Le Courrier d'Ottawa, 2 Sep 1863, p. 1

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Le 25 aoit, 1743, M. Damont, sai-- vant sa coutame, passs une partic de ls journée dans son champ, veillant aux travaux de la mouu:odn' Ii était accompagné, ce jour-- son petit-- fils, jeune enfant d'environ dix ans ; assis ld"é] glgrl de {'ormed'dont nous avons déj 6, il présida an repas du inidi de see employés. : Un an s'6tait écoulé depuis ia sedne rappor-- tée dans le chapitre précédent et, cependant, aucune trace de son pas-- sage ne paarissait sur sa figure; son visnge serein avait encore le méme air de bonté et de calmo; senlement ses chevenx plus blancs ul'jouuient & son air respectable, TL adressa sou~-- vent ls furolo aux -- moissonneurs, gendu:t e repas; et quelques--uns 'entre eux remarquérent 2u'il le faisait avec plus d'intérét qu'd Pordi-- naire. . Loraque le repas fat terminé, il leur annonga qu'ils pourraient lais-- ser le travail plus tot que de coutume, et qu'il désirait les voir réunis dans sa. (lll;niwn, & quatre heures de Paprés-- midi. Alors donnant la main & son petit-- fils, il v'éloigna lentement de cet ar-- bre, sous lequel il s'était reposé tant de fois, ete%ont les branches et les fenilles, toujours vertes, couvraient le sol d'une ombre épaissc. T1 regarda 1m:itempc cette 'terre qu'il avait dé-- frichée et qui Pavait nourri depuis tant d'annZe.;, les blés qu'il avait se-- més et que Pon récoltait. Il parcon-- rut ainsi une partie de la ferme, Vexamina avec soin ; ensuite il s'ar-- réta, porta la main & son :chapeau, et, se découvrant, il regarda encore une fois les moissons, les arbres, puis Penfaut qu'il baiss au front, puis le ciel; dans son attitude, dans son re-- gu.rcf, vous auries lu un adiou a la terre, une action de grace & la divini-- té, une prigre pour sa race. Aprés il reprit tmn(&uillement le chemin qui conduisait a sa demenre. [La suite de ce récitest extraite d'une letire de messire C*** pritre ot curé desser-- vant alors in ville et banlioue de Trois--Rivi-- éres ; cette lettre étaii adressbe & un prétre du diccéss de Québec.] «* Dumont, écrivait le protre, était venu chez moi, la veille ; il revint & la ville, ce matin, regut le sacrement de Peucharistie et, sur tma demande, déjeiina avec moi. Vous savez que nous étions amis d'enfance ; nous avions étudié ensemble, pendant plu-- siours années, au collége des jésuites A Québac. I1 me dit %Il':e le jour était arrivé de ne pas oublier de le venir voir chez lui, (Ems Paprés--midi ; d'ail leurs, je savais le but de is visite %u'fl me demandait, il m'en avait dé-- ja parlé. * Lorsque j'arrivai chez Dumont, je trouvai toute sa famille rassemblée dans sa maison; sa file, marige a M. F..... de Trois--RiviénaL-on mari, ainsi que leurs enfants, Charles Du-- mont et sa femme qui demenraient avec lenr pdre ; Marguerite, orpheli-- ne élevée par LDumont et veuve d'un pécheur de notre ville, connu sous le mom de Pierre, et som enfant; g\h enfin quelques amis intimes de Da-- mont ; dans la premidre salle de Is en in en m opn m enc adnet t maison, se trouvaient aussi tous les gens qu'il employait sur sa terme. Jo vous avone que jo fus ému d la vue dempuwnnnq:i caussient tran-- guillsmeut ensemble ; lnennz. évi-- lenmment, ne savait co qui devrait avoir lieu. _ _ TLa chambre dans laquelle se tron-- vait Dumont, ainsi Tu sa famille et ses amis, avait vue & Pest ot & Pouest ; un lit était au milien de cette