rmege oi h alroped yc : be été payé, seront refusées. ®** KW ourrie »'®itaiun. Mercredi matin, 26 Aout, 1863. %j}m fais un devoir aujour-- dhai--de-- vous adresser quelques dé-- tails gur les débats du jour. Vous aves jugé par vous--méme de nos lnmlrlunuulm; vous avez étudié les différends partis qui se dis-- utent le pouvoir ; les ministres tom:-- géo,-llfi'l- dernier, les ministres frai-- chersent cnltm?, et ceux qui ont dans letira mains les rones du gouver-- nemont. T/amendement--Sicotte nous a fait connoltre d'autres discoureurs, qui Afin de me.remdre & votre désir que vous in'aves manifesté & votre départ de Québec qui est celui d'étre votre corFespondant pendaut le cours de la saupoudrer de grands mots empruntés de mnd ogrt:niro ou du n':nguln ncadémique et se déchargent de leur pesant fardeau sur los 6rtulu obli-- geantes d'auditeurs comp liu!lx'u. ont parlé la plipart du temps pour ne rienpd'irn. filyp:gn gons g:ff'im.- ginent que pour étre distingué des autres, pour s'6lever an dessus de ce gu'on appelle, classiquement dpnrhnt, ignobile vulgus, i1 faut éviter de parler comme tout le monde parle. IE s'6-- tudient & arrondir des périodes, & les Dans le cours des débats sur Pamen-- dement proposé K-r Phon, M. Sicotte au 12e P"T?. e de l'adresse, je me suis permis de faire quelques calculs sur les minutes, les heure'u et les jou:u Avant que la séance fut levée, Phon. Premier ministre demanda a 'opposi-- tion si elle entendait amener bientot a fin la discussion sur Pamenfement de M. Sicotte. M. Cartier déclara, ?ue Topposition désirait que les votes fus-- sent pris & la prochaine séance. Ainsi demain la chambre donnera done son verdict sur le mérite de T'a-- mendement de M. Sicotte. On ac-- corde généralement au ministése une majorité de trois ou quatre voix. Pour mot je crois qln'il aura cette majorité d'aprés les calculs faits co matin en lisant attentivement la liste de " di-- vision." Jeudi aprés les affaires de routine dans la Chambre d' Assemblée, le Président a annoncé que, confor-- mément aux provisions fle Pacto des élections contestées, i} avait nominé MM. McKellar, Chapais, A. Dufresne, Carling, Bell (de Lanark) et Daoust membres du comité général d'élec-- tions. ét6 présentécs. Voici les roms des députés accusés, par ces pétitions de posséder illégale-- ment leurs siéges en Chambre : \ M. Lnbréch&Vi,iler, Terreboune ; M. Porrault, Richelion ; M. Géoffrion, Verchdros ; M. Thibaudeaun, Québec--Centre ; L¥P" Toutes lettres et M. Mcl-'nrlanshl'erth ; M. Beanbien, Montmaguy ; M. Cauchon, Montmorency ; M. Langevin, Dorchestor ; M. Turcotte, Trois--Rivigres ; M. Chambers, Brockville ; | M. Thompson, Hlldimnna; M. Irvlnok l'rntie; M. Bell, Russell ; 5' Siomeliar, Ia!iolietu; . Bimpson, ; M. Huolt):anébe:'Rfi::i / 3t MuDongfil}),GOnnno-Nord: M. Dorion, holaga ; M. Wrigmwpmm; M. Street, Welland, Comme vous pouvez en ju los membres du oonlx)io" généni 'film- tions e seront point sans onvrage. Si j'étais député, jone voudrais mr au cune considération, dtre membre d'an pareil comité. Soyer impartial tant que vous voudrez, yous n srm vous empédcher de vous créer des ¢n-- 20 Tt _' ,; Québec, 29 aofit _ Oom{m jo von;'Lnlnon?ah e; w:d me jo le vo e ministdre m'.flmS:x. Le vote sur 'amendement de M. Sicotte comportant mon--conflance dans le Ministore actuol a ét6 donné, ven-- dredi soir, d la suite d'an long débat. 