Le Courrier d'Ottawa, 3 Apr 1862, p. 2

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Peu m'importe ! j'ai pleine confiance que le question .italienne se résoudra dans le sens de Punité: que la solution ne saurail étre:antre sous Napoléon I1I qu'elle n'a été sous Napoléon Ter ;.que le spirituel doit dtre sbparé du pou¥bir 'tempore!, et que Pombre et le génie du grand Emperour inspireront les décisions de ron successour."" Enivré par ses conquétes, et d'une ambition qui n'étaitjamais rassassice, rendit, dans son camp > de Vienne, le 17 niai 1809, un décret ani dépouillait le pape de tous ses Etats, et qui commence : «* Considérant 'que lorsque : 4 empéreur des Fnz- z'ddmxur, t * d nx.% Rome de di-- * verses il les leur oéda a #* titre de fief, pour assurer le repos ** dos sujets, et sans 'u:' Rome eit t€ pour cela, d'dtre une partie mon empire..... oto." Suivent I'Emperenr, ioi je ne parle pas pour le pM; sent, je parle pour F'avenit, qnito & dtre dé-- eavou6 par . MM, les commissaires du gou-- Ce que jo damande dono, c'est:que 'Em-- pereur fasse entendre sa voix. QNil se dé-- cide, il en est temps, la question est mire : elle a 616 plaid6e, il faut in juger. _ Oui, jai pleine conflance duns le gouvernement de un : Jambean de pouvoir tempore! toujours disputé, gardé . . . . & quel prix, et.que for-- @©bment i1 doit perdre un jour. Ce ne sera pas sous ln seule influence de la peur; oh! non ; il y a des circonstances oi ln raison doit nécessairement prévaloir ; le temps aménera la transaction que |'Empe-- veur désire entre le Pape ot 'lialic, car il n?est pas possible.qu'un rayon divin de paix, de conciliation, ne descende pas sur le Suint-- Pére pour lui iuspirer de préférer sa dignit6, wou houneur, son indépendance spirituelle & Dans un récent discours dpmnoncé w Rrince Napoléon devant le qnip--gon Altesse dit en terminant sa harangue :-- #* Rappelez--vous les legons de Phistoire. Eile vous dit que in cour de Rome cdde de-- want la nécessité, mais en dehors de la né-- @essité jamais. | Faisons--lui done connaitre notre décision avec respect, mais avec éner-- gie, ot alors elle cédera. saufs au port désiré, ot "rtugés" gés en commun Eobonheur réog:vé ceux qui ont foi dans le maintien de notre nationalité. Les souffrances de Pilc VII et de Pie IX sous 'Empirc. Eflmt comnaeruinl bgt ina- * e se propage d'un bout Tw QT, Om}:dn traine et améne «& sa suite Tes sciences, les idées philo-- e ques, les lettres, les arté, tous les plaisirs intellectuels et moraux, 'tout ce ;?:i .constitue en un mot la 'eivilisation moderne, T1 faut done le suivre, > Comme un des vaisseaux {ropre & recevoir & son bord les membres de notre nationalité, le Courrier se mot-- tra & la remorque. Puissent . ses rs ~dtre on grand nombre et A_H:iv:l tous sains et} rait peut--btre sur le point d'étre en-- gloutie par la race lnfloauxonne--- mous pourrons plus facilement décou-- vrir les écueils cach6s et montrer du m:nt ou nous allone, qui 'nous » t & Poreille les mots--nores LANGUE, NoTb meLtoron wt Nos: Lors MM anedtres que on doit s'eft de transmettre intact & dans Pesprit et le coour du peuple. Nul-fi-::,guidafirc:o::: ll:lleme lampe de l'ex ce des hom-- ':'-:H-.plu am&é sur Téchel so-- gial qui nous signaleront les dangers que pourraieut encourir la me"#:n- co--canadienne dans cette partic si importante du pays, lorsqu'clle se-- __ Le Courrier d' Ottawa entre dans Jms seconde année de son existence E mous. publions aujourd'bui le C des. intérdts franco--cans-- -- Canada Central, il conti« plaider la cause sacré de la ot de la Pstrie m'nt A rem-- mm'tou es our travail-- dans le champ de lintelligence lm .mission de conserver leur culte ticles.dans lesquels on nom-- wne: donsulte extraordinaire, pabe de MM. Miollis, Salicetti, rando, Jeannet, ete. Le Pon-- prés avoir vainement protesté DQ acte itd, n'ayant e s & % l.l" une + contre les fs, complices ot fauteurs de No. manx qui La btfllo le 10 q. | . J0udi, & Pouvertare de la séanoe, 1'Hon. les Prmine ministre ot . PHow:__ M. Stith ont | ui m"-w-,f""m«.m Onlnl,-q. I'h .-.-'"'T' yacants du Minitbre étaient remolis. Voici les noms des nowreaut ;:: Ma'r:a&: m:.m':..m- ra, et sos atributione et la colonisation t (Nare Lt on reshplacomant de M. Mortison ; M. J. B. Pré du Conneil Exécatif; st M. John C e 1 d ;z?:,,m:gmm "'5 fiu: 9 Oonr,n mes enfans, coura-- * go ot pridre." a ronmrkforu:a !{;»r la force. -- D'aprés 4 | Is réponse de Pic VII, ils so laissent 3 | désarmer, -- Les gonea des apparte-- ; | mens du Saint--Pére sont brilgu; le n Fénéml entre le chapeau sous le bras ; 4| le Pontife, entouré des cardinaux Pacea et Despu?, écrivait a son bu-- .