Le Courrier d'Ottawa, 28 Oct 1864, p. 2

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rois et des --~ T1 serait Pour s'en convaincre, nos lec-- teurs n'ont qu'd lire la lettre que nous publions |l1£ourd'hui et qui nous vient ii'wg:a compa-- triotes qui. l'a e. 1 Quand. done. comprendra--t--on In folie de cette guerre, la plus meurtridre des temps anciens et modernés 1 5 Malheureusement pour 'huma-- manité, la guerre a été.de tout gemps,. un des grands fléaux de Dieu, 'et longtemps encore le ca-- non serala raison supréme des Mais s'il faut leur oomgarer le le bilan encore plus funébre de la guerre fratricide de nos voi-- sins, nous compterions par mil-- 'Et ces chiffres seraint effra-- yants ! cinquantes batailles-- livréés par César, des cinquantes .batailles gagnées par le grand Frédéric, et des soixante batailles rangées ou commandait Napoléon. 1 On pouarrait établit jusqu'a un certain point le bilan funébre des nombre total Ces milliers de@morts, moisson des fils de {I'homme.] En prenant le terme fiibyen de ces deux chiffres, on pourrait calculer approximativement® le A Wagram, selon le Mémortal de Ste, Hélone, les pertes des troupes francaises ne s'6levaient qu'd trois mille hommes tués dans une sirmée de cent soixante mille hommes, ce qui ne faisait qu'un cinguantigme, tandis qu'd Essling, ou il n'y avait que quarante mille combattants, la perte en hom-- mes tués avait 6té de quatre mille Cest--a--dire d'un diziéme. La guerre et les Elections chez nos voisins. Napoléon, visitant le champ de bataille d'Eylau le lendemain de la victoire, s'écriait avec douleur: Ce spectacle est bien fait pour in-- sptrer auz rois 'amour de la parz eit horreur de la guerre ! Z2En effet, si on supputait ce ce que colite aux peuples la gloire des grands conquérants, si Ton comptait le nombre des victimes sacrifiées a leur ambition, on ad murerait bien moins leurs ex-- ploits et les savantes combinai-- sons de guerre qu'on nomme des es ie w t KeWonrries i Ottatux. rr'-nm:)nl qn'en ce moment, par toug e Canada, il n'y a que de sinistres anticipations sur ce qui arrivera lors-- que les yankees se montreront. taire parmi eux, de inanidre & étre préots & faire face aux ,ylnkm, a'ile se présentent ? Hélas ! mon ; le 77. mes ne prévoit que désastres, et nous d'autres -o:l""i".;nTJ. du Canada est comme celle de la Penusylvanic, s:;h politiciens ruranx. Les Cana-- doivent avoir une armée sein-- blable & culles des mations européen-- mes. . Vont--ils se préparer pour cette nocessité, en so soumettant & des dé-- penses exorbitantes ? Vont--ils se ta-- xer afin d'encourager Fesprit mili-- une force provisoire, qui existe aux youx de d&d&,' -na qui dans un moment , ne pourrait pas dtre vue par F oculaire. Le Times branle fi""...'.'.m la téte ot dit : " Cela no pourra pas faire, dans #* le cas de cette grande invasion des #* Etats--Unis que nous voyons & dis-- & m. » "On mne pourra pas faire face an général Grant et a ses denx cent mille hommes, avec une force de pro-- vild'ux mon disciptinés, commandés VENDREDI, 28 OCTOBRE. J. E. Dorion Redacteur : d souhaiter pour que le parti dé-- it triomphant de uelle il va entrer ment, 'dans quel-- o. T est vrai qu'a il tn est des ba-- w s +993 Monseigneur Cooke est lgé de 72 ans, 6tant né le 7 février 1792 1 est, n6 & quelques lieues de notre,ville, ~ILfit ses études an collége de Nicolet: Ordonins pré« du diocése ; Sa Grandeur était assistée par MM. Villeneuve et Lamarche, de Montréal, Rooney, de Toronto, et H. Beaudry, de St.J Constant, MM. Cooke et Basche, de Québec, remplissaient la fonction d'assistants ; MM. Bayle et Desaulniers, celle de dia-- cres nouveaux ; et MM, MeDon-- nell et Taschereau celle de sous-- diacres. Un magnifique sermon 'de circonstance a été proché par Sa Grandeur Mgr, de Tloa, qui a pris pour texte la vocation, la nature et le but du sacerdoce, _ | La cathédrale des Trois--Rivic. res qui est un trés--joh édifice d'architecture gothique avait été pour In circonstance,décorée avec un goit remarqnable: Le viné-- rable héros de cette fate religieu-- se officiait lui--méme & la grand'-- tnesse chantée par un cheeur de citoyens et d'éléves des colléges Toutes les rces par lesquelles sont passés N, S. les Evéqnel:. a:i'e?