n vaient dire un mot, lenr cceu patlait; cétait une ivresse m 1 MB P ETT NC Michilimakinac, c'est comme moi I-- Léon s'avanga vers aa mnore qu'il re-- voyait aprés si longtempe. --Il est bien juste qn'il m'embrasso la premiére, d'itelle A _ Louise, qui toute confuse de revoir Léon, et ren-- due timide par _ Pexcés de sa joie, so tenait presque derricre Ia mére de son fiancé, io uo e eenit Aemy Léon, allez ; Cest comme moi, mada-- dame Moinfroy, quand je revenais de agracae u2l que pas Léon oo o en o 2 ooy et malgré le froid glacial qu'ils res-- sentaient sous leurs habits monillés, il avait ranimé lenr gaité an point de les faire rire avec Ini A gorge Jéployée hi 1 i de ce qu'il appelait la mows/ade, A mesure qu'ils approchaient de la maison, Jeurs pas étaient plus pressés. Une foule d'amis les sui-- vaient. La porte souvrit; ct M. Mainfroy s'%élanga le premier dans Ia maison en criaht a tue téte : nous: voici! noms voici! trempés comme des canards! Une belle plonge, ma-- dame Mainfroy, dit--il en embrassant sa femme; quand je vous le disais, que pour chavirer on ne se noyait ho Suivant son flhubitmle, le joyenx viellard sautillait en marchant entre ses denx fils qu'il tenait par le bras : mm n ut i F 11 Ne t t doublement henrenx ies e e o mt empressés des miliciens qui les avaient Bortés au corps dé garde prés du euve, les ranimérentq)ientét et Léon put 'embrasser son pére qui ravi de revoir son fils, ne pensait déja plus an danger auquelils venaient d'é-- chapper tons trois. Aprés quelques minutes, ils partirent en toute haAte j pour se rendre chez madame Blon-- dean. La maison avait retenti de cris de désespoir; on les nvait dit noyés. Mais un milicien les avait précédés pour annoncer qu'ils étaient sanvés, et la réunion toute entiore séchait ses pleurs quand ils arrrivg-- rent. Chemin faisant, M. Mainfroy a:vuit'reprismbonne humeur : il était m eraantaeutt n Een un canot, s'dtait détaché de la rive. Des miliciens, on apprenant le ppril des deux capitaines s'étaient élancés au péril de t:anr vie pour voler & leur secours. Il était temps: leurs for-- ces étaient épuisées; leurs mains gelées ne pouvaient plus les soutenir sur leg g!uj;una anxquels ils a'Ctaient cramponnées. | Ils avaient dérivés jus-- que viscf--vis la citadelle, et s'en' al-- laiont au large. M. Mainfroy lui momne était é%)out de ses forces; i1 allait snivre ses fils dans leur tombe glacée. Avec des efforts inouia, lés miliciens parvinrent jusqu'a enx et les recueillli)r:nt an moment on ils allaient se noyer et lés. ramendrent tous trois & terre. Ts étaient _pres-- que sans connaissance. Les soins Madame Mainfroy J-lcurait de joie. Mais laissez--moi done embrasser 1 C en ohent meaPdPiait wad nuagis, ot oftmvait peine & les dis-- Imm";: revebaient sur 'l'nu; des orts laintifg: au secouts! Je me noie! ingiq jent seuls qu'ils vivaient encore. * onsieur fiain- froy faisait des effé lpouis pour :rri\g jnsqu'i_,ses ehifants resserrés, l l @c h dnt wb ie . Les quatre gravenier%qul avaiout retenu lours avirons, e qui étaient habitués & ces soxtesqsé'aocldents, u-- rent seuls gagner le rivage, I&a- taient les deux capitaines Mainfroy et lour p&re qui, tout en nageant, ne cessait de crier, de les appeler par leurs noms, de demander d':rsecours d'une