'Voici lm division qui s'eat faite. ooo isnn shet, M&mu Cartior, Cartwright, 'filll_iolll'b_ pétitions d'élections ont M. Powell, Carleton ; M. Caron, L'Islet ; M. Smith, Durham--Eet ; M. Cartier, Montréal--Eet ; M. Pinsonnault, Laprairie ; M. Rémiliard, Bellechnese ; J. E. Derien, Redactour, Québec 29 aoft. c:,'l-n-u. Brown, Burwell, Caron, Cham-- t m, Cowan, Diekson, Dorion, A--A. Dorion, , Dufresse Alex, Dunsford, For-- hk tioew Hontigare, doiyy Labriche. ¥1-- P o En--u J 8. Iou%hxl,'; m at Mebiraria. Melaiyies Molfolian, Mowen Muoro, Notman, Paqguet, Parker, Porranlts Poulin, Pooliot, Kémiliard, Richards, Hose Walter, Bynal, Seaigherd, Scoble, Bmith, A, M., Smith, J. 8. Somerville, Stirton, l'lm Thibsudean. Thomuson.. Walbridge, Wells, Thibaudeau, Thompson,. Wal White, Wood, Wri:;. Amos. Cette division donne done une ma-- jorité de trois voix an Ministdre ; c'est ce & que tout le monde s'attendait ; cette majorité aurait été de 4, si M. Buchsudnév;) n'avait pas ::iéa absent. Cin? autres députés m nt & l'appel: MM. Cameron et'(;&lollom qnln) au-- raient voté dans Faffirmativye, MM.. Bown et;D. A. MacDonald qui an-- raient voté dans la nélg-tive, et eufin le Député d'Essex qui est encore in-- connu. Le premier ministrese plnigixiit amé-- . roment do cette cenduite de M. Cur-- rier, ot déciara qu'il avait lintention d'aller directement & Ottawa sans pas ser par Toronto ; mais il ajouts en méme temps que M. Brown avait de-- mandé un comité spécial au moyen duguel il prétendait prouver que les édi%ees ne seraient pas prots avant deux ou trois ans, et que si, dans ce cas, la chambre voulait intervenir, il n'y pouvait rien. Les questions qui furent posées an %onvernement furent préssentes ot M. orion fut obligé de poser catégori-- quement le brobléme suivant. 10 Ze gouvernement maintient la décision de la Reine ; 20 1L terminera les édi-- fices publics dans le plus bref délai, et 30 i no laissera Québec que pour aller directement d Ottawa. . M. Currier, votre deputé, ayant Propooé en amendement & l'adresse, * qu'il était désirable que toute dili-- fieuce fut faite peur compléter les édi-- ces publics, et que le fouvamement restdt a Québec jusqu'a ce qu'ils fus-- sent complets pour le recevoir," la consternation s'empara des banquettes ministérielles. 00 Cotte déclaration, arrachéeau gou-- vernement dans le moment le plas critique possible, provoqua les récla-- mations de M. Brown qui dit que ce n'était certainement pas Parrange-- ment qu'il avait compris avec.le pre-- mier ministre, et sa mauvaise humeur #'exhala a plusiours reprises dans les K{l.roles approbatives qu'il donna & MM. J. A. MacDonald, MeGee et M. Wright d'Ottawa a, secondé la motion de M. Currier. Si votre re-- presentant n'est pas orateur, il est an moins homme d'état et saura bien tirer son épingle du jeu. Ferguson. L'assemblée so réunit & trois heures at si-- Ofm & huit clos environ une demi--heure ; eile se rendit ensuite aupres de Son Excel-- lence pour lut présenter Padresse en réponse au discours du Trone. _ L'Orateur lut ensuite la vbronn du Gou-- verneur--Général, E" laquelle Son Excel tence remercie la Chambre pour son adresse et accepte avec plaisit Pexpression de son empressement & discuter les importantes questions qui leur ont été soumises, et expri-- me sa confiance dans sa loyauté ot dans sa gmlrulundur Pacte du Bas--Canada regar~ lant ia construetion des chemins et des ponts; rull. Mortia, pour reudre les. testaments aits dans une section valable dans los dear sectiona de Ia Province ; M. Bourassa, poor prévenit hvnbd:hslmnl'dnm et pour Paote it aox. membres du Conseil islatif ; par M. Cornelier, pout oh-rl-l du-an&-dol'm-: tion, Joliette, Berthies et Montoaim ; par M. So-omlb,pl'oh-.