Mlit, bre, de que, eonmr :le on pouvait porter ses -- ternativement &o Porient a Poccident; les croisées t --ouvertes ot lair ts J l(::: In salle. is umont vint lorsque f'on-- trai dans cette chambre ; sa figure gra-- ve ef donce que yous avez \aes louqlevol:lh vh--h-m la méme. nnolc-odrio&fid. lnm d':'u u«:hhtadmum APost : -- ami, me dit-- us wdets se to io i ioi o se trouvaient dans is premidre -I?:: Feuilleton du Conrrier «Ottawa. LE DEBITEUR PAELE IL. (Buite et fin.) Litteraturge. JOURNAL PUBLIE DANS LES INTERETS FRANCOCANADIENS DU CANADA CENTRAL. Que mon ame s'envole an s6 Bt, quiau de la palx de Eautre. coté de la chambre, qui était a Eoccident. nuplhhnh' qui desendait & Phorizon ; alors s'a-- Etre auss! pour tol que Javais, Clevee, ' lugnonwdonu%am A son départ, k-'t;il me . donna ls main, je me sentis 6mu ; jepensais au dan-- ger contiune} qn'{l bravait pour ga--~ gner aa vie ot fi Ini dis de revenir & moi. avee ce ; il me répondit alors ces mots qui se gravdrent ensuite davantage dans mon esprit : Mort ou vif, dans trois jours, yous me reverrez. * Trois jours aprés son départ, con-- tinua Dumeont, il y a aujoard'hui un an de cela, j'étais dans mon champ, d peu prés ~ersa cette heure; je vis s'avancer vers moi un homme véta d'une chemiso et d'un Jntdon de toile, mais moniliés et salis par'le sa-- ble et une terre humide ; see cheveux, trempés d'ean, tombaient sur. son vi-- sage ; nous 1§lmri0nl alors la mort dePi%met)oupeineileuo'o-xnl- * Mais ce 'g:m je ne vous appris point, mes 1? Cest que jo devais vous quitter; Pierre m'annonga le jour et heure que jo devais vous dire adieu. Dans un an de ce jour, me dit--il, lorsque le soleil disparaitra... tre. Cependant, je me rappélai see traite; je voulus lui m,grmo fit signe do lor B1 m a-- igne de garder le M. D mont, me dit--il, je viens remplir la Fomeue que je vous fis a mon départ. wis il me rapports sa mort ; com-- ment il s'6tait noyé en voulant tra-- verser le lac, le soir méme de son départ de chez moi; détails que jo vous nnppn.- alors. Il to rappela & moi, -ég::fite, ainsi que votre en-- fant, lea, g'outn Dumont en s'adressant & son fils, cette dette est sacrée pour nous; tu l'nequitter-i n'est--ce pas, pour P'amour de moi Puis Dumont parlant de nouveau & cenx qui Pécoutaient : « lci, Dumont cossa de parler, sa fille s'était jetée dans lugns. Je ne puis yous peindre la sobne qui sui-- vit. Je savais d'avance ce qui devait avoir lien, et cependant, lorsque Du-- mont, aprés avoir embrassé see en-- fants, avoir dit adien & ses amis, et & toutes les personnes présentes, m'of-- frit sa main, je sentis quelques lar-- mes mouiller mes yeux. w @ Il regarda de nouvean a Pooci-- dent ; le soleil approchait de Phori-- zon.--Il est tempe, me dit--il, et il se woucha sur ls lit qui se tronvait au milieu de la ohnm%re. Je lui admi-- nistrai les derniers sacrements de no-- _ " Aprés cette prigre, Dumont ne parle plus; il avait fermé les yeur, 'Jemfilma de regarder & Pouest ; le soileil brillait encore. & tre église; loreque--ylous fini, il me deméEnda de mf- pridre des ago-- nisante ; prigre sublime que nous avons souvent admirée .nnmfi t gue ?e n'ai jamais lue, sane es larmes aux parents et aux amis du chrétien mourant. " Pas un souffle de vent n'agitait T'atmosph@re. A.Test de longs nupgu pourpres, séparés par des nuances d'a-- zur, s'élangaient en gerbres, dans la votte ableate, et formaient unimmen-- se obne renversé sur a