-l pavoisées et les maisons decorées. Plusieurs bureaux publics et magasins étaient fermés. Le Barrean entier Cllhnfiqlles et _ Protestants, a . présenté, en costcme, une adresse de félicitations a Mgr. Cooke. Trois compagnies de volontaires en uniforme formaient cortége. . Le temps était magmifique ; lo soleil était resplendissant comme on ne Pavait pas va depuis deux mois * Nos citoyens, écrit=on d la Mmerve, se sont montrés dignes de leur pasteur et de la féte qui réjuiseait notre ville. Is ont mis tout en ceuvre pour rendre cette féte aussi belle et aussi imposante que . porsible, Les differentes sociétés religicuses et de bienfaisance assistaient avec toutes leurs pompes & cetto cérémonie et ne contribuaient pas peu & en rehausser Péclat, . Les figures étaient gaies ot ouvertes, re«piraient Isgbon-« heur ; onivoymit'queia meme idée domin-- ait les esprits, que le méme sentiment fuisait battre les cceure. La cathedrale etait. trop petite pour contenir ls foule nombruse-- qui se pressait dans son enceinte pout assister & cette féte. -- Sept Evéques étaient présents : Mgr. Baillargeon, évéque de Tloa, Mgr. Bourget, évéque de Montréal ; Mgr, Guigues, éveque d'Ottawa ; Mgr. LaRocque, éve-- que de St. Hyacinthe ; Mgr. Horan, évéque de Kingston ; Mgr. Lynch, éveque de Toronto; Mgr, Farrel, évéque de Hamil-- ton. Si on ajoute que pas moins de cent prétres étaient venus de tous les cotés pour assister a ln cérémonie, on aura une idée de ce que devait dtre cette réunion imposante de notre clergé canu-- dien précédé des hauts digni-- taires ecclésiastiques. | -- Mardi dela semaine derni¢re, a eu lieu aux Trois--Riviéres une grande cérémonie religicuse, a Poccasion du cinquanti¢me auni-- versaire de prétrise et du dou-- ziéme du sacre de Sa Grandeur Mgr. Thomas Cooke. " Jamais, écrit--on de cette ville, ln solen-- nite dont Trois--Rividres vient détre le théatre ne sortira de la meémoire de tous ceux qui en ont été les heureux témoins et spec-- tateurs, " Nous soubaitons done de tout notre cgeur dans les intéréts com:-- muns des Etats--Unis et du C:-- nada, que le parti démocrate triomphe dans la personne du Gerngrat McCugmuax. en novembre ne sera dou-- teux. D'une part McCIefl::: avec la paix pouigle, les libertés sau-- vegardées, et, dans tous les cas, la continuation de la concorde au Nord ; de Pautre, M. Lincoln avec la gnerre perpétuelle, la rui. ue fingnci¢re, Exe perte de toutes les libertés, et probablement a-- uarchie au sein du Nord meme. Know--Nothings, prendront une nouvelle importance et devien-- dront réellement dangereuses. Cest un des moindres maux aux-- quels les Etats--Unis soient expo-- s6s ru- le triomphe du parti ré-- publicain. _ _Si les Américains n'ont pas perdu le bon sens pratique dont on leur fait honneur, leur choix armarire e M oo tansr en paiont revenir. ot i1 h'"'"';v :'y"r leur passage A Osdengburgh. ' frére, chez qui Beaupré chercha & ongager ;uv;:} nq? autre homune, l-llcr'!:x ate--Unis. Ces témoins prétendent lui avoir entendu dire quile pourraient avoir de Pouvrage sur un }lfimin de fer anx Etats on ilnrrnkm mieox faire qu'an Cooada et qu'ils feraient encore mieux en s'enga-- Provost de cette ville. M. Gibb était Pavocat du prisonnior. . La