| reau ; sa figure était calme, celle dé ) | Radet paraissait agitée. Tl fut quel-- , | ques instans sans pouvoir prorioncér _ | un seul mot ; enfin, d'une voix trem-- , | blante, il dit an Pape " %u'il avait une mission bien dé-:grén le & remplir, || mais qu'ayant Ere serment d'ogéi» sance et de fidélité A Pempereur, i1 ne pouvait so dispenser de s'en ac-- , | quitter......"--* Pourquoi venez--vous ,| " troubler ma demeure? que voulez-- . | yous...." t lui dit Pie VII avee digni-- té. _A ees» paroles, les soldats dtent, | tous en méme temps leurs chapeaux. ; | Le général nj]oute alors qu'il vient lui y Kx:)nposer, do la part du gouvernement ; qais, d'a.bdu'uer sa souveraineté | temporelle, et qu'd cette condition Sa Sainteté pouvait rester tranquille & Rome. Ig'iz VII levant les yeu'x an y oial, et le montrant de la main: " Je @ n'ai agi, en tout, répondit--il, qu'a-- © prés avoir consulté 1'Esprit--Saint, | © et vous me mettrez en pidces (ms | © taglierete inpeaszetti) plutot que de " me faire rétracter ce que f"m fait." Le général ayant insisté, le Saint-- Pore répartit: © Et si vous avez cru © devoir exécuter de pareils ordres de «* votte empereur, a cuuse du serment i« que vous lui avez proté, penser-- «* vous que nous puissions abandon-- « ner les droits du Saint Siége auquel «* nous sommes liés par tant de ser-- «* ments ? nous ne pouvons renoncer © & ce qui ne nous appartient gu. * Le domaine temporel cst & Péglise «« romaing, nous n'en sommes que leg © administrateurs. Au reste, aprés © ce que nous avons fait pour votre| @* empereur, nous ne devions pas en it ntr.em(i]re lce t.nilt,omentl.;.."----" Je © sais, dit le génral, que Pempereur © yous a benugonp d'xfixlignion?f"'a-- ] «© Il men a plus encore_que vous ne |, © pensez," ajouta Pie Vgfl, avec un | °* accent expressif..." Radet: signifia | alors au Pape qu'il devait le condui-- | re chez le commandant en chef pour {)npprendro sa destination définitive. | , n permit au Saint--Pére de se faire | ; accompagner du cardinal Pacea. On | les fit entrer dans une voiture qu'un | gendarme ferma & clef: avant dy | 4 monter, lo Pflge donna sa bénédic--] tion & la ville de Rome. La voiture, | au lieu de so diriger vers Ia dementre | . du fidnéml en chef, sortit de la ville | , par la porte SaZara, tourna les murs, | ] et, & trois heures du matin, elle arri-- va au--dehors de la porte del Populo, I Le Pape se plaignit avec douceur & P Radet, de son artifice, et de Pavoir| ; fait partir sans les personnes qu'il|} avait designées pour P'accompagner. | ; Radet r?oudit que ces personnes | [ le rejoindraient au plus tot avec les | q provisions qui lui seraient nécessaires ; p et il ajouta... " Saint--Pére, il est en-- core temps de signer votre renoncia-- | f tionl.nnx ld;roiu ump:;mh." Non! | q fut seule réponse dn conrageux | q Pontife, La d:mtll' dtait e':ml-éo d'un piquet de gendarmes ; le goné-- | p ral R&awt assis gur le siége. On | y avait placé partout des relais. . A la Storia, les postillons, fondant en far<] 1 es * fichée aux portes des églises de S J Suh de Lattan, de Batat Fierre, Les chambres. (A continuer.) a la place * wl + ons ied ons ons * Poue lut Péu\ sourd ot Péguse sst rotifs 4 ;. . ORKTIqUR * #il se asht point da ols iNnflueance . Nullement partisan, mais média-- teour »plutdt dans. la discussion qui thamp hive s92 Slaimenm ponr ce x qn'ihpn battent duivant Part. rolfllh t no. , n'ayant . de ni(}nhbibr?t.bonmw J. D. voudra bien nons pardonner immhmpwr\qfll touche dans--sa critiqne. 11 com-- r-dnuznzlhnou est tout: & ?.t imposai .poser si sonvent vant un public comme un échantillion de mangue de mesure on de cadence. It on est ainsi «des snlhsh:t le boulanger de Nimes: Jean Reboul disait cette mame Mfitl'lrdo 86 ans, lorequ'il s'appergut qu'il était La prouve en--est & devant nous et autour de noul.l""';'il"oflua-"\I des cito: ms n'est hJ m jour, et 'a r lea :vmrwbmmuflfcm)g ins-- mgmuhn'? a dit J. J. Roussean. Ainai il en a 6t6 de *** qui n'ost peut--étre pas & la hauteur de nos poétes canadiens comme nous pour-- rions en nommer, mais qui a la bonne volonté de parler en langue rimée de la colonisation du retour de nos compatriotes .vers sa patrie dadoption comme si elle lui était propre., ®. . ._ -- -- 1 tout il ne faut pas lui en fniropn':'cfima. D'nillonnpl.: vallée de POttawa comme sa posic ne se défrithent pas en un jour. Mn e des i uelconques est des-- 5:60 d f::;g:: 12 sens 381 hommes. Ce que l'intelligence. se plait avant tout & découvrir dans ces révélations du génie, c'est la création d'un sujot, ©est