ligné du lac St. Pierre.qui bornait la vue, de ce.00t6, Bientot in base colossale du ctne in~ mineux s'abaissa sur Phorizon, il me semble voir en réalité cette magnifi~ ue. description du. prophéte royal, znu mn& il rmt la terre servant de ied a 1'Eternel. on d O afens iautit Patatiinalt te Y seteine ot ne trahissant no:'m:' ysi~ ce o t o Te e mages oal por; in seul nuage se tronvait s soleil, dont le globe 6 ml.. dait &edm flots ('!: lflmim lm"k e i dlagn t ton-- Jl?lll';lm, YA '. illan fi;i&m e'assit alors sur le lit ; sa ue Maguerite et son en-- 1!'"', fihfi}nz gououk pros de lui ; 1 ses mains pour les benir, puis il appu-- yadono-;':rn*l'-rl"afllhr,h visage tourné vers Pouest. fant, étaient a getioux prés de lui ; il Tos reqaihe se Sorniire bis. dieve _" Le soleil avait cessé de briller ; Dumont avait cessé de vivre." «Je nesanrais vous dire quelle sensa-- is i1 me demanda de passer avec lui Tautre coté de la chambre, qui 'dn travall ie Pniman., gear mon Pe io tue Pavni slevee, & see enfante, & see «mis, & fanp 64 | & ©ORe partic 'aundée ne jour h:r: celfe=f a bte, som !'15" v-rm{.:;'w élevée, tor un p lA':.': question du ns ds fls "T &*~ | dis que je eroy D' Hon. M. Dorion.--L'accusation formulée contre les Ministres par le Grand--Tronc porte, en un t, sur 'h:l: particulier, c'ut-k&u-n quant & cefte partie o0 i! est question de in a que i;wm faite 80 par mille an Grand-- rfidu, et je demende la permission ie donner mes explications sur ce su* 4s question du subside postal a un ar» trage, fi:llni trouver rFoley, alors Maitre Général des Po'h-l,otje]ui que je eroyais qu'unetelle mosure serait impolitique, | M. l"de; me dit p'il aimerait que je vis le Premior-- &mntn' istre & ce sujet ; Kulloi en consé-- quence chez M. lJ. Mld:'o:idtk mais n'ayant pu le voir, j'en parlai M. Siool{:.' Sne)qnu }t;'nn aprés; le projet de loi en question fut présenté, et aprés m'dtre consulté avec mes amig Efivh au Procureur Général du t--Canada que je ne pouvais. voter lé(i)nemmt feus une entrevue avec le Procureur--Généraldu Haut--Cans~ da, qui me pria de m'assurer j uu}u'i quel montant mes amis seraient dis~ posés & autoriser le Gouvernement & régier la difficulté .avec le Grand-- Tronc sans avoir recours & un arbitra-- 5:. Le lendemain je vis une dizaine de mes amis et la question fut discu-- the. La gro ition faite en premier lieu par le Fm;umnr -- Génml du. Haut--Canada était que le Grand-- Tronc se chargedt non--seulement du service postal sur la ligne principale, mais encore sur ses embrunchemens, et de glul du paiement des conduc-- teurs des malles, et la question fut prise en considérstion, d'aprés ces termes de be.uco? plus onéreux que par le passé, afin desavoir quel mon-- tant pourrait dtre accordé dans ces conditions, On doit comprendre qu'il n'y avait TA aucun engagement de ma part, ni de la part de mes amis ; car mous n'avions aucume autorité alors pour régler cette question. Mais nous comvinmes que si le Gouvernement ponvait s'entendre avec la Compagnie gnr une somme quelconque en déga $150 P" mille, pour le service ad-- ditionnel,aussi bien que pour le service er, mes amis et moi nous btions a lui accorder notre concours. ous TMon'liziien entendu, au Gon-- vernement Ia latitude de fixer lui--mé-- me la somme, pourvu que le chiffre no fat pas au deld de $150. / tre, -gu'n dissolution des Chambres, i!r:'o t fait mention d'aucune somme comme devant étre le--chiffre fixé, si ce