voix'déchirante. Cependant Sho n tC Cnne. . Uependi e pour sauver ses enfants, e ::flllt & sommide--coux qui. |'a 'niout. C'était un .p.ruql' ¢ | yaut ; x du | vain:c0 courant ai # trefois en ©etendroit.Ils 'ét, entrainés laces qui rou l sur lours: -"qz:'el lours mai chaque fois q w-' Taire un appui. d s'était > 'dertidre d'é tecipitcs dass Veau au milieu des ghleo:.' Monsieur Mauinfroy avee. la rapidité, de . Peolair, s'Gtait joté & la e pour sauver ses enfunta, en ap-- ::f.nt & sommide--coux. qui.. 'anton> raient. --.C'était un nporuqu offray ; x du on 'v::oo courant ai ::: aus trefois en ©et:endroit.Ils étaient entrainés laces qui roulaient sur lours: 'Wnt & lours mai chaque fois qu'ils Taire un appui. La 'a'était 'dertidre d 'épais Snfvtidines coay olsc mc ie sds & L REDHn iR ind a , dit--elle. --Ah ! il est tout trempé votre o Z 1 précipités daris Teau au milieu wite an con de sa future ; ces recomnaissances, ces . fille,--et Léon lante de Lonise 'res--ils no pou-- lenr ccear senl is S W Aovacls adit 1 Pn it 'mui-'kql'nhmmdnx wnu, #it & ln 'dto d'une bende nombrense, poorvée de chernay ot de 'plusignm pi dattillorie. c-b--&h-t. wen-- get ie sang do son "|y @150 ans. 'Des effets de femme en quantité étaient ga et 1&, dans In '|chambre, des bijoux étaient épars * | sur 18 table de toifettc, et, n'était Pair | | de vétusté répandn sur tous les ob-- I jets, on anrait pu croire que détte ' | chambre était encore of'cupze uhe de-- | mi--heure auparavant. En approchant | du lit, on vit Ia chose la plus curiense | de toutes, la senle qui mette sur la | trace da myst&re. qUn squelette de |fenmre était étendu sur le lit, ot, sur le parquet, dessons le lit, & moitié :mf,:,'l moitic se pmj';:nl 'ln de-- ore, gisait un autreaquelette, le sque-- lette E"rm homme, p:Zwmm du.q tra-- ces évidentes de violences, qui pron-- vaient qu'avant d'expirer dans cette Euifion il avait dd recovoir d'affronges lessures.--Le socret qui se rattache A cotte histoire de eang a été parfaite-- ment gardé, car non--seulement toute transition de cette soéne terrible #'6-- tait effacée, mais Dexi de. a chambre elle--méme éuimh. I1| est probable qu's I'époque les survi--|, vants firent marer |'appartement guil, est resté hermétiquement fermé jus--| qn'an nmmtoh,ngn\- un lor de|, hg:po %n'on évalue lfl)lnl';' ia lo--|, miére du jours a, ube circons-- tance tonte leddenuql':, pénétré dans | : cette chambre dhor:eurs. P La saur qu'on se trouva en présence d'un spec-- tacle preaque impossiblé & décrire. L'appartement était richemont men-- blé, dans le style le plus élégant d'il y a 150 ans. Des effets de femme Comme architecte persistait dans sa conviction, le comte, A la fin, cons-- sentit &ce qu'on pergat les murs, . A peine une ouverture ent--cllo été pra-- tiquéle, que non--seulement on décon-- vrit la. chambre qn'on cherchait, CERAMCH n \ temrs il ne put l'empechler de croire qu'il devait y uvoiilzqelque part dans cette partic du chateru une autre (:hamg,re qu'on he connaissait ' pis. Le comte railla cette idée ; on inter-- rogei les plus anciens serviteurs de la famille, pas un n'avait souvenir 'qn'il edt jamais &t6 fait n moindre g!lmion A Pexistence de cette cham-- : bre. On eut recours aux moyens or--. dinaires, on frappa sur les murailles, etc , etc., lo tont sans--résultat, | | _ _Le comte de *** se maria, i1 y a peu dg temp3, dans un comté d'Xn- gleterre, et enmena sa femine dans un de ces manoirs de famille pour les-- quels les membres dé Paristocratie an-- glaise ont un attachement qui va jas-- qua la véenération. 