-hmk\-mo Des sauvages dans le township da Dundee ; To uoi en wn ie . 6 s Mdb*m-fimh':-d- municipal comsolidé. 1&:'2:& e 6t com ast nommeé pour L'Hon. J. 8. MeDooald donne avis que vendred: i1 présentera lo bill relatif & la mi~ Québec, 31 aofit. "'h' t (HC.) Mererdi emati 2 Septembre 1968. '*gs cupe du transport j n'a 6e ;F;i';o so)et du gouvernement im-- périal. -- (2i P ; 6e Dorion dit que le gouvernement a pris los ies inoemnidiés de Québes ; ct ®a.téponse & M. . 1'Hon. M.: Brown propose comité soit nommé s'en ll.:: pport sur Potai du'fi?fimm-gm nz-m. gres actuels, le temps qui devra s'écouler avaat leur oscupation, et--la sommne dargent nécessaire pour les terminery 'u1"'"'.u' voir de faire venir ;::nmnpm ne discus-- sion a'6leva.et so continuait encore & Penvoi de ce rapport Sur motion de Phon. M. Holton, une certaine somme est accordée a Sa Majesté, et la résolution & cet effet est renvoyée & un comité général pour vendredi prochain. _ _____ _ _ Le Procureur--Général MacDonald annonce que Pintention du Minstére est de faire passer le bul de Milice et demander les subsides, puig d'ajourner juequ'au milieu de novembre on an commencement de janvier. _ commencement de janyier. En rémé M'.' MacGee, Phon. M. J. 8. MacDonald dit que le Gou-- vernement s'attend & ce que les der-- niers arrangoments four Vexploration da Chemin de Fer Intercolonial vont étre conclus cette semaine. __ En reponse & M. MacGee, M. Mac-- Donald dit qu'il n'existe en ce pays aucun tribunal pour s'enquérir sur{n perte des vniapeauxvmélniqnu, mais uc le Gonvernement & Tintention a'éwblir un tel tribunal avant la fin de cette session. -- _ Aprds d'autres questions sans im-- portance, la Chambre s'ajourne jus-- gua'a jondi. Le piéqe le plus adroit qu'on ait tendu A la Chambre dit la Tribune pour suciter des embarras an gouver-- nement a été une motion de fiu Cur-- rier en amendement & Padresse et qui avai pour objet de faire déclarer quelle était la politique du ministore au sujet du sigge du gouveanement. Cet amendement, aprés de longs dé-- bate qui ont développé plus que ja-- mais la twti?ue Pune ozposition vé-- ritabloment factiouse, a 6té retiré sur une déclaration cnté¥orique de Phon. M. Dorion que la politique de Padmi-- nistration était de mettre Aonnétement d exécution la décision de la Reine, Québec, 2 sept. La chambre s'est ajournée aujour dhui jusqu's jeudi. de faire achever les bitisses d Ottawa et de ne partir do Québec que pour aller A Ottawa. La presse franco--canadienne, gagne du terrain; nous aurons maintenant un {oumnl quotidien publié dans no-- tre anE'm au moins lpendmt les see-- sions. Za Tribune, tel est le titre de ce nouveau iournnl qui remplace Le Réforme & Québec comme organe du gouvernement. Il est d'un bean for-- mat et rédigé par un comité de colla-- borateurs, ayant pour rédacteur--en-- chef, N. Aubin Eer, si bien_connu du public pour avoir réd[lg@ Le Fantas-- gw et ;: Canadien Indépendant pu-- liée autrefois & Québec. Le prix de 'abonnement i la 7r-- bune est de $4,00 par an.,, La Gazeite du Canada de samedi dernier annonce qu'il a plu a Son Excellence le Gouverpeur--Général nommer Jean Chatles 'Tach6, ®cuier, M, D., Présidetit du Bureah des Inspectours do Pénitentiet Provincial et de toutes los Prisons Coramunes et ds autres Prisons et de tous les Asiles et Hopitaux Po-- blics dana la Province, en rethplacement de Wolfred