n'est par hasard par M. Ferrier qui, se tournant vers inoi, au moment oi mous allions nous sépnm-. me. dit: " Je I?Mte que le montant n'ait pas été fixé a la somme que vous menti-- ' Tnj'ez'Peuq:nt ll.,dem'iélle o l"lflioll." Lors de lentrevue: qui eut lien & Montréal, a Photel du inm_ier Minis-- Je répliquai que j'anrais 6té troe con cuper maintenent, Oe fut la seule foig ?n'il fut question de cette somme de $150 et cette mention vint de M. Ferrier lui--m&éme. Quant & moi j'i~ gnore complétement si mes collegues, 'ou mémée aucun d'eux, sont jamais convenus d'accorder cette somme, ou ai elle a jamais 6té mentionnée, ou si on y a mdme fait allusion, mais trds cer-- taimement il n'en a pas été question dans le Conseil L' Hon. J, A. MacDonald,--M. Ferrier dit que vous étea convenu de payer cette somme. _ T Hon, M. Dorion.--Si M. Ferrier avait tont dit, il aurait dit que la som-- the--quelle qu'elle fut--au--dessous de "u&':mpmuit tous les services or-- dind et additionnels dont j'ai par-- 16. Quant au montant & déciJcr pour le présent, cela devait dépendre en-- Gmfi)nm de cven'xi t"m membres du vernement o us spé-- ldnl'_ement durgz de s'en zmg'uper.',e CC MBL QHC J RNEMS E1E TTOB COH+ tent que la chose edt été réglée alors, car nous n'aurions paé & nous en 0¢-- ur cette mesure, et qu'au coutraire r;umi. forcé de m'y opposer. Sub-- Quand j'appris, Uandernier, que ie ::'T-ne{\ont nvndi: kl;inuut'iti?'s de tor un proj i pour rer question . _d:.:mide _Rul;'l & un ar westion du subside postal avant les L-do-. J'widit sans doute, a M. Laf¥aire du Grand--Tront. Ottawa, (H.C.) Morcredi matin 2 Septembre 1863, ffict 'Grand--Tronc, | Bown, ait déolaré gu'il ne fese a catte | de représsifle Grand--Tronc ;:'t:i'nmm ': -li:l:m," m 'h'tarn,unu-, do régle? 00440 | wite" it vegiseicaraitionrt ?fi rearoe evaire i do gouvernament de prendre i & 'donte, A M. | on i anaaith MIRY [Admcw'de fher jusqu'ici ; que cele serait fait ifi'm q:*l:&.;h Et ~comme preuve de la sincérité du Goaverne-- ::nt',: 'gm :E que r Qlfl: Fertier le Gouvernément était ml-;:q; régler cette mfl' cireonstances en }-bn Toi. (onttnly y Ahnient oppmntne chemen D Hon. M. Dorion --Antérieure: ment le subside était de $70, pour doux services m jour, maintenant il est de $100 : pour un service et $40 pour Pautre. _ _ Je dois dire aussi que je suis un peu surpris de certaines parties des lettres publides & ce sujet. M. Bryd-- ges public ce qu'il appellé la substance d'un télégramme envoyé H-r lui & M.J Ferrier. Pourquoi n'a--t it pas publié le télégramme méme? Au liou de cela i! en retranche la partie la plus importante; et en le rognant et mu-- tilant ainsi, ces vertneux personnages ont fait de lear mioux pour représen-- ter les choses sous un faux' jour. ('Eowm.' Ecoutes !). Je 'pric in Chambre de rsmmhuer la conclusion de ce télégramms dont M. Brydges prétend avoir donné ls substance : * Bi le Gouvernement eat prét & ré-- <« gler avec nous, & $150 par mmo' '" avec un contrat pour trois ans *« venir, et & faire remonter 'arrange-- « ment & la date du rlrpon de Sidney 8 Smith§ g'e serai comg{éwmont nentre #* dans élection de Montréal--Ouest, pas voir an contraire, d'une manidre évidente, quele Grand--Tronc no vou-- CUCCntE, q1 70 unun-lm no you-- lait pas étre mmfi & tréal ou ailleurs, a moins que le Gouvernement ne lui consentit ge suite un contrat & $150 par mille, et ne fit remonter cet arrangement & 1858 f Et maintenant pendant que se discute une motion de nou--confiance, ce méme personnage essaie d'agir sur Popinion en accusant le Gouvernement d'une tentative de corruption qu'll a repoussée, au con-- traire avec indignation. (Rooutes / ® mais je ne m'enpfini d rien de « plas qu'd garder neutralité." Comme de raison, ces honnétes m du Graud--Tronc refusgrent de se lai ser corrompre. (Rires). Iis étaient trop purs pour avoir méme un mo-- ment lm pensée de se vendre, et no voulurent, pas se départir de leur noble et digne neutralité. 