seule preuve contre le &iaonnhfm e to-- moignage d'Alphonse Chevrier ot de son [r-mnnuuin-i, sans leur consentement, que Pévidence était suffieante pour le concamner, mais comme lejury avait pris sur lui la responsabilité de le déciarer non coupable" il était maintenant acquitté. . hi La REINE vs JoskPn BEAUPR&,accusé dravoir hp':h 17ibme jour du mois d 'aodt dernier pour Parmée américaine, un nommé D-nd' M. Gibb |'avocat du prisonnier, fut tres habile danx sa défense. . M. O'Reilly . était Pavoeat de in conronne. Le jury ne s'ac cordant pes, ils furent enfarmés pour la nuit Mardi matin, la cour #'étant -- ouverte & ne of heures, . le jury rendit un verdiot de * non conpable" Le juge adressa alors quelques mote au rrimnicr. 11 lui dit de prendre garde & Uavenit d'employer les noms do une couversation avee Caron & Prescott et que lui, (C-mz.lui aurait dit qu'il " chasee. rait Doucet de in société." La défense reposa presqu'enti¢rement sur IPincapacité de Nicholas Sparks d jurer positivement & Pauthenticité de quelque unes de ses propres signatures qui lui ont 6t montrées durant le procés--Verdict du jury * Non coupable * R. Lees comparaissait an nom de la Couronue ct James O'Reilly, G. B. L. Fellowes _ et Robert Lyon pour le pri sopnict, qui avait ausei pour coussiller, M. Clyrilln Archambault. avocat distingué de Montréal. _ Nos compatriotes pritent bean-- coup d#intérét _ daus Pissue de ce _ proces, et les amis de M. Glackmeyer qui sont tres nombreux firent tout ee qui etait un leur pouvoir afin de lui étre utile. M. O'Reilly fiten cette circonstance une liés éloquenle' et touchante adreese au jury, M. . Archam-- bault ne contribua ru peu mon plus, par ses conseils & prouver |'inrocence du prisonnier, balmanne us C. o. Dovort.--Aussi pour Faux. Le prisonnier a 616 traduit i Ia cour pour avoir z:'rge le nom de Thomas Curon, 'll avait éte dans 'habitude de signer son nom | & d'autres billets de bangue, surtont quand ils étaient donnés par accomodement, comme on |'a dit dans le cas présent. Thomas Caron repéta le méme lémoignlge &IG nous avons rlpsor" dane le mois de vrier dernier,quand i| fut interrogé devart les magistrats, "u'il navait jamais | signé le billet et qu?il u'avait autorisé aucune per-- somne & éorire son nom sur Je dos d'ancun billet. La principale évidence en faveur de Ia défense est le lémoanlge de JeanDosseit qui prouve que le 24 Mai dernier,il aurait eu ma mEfNE®s ororor® GLaCK&EYE®.--Pour Faux. Le prisonnier etait acensé davoir forgé le nom de Nicholas Sparks scr un biliet promissoire au _ montant de $3,500, fait par lui--méme et endossé par Fredérick Gllerr'nuyar, Alex. Melntosh et "icholas Sparks et dooné & in banque de Mon-- tréal. Mr. Buckley, jeune avocat. nouvellement établi en ceite ville,fut chargé de la défense. Co fervent discipie de 'Thémis a tres bien débuté dans la belle carriere. qui_ s'ouvre devant lui,déja touto brillanta,et s'il coatinue minei, son avenin est assuré, et il pourra conau&m par ses talents une piace tré« élevée au Barreau. Aprés son éloquent appel au ju-- ry, celui--ci a délibéré quelqzes miinutes et feadit un verdict de "« Non coupable "' M. James O'Reilly agissait comme wvocat de ls Couronne. ' Mettant de edté toute la partie immorale de Paction contre Paccusé,nous dirons cepen-- dant que l jeune fille porte lo nom d'Esther Larne, qu'elle a produit son témoignage au moyen de son interprete. Monisieur James Donnelly, qui s'acquitta parfaitement de son devoir. La Rem® contar Ph. Brgarp, accusé de tapt sur on enfant au--dessous de Tage de 10 ans. .