le premier souffle de l'inspiration, Cest cette conception hardie et son-- veraine qui annonce pour ainsi dire la toute puissance d'un créateur. . Il y a dans le monde différents poétes ct différentes espéces de poé:-- sies, T1 y a des Chape/ain comme il y a des ILilun, il y a des Lamartine et des Hugo, comme i1 y a_des *** dans le It'?num'n National. A part les accents udencénLiI y a anui' une langue tout & fait libre qui goP smivant fes regies de Part, Il y a eertainelqoil du la qui conviennent plus parfaitement §l'ex- fiereuion du génie poétique que la li-- rté des langues vulgaires et il ost certain que Pexpression mesuré a dans le retour des mCPmes cadences quelque chose de grave et de solennel qui plait & 'Ame, & Pouie, & la voix et & la vue mome,. Nous publions la communication ci--dessous venant d'un critique d'Ay1-- mer & Padresse de Pauteur des vers publiés dans notre dernier No. ayant pour titre: Les conseils d'un pere d son fils, que nous avons inséré dans nos colonnes plus fnr respect pour les sentiments tout & fait patriotiques qui les distinguaicnt de poésies mieux rimées et mieux mesurées que pour leur expression non soumise ou corri-- gée suivant les régles de Part. \ Autour des chites l'on marche nous dit--on sur unecouche horizon-- tale de pierre & chaux, que nous n'a-- vous pu distinguer va qu'elle était couverte de neige. vers, et en tndme temps si extraor-- dinaires, est difficile & exprimer, et ce n'est qu'aprés plusieurs minutes de recueillement que l'on est en état de distinguer les parties qui composent ce tableau merveilleux, et les examiner séparément, car il est impossible de les embrasser toutes. Perpendiculairement done sous les pieds, eat : placé ce gouffre terri-- ble, dont l'czil épouvanté ose & pei-- ne en plongeant par dessous les bords du . rocher,-- mesurer la profondeur. L'étonnement dont 'Ame est saisi comme aux chites des: Chaudiores et du Niagara de tants.d'objets di-- vers, et en tméme temps si extraor-- La chite est divisée en deux par-- ties par une ile rocheuse qui ajoute beaucoup au pittoresque de la scone. Elle peut dtré vue avec plus d'a-- vantage sur un bateau que de par-- tout gilleurs. C'est teiguo l'on voit les moulins de M. McKay qui sont admirés par tous ceux qui visitent Ottawa. Du centre de la chite, vis--i--vis la gezite ile s'6love lll]l nuage prodigiosx e vapeurs que l'on appergoit de loin. fi u;lntité d'uupg:i se pré-- cipite dn?mut en bas deces cata~ ractes est extraordinaire. « \ * Iei les eaux 'd;l:lfn'd?&';--:'ilid;léu se déohfi:nt 'une teur s considérable. dans celle de l'Ottawa se déroulant tou:. doucement 1:1 bord 'un ipi ierres calcaires, mm-. rideau trans rnnt du?:al dérive le nom auquel 1 ressemble. ' ¥ue des chutes de In Riviere Ri-- COzogurs Ro. 2. ww q A part les chites des Chaudi¢res 3ul sont au. Sud--Ouest de la ville 'Ottawa dont nous avons parié dans notre dernier No. sont les chi-- tes de la rividre Rideau que l'on peut vufa..uvt,;u. de ce jour, au Nord--Est de in future capitale. . hl[vofidofl:qd-g« é16 mis :I.l&dg-'ut-r- pize mumdln.- mllu a lieu is constrnction des édifices pu-- blics & Ottawa. ' Ulnm'-n-ho-l-'-. :pu 'lll-l'b.nhducu-. inter-- colonial, qui fut division de "e-lg-';l. lmufl':..:.v'u il a terming son discours on félicitant sie ex--collaguus des bonnes roiations qu'il avait Dusse ie Conseil Légisiaiif, |'Hon. M Les muses en querelle. w ore devoir douner les raisons qul hk angagt & reeighes me porodaaaliet (A continuer,) Notre article--Oollége St. Joseph n'6tant pas complété, vu que les no-- tes que nous attendions no nons sont point encore parvennes--nous le re-- mettoris & un prochain No. sachant qu'il ne manquera paa d'actualité. --I.-Ch"*'iu_lld'lln v::dnfl;n changeant de raaitre i anasi ang6 m:':. ph-qu: lCoh;:l- nn.u: informe est passe 4 J, G. Barthe eff serait d-mn:'"niur «* On écrit de Posen, on date du 28 fevei-- ot, i in Gazette de P'Etoile, que l6 major de Kierzk .".o'.ii. m- cette ville, a 6:: ent I aveq une . gran: ldluiu'." H.nnk 616 jadis aide--camp de l'o:.po:n N'u'puu ler ot avait attient 18-- ana. ..li*' Kierskowski était le pore de A. E. Kierskowski, écuyor, le député de Verchores, nédessairement avoir courouce contre vous, par le lengnage inconvenable que vous lui avex tenu; et la prochaine fois que vous monterez Pégase, souvenez--vous bien que ce n'est pas un cheval ordinaire, qu'on ne fait avancer qu'd coups de foue'. Lorsque vyous verrez que votr@ voix sera impuissante ot qu'elle. n'aura aucun effet sor le cheval des poétes, soyex certain alors, qu'il no vous connalt pas pour un de ses cavahers et