'sfiinc). Mais ou se trouve la preave de cette corruption ? M. B.ry&?_- no laisse--t--i1 Evoutez.) Il y a un autre fait assez singulier. Depuis deux mois et deini le %uver- nement est en correspondance avec M. Brydges, M. Ferrier ot M. Watkin au sujet 'du subside postal, et dans aucune des lettres regues par le Gou-- vernement, il n'est fait allusion & la proposition en &Mion do fixer le subside a $150. Co n'est qu'd 1a veille du vote de non--confiance, que l'on fait ces terribles révélations, dans le seul but d'aider & la défaite du Ministbre, et le remplacer par un nouveau Gon-- vernement 'Fllll favorable aux intérdts da Grand--Tronce. (Reoutes, écoutes / .Applaudiaonm?. On voudrait na-- turellement nous donner_poursueces-- seurs, 'ex--Président du Grand--Tronc, l'avocat du Gmxd-'l'rol'wk::'::.Dim teurs du Grand--Tronc ( , dcou tez ! 'Tel est le but de cette correspon-- dance, publiée dnr MM. Ferrier ot Brfdgu, mais il ne sera pas atteint, S'il y out aucnne tentative de corrup-- tion, elle vint non da Gouvernement, mais du Gund-'!'roma et le télégram-- me de M. Bryd&: in i?no clairement nua al neme aw vouln antrar dana ?uo, si nous i\;fiu voulu entrer, dans ho qn'i * a.nrimn p?l. lobtenir l'influ:'u du Grand--Tronc. (Zoouter, écouter /) sut Padiesse. Sile Ministore ont agi comme mrul.qm--.npfinw: La Dr. Bown avait déciaré quesi e Gouvers noment #6 faisait une affaire ininistbrieite i1 volerait p::.l-'m do !l.hubfl. main us contraire il se cerait C in -- Aomrationts 4. Domen lle jeta: dans : ies .angs de POpposition, ot in. . L@Orateur, en présence . de 'Paititude du Gourernemeat, no vonlut pas prendre sur lui justion, . ot * comprendra~ + mieux lo merite a!'.'-.-. #Phonnéteté, %:: Pan sait que dans Pétstactué! de la Cham une voix peot décider du gort du Gouverne= Gouvernement, ne vonlut pas prendre sur lui im responsabilit¢ de permaeitre & M. Rankin En employant les moyeus que le Gouver= nement Carier=Macdonaid ne négligon kfili-, PAdminiatration actuelie se verrait lm téte d'une majorité respectable. Elle me jle veut pas, ot le pays doit lui on savoir -- Les amis du Gouvernement compiaient, en artivant & Quebec, sur une mujorite d'une douzaine de voix. Aujourdhui, je crois qu'ils seront sstisfaits de quatre ou cing, i eucere is majorité aiteint og chiftre. Ceite différence s'explique par le chan> gament de MM. Bell (do Russell ),Currier t Wrigth (dOitawa). La yoiteiace de ces Messiouss reste encore ino.b?liquu, mais se raitache, probablement aux batissen d'Ottawa, ut au Chemiu de For do Prescott. juger impartiaiement PAdm 1Cls mevempies rhidimant Le ministére pouvait aussi compter que M. Bellerose, qui s'était présenté comme indépendant, devant juger le Gouvernement «d'rpiés ses acies, ne donuerait par de vote de non--confiance avant de connaitre les me-- sures ministerielies, Cependant ce député a pris dés le debut une position telle qu'il n'est guéres douteux qu'il ait toujours appartenu de coaur & 1'Op position, tout en laissant croire qu'il voulait juger impartinlement |'Administration. 