Nelson, écuier, M. D., décédé. Cette charge, dit le Pays, est simplement honorifique et n'entraine pas uné augmenta-- tion du salaire gne M. Taché recevait déja comme un des hufimdn Pénitencier, des Prisons, des Asiles et Hopitaux, On nous informe que la promotion de M. Taché & ce poste n'entrainera pas, non plus, une nou-- velle nomination pout le remplacer dans la charge qu'il exergait nuparavant. Le bEnnd exercice annuel du tir a la cible qui était annoneé, s'est onvert hier, lelln-ahrdn courant, en cette ville. Placé sous la présidence du Lieut--Col. Coftin et sous le controle inimédiat des antorités militaires do cotte v'\lhl: de plusieurs autres messicurs, arrangements qui ont n ageariat n en ne laissent _ Te nent #'eat, pour Poccasi ©ccasi-- on davunan en s un' véritable quartior militaire et s'est revétu d'une apparence de fite inac-- Nouvelles 'Locales. La Tribune. Nomination Québec, ler sept. coutmmée. Toutautour #'levent .w Iw quls -- clent l'n*efi'-boncu'nu S peaux, les étendards Men.t'pmou. _ L2 ymnibn journée a été animée : muve fusillade, sest, fai a.:zudu le jour car les compétitours ne manquaient pas. Les prix' oft vive-- ment 6té contestés et plus d'un ccour a ::u'ulfine-t h;nwd'\m vatu espoir convoitise et d'amour propre pen-- dant le combat. £ s Acomwrt --Une enquéte fat, Ven-- dredi dernier tenue sur le eorz d'Edward Mills, tué par la décharge Tarme a feu d'un jeune homme, nom-- mé John Corcoran 'dans les circons-- tances suivantes. Pendant qu'ils pratiquaient & Pexer-- cice du tir, Corcoran %!'wé a quelques pieds en arridre de Mills venait de mettre le cap & sa carabine et vou-- lant en rabattre le chien il lni glissa sous le pouce et frappant le cbp, la déchsrggo;'rtil et se \og%'Pchng les reins de l'infortané Mills qui proféra quelques paroles, exhala trois on qua-- tre soupirs ot ex%'n dans Pespace de cing minutes.-- Verdict:--mort ac-- cidentelle. BRvrar assavt.--Samedi dernier, vers 54 heures P. M. Mr. Casimir Vaillette des Chanditres, foreman dans les chantiers des Messicurs At-- kinson, fut assailli de ls manidre la plus brutale par denx de ces bandits qui infestent notre ville, an moment §u'il retournait chez lai, venant de ew--Edinburgh. Ces doux misérables, nommés Sa-- muel Bingham et John McLachlin résidents dans lettre 0, s'étaient cachés sous un petit pont du chemin de fer, non loin du Dépot o% ils savaient que devait passer leur proie et l'attendi-- rent de pied ferme. Au moment oi Mr. Vaillette traversait le pont, il regut sur la téte une pierre qui Ini brisa os pariétal et qui le fit rouler sans connaissance en bas du pont, an pied de ses agresseurs qui se livrérent sans merci aux plus violentes atrocités ;mir'nai)ersoune le frappant impitoya-- blement avec d;as'pierres, des %&tc;ns et a conps de pied'sans qu'aucun des irlandais spectateurs ne protérérent une parole ogonr le soustraire & ses bourreaux. Ce ne fat qu'aux sollicita-- tions, aux plaintes et anx pleurs d'u-- ne vieille femme que ces monstres furieux relachéreut(}eur victime plus morte que vive. -- Mr. Vaillette gisa 14 sans connais-- sance jusqu'd ce que quelques cana-- diens vinrent %passer et (}:: le trans-- fonérent & 1Hotel St. Louis dans a rue de 'Eglise on des soins lui fu-- rent Erodigués pour le ramener & la vie. Nous avons 6té le voir et 'avons trouvé horriblement mutilé. Les bandits sont entre les mains de la justice ; espérons qu'ils recevront un juste chatiment pour un ete ausai criminel. t&Z Afin de pouvoir " rendre & César ce qui appartiont a César" Nous remettrons § un autre No." Les Travaux de la session." Nous pour-- rous alors résumer avec plus d'avan-- tage d'& --propos et d'impartialité les travaux de nos législateurs. Accioent.