1. <eune fethme, habituée & toutes les clégances de In vie du cont nent,apr@savoir passé quel qune temps dans les appartements s%'w tés & son usage, exprima le désir da-- voir un boudoir png)nrdc sa chambre & concher, _ Rien wétait plus vaturel, mais, comme il arrive parfois .dans les anciens batiments, la distribntion intéricure nvxu'} 6té ai.mal entendue, ne, quelque plan.qu'on im ingt, on 30 puql. ré;'iiserplu l)guduir dé:{i!ré. On fit venir un des premiers | archi-- tectes de Londres. Il examina la maison avec le plus grand soin, et dé-- clara qu'il ne voyait rien autre chose &A faire que de b&tir, bien qu'en m&me poi e e t 1 1 1 CON ieM 4I sin --Un correspondant envoic au Du-- blin Evening Muil la singuli¢re his-- toire que voici: Mb eemiib ib rietikiniin n _ Le lendemain & dix heures, In fou-- le se pressait aux portes de. Bonse-- cours aprés la messe.. Un cortege nuptial revenait de Pautol ot se diri-- geait vers la maison de madame Blon-- deau. . Victor avait épousé Virginie et Léon: ava." 4vousé Louise. -- Les jeunes mariées, belles comine des anges et ravies de joie jusqu'au ciel, avaient accompli leurs yooux, J Tout fut disposé pour le lendemain, et avant que les denx familles 88 s6-- parassent, Louise dit adien ases v8 tements de'religionse et elle pleura sur les tourments passés de son Ame et son bonlicur dn moment. C ECY AAT TOUTTUTG | de lay .8 @init ropandue ' dnns't& whud;"flnmu fimj'nme | Blondeau eut invité presque toute la |société qu'elle connaissait, & chaque instant arrivaient dea Survenans uu-- torisée &--venir an-- bal war nos ancien-- nea mceurs et toute cette foule com-- blant madgme Blondeau ot ses filles de felicitations, appiaudissait aw re-- tour de Léoti. Les «lenx-- capitaines qui in'aimaient passaurtant le. dange quei.lenr pére, s'6taient rotirés ang sitot la danse commencbe, pour chan-- | gor leurs vétements mouillés . I)s | revinrent bien tot aprés, et mpn-! ruront triomphants et fiers des to-- moignages de, sympathie et d'a-- mitié que, lepr 'prugigunil la 16 union. T soirée fu enivrante, et chacun se retira, so promettant bien de venir & la mésse & Bonsecours le lendemain matiti. 'Monsiour ét ma-- dame Mainfroy et lears deux fils res. térent plas tard avee madame' Blon. (eau et les dotx jounes filles ; L&on ¢t Louwise "én aviient bisti long & se | ::'im, ils ne ponvaient se quitter sitdt. j T T OOR t F & ' 1 mes jennes wona, _ Tout le temps 'Iil m":it madame . Blondcau & son bras, .¢t Tentratuait. . Les violons v{bfimu&lp"w I): pius grande-- gaité--animait .tous couples . répandues .dang. Pimmense salle, et s'avangant en mesure, guidés par _ monsieur Mainfroy qui, tout monillé qu'il était, chantait des cou-- glulu tout en "dWMSNnt. "La nouvelle rhuine, . Léon, L4 mes jennes . wona, il l"":il madame , (H.C.) Joudi matin, 15 Mai 1862 de Borué», urie femme de fignre Léon; Léon, Victor, hardi! Gumravan Lévesqer , INAIS millions en notre favenr. Apres cet axpo--é I'.n-nbio-n-m-uu les pro+ vh--.,ncu-'honq-h pays se repo» sera de ces clameurs constantes, . Nons sommas tellement lige aveo es protinces, }q-v-nbvn-m un grand commerce réciproque, at i n'est pas un véritable mavi do Pan on do 'anire dos pays, celui qui en aaie de oréer das sentiments: d'vee sivalse avone mb&"wn"z wmmm"a-n millions en notre favenr. Apres cet axporé \ #* C droit n'a pas 616 pay6 par nes cito. yeus mais par les achetours Canadiet#... La vérité est que nos.envoin de rmarchandises libres an Canada dorant 'année dernidte en "fi-lulm'h'" #* Nous confersons notre incapacité de Yow quelque chose d'aimmant dans ces chiffres. De fait, si on ne uous dismit pas qu0 |'biat de commerce est peo sutisfaisant et dans un état de baisse, nous regaiderions ces chiffres avee orguail. Durant Pannée 1861, nous avone regu do Canada $14,386,-- 1880 gro1,128 1881 1,384,030 1852 '8ea,680 1883 1,127,565 1854 2083,787 1836 9,378,204 1856 9,083,b8¢ 1867 10,288;221 1858 T,161,988 1859 8,560.085 1860 8)t4s T99 1861 12,730,te8 1850 1881 1852 1883 _ " Mais les Canadiens ne perge pas plus de revenus sor nos mare! que nous des leurs? ~Certamemen la raison est que nous prenons leurs bruts qui sout admis en franchise qu'ils prenneot les produits de now m tares qui payent des droits. Quel qui gagoe le plus par ces Echanges yous nos expuriations au Canada, Amportations au Canade des Etate * le commerce,' en 1860, a regu une grande @ogmeutation en im portations . du Canada, tandis que los exportations du Ca-- nada mout pas atteint le montant ordiouire, L'annce dernicre le gmin de ce eoté--ci a 6tc ane fois plus considérable, et les exporta tious au Canada, ont 616, & one scule excep tion, plus considerables qu'elies ne Poni jamais 6te. -- Personne ne peut contempler ces chiffies . et avoir quelque re«pect pon. ses froudeuts qui-- affirment que notre com J merce avec le Cannda a. et6 ruiné par le turif adopté de Pautre coré de la frontiere ©* Nos lecteura ppuvent voir derniers rapports out 616 semp rapports récemment fuile. de Pocéan. Etate--Unis. _ Etat--Unis Aunée du Canada. au Canaca, IN81 $4.071,544 $8,365, 164 1882 0,284,820 9 471,008 1853 8,030,380 11 782,144 1884 8,640,000 . 18,sag,096 1860 is,famate 20 s2g,07e 1856 17 970,152 21,704,508 1857 13,200,486 .. 20,/rz4/048 1858 . 11,080,004 15,035,505 18590 13,022,814 117,592,010 1880 . 18,427 968 17,273,020 1861 14,380 427 . 21.000.388 Commerce entre les Etata--Unie et ie Canada ** Muis voyous ou le gain existe ; nous donnons les chitires du document cauadien, purce qu'ils sout disposes par anuge de ca lendrier, mais ils s'aocordeat aveo nus pio-- bres rupporta, quoique ces deruiers svient notoirement impaifaits, @* I| existe des preuves nombreuses que le louctionnement du traité a cté récipro-- quement, avautageny, et il serait difficile sujourd'hui de détermine« Ja bulnce et de montrer do quel 6016 Cavattage prédomine. Voudrions--noug demuader un Igild quil se reit & notre. avautage squlement? Ou les différence dvivent--allus: etra beancoup en no're faveur dans la vae de conserver uoire eoncours ? Toute: personne franche admet que les doux parties ont profité par co mar-- ché, et que par lui notre commerce avec les: provinices . a'est. acoru considérablement. Est--ce une raison do. n'étre pas satisluit