'Ces méoomptes réduisent de huit vnix la majorité sur laquelle on comptait. Copen-- dant, il est trds l\smbnble que le Gouverne-- ment tiendra. (Nous sommes dans one posi-- tiou extraordinaire, car |l'Opposition est cer-- tainement plus faible et moins homogéne que 'le parti ministériel. W L*Orateur prend le fautenil & 3 heures. L'Hon. McCrae a présenté un bill pour amender la section 2756me de Pacte mani-- sipal du Hant--Canada. L'Hoo, M. MoMaster a présenté un bill g:ulr su'monder Pacte des bangues d'6pargne 1. M. Campbel! dit qu'on a reproché & M. Fertier d'avoir supprimé partio d'nn t6i6~ gramme, ayant rapport aux récentes acouss~ tions contre les ministres. 11 croit que ce lélbzr:nmmen été communiqué anx membres du vernement, et dbsirait savoir ce quile pensent de cette conduite. M. Blair dit que M. Ferrier avait agi de manigre & natre blamé par personne. . Bur motion de I'Hon. M. Currie, le bill pour la collection des detter contre les vais-- seaox paséa & sa seconde lecteure, apres quoi le Conseil s'ajourna. ol 11 n'est guéres possible que M. Sicotte puisse servir sous M. Cartier ou |'l': uyer comme chef d'un eabinet. . 8i done l 8|1p0- sition Pemportait, il est plus que doutenx qu'an Ministére sétieux pt se tormer; et il serait ridicule de songer & une nouvelle dissolution." orateur prend lo fauteuil & 3 heures. Le bill relatif aux protéts de billets et notes pro-- missoires est lu une troisiéme fois et passé. Plusicurs vMitiovu sont présentées contre les retours d'élections de Durham--Est, L'ls-- let, Joliette, Hoohelaga, Montréal--Est, Perth; Russel!, Québec--Est, Bellechasse, Laprairie, Brookrille, Dorchester, Montmagny, Trois-- Rividres, Terrebonne et Montmorenay; et de is part de M. Raukin pour obtenir son siége pour le comté d'Easox. _ _ 'Les débats continuent ensuite sut Pamen-- dement de M. Sicotte. entreprise et de s'assurer, avant de Doffrir lmtu d: _ll législature, que la part qu'g, it . proportionner aux moyens > ros actuels du pays. Nous upzruna "WMW aux lqlubnluur- chargés de ceule ex uelqne jeune ingénieut ?'6:"' "aundbn" -fnnYua-q' i I'maonv:-;'uuu wili une pareille suggestion n'ont bescia d'stre zmonuéu. pst doit étte Ja nouvelie communication da viee--ohnasaliet de Pempereer do use Paris, 6 aofit. Au temps on nous vivons, cest deja bean-- tw"dc [ouvoiv confirmer une nouvelle de is mt nco --ola ost un t peut étre considér6 comme officiel ; i! goit ménse remonter A un ou deux jours. L/ar-- tioke publib ce matin dans le Journal des Débats et dont Worigine russe ne pout étre contéstée----indique auffisamment dm 1;;! uk de eonciltation o méme datténuat tre coneus la nouvelie communication Lo Gortohakof! offre «¥ec nutant de ue habileté la main a Pemperear + wu moment 64 ce souverain ne sovoit flfip'tu--lih.l)-hlqhhn e e dane un sens d toutas :-""'m"mhq-m« mmmh + u-apn.q-wm-p. On no va & rien thoine qu'A parler d'une softe d'allianee franoo--russe dontricibe subitemnant par csprit de reprbsailles contre Tes doux puissances to. | Cest allor lnhp!' Toin. Tout r.T. plas ruaumin ?:muncm mvg- 'gfil 'lm*l:'lh' incitations préo#~ dn gouvernement britannique vers any ASSEMBLEE LEGISLATIVE. Mercredi, 26 aott 1863 CONBSEIL LEGISLA;I'IF. 