--Lundi aprés midi, un homme du now de McCann, employé aux moulins de Moessicurs Perley, Pattee et Brown, cit une jambe lité-- ralement broyée an bas du genon Eu' la ohufie de goil de sciage d'un char qu'on éehu;feait au moment qu'il passait prés de la. um procis rour ux sou.----Un alderman de Philadelphie a 616 saisi la semaino dernivre «'cne action judiciaite intentée pour un sou dans les circonstances suivantes : Un monvieur était monté dans un car du chemin de fer Urbain de Ia compagnie Dar-- by, on le prix des places est de 4 cents. IL donne en paiement un billet de 5 cents, en retour duquel le conducteur refusa de lui rendre 1 cent. I! somma le voyageur de lui donner quatie cents en monnie, & détant de T_xoi il mit le billet dans sa poche ot n ren-- it rien, Lo lendemain, le voyageur a intenté & la compagnie une action en restitution de sou pergu en trop par son agent. L'alderman lui a donné gain de cause et a condamné Ia compagnie an remboursement du principal ot aux frais. 0_ 00 _ Cest mieux qu'a Ottawa on Padministra-- tionde la justice se fait & cheval sur un Le Maire a fait émaner une gmch- mation par laquelle il demande anx citoyons de clugner vendredi, & Pocea-- sion de la presentation de presents qui doivent Atre accordés par les dam-- mes de cette ville & ceux qui sont sortis victorieux dutir & la cible. C --thm apprenons -Iv-o regrot qu:,'l{ Mo-- aughton, agent pour la seigneurie d'Argen-- Icnli'lf slest noy& dans |°Ottawa, en bas de Carillon, durant }a nuit de lundi dernier. La guerre du Mexique n'a pas seulement un caractére conservateur, elle a aussi un caractére religieux. . Cols ressort trds olaire-- Susies n'earall nes an an astathien reffeien: uerre n'aurait eu ce caractére religieux Lu l'i-\.nli'nm Dempereur des Francais, elle Pausait par sa nature mdme et par a force des choses. . Nous nhésitons done pas & le dire au grand soandale des simples et innocents : in guerre du Mexique est ans oa on sompronire. . 2t qrant mer ons velle--Orléans guerre de religion. -- Des journalistes naile s*bcrieront avec éba-- LA guerre du Mexique. ET LBS ENNEMIS DUV CATHOLIOISMCE. Nous lisons sous ce titre dans one sous ce titre dans le r Catholique de la Nou-- un <yrand vatgdams les allaires humaines. Méme chez un peuple 0@ is plupart des in-- dividus se diront incrédules, ':.:"uuwl eucore besoin de compter aveo la relig10n~ Qptou pbuse on du'an yst dn ham d in teli-- fi- ul-u'li";-nn-----p-d'w hplu-'nnhplndul!-u}:-i-plii- ques oi sociales qui divisent. los. peuples. . . ques at sociales qui divisent los pouples. Comme vos Congrés de la paix n'empé-- cheront pas les guerres, vos réclames en fa-- ::.m du libre examen n;'-mp?hmm pas guerres de religion. . Yous direz que sur ce point m-.-x a besoin de so .fl--. 'Nous sommes trés fort d'avis gue Phumanité se réforme sur beaucoup de points, mais nous n'avons nullement ;;V: d:hnur Par-- bre pour le redresser ; ot dans tous. les "2 nous constatons un fait ; voild tont. Libre vous de Pappiécier comme i1 vous plaira. La guerre da Mexique -dlu#uornd.l religion, parcequ'i) est impossible de rétablis I'o'an dans ce malhoureux pays sans y faire tespecter io catholicisme . qu! est is religion de toute la population et & laquelle la masse de Ia nation est profondément attachee. C'est Ia un fait