des-- wendex aussi--vite que possible, en vous rap-- pelant encore ce vers de Boilean: " H se tue d rimer, que m'écrit--il en prose." Coneluous done que im poésie n'est pas une affaire de caprice que chacun peut ma-- nier & on gré, et vous avez pM voir auss' par volre propre expérience que les Muses me sont pas toujours prétes & {avoriser le premier qua les implore. Ce que vous avez par conséquent de mieux & faire maintenant, C'est de yous efforcer, autant que possible, d'apaiser in colére de Phébus que vous devez 7" faut so rqp.:v que c'?" lundi naws o o ht Nn _ Mon cher M***, jespére que vous étes convaincu maintenant qu'il ne suffit pas de s'imaginer qu'on est poste pour se mettre & faire des vers; puisque sur 42 vers dont se compose votre morceau, vous en avez ao moins 20 de mauvais | _ I1 est peat--étre ar-- rivé aux grands--maitres de faire quelquefois une faute dans tout le cours un poéme, et que cette faute soit passée presqu®inapergue; mais un petit essai, comme votre morceaw devrait étre pariait, an moins sar le rapport de la versification. ' La pauvie harmonie n'a pms 616 plus éparguée que --le reste! Vous avez done juré guerre & mort & tout ce que la poésie renforme de beau! Fallait--i! aussi que cotte derniére tombat sous les coups de votre plume barbare? Est--ce ainsi que vous pré-- tendez frayer votre chemin au Pamasse? Insulter les Muses de la sorte, n'est pas digne d'un chrétien! . On dirait vraiment que vous auriez fait un choix de tournures qui ne se prononcent qu'd force de se tortu-- rer la langue. Je n'entreprendrai pas de vous citer tous les vers qui manquent dhar-- monie, il me faudrait répéter votre morceau presqu'en eutier. _ Pallais oublier de vous faire mon com-- pliment sur votre rime ! Jespérais au moius travoir 'rien & dire li--dessus ; mais autagt vaut continuer peridant que je suis & Paouvre, dailleurs i1 est impossible de se taire, quand cu voit huit rimes masculines qui se suivent, pendant que deux rimes de chaque genre devraient so succéder, sous péine de violer les regles los plus strictes de la versification. Aylmer; Ottawa, 31 mars 1862 Bouffrez maintenent, M. que jo vous pas-- so quelques remarques par rapport a Phé-- mistiche. . Dans les vere, et surtout dans les vers alexandrins, tel que vous avez voulu faire, la césure n'est pas ad Hibitum comme vous semblez le croire; i} est d riguen' quelle vieune aprés la sixéme syllable pour marquer le repos au millieu da vers ; autre~ ment Phémistiche perd méme son nom . et produit, par conséquent, une fante des pla® graves contre Part divin de la possie ! Cette faute est répétée un peu trop souvent dans votre pidee de vers pour ne pas en parler. Plus j'avance, ma foi, plus je découre des choses étrangéres! Ici s'offre anx yeux do leoteur rien moins qu'un vers de quatorze syllables, ex : " Par la Reine cette Cité n'a pas ét6 bien choisie ;" tandis que les plus longs vers frangais, qui sont les vers héroi-- ques ou alexandrios, n'en peuvent avoir plus que douze, On lit dans le Constitutionnel de Yous devez comprendre, mon, cher M*** quaprés un tel débat, le lecteor n'a pas grand appétit pour le dénouement! Comme eritique pourtant, je dois m'armer de tout mon courage et me risquer plus loin. . Mais quelie surprise! allons ! du moins il y a de Ia variété dans la maladie de vos vers! . Le premuer est trup court et le second ent aiteit de la maladie contraire ; Si nous pouvions ics ajouter ensemble et prendre la moyeune proportionnelle, votre méthode serait excel-- lente, mais malheureasement pour vous, i favt qu'en poésie chaque vers soit indépen-- dant des autres bien entendn, je patle ici de la mesure. '-dm de votre premier vers, qn'unhiatus ient nous assommer, 6x : " Ou vas tu en-- Jant 3 Bi vous avez suivi les conseils de Boileau, vous avez da voir aussi qu'il a soin de nous dire : " Gardes qu'une v & # tto sote arue se ol ut 5 o oi --Frop Bites Je voudrais bien m'arréter 1a, mais ffauraj certainement des remords de conscience, jo passe sous silence ceite faute de mesure que vous avez faite dans la méme partic du pre-- mier vers! Vraiment cest impardonuable ! Deus fautes dans la moitié d'un vers ! l maigré cet avertissement do on ost eugore d'assez temé. raires pour gravir ou pluiét prendre + Vraiment, il faut que pidce de vers: * Conseils d'un fil"" ait une bien maigre id6e de sen lect--mis , pour »"imaginer que nous allons lire et ava'or ses vers, sns an moins luk filire : remarguer en passant . toule in péine Que nou: svous eus & lesdigcrer, sorigut GeU% qui on! une longueor démé-- Notre cut w e gyup-':w;--::qu naus wes! pas en giat de recevoir