\ de $300. -- ba REINE 1@ JoN rokGnE st kt Joun rorotE in --Le preinier, accuse d'avoir fait un trans-- port dans le but de frauder ses créanciers, etle demnier pour avoir fait lememe transpoit pour les méines fins,fut mis en accusation et a plaide «+ non . coupable"--Tous les: deux furent tenus d'apparaitre aux. prochaines as-- sises, devaut donner caution pour Ia somme _ R. Lees pour lo demandour ; J. 8. Muc donald pour le défendeur. (Devant Son Honneur, M. l0 Juge--en--chel Rrcwarn.) eviame it alory JoHN rorcit.--Somme imposée par contrainte contre les effeta,biens meubles et immeubles du dafendenr. comme débiteur caché. ratikrsto® ts MACPONALD Kt. at.-- Cette action dexpulsion a 616 intertée dans le but de recouyrit la possession de terre. dans ie Township d'Osgoode. I e ver fict fut ontré en faveut du demandeut. _ Dommages accordes $92520.--E. 1. Re-- mon, pour le demandeur.--R. Lyon, Cunseil, tre le 11 sept. 1814, il a été vi-- caire pendant trois «ns dans la paroisse de la Rivicre--Ouelle. 11 a desservi pendant les six années suivantes une partie des missions du Golfe ; ila été curé pendant 12 ans a St. Ambrvise, diocése de Québec ; puis enfin il est allé & Trois--Rividres, en 1835 (depuis'} 29 ans) comme vicaire--genéral, en remplacement de M, le grand vicaire Cadieux. . Mgr. Cooke a été sacré éveque en octobre 1852 et parmi les actes qui ont signalé sa carriare épiscopale, on peut mentionner Pérection de 30 pa-- roisses, la fondation de 3 cou--, vents et Pordination de 91 prie 1 tre«. | cou® pufiikxec oE 1A REINE JURISDLICTION CRIMINELLE JURISPRUDENCEK isslsts D AUTOMNT Ottawa (H.C.) 28 potobre 1864. _ Depuis plusieurs jours latten« tion publique,aux Etats--Unis aus-- bier, quen Canada,est cor.centrée sur audacieuz coup de main opé-- ré & St. Albans dans T'aprés--midi de mercredi dernier, Le fait est qu'en audace ce coup, n'a, pas d'exemple dans les annales de la guerre américaine actuelle. ' Le commerce du bois de construc-- tion anr I'Ontaounis a été commencé K:r un Mons. Wright, de 1'Etat de assachusett, dans Pannée 1807. En 1829, ce commerce dennait de Fem-- ploi & 2,000 onvriers pour la prépa-- tion du. bois et A7,743 hommes })our le conduire sur 'Oturounais ; il ournissait In . cargaison A 600 vais-- seanx. Aujourdai, les radeaux ne sont pas aussi exposes A Stre réduits en pi€ces, et les bois & rester écloues sur les rochers des nombreuses chu-- tes et rapides par lesquels il passent pour arviver aux marchis, et un monsicur engagé dans le commerce du bois sur cette rivicre a fait re-- mm'?u,afivclui qui écrit ces lignes, que le bo's est beancoup mieux tra-- vaillée anjourdhuiqu'il ne Vétait ces années derniéres, wlors que ie cervean de Pouvreir était brnlé par Paleoho!, Cette mani¢re de travailer dans les arbres dans les fordts, occa-- sioune une grande perte' de hois de| contruction. Il fiut abandonner cette pratique, car aujorrd'hui, !a planche de pin blanc est trop précieuse pour les batisses, pour que Narbre dont elle sort, soit insi coupé ct perdu. On dissipe de cette maniére, chaque saieon, dos milliers de louis, parce que le _bon peuple de I'"Tie bien ancrée " a besoin de bois dey cons-- truction. Rivigre Profonde. Prés de 1i est situé le lac des Allumettes: nvee see belles fles convertes . de boi=. Cos iles, les hautes montagnes ct_les caps escarpés qui bordent la rive Nord de la Riviere Profonde, rendent le pus age extrémement bean, et dans Fop inion de plusieurs, surpassent de beaucoup en beauté le Lac des Milles Tles du St. Laurent. -- Toutes ces ri< viéres et tous ces lacs sboudent en po sson, etles grandes . foréts de ces régions sont peuplée de certs. . La: vallée de POutaounie a une etendie de térritoire huitfois nussi grunde que A'Etat de Vermont. Coette immense contrée . contient une grande variété de productions géologiques et -- laisse apercevoir toutes leurs formes carac-- teristiques, & ls surface du