a1 lout commerce a augmenté méme plus que le notre? Assurément persoune, excepié Je« politiquecrs ue peut L&ur un aussi grand échafaudage de griefs sur d'aussi pelites fondations. | _ ® Nous avons limun-pb-.'n,tl'lp. f que de aa publication, le rapport du comité | de in Chuinbre des représontants sur. be, urai-- |16 de résiprocité, en.cousidérant le syjet dn | votre commence avee les provingw anglaises. | Ce tapport aveo d'autres doouments quica'y rattaobent out 616 transmia A.M, Galt, le miaintce des finances du Casada, qui a fail Sou rapport & ce agjet ag Gouverngur--Géue-- tal en_ Couspil, Le, document, on .decnier ' | lieu mentionae eat écrit. dans un bon eanrt. Mhakdicctas wl j-l a¥eo une babile!® temanquable, ot. nous | expérous.que in . discussion awma pour effet . ameuer les doux pays d des relakions com-- merciales . plus jutimes. Comme a ma~ tidre u 6(6.dy plus en pluawouaurgey Dexa-- men a provvé que la plus grandy partie don clampure contre le traite était locale et éuoiste, taudis que |agjiation a 616 maintenue duns: un but politique. \ York, -ur'i':g&nmwm SUE Je _ réciprocité, qui dunl:nduuuu::"d' temps, a tail fait d un mas'h ' hy e t "ouly dane . n S'L""L tatg--Unis ot du . Cana-- | 'article du M omen 'démoatw, au moyen .,".f "C. i | du commerce entre io Mef ies ;Eml.q-Uni* ne le trait ada ot | los | tagoux anx dgepx"pu-ti( m';-:fi" | tioy est du Upurmal do Quebec. * ~SZ°6 ©0nuO0s plus bas un extrai da. Journel of . Cammarte 4s NoN Nous donuons C203CI0N® No peigoiventil= evus sor nos marchinilises leurs ? --Certamement! mai~ e ous prenons leurs produit~ admis en franchise, fundis $5,803, 132 $1,000,814 18.43 6,981,135 l,m 162 18 24 7,615,003 . 1,443,i98 18 62 10,640,582 1,808.812 16 94 13,440,841 --2,200,178 10 42 11/449,472 u1 T80,092 16 uo 12,770 923 2,000,824 16.13 9,408,480 -- 1,608.101 ts 1o 8,473,607 1 eiL,fi1 19.0. 9,032801 . 1,825,105 20 20 8,525,230 1,759,028 20 o4 8,338,620 -- 1,884,802 19.00 sons nolre incapacité de 9 471003 11 182,144 18,503,008 20 828,676 21,704,508 20,224,048 15,635,505 11802018 11,273,020 21,069,388 vent voir pourquoi_lea 616 templacés par les uils de now manufac-- wils. . Quel est caloi ces Echanges ? . Vo. do cp chié--ci de lus bas un extrait i4 16 $4,204,220 3,193,: 13 3,748 Tos 8,884,006 --Umis Différence 4,724 8bo 7,018,2 12 3,108/471 3,670,u02 1,/84,031 6,682,000 18.43 18 26 18 82 16 94 16 42 T076 Covnents m-m"'" homme qui allgit debostidre dans is' tomle» )mvhmnmmtlncmlhdl" minaire, oh devait étre inhomé lo véners dé font. £: M. to G. Vickire, C. P. Cazento, rappels, m-.u---.uumu--.n-, Nes vertd®, les mbcites, tos malents, ct lowsie. viees Srhinants readus au ipave nur as La Cathédrale était toute tendue de noi qd&orhd.m les pompes de ie most tait tout & in foie un grand et iugubre specta cle. -- La levée du corps m 616 faite par M. le wrand--vicaire Macdona d, Padministrateur du divcdse de Kingston, et le survice funa-- bre a é16-- chanté par M. le grand--vicaire Cazean, Padministrateus de Parchidioedse, Nous avons compté plus de 130 prétres, venus de tutes les parties du Canada, Chée Un peu aprés 9 heures et voi funebie défilait pour we thédiale dans Pordre suivant Lo cleraé, [ «t emormbiait la chapelle. . Coite foule re-- cueillie et friste verait