de ces moreeaux dont la premaibre bouchée vbus répugne. -- En sommes--nous rendus & in & Anfl waz na pas Comme de tout . Mais 11 ést done bien évident que l6 parti dé-- mocrate ot le parti républicain abolitioniste ne pootront jamais a'aocorder t biew moina se conliser. Lo premiet est sincsrement dévoué an soutien de is Constitotion, et Quand le parti répablicain a 616 organisé, il a pris pour guide Popinion des hommes les plas ultra da «* parti de in libert6" ot do parti de in « détmooratio libre." -- Aussi vite que o6 parti nouveilement organis6 acgiérait du pouvoir dans un Etat; il s*ompressait de passer des lois territoriales en violation di-- reote & In Constitotion des Etats--Unis, ot «"opposait ensuite & la 'miso en exécution des lois que le Congrds avait établies pour meftre en force les clanses de la Constito-- tion qui regardaient Pesclavage. I! a done 416, conrme on lo voit, dés 1e prineipe, un parti oppose & l Constitotion, résistant de tout son pouvoit & Popération de la Consti-- totion sur un point surtout qui touchait x« tremdment ln sensibilité do Sud. 11 deviot done de nécessité an parti sectione}, rempli de toos tes #l6ments les plas dangereex qui se trouvent dans un tel paiti. i Voyous maintenant avec justice et sans passion Pautre eoté de la médaille. Exa-- wainons le parti républicain qui a toujours suivi une route bien différente. Ce parti a 616 formé par--Ja coalition du * parti de la liberté," de <la ©" démocratie libre," de tous les fragments du viewx « parti whig" et de tous les rebmts que in vraie démocratie avait tejotés de son sein. Les deux premiers partis ci--dessus nommés ont toujours nourn: dan lear casur les opinions les plus violentes au sujet de in question de Pesclavage, et ont continuellement déclaré « que c'était un péché contre la Majesté Supréme et an ctime contre Phomme, qu'aucune loi hu-- maine, aucun usage dtabli he pouraient justifier, et que le cbristianisme, Phumanité: ot le-- patrictisme . demandent également nn] abolition. " E1, dans le cas qu'un doute s*éléverait quant a IPintention de la Constitution, elle s'était engagée & faire ce que chacun serait obligé de faire, sans promesse, de s'en tenir & la décision de la Cour Supréme des Etats--Unis. Le parti déinocrate a done toujours été for-- mement attaché & la Constitation, en un mot un parti constitutionnel. Le parii democrate, comme parti national, connaissant ses droits n'a jamais 6t6, en an-- cune maniere, enclin & éludet son devoir en se servant méme du moindre subterfuge. La democratie s'est toujours sonmise & la Constitution et a obéi aveo allégresse A toutes les lois nécessaires ou propres & la rendre effective d'apros Pesprit de la leitre. La democratie pationale avait done en raison de ne se point méler des institutions separées que les Etats, soit du Nord on du Sud, avaient reconnues, et la Constitution des Etats--Unis avait aussi sagement regl6 les droits et les devoirs de chaque citoyen sur ce sujet. 1 5 OR RT le Nord et.le Sud ne pourraient jamais s'a-- corder sur une déclaration abstraite. Cha-- que Etat da Nord avait unanimement adop-- 16 une clause dans sa Conatitution respective établissant * que ni Pesclavage, ni la servi-- tude involontaire, si ce n'est pour la punition de erime, seraient tolérés dans cet Etat." Cette déclaration exprimait suffisamment Popinion du peuple dans les Etats du Nord ; et le Sud de son coté avait avec une égale unanimite adopté Pesclavage comme une institution domestique. Depuis 25 ans, le parti démocrate n'a cesse de prédire que la question de Pesclavage causerait de la division parmi le peuple des Etate--Unis, amenerait t6t ou tard la guerre civile et peut--étre la separation de |'Union $ et c'est pour cela qu'il n'a jamais voulu s'en méler et s'est toujours abstenu dexprimer son opinion sur ce point: car il savait que la fondation de notre g:mvamement.rri'; raison de sa conduite est maintenait bien démontrée et est aussi appréciée. TEDDCEICS Co Civer® Mals tenues par le par-- ti démocrate, s'accordent toutes en ce qui regarde la question de Pesclavage. La democratie, toujours fidéle & 1'Union et & Ja Constitution, n'a point voulu, & la onziéme heure surtout dans la crise présente abandon-- uer la route qu'elle a toujours suivie depuis Toutes les résolutions, qui ont 616 adop-- tées de puix six mois dans les conventions nationales de divers Etais tenues par le par-- Le part! democrate, sa vraie po-- sition ; et le partl republicain. Et la Chambre s'ajourne. Avjourdhui. le dbgul sur le disconrs ed Son éxullenu a recommencé. M. Sieotte propose en amendement que tous les