sol. .A chaque saison, environ 20,000 ouvri ere sont employés sur T'Outnounis et ses tribntaires, et chose digne de re marque, tous ces hommes sont enga-- ges par ceux qui ies emploient, a condition qn'ils sabstiennent totale ment dea boissons enivrantes. . On x trouvé par Pexpérience que les tru-- vaux des bois de construction sont beaucoup _ moins . dispendieux _ en Pabsence de boissons employées com me stimulants pour les ouvriers qu'iis ne Potaient loreque les liqueura spir itueuses faisaient partic des provigions des chantiers. f Onpeut se faire une idée dec} 6 | norme volume Peau que rouie 'Outu ! onais, en examinant ses tributaires | Outre les rivieres D; maine et Mout: | réal, et plusieurs antr tributaires :]ui ue sout !:usimhqm-.~ sur les carte-- e géographie, citons les suivantes afin de donuer an lecteur uue idee de la -- grundeur de POutwounia : le Petewew s, de 140 mille de iong {la | Riviére Noire, 130 ; ia riviére Cou-- ' longe, 160 ; le Bonnechone, 120 ; le ] Madawaska, 210 ; le Missiasiph 101 , le Rideau, 116, le G.ainean, pros de [500 ; la riviére Lclone 260 ; la ri vidre de la Nation Nord et Sud, chacune de 100 ; la Riviére Rouge, 90 ; Ja Riviere du Nord, 160 et la Riv.gre de PAssomption, qui ® un cours de 130 milles La longneur de ces rivieres ost . de plus de trois mille milles. . Beaucoup _ d'sutres grands cours deau grossissent le vo lume de POutaouais, -- Pluseurs de ces rivicies. égaleut en -- grandenr I'Hudson, le Shannon, l« 'Famise, le Spey et le Clyde et ont a peine une place sur les cartes de glographie ! ! Plus | haut que le village de. W#iu broke, E'Outaouais, sur une longueur ('Luc]que peu considérable, est appelé La RELNE o6 abas aubivsun, meutre de Timothé Keo. i au Metealf.township d'Osgoode, le dernier. . Son innocence . élaul jury readit un verdict de = now La cour prononca les jugem: savoir : Surah Dweaslare in3 wous J u du comté, aux travaua forces Johu Murphy pour vol Puse va ans de Poustentiaire, aux In vaus Hamilton McCuesney, bigams+ prison aux travaux forces. Joseph Beaupré, poor avo rdler six mous e prisos on M. Gibb profita de cette déclaration pour rgmv-: que le prisonmier avait sealement Pintention d'cuvoyer ces hommes duns ie but d'obtewr le *' Bounty "* offert, ct de revenit ensuse. mius servicl daie Parmée américaine, . So«. Honnewr adiessa le jary qui aprés avoi. éte ue heure en deliberation reudit un verdiet de ~coupable ie recommen dant a la clemence Je la cour vu son jeune nuechone, | 120 ; le le Mississipi 101 , Gatineau, pros de wlone 260 ; la rd ow Nord et Sud, la Riviére Rouge, du Nord, 160 et village . ds 21 de Sept prouyce, he coupuble Nous sommes peinés ici de voir le ton cne prennent certains journaux de Montréal a Pegard de ce qui a été fait a St. Albans. _ Nous regardons 1ci cette aflaire sous un tout autre point de vue, et je pense wue lorsque ces journaux connaitront les faite, ils 'diront comme nous. . Il y a rctuelle-- ment dans notre prison treize détenns, je les ni vue, ils ont tous do bonnes flFurm et des mirs distingués et je, m'ai aucnn doute, comme on le dit, qu'ils appartiennont A des familles honorables du Sud. Lp coup de main de St. Albans a été de sang--frord et sous le commandement dun jenne of-- ficier confedéré, le lieut, Young, qui montera en temps et lien les papiers nécessaires pour prouver que, Join I de Nous avons reen la lettre sui-- vante de_ St. Jean, hier aprés-- midi: Mon cher monsiout _ Nous lisons dans la MMzerve a propos de Faffaire de St Albans. Les prisonniers ont tous été in-- carcérés dans la prison de St. Jean puis transférés samedi soir dans celle de Montréal, Voici-- maintenant, | d'aprées le rapport de M. A. Swales, caissier de la First National Bank, les bons volés