incontestable et qui a da nécessar-- 1ement déterminer ia ligne de conduite de 'Napoléon. On pent dénsturer les choses en changeant les noms, mais ce petit moyen, si soureot employe par les journaux tfi.vhmiuuuisu. ue peat tromper ql? les niais. Que Pon donne le nom de parti clérical au parti catholique, il n'en est pas moins vrai que le parti catho-- ligue est le seul parti vraiment national. Que to clergé ait soutenu ee'rni, cela se congoit; agir autroment eat 616 de sa ?'" aussi mala~ droit que criminel.. . Mais Pappeliation de olérical que Yon donne & ce parti nen est pas moins ane appellation mensongere, qui a pou: objet de tromper les égarements, en leur faisant croire que le parti a 616 forme par le clergé dans un'\mt intéress6. Co parti n'est I'couvre d'aucune classe en partionlier; il se compose de tous les merxicains conser-- vateurs et vraiment amis de leur pays ; il a les sympathies de la partie la plus saine ot Im plus nombreuse de la population ; il n'a contre lai que les révolutionnaires qui, 1uoi- que peu nombreux, sont 1i comme ailleurs plus actifs que les honnétes gens, 2l nve ooo en en se t i Juarez était un parfait révolutionnaire : i1 avait les denx qualités caraotéristiques de son parti: Désorganiser et détruire sans édi-- hier ; g:néonloul piller 'Eglise. Aussi était-- il doublement cher aux fauteurs de désordre qui abhorrent le catholicisme parce que son esprit est éminement un esprit Pordre et qu'il est essentiellement conservateur. . La guerre du Mexique est done doublement odi-- euse sux révelutionnaires, parce qu'elle a un but conservateur et un but religioux. et qn'd ce double point de voe elle est conforme aux ' vrais intéréts du Mexique. . Mais il est une sorte de gczu qui ne sont pas moins fervents que les révolutionnaires & maadire le caractére r-!igieu de la guerre du Mexique, ce sont les dévots du protestan-- tisme. Cela peut paraitre étrange & ceux qui savent que le protestantisme étant un milieu logiquemment impossible, tout protestant gui raisonne doit nécessairement ou s'élever jus-- qu'au catholicisme, on glisser jusqu'au rati~ onnalisme. I1 est bien vrai que chez les protestants il y a peu de convictions mais A défaut de convictions, il y a le fanatisme, qui fleurit surtout de c&:--ci dal I'Atlantique. IOeneEORORIRE ETTEA ENed mt Popemioant s s Les puritains de la Nouvelle--Angleterre ont encore avjourd'hui le fanatisme et Pinto-- lérance de leurs aieux; et leplas beau jour pour eux serait celui on ils pourraient lYpli- ' quer les b/ues laws, comme faissient leuts Férn, C"E'n. 1 se trouvent & |'étroit ontre e Canada Catholique et le Mexique Catho-- lique. _ Il lear fandrait an continent purithin; et ils ne pardonneront pas & Napoléon de rafermir . au Mexique le Catholicisme qu'ils espéraient bien y voir tomber en rui-- nes sous les coups de !nm et de sa bande de pillards, Et si les Etats--Unis avaient la guerre aveo la France, il se trouverait des hommes prets & mettre en jeu ce fanastime protestant pour exciter les masses et. soule-- ver les passions p?pulniran. Bs 4 hb Sanb Mc sanant 7. equey On voit que dans celte expédition du Mexitiue Napoléon, a contre lui, non seale-- ment les révolutionnaires, mais encore les &IMM!I famatiques, surtout ceux du ouveau Monde. Cela n'enpéchera pas Napoléon de continaer et d'schever son uvre ; mais cela explique Popposition vio-- lente faite contre cette guerte, en France et hors de la France, par ceux qui sont inter-- tessés A on empécher le succés. Nous avons déja