mots aprés © que"" soient retran-- ches et que les suivants leur soient substi-- tués : « que Pégalité de la représentation e-- tait la b&se sur Inquelie avait 616 établic I'Union eutre le Haut et le Bas--Canada ct quelle est essontielle au maintien de 1'U-- nion, en ce qu'elle est une garantie pour les deux sections du Canada Uni." Et Ja Chambre s'ajourne. du systéme qui donne aux deox weetions un ézal nombre de représentants dans la legis-- lature est, en présence de ces fails. cvide-- ment injustes ei contraires d la paix et au bon gouvernement du pays. I1 regrette alors rofondément que &1 Excellence wait pas ru avisée de procurer & cette grande popula-- tion do Haut--Canada une juste part de 16 présentation et Pinfluence quelle mérite. Que les membres de la Chambre sont sur-- pris de voir ?u'ou n'ait pas avisé Son Ex-- cellence de faire allusion au dernier recen-- sement qui démonire que la population du Haut Canada excédast celle du Bas en fé-- vrier 1861 de 285,427 &mes, que lors du re-- censement de 1852 cet excés de Im popula-- tion Haut Canadienne n'était que de 64,743, ce qni montre que ceite disproportion avg-- mente chague année ; que !a continuation La Chambre s'occupa ensuite de la con-- sidération de I'advesse en réponse an discours du trone qui aprés que débats fut adopté sans amendement et elle s'gjoorna. M. MeDougall a proposé hi« soir un a-- mendement & l'adresse congu a peu prés en ces termes : M. le Dr. de Chevry vient de préparer ¥n pouvean dentifrice g@i est superieur an r-u. Nous poovons ie recommender, n'y a riew se inieny poor neftoser es dents et donner Boone boneh«. . W DW PCPRA Th iprmmmssmsmmases Dans notre No.--nous an. | Pautsé is rejette ot is méprise. L'un enfin ~bfimrflb'u~mnh- Pbu les maitres de pos-- | parti en opposition & ia Constitation. b-pu'n.,-'iluu-'mpn-t' Dans notre lutie un bon nombre pas de nous rendre justice. '-h--n.::'i'phhn&r A bon entendeur--Sx10r. démocratigne ue YIM a as renser anie ast. CORRESPONDANCE AMERICAINE, L'Oratens pri Des tribots de Assemblee Legislative. (Pour s Courrier d' Ottawa.) Rutope, ce sont enx qui ont rendn : los ptus grands services. . Et, Phistoir® qb6 no leat 6. Si on mgardé aveo attention & qui les peuples doivent leurs progrés dans les arts, . Jn civilisation, . Pagricoltore--onfin, tout, mdme leor grandeor ot leur liberté ! On verra qu'ils doivent ces avantiges & limprimerie, & cette invention merveiliouse quia regénerk ot policé le monds entior. Depuin 4 siscles los journalistes le promitle rang chok "Tou "tations do ts Troate So. On trouve aussi 'trie sonvent sut les gazeites catholiques, (gazetios ou : livres, il fant savorr choisit) dos mordeanx do litté-- rature propres & former Pesprit et l6 cour des jounes gone, 00 & leat inspirer Pamoor de la patrie; choses, qui seule pout former le bon citoyen ! ' 40. Un journal rend. au centaple to leger sactifice que on s'impose en y souscri~ vant. -- 11 excite la curiosité da bambinqui depuis 3 mois a déserté de 1'écofe, n von-- lant plu« apprendre & lire ; mais, qui dési-- renx de choses nouvelles ; prend la gazotte, In tourne, la retourne cent fois, dains Pespé-- rance d'y trouver quelque chose;, pour'ra« conter & sea camarades, 0# pout prowver & sa maman qu*il sait encore lite lo francuis. 20. En acquiérant la connaissance de toutes ces choses; le lecteur s'habitue & discerner les choses. Instruit pet Pécole do passé, il prévoit avenir, ce qui est un grand avantage. 30. I1 peut sur des données certaines, voir olair & ses propres intéréts civiques et com'~ merciaox ; il peut aussi appréciet les ta-- lents et le grand désintéressement de nos braves représentants. La sagacité de nos ministres, ou Péquité de notre gouremneur. 1o. La lecture d'un journal, doune au lecteur des connaissances utiles sut une in-- fuité de matidres, il ie récré, il Pinstrait, et lui donne un apercu des divers peuples, et des événements qui s'opérent tous les jours sut la surface de notre globe. Pour prouver cette assertion, jo vais dé-- velopper quelques arguments que je vais metire au niveau de toutes les intelligences, vu, que je ne prétends pas parler ici aux sa-- vants ni aux geos de plome; mais, seule-- ment & tous ces honnétes ouvriers, arti-- sans, ou cultivateurs qui, s'occupent uni-- quement de leur travaux, pensant beaucoup A la nourriture du corps et fort peu & celle de Pesprit. Si Pon considérait avec attention le role que notre Cité doit jouer sur la scéne des Possessions Britanniques dans PAmérique du Nord, Pon stempresserait certainement, de contribuer avec zéle, au soutien de votre feuille. * Quand au parti