rendre:le« dernier» devoirs an vénérable Loui--Jacques Cuuufi, grandviexine de Parchidioccse, La chapelle du bémina«ire etait magnifi-- q@ ment tewlue de rour, et rien nuvait éte nég ie6 pour rendre honneur & la mémuice de oet homme bien aimé et si digue. de Pétre, h QBH HUd.;: Nous avons antionee Ia semaine dernibre la moit de M. Casault dans les circonstances actuelles, comme une calamité--~ Le Jour nol de Quéle: noun parle wiusi de ses fundrail-- les. idb d ic La famille do défunt, Les fngu t6s de 1'Université, Lox Lleven de PUriversite, Les memizes de 'Exécuif, Son Honneur le maie et les j Les. membies des deux chamb Les maiguilliers, Les offic ers de ia milice, Les membres du biireau, Les éléves du Pout--Séminaire Le» Citoyens, lans _ Aussi, que les cautiwnuements se ratta chaut anx élections survanies no soutiren pas Pobjections, savoir : Péution de Willinm Bishiop, écuger, con: tre Péleotion 40 la divisionsnord dOxiord ; Pétition de Francis Hemy Buston, eouyer, vontre Pélection de ln division--est de Dur-- haan ; Petition da. Juhn So Pélection de la divimion Pétmou de Prill.pp Wing Pélection de l division--aud Polition de E. U, 1 Velection de Berthier Péurion de E. R. D Pélection d'berville ; Pétition de. Gabriol écuyer, contre Pelectic Dans in séance parlementaire d lundi dermer, 'Oratour a fait rapport & la Cham» bre que les cautionnement« se tattachant aux petitious délecuions suivantes, souffrent dex objecticns : ue $417,000, sans compter le d PAdjudant Général. L twudia 000 pour Pérection des areen 000 pour uniforges en enticr armes, il a exprime Peapuir, tillé, que la Métropole les tou lions vé@enenires. . Loa uniformen quil fau-- dra. founnir aux miliciens codteront envicun $300,100. O e:tiime que ces nnifuormen ae «nnserveront cing ais en bou 6lat. ~Ainsion' sépaiti--sant in somme. do $300,000 eur . lea ving autres on aura $60,000 pat anude poor| les uniformes. . Les $60,000 de cette unnée sout comprises dans in somme de $417,000 donnée plus haut . Les suluires 16unis dos adjudante, des actgents, instructeuss se mon-- teront & etvirun $80,000, Le département de PAdjudunt Génbral, qui sord reorganiné codterm euviron $75,000 par aunée. . Lus dépoumes eXigées pour coite annke auou s ol e en otnn Noh \Chambres ia somme de $447,000 pour ou-- vrit lea dépenses dea jours |d'ezuréicos qui seront.cette unude limités & 14 jours, ma lieu de 28, d caue do Pétat nyancé de la mmison. Cetle sommg sera »uflisante pour payer les 30,000 recrues de toutes armes et lox muni-- Lions ué@unenires. . Loa uniformen quil fau-- dra. founnit aux miliciens Codteront --envize. . LOUIS--J ACQUES CAsSAULT | _ Le gourernement n'n.Pintention Cappoler Cetie.annde d servir. que-- 20000 recruas de wmilice régulid«e qui ajputces aux 1P,000 ve-- lontaina. qui-- sont notuellement organiags formeront un .yffectif; de 30,000 hommes. LGunnée prochning, cet effecti( sare --porié «d 50,000 hommes 0n & 40,000 selon lee &vé-- nements qui. suggirout. . Le gounernement| ~@ propose de demandet cete anude aux! pris'le"premier la parole sur tg" projet. . I! a *PPuUY® sur T4 néodasit8" (orguniser : notre initice et @"donné des déthils sor les parti¢n du projet de loi qui ont Jrait auk IQI-n- :« Voiei les : prinpipanx déwils donnes par