sisnllé le généreux em-- pressement des Canadiens & venir an secours de nos concitoyens. La nouvelie suivante, empruntée au Aoniteur, en fait connalite Nous lisons dans 1'Ecomomiste Frangais du 10 aoft : 0 -- l'im{runt résultat : * Le consul général de France au Canada a transmis au ministre des affaires étrangé-- tes une somme de 29,000 fr. qui représente le montant de la souscription ouverte a Qué-- bec en faveur des ouvtiers cotonniers fran-- ri.,nxuno autre somme de 15,000 fr. qui lorme le complément des sommes souscrites dans le méme but par les habitants de Montréal." Le Persia, le North American et 1' Hibernian sont arrivés durant la semaine derniére areo des avis d'Europe jusgu'au 18 courant, _ On ne savait pas encore si le prince_ Ma-- ximilien avait accepté la couronne du Mexi-- que. Le bruit court & Paris que son consen: tement était donné, mais un journal de Vien-- ne dit qu'il n'y avait rien de décidé & ce shjet 000| i l Les réponses des trois puissances ont 616 envoybes & St. Petersbourg. Chaque cabinet tépond aux arguments qui lui ont e(6 adres-- ses ; mais la note se termine par an paragra-- identique. .. _ _ On croit généralement & Paris que in goer-- te w'était pas & appréhender. _ _ _ 1 circute de ;ii&;"mm"" ts que la Pruc-- l_a-kmd-nnmdnh confédéra~ tion germanique. mter n'ast : il; w'en_reste qu'an momdflmnh-. Le seal canon qui restait monté hier a 616 jeté' pat dessus les muts. Maintenant que To sort de Sumter cet déterminé, la grande attaque par eau ot Fumnknqo-"h-i contre lea forts 'agner 1061. Les. confédérés _ seront chassés de Pile Mortis ot le général Gilmore est décidé & en dtre seal en possession ce "j;odn. le général Gilmore, donna avis & '-m' qu'il 'bombarderait lo fort, a'il no an it anna 94 hanres la rannarant an we rendait Jir'm' is, le requérant on -n-n-:dl ire sortit les femmes et les enfants de la cité. NOUVELLES DEUROPE. dix ETATYUNIS viéeme sigele, comme in religion joue encare Eh --Les commnis anglais, francais ont 'y'.-.':':-"'u 'i"'a :n' h'vil: et fit renouveler la -omn-ln-'.' capituler. . Beauregard it on maudant 48 heares pour u-m: Gilmore veiyse de Paccorder et le bambardement con-- tioue aves feu grégeois. L'on croit qu'a minuit le pavilion étoilé fottera sur Suinter. Les dernidres nouvelies regues an-- noncent que le drapean fédéral flotte sur les forts Suinter et Wagner. Le Eénénl Gilmore ditque la rflfion de harleston n'est plus maintenant que Vaffaire de tanelquu jours. MEUT pard 4o confaderes'as oxtolte, le 27, un hardi coup de main, qui a été couronné du suceés ; le parti s'est embuzné dans de petits bateaux et est allé s'emparer, au beau milieu de la fottille fédérale du Potomac, de deux canonfiéres et d'nn sutre petit Les dernidres nouvelles venues de P'Ouest confirment la mort du géuéral confédéré Pemberton. I1 parait que Pemberton n'est par mort de mort naturelle, mais qu'il a été tué par un officier du Texas qui Paccusait é,'.voir vendu Vicksburg au général Grant. (Plus tard) Les dépoches transmises; nous fout connaitre une lettre du général Beau-- regard qui jotte un jour nouveau sur la prétendue prise des forts Sumter et Wagner. Ces places sont encore en la ion des confédérés et la nou-- velie de lenr prise a été au moins an-- ticipée. Cette lettre de Beauregard est une sévére protestation adressée au général Gilmore, a propos de Fou-- verture du bombardement contre Charleston, sans notification préalable réguldre, isu mépris de la coutume suivie entro les nations civilisbes, afin