démocrate, il n'abandon-- nera jamais ses principes ou son organisa-- tion, il n'a jamais été sectionel, il a toujour s eté pour la constitution, le pays et 1'Union. Et qu'on sache que si avjourdhui i1 sécon-- de Padministration présente dans ses efforts constitutionnel« qu'elle emploie pour écraser la rebellion dn Sud, il ne se compromet en an-- cune maniére et n'approuve nuilement la politique | inconstitutionnelle qui a donné naissance & notre guerre intestine. Les points sur lesquels le parti démocrate et le parti républicain s'accordent peuvent étre énuméres, mais les points de différence sont innombrables. . Notre: convention d'Etat a bien peu enumérer les premiers, mais il lui a et6 impossible de compter les der-- piers. Unumé v'cxe Frqurs Fraxgaise DaNs LE Caxapa--Crxtrar. doit biento: courouner ses efforts et son tii-- 'umph*' assurera le salut de |'Union, la pros-- | périte du peuple et la gioire des Etats--Unis. Les republicains honnétes, Pelite de ce parti, reconuais:ant la juptesse des principes dé-- mocrates ct les fausses démarches de leur parti «'empressent dembarquer dans Parche qui doit sauver la oation. La democratie, jetant le. voile de Poubli sur leurs egarements passés, voit entrer avec plaisir dans son sein ces pauvres enfants prodigues. . J'espére que la prochaime session législative du Michigan me dounera la joie d'annoncer plutard le rappel de. ces lois injustes et incoustitutionnelles qu'un aveugle fanatisme avait passees dans le seul but d'outrager et d'irriter nos concitoyens du Sud. Espérons que la majorité démocrati-- que sera assez forte pour faire adopter |'a-- mendement & la constitation proposé par M. Corwin que les républicains abolitio-- nistes avaient avee soin et & dessein mis de coté durant les deux sessions législatives quoique le Congrés le?At référé a chaque Erat pour action. Loraque le parti républi-- cain proprement parlant se séparera de Pabolitionisme pour marcher sous la ban-- niére de--constitution et de 1'Union, il faudra nécessairement qu'il abandonne son carac-- tére sectionel ; entin pour tout dire, i1 faudra qu'il change le nom qu'il porte et son or-- ganisation prévente. Délégué & !a convention de notre Etat tenu le 5 mais, j'ai eu occasion de bien cx-- aminer et aussi de bien sonder les vues de ceux qui la composaient ; il m'a 616 facile de reconcaitre que le parti démocra'e, aprés touies ses défaites, est sur le poiat de sortir plus brillant, plus épuré des épreuves & tra-- vers lesqueiles il a passe depuis dix ans. M. le Rédacteur, pas que ie Sud sout jnstifié en en commetiant une plus grande. . La vraie démocraiie, les amis de la Constitution --opposent les deux extrémes selon que le cas Pexige, le Nord par la voie.du serutin, on en appelant aox tribonaux judiciaires pour la mise en exécu-- tion de la Coustitution et des lois, et le Sud avec les armes; paros que le Sud résiste avee les armes. 1| a tiré Pépée, il faut qu'il périsse par 'épée. Détroit Mich. 27 mars 1862 parti en opposition & !a Constitation. Eies mictk: démocratiqne ve vin i':-:n-flb der Porganisation républicaine ; parce que is parie vopservative de celle--ci avait ma-- nilest6 le désir dadopter les principesidé-- motrates, dn soutenic la Constitution et d'o-- beir aux lois. . Quant & moi je n'ai jamais oem'nt go"ll en serail aini. Lo parti dema-- crate n'a jamais plic «op drapeau, et is ne le fera encore bien moins devaut la victoire qui se préwite. > 45 a: combatte--dans ie Correspondances. L mt. Selon on correspondant, Par-- zd- M-.-u--" & Manassas, abandonnant de poorsaivre plas loin Penne-- --I1 parait que 20,000 es %u{rmlm-'lmr;: sent i t que lo« ar-- Hivet moonet a rennom aren ape ies to La flotte fedérale engaghs & Pattagne de }nh No. 10 dang le Mississippi, o-l.z;la de 22 vaisseaux : 10 sont des chaloupes canon-- nidres dont queiques unes sont recou vertes en fer, elles portent chacune 14 cahons da plos fort calibre ; et 12 des vaisseaux portant des mortiors de 13 m.\ 17,000 li-- vres chacun ot mz bes d'ane pé-- santeur de 215 livres ayant Io-uhoa.esmo im oo oo terre trouve que No. 10, loi donne du fil & retorde. Lambassadear des Ets co arrivé & Madrid, mais le gouver fusé de le recevoir, frarte.=«Le gouvernement a menacé de dresoudre I'--aefllio. *« --Provedimento," s1 le comité de Genoa n'assamait pas une cer-- taine neabilite. Tous t'puu sur les cores de la Gréce ont $16 mis sous Peffet du blocus, a cause de Pinsurrection de Nanpii. _ La "Patrie " assure gn'un membre du ca-- binet avait dit, Caprés 3..