I'Hon, ministre do finances i-- neuf --heures et demie, ce m wurk: immense. de citoyonn »e les nvenves dn Séminuire de éution de Gabriel Lenoir dit Rolland, Ln séance do 8 courut dans in Chumbre d'Assembléo a ét6 conmaerde; presgue toute entidce & in disoussion «arle projet d doi te w ceux des re Aurelemnent jnlonge on dos disoordes Lhon," Min'sire CHAMBRE D'ASSEMBLEE, aprés 9 heures et detnie @xigéen pour ceite A;mré;"nmnl Jolin Scoble, écuyer, contre a divimon--ovest dE/'gin ; Prill--pp Wing, écuy.t, contre E. R. D|;rnn~rn, ecuyer, contre A €o8.Chourdes : spctionnqllys onite relations. dosquelles «ésulte si ua-- wans compter le département de un prufit,commuy." convoi se remet en contaion Pich6, écuyer, contre U fnudia en ouire $240, 0s ursenaux et $300,-- 1 len juges, chambres, des Finances, M, Gait a evtier. Quand: mux npoir, nasez bien jus-- les dournirait. 40000 welon due dvé-- ut. . Le gounernement wlet cete annde aux de $447,000 pour ou-- joars \d'vzuréicos qui detnie, le con-- reudie & la ca~ Ciim #0 piessait ire de Québec, Coite foule re-- , €cuy«t, contre de Leeds. e malin, un eapilaing Nous lisons dane 14 pori-- sienne da Courmer mwfl. Guillardet aprés avoit parlé da Merrimac et da Mon tor, ajoute que lew alarges . causées par calte Apparition . 0 sout diesiphen. aussi yite , qu'olies «taient '::.. Len vaissany ouirteabe ont cesné d' «n épovvantail, de-- puis qu'ils est Constaté PME 108 @xhdrizuace ds i dsc ue Jones, @ui déritait wllur & Warh igton: on elle a un de se» onfaita, do no pas'se' ton~ net do malzise, muis. de resterih 02 ~elle dait jorga'a .co que Jon Yankeos -- eodsent prin . Richmond, o qu'aiors se poursuit y allus. quertion, altenda que tout ce q;';lb !"0' dait étaik th. -- Bile dit.an jour & Mady D. A e t on es Td prisonni¢re. . Le cocherdit que »Mae, Vavis a déaiaré une fois que in conféd étatiow al-- lait bientit joner an dernidre partie ot guo wi In Nouvelle--Oriduns drait réollement «prime elle wavait plus avoun imérdt --dame in "t 2070 qui wllit se désoner devant York» town, de sorte que aidn victire testait / aux fédérmu®, il murait de temps de retirer son armée de in Peningule et de in jotor dans Richmond, car avtrement cile serait . Trite sevamaaipel op 0 OC! 1 N _ Wasigion, 7 mai.--La drpéche . sui vanta, datee. d'hier et trankmizo de Ruppn-- | hannock est parvenue & Washington : + Un homme de couleur eat asrivé ie anjourd'to}, venant de Prutre rdré de la rividre, et a dit avoir 616 le oucher de Jef, Davin, ce qui a paro vraisemblable. . {1 --mpporie clex Iums beaux de conversation waisia pendant qu*il conduisait en voiture M. et Mad. Davie; et des conversation® qui oht eu lien entre M, Davie ot lex divers commandauta. M. Davis et lo grenéral J. E. Johoson evrent quelqno vive a'ter at'on 'an s jets de Jn dervidre re-- trare de Mannsans, | Divis in démppr ova e ordonnn & Joluson de Surréter a Gordons= ville. . Johnmon refusa de le faire et offrit aa résignation et étnit mdme peo dirposé & uller & Yorktown. . Le cocher tdonsit & anint ino vonvers»tion entre Johnson et Mad. Davis ; le protmier disait que ib ment pgs nbun-- douge Man@sras, MeClelhin les nutuil wtt« «u6+ et low murnit tuill6s en piéces, . Mai, \Davie lat n jour & son mari im urticle dans PEwaminer de Ruchmon:t, disant