dans les banques de St. Albans : $20.650 en bons du Tré-- sor de 73--10,datésle 15 aoit 1864 legal:tenders $10,000 datés le ler décembre 1863 ; le gouverne-- ment les avait presque toutes rachetées a Texception de ces $10,000 ; $5,000 en billets d'inté-- réts composés,mais nuls en toutes autres mains qu'en celles du pro-- priétaire légal ; $600 en bons de '81, payables @ Tordre de A, Swales, caissier, non--endossés et qui sont par 1i méme nuls, Ics Banques ont offert une récoin-- peuse de $10,000 & celui qui forait découvrir les voleurs. eurent enlevé les chevany, ils pm'x'x-ut la direction da Canada par le chemin de Sheldon, ce qui fit supposer qu'ils wraiont ltintention de voler !a Bunque de Missisquoi,et datteindre le Canada >ar Franklin et Pigeon Hill et Fre-- Ilghhul'g. Autant qu'on peut @assurer de leur route, tous yenaient du Ca-- nada. _ Sur le chemin des planches, is tirdrent sur une jeuue jeune tille & coté du chemin. Us menacérent de briler lu gure ot Puutres biatisses mais ils crarent probablement que les délais leur seraient desavantagonx. [i u'y avait ni fosils ni ; 'stolets dans le \'iilage; mals tae demi heave u];ri'.i leur départ, 12 on 15 personnes, quil avaiont réussi & se procurer des fusils se mettaient & leur poursuite, A mi 1 chemin de Sherdon, ils apprivent que. les: volenrs n'avaient plus dun demi mille Wavance ; quelqnes uns . des chefs paraissaient n'avoir d'antre but ' que de piller les banquesinais dautres semblmient diaposés a commettre tous I les crimes, et ne pas devoir reculer meme dovant le meurtre. | " Depuis 'deux ou trois jours, un certain nombre de personnos,au nom bre de trente environ, arrivaient & St. A bans,par détachements de deux ou truis, . sur différents trains, et so rendaient aux hoteis. _ Leurs habits étaient ceux de voyageurs ordinaircs, et rien chez eux n'attirait Pattention du pubic. Aujourdhui,vers 3 heures ct en méine teimps, des détachements de 5 hommes -- chaque, entrérent aus troisbingques,arinés de revolvers qu'ils présentérent mux Caissiers og ceux qui les représentaient.et les menacant de faire feu de suite, s'l tentaient de faire du briut on de donner l'alarme. Toute résistance était inutile. Dins dewx bangques il n'y avait quun hom-- me ct dans Pautreil y en avait deux. Us ont enlevé aux bangues tout Par-- gent quils p et les coffres privent en t a $200,000, Cest en plein jour, vers trois heures et demi, que 20 hommes, que on suppose étre des séces-- sionnistes, mirent a exécution, dans une ville de 3 & 4000 ames, un complot qu'ils avaient organisé depuis quelques jours sans éveil-- ter le moindre soupyon Voici comment on a . fait au consul Américain a Montréal le comp-- te--rendu de cette hardie expédi-- tion-- St. Jean, drmanche urent tronver, Les voutes forts furent onverts, et is wut & peu prés $150,.000 _ Le Bazar pour aider i finir 1'Hopital--Général s'est ouvert mardi soir a Temperance Hall. La riche collection des articles qui sont déploys dans cette shlle aitirent tous les soirs un grand rombre de personnes: Un voyageur arrivé de Durlington dit que d'autres membros de la bande de St. Atbans y avaient 6t6 arrotés, ainsi que deux & Salisbury. T1 n'en reste gonc que six d arréter inninte-- nant. -- MM. fmflnmme, Abbott ct Kerr, avocats de In défense, ont fait appli-- cation pour Clargir le prisonnier. 11 a été renvoy6 &n prison jusqu'a de main. IUntchison, soldat confédéré, ac cusé d'avoir entré & main armée & St. Albans ; cetie cause a étc enten-- due anjourd'hui. M. Deviin occuprit pour la poursuite. lettre Ts Maibinamiin it s passable dans son infamic.Jo ne crains pas do me présenter devant les Cours dn Canada, t lorsque Paffaire nura 6té examince, je snis assuré quon ne tronvera pas que ce sont mes hommes qui ont enfreint les loi de PAngle-- terre ou du Canada Pespore quon enverrn quelqn'un pour juger cette infraction & la neutralité, et pour prononcer, contre les citoyens ameéri-- cains, faisant un service armc en Ca nada, un fugement que mérite: lear transgression. 