de donner aux femmes, sux enfants et aux vieillards le temps de s'éloigner. Un avis régulier n'a été donné quele 22, alors que beaucoup de bombes avaient été lancées dans la ville la nuit précédente; de plus le général Gilmore ne donnait que quatre heures de délai, aprés lesquelles lo feu serait ouvert de nouveau, & moins que le général Beauregard n'ent consenti a rendre les forts Sumter et Wagner, qu'on représentait comine étant com gétement en ruines. Le général con-- déré n'étant pas de cette opinion, a répondu que les forte neseraient point rendus, et que la conduito du général Gilmore était d'une inexcnnb%e bar-- barie, mais que dn reste, il pouvait continuer la méme, conduite, que les habitants de Charleston pouvaient maintenant s'attendre & tout de sa part. Nous avous eu le plaisir d'avoir sa-- medi, la visite de fi 1Abbé George A. Belcourt, curé de Rustico, et 'a-- otre z6lé de la colonie Acadienne de fiatnpédia. M. Belcourt doit partir ce matin pour St. Paul, Wisconsin. --M. Dominique Ducharme, jeune artiste bien connu en cette ville pour le magnifique talent musical qu'il pos-- sede, sest embarqué samedi a Québec pour l'Europe. (Le but de son voya-- Ee, comme nous avons dé}id eu occasi-- on de le dire, est W'aller faire doux et ut--étre trois aunées d'études au amervawire de Paris. Nous regret-- tons ce départ, parce que nous serons privés pendant un temps du plaisir de voir M. Ducharme figurer dans les petites fites musicales qui font les jomssances de nos veillées d'hiver et auxquelles il prenait une part si acti-- ve et surtout si brillante ; mais, d'un autre coté, nous nous en réjonissons, car les talentsnaturels et les excellentes dispositions de ce jeune homme pour la musique vont recevoir, sous s di-- rection dos grands maitres qu'il va étudier, une direction qui en fera, nous n'en doutons pas, un musicien trés distingué et une gloire artistique pour le Canada. Nous lui souhaitons done un bon voyage, du suceés et une brillante carrigre: les vooux de ses nombreux amis N'accompagnent. -- --Durant les émeutes, plusiears prétres catholiques & New--York, ont réussi & arréter les dérrunioul de leurs ounilles. Le Pore Nichol, de la paroisse de St. Boniface, a. empéch6é Ia destraction d'une rangée entidre de mmaisons, Les habitants de ce Tnniar lai ont fait hommage d'une eanne, d'un pu-- pitre, d'un faoteail et d'une bibliotheque com -- me témoignage de leur reconnaissance. L' Ordre Un crime affreux a 616 commis, le 16 juil-- let dernier m Bois--le--Duc, en Hollande. A 3 heures du matin, un assassin a pénétré dans la chambre & coucher de Monseigneur Zwysen, Archevéque d'Utrecht, ot lui a tire un coup de pistolet qui l' bless6 an bras et lui a percé la poitrine. La blessure est dan-- pnmnanndwuh-rluhhh-mu. quences. Sa Grandeut 1 Arebnlgn- dU-- '\miuuh:':tum. L'assassin ost in-- connu et a 16ussi & s*echapper. chevéque était trés alarmant. .11 avait subi une ox'vuhu Je méme jour. La ville était dans la consternation. socmusés consortt.--Un journal de Ouest rapporte une naiveté d'un conscrit qui mérite & coup sir d'_e:np:nnpi du servicey -n: p-mwn ysique, au moins pour im pli de son esprit, Il a'ctait présenté m le conseil de révision, ot avait de-- mandé & étre dispensé et renvoy¢ dans ses M-Q-h sont, lui demande ie doctent vos moyens d'exemption ? _ _ -- _ Une dépé bliée par Ia Gazetfe do Liege, le 16 1-m§ d.init'q.l.u Pétat de 1Ar_ FAITS DIVERS. accordé a leurs nationaux fr j:;'q--,mu bombes --il j'ai droit d'dtre mis flns n en