que Tes Yankeen uvaient décidé 900 lea wonérnur Banks ec MeDowel! rc untemnient leurs forges dane la bouisiane et matebétnient sur Rich» mond. . Davie fit iw remarque que celn brait veni, mais que ses gdueraut y mettraient bon ordie. a20 PR Coceupation de Ta Veritie. [ Le Times coutient un urticle sareast que par rapport & la proclamation de Lingein duns Inquelle le Président ordoune des ag~ tiond de gricer publiques; it prciend qu'elige sout prématurées, ° On dit que Victor Emmanue] restern quel-- que tomps & Nuples, et q0*0 im enavite & Rome, et que lex troupes frangui=es et ity-- lienves en sont 'venue= & un arrangement poor réprimer le mouvement réactionuaire »ur les frontidres papale«, Le cocher _ Le steamer © Australasian® de la malle Foyale parti de Liverpool, le 26 est nrrivé. Le Lindon Star «it 40e\ le gouvernement autrichien a demandé des explications m Lord Palmerston sof leg Opinions gu'il a émives dan« son demier di cours aur les affaires dltalie, surtout lor--qu'il a purlé de o 6 L'Ena®"ot lo * Now-- retour le 24. Eons ttt bord d'un vaissean d condamunde durant son tinjet Ter Wl ra in' hfi Dee souscriptions sont sur lo point de -'ouvrir'nur Ia roulagement dax ouviiers suns emplor dunk tous fes districts munufage turlers, 1 uc y eeAnteeds Lp @ Times? aunonce ln: terminidion. ce | «n correspondance du Potonme et. dlit Quirile Président a formeliement «ée'de qu'il no sevail pis permis & M. Risseli Pacceptcr Viayituton du général MeClélian;d'actom~ ner Nce i--gue le goovernement ormint une eritique . peu. ind@pgndute et que es troupes désisaient avoir uveo elles nn luata= vien aur ln foi duguel be monde pdicompunr; que M. Russoll nurait 616 regu avee jeig dans T4 c@mp fedéral s Pon nYen: oraint sea impul.au'm_o. IL#'en est resoutoe en Augle-- wrie. 1 t Nouvelles des Etatfa-Unis. Le # Times" do 24 dit quo toa flm nourelies d Amérique iudiquent d 3§ ba~ taille récente ulh| pas. ou iBifha! Olinnpingr aux [prigeipales : msjisons t commirce l,'cq- pérance de Ja fin de Ja gigrie, Les a!?rf gements en or commun ent & exoiter lea omiilitek, et perkouna ue serait ati pric' Pape prondrs la pablicatio® duw déofdt de Was-- hiugton probibant |bvmuu1hum Keanso .ls ) T ARRIVEE DE L408 TRALASIAN \ > New--York, 7 maiyl86@e.. Le steamer © Edinbuigh'? wat nirly 60 \G hearsts A, My, :11 uit pacts.de Qacevatown le 24 mveil. T Le concussionnaite Pol'in Aiual finh corte #id ai--pleing, «i prbéci¢use, et qui pouvait d.rdlel utitei@agopey c( .0711.> % Al\m&é.b&.mh hos " VEDNBURGEH." chey e lences Aprés ' le MSern, 1o ! .l_nmpu::;'v?_'m mmhimoa is voite sitube sous le "3. & NQUYELLES\ P'EYROPR. nutre vdié de la rividre, et a dit occher de Jef. Duvi, ce «ui a nblable. . 11 --mpporie ce Ium-- nversition waisi« pendunt qu*il i voiture M. et Mad. Davieg et tiou® qui uht eu liew entre M. divers commandanta, M, Davie n, 7 mai.--La drpéche . sui-- dhier et trnamise de Ruppr-- parvenue & Washington : + Un 220 09C CEuislt & aaint one + Johnson et Maud. Davis ; que @lP nlent prs abwne MeClethin les nurait wtin-- O ul ATS TFU A¥HC joig REdBral s1 Pon 6e ervint see IL#'en est resoutoe en Augle-- | i rromenesminmrrett, ut Yoik"" étuiunt'de New--York, 8. er e--t mort & w' & aliw

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