100 (NDm tm oo Pooge leatre dons hommes. t on a pris ha dircction des Etats--Unis. | Je Jebarragsai ma main, \et onisir les renes,lorsque trois pistuiet. furent appuyées sur ma téte.et on me naca. de me tuer roide Jn "s....canail le," si jo faigais un seal mouy ement, Queiques citoyens canadienséleve; ent alors la voix, etyen voyant un hintissior, is mo conduisitent" vors Ini, deus dentreux | portant des armes dans lears mains. | Ceci peot otre prouve par des citoyens canadiens: quelques citoyens mnérieains vinrent Jusquitei et allérent méme plus loin en bran -- dissant des armes ct en menagant de taer que ques--uns de nous, aprés que nons fAmes sux mains des nuroritis anglnises. . Assurément les habitants de Vermont doivent avoir onblic que nous ne sommes pas an millieu de la gnerre, ct conduit par un homme despotiqne dans ses actions ct insur-- | d'étre des voleurs ordiuaires, | certaines geus veulent le fhir | ils sont des soldats de Pm | Sud, venus ici pour rendre ie | aux soidats du Nord qui o i dévastation partout ou ils pas Sont tous Pair cultne et pren i'n-husc tranquillement, . [is p. de Parvotre Journar,je désirerais connaitre n peuple du Canada ques Ultails tonchant les opéra fuites dans le Vermont, | Je suj. 14, dang !e but de britter la vile villages environmants, en reprbs; ds outrages récents commis . a -- Vallée -- de la Shenandouh aitleurs dans !es Etats confodcrc suis officier commissioné dan< = imée Provinciale desEtacs confedd et jerai enfreint aneune loi du nada. Je désire qwon mattich A mon nom des épithétes-- don west servi, le peup.e ne connal. vice que, nous étions, ni ce Ane voulons, Je désire nussi faire conn comment nous avons eté arrotb=, etin's hommes. | d'af 6to pris st sol Canadien par des eitorens an cuns portart des armes ef qui on de vielence nour me Gasis ied Mineasalnn d on Cochtcs 0 5 pirsisscns convaineus du fait q478 hont puy vutre passe | ies ols inlBl'uullnhule.. que Pexpédition a été préparce avant leur départ de Parmée du Sud. que les armes ont eté transportees | auy Etats--U nis.oit ils se sont tous reneon trés pour lhAh'v ce coup de main, ie persounc ma été tud paremna sur |o sol eanadien--et ils nient meme avuir fajt couler du sang sur le sol nanér} cain, ~que e pius graud nombre Wentre eux se sont abondonnts uy autorités canadienties ; ils ont for en sa justice, rlls parleut hautement de ja mani ere lonorable dont ils ont éte traités par M. le Juge Coursol et ses emplo-- yes, et_ is on garderont un beaross soutenir. Its sont trés contents des de in prison qui les traiten prisonniers d 6tat, ardce & la Le Morning Telegraph de M« réal public aussi la lettre suiy Te suis, Monsicur, Votre etc., Bexysert H. Yorse Ler. Lient. A. in is hommes, | J'al 6té pr | Canadien par des citoyen ns portart des armes ef qu violence pour me fouiller, leve mon porte--fetilc et on force dans un /w!/(//.// eat mmes, ef on n bris dadinas perant que vous publicvez cette M minee, JC atls assuré qu'on no c pas que ce sont mes hommes enfreint les loi: de PAngle-- du Canada Pespore quon quelqn'un pour juger cette ho y binentralite. at uogr Frelishsbus sherif De Le Bazar. s traitent en vrais grace & la liheralité s[tivicres, St. Jean, 26 i "aires, comme le fhire croire, de Puinée dy ndre le chanse yui portent ln is passent, Ils preanont 1 octobre tm i atre c @upioy is On mihaithc reureiy sur e amori-- HPAC iont jote Whi~ No

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