\ informations ve-- unes de Washington qu'une séparation volon-- taire du Nord et du Sud avtait lieu vers le mois de Juin. . Les conditions do traité se-- tait celles--6i: Le Tennesse, le Missonri et T& Kentucky "eraient encore parti de 1'Union 3 les denx républiques mauraient point de douanes inlérieunu'nr Ia hane; la recher-- che des esclaves no scrait permise dans an-- cun état;et Pesclavage devrait disparaitre dans Pespace de 30 ans. Jules Favre a dénoncé dans le corp latif Pexpédition du Mexique, mai« 1 graphe de Padresse qui a'y tapporte adopté. _ Le * Nova Seotia," pl'rl'li_( 15, est ariivé & 4 neures . a bord 137 passagers 0 --On assurait que Dinsurrection en Grice gagnait du terrain et que le: gouvernement avait appelé 30,000 hommes sous les ar-- mes. La France presse, dit--on, I'Espagne de mettre fin au malentendo qui s'est élevé en-- tre les commandements espagnols et fran-- gais a Vera Cruz. .' Un amendement proposé par cing mem-- bres libéraux au paragraphe concernant 'A-- mérique a 616 retiré, le gouvernement ayant déclaré qu'il était décidé & garder la neutra-- lité. Le corps législatif frangais discutait en-- core IPAdrésse. Le paragraphe relatif an Mexique a 616 adopté aprés une vive dis-- cussion. Les journaux anglais continuent d s'oceu-- per de la question américaine. Le Mor-- ning Herald, entre autre ©étonne que le s fédéraux ne saisissent pas Poccasion favorao ble que leur offrent les succés qu'ils viennent dobtemir pour conclure la paix. 11 prétend qu"il est maintenant au pouvoir du Nord du se retirer de la luite avee honneur. Les nouvelles apportées sont peu importantes. 15 du présent et de Queenston le 16 L:s--!;"-i_ vé hiet & New--York. Ayez la bonté de faire remargner anx amatours que le ler vers doit éire cIlu ainsi: i* Oh vas--to mon cher fils." Dans la Cali-- fournie ? et que le 9éme an liew de : n'a pas eté choisie, on doit lire : © n'est pas choi-- sie. *** Dans ma pelite poése, " Cons.ils d'un pére a son /ils" il sest gliss6 une couple Werreurs ty pographiques--cest par inadver-- tance fen suis sir. L'on a pas vi la remarque cotée en marge et que, fa premicte ligne ctait biffée (légére-- ment). Quant A vous, gens lettrés ; vous navez pas besoin de mes commentaires; ouvrez Phistoire et vous y verrez & chaque page que la Presse est le seul moteur qui puisse condnire les peuples & la félicité ! Emplo-- yez--vous done aupros «e vos amis ; persua-- dez les par votre excmple, et surtout dites leur bien que, dans la lecture d'une guzette on se procure un délassement agibuble et instructif, introuvable dans le thisky pour le-- quel on fait si souvent tant de sacrilices inutiles : car le whisky (n'en déplaise i nos inombrables cantiniers) ne procure qu'an engourdissement stupide; cest Pesprit qui abrutit Pésprit en détruisant le corps. M. us Révacrev® Nouvelles des Etats--Unis. Cest & dire vorre vos drvats. plus faible. De méems Gazette frangaise poor six angluise ? Sachez qu'en soutenant nombre de leurs comtés et cilés, la meme hypothese ne doit--elle pas exister entre notre population et son organe ? Pius une pro-- vinee a de représentants plus elle est shre denlever les vores du scrutin en dépit de lm Venez, venez en masse occuper les fertiles Vallées de POrawa, que la race francaise y cccupe un rang dislinctif ; soyons nombreux, ne nous laissons pas anuthiler par la popula~ tion anglaise. . Ou rend loujours jutice an for libre, si nous sogmmes écrasés «ons ie rap port de la masse et de Pintellizenc« ? Ampossible ! -- Mais encore au v.p..u.-'* nons le Courrier d'Otfamwa, Punique feuille frangaise qne nous possédions ; ue ia lats sons done pas tomber en désuctude. On a fait appel aux Canad Canada et &' nos expatriés v Etats ; on lear a dit : NOUVELLES D'EUROPE. Le steamer China, parti de Liverpool le habitant« don Frangais, h en comparais anglaise qui femile fr rt-h.b transmetire & la posté~ les fuits les plus authentiqunes. Cest ':" qug Pon peut rendre gloire aux ta-- '®, au counige ef & la vertu connue aussi ; @estwor eax que Phistorien se fonde PAkk nous moutrer ie vice dans son hideuse no~ Mais ce n'est pas t gue deit jouer notre . uous oblige nous. Can: ARRIVEE DU « NOVASCOTIA." deveait ada P ope--alio arlement Provincial le H votes du serutin:en De meme comment y sout | représenté« s inlére religion ncé dans le ;:(nrpa legis Oitawa 23 mars 1862 Portland, 25 mars 0x Canadiens do Bas-- xpatriés volontaircs des Cavadien de Liverpool le car Ii avait & par ce steamer confédérés est ernement a re-- 8 les plas chers, votre langue et le corps. Vox Porvit MEILLEUR ORIGINAL D1 SPONTBLE le para-- e a 616 tte er . ontre Frungais

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