'Guebec, 26 aoti. Leottres de Paris. Jeudi, 27 aofit. re PAngletor-- divicéo 68 dessoin de brégilier ies doux cours de Saint-- Péterebourg ot de Paris, ot u&p&- uL ne se ssvcierait'plos de p& devant la Russie ls responsabilit'é Pune initstive évie domment peu Thhh pour le, Czar. ,. On :rh Wntrevaee -Jluuynpd'm.h M. de Budberg ef Drouyn de ys, on flh(uqni dane un t:tn monieut no #e-- To Russio & ding hien o0 mioistare ds al faires étrangdres.. On prétend que déja M, tw dne de Morny, cor is qhent, o0 nntem Pétersbourg, assertion & laquelie jo n'ajoute rl:\fi':uu e . toutes chances de unfimm doar-- ibes pout cette année. .' > . _ _ I1 y a eu aujourd®hui consdil des ministres, mais non conseil privé, & suspendu pourestte taison sa. réception hebdomadaire Wanjout-- d'hui; le ministre n'a u&qu deux on trois diplomates, dont M. de Gollz, ambassadent do Proml y4 lh:n."mwmupfln ennore sur les résultate du con se serait as sez tard ; mais i1 ne semble .Fm" avoir lea conséquenoes. ai iwee qu'on en aitendait, of on no rog plus comme n6-- cessaire qu'il doive eatrainer une. modifica-- tiow minisbriet@. On a dh:wmi I:::l;:l.ka r"ou corité national polonais lame in Pologne les anciounes fronttisres de lm'c- démen-- ti méme ne doit .f" étre accepté sans résar-- ve ; des l:uru le V:;:ynlo_ disent qu:hl: pays a 616 parconru ul oing j ot m:{h de Kr:knfl & lnlilehlfl', :'mmml' truce de l'insurtection, mais les inmm dtant suriout concentrés dane les toréta at des routes, rien no prouve que le mouvement soit éteint dans cette provinee. _ On anuonce ln pubfmlhn d'un docnmuat interessant, une ciroulaire du gouvernement tusse, & ses agents, dans le but do justifier la mesure dutrulquc rappel de larchevaque Felinaki en Russic. MME. LINCOLN AU MONT Wa8MINGTON.-- Un correspoudant du Journal de Boston donbe les details suivants sur une excursion qui a eu liea le jour d'actions de grice au sommet du mont Washington. _ _ " Cent trente visiteurs ont fait Paseention, et dans le nombre se trouvait Mme. Lincaln avec sou fils Robert. Flusiours personnes de marque Paccompagnaient, mais le ton ghok-- ral de la société était sans cérémonie. Pout étre les personnes qui n'ont pas vu Mme. Lincoln sef@nt--elles bien aises d'avoir une idbe de sa physionomie. C'est une femme de taille moyenne, uo peu ronde de for~ me et fortement constitube. Rlle portait un habit do cheval de ud-r brune.-- an whapeau noir ot un voule, Sa m ost ox> iuuin. gaie, souriante, le & voir. lle a lo tuint clair, les yanx.hu, les che-- veux chftain foucé et, en somme, comme il convient & la ferame d'un Président, elle ade Paisance et du charme dans les ma-- niéres, Son fils Robert est un grand gargon ue seize ans, brun, et qui ressemble t?n vig-- nette des greenbacks de $10, .. «* Aujourdhui, Mme, Lincoln est de non-- veau sur pied dés le matin. Elle est venue au bureau et m'a dit aveo un sourire fami-- lier: «* Je pense que vous ne vous attendiet pas a me revoir witot." Puis elle a ajoutk: *« Veuillez me donner d:J-phr; yai d écrire d la maison, ot je voudrais avoir un morceun de rocher & emporter." Je lui of-- fris d'envoyer par son cocher l'écbantilion qu'elle avait choisi ; elle répondit : * Noo, qu'elle avait nhouiJ elle répondit : * Noo, toutes les femmes doivent avoir une grande poche.'" Je signale ces particularités pour montrer combien Mie. Lincoln est saus fa+ gon. Pendant dix minutes, ellea ajouté un post--scriptum & une lettre qu'elle m'a char & de faie parvenir & son adrease; M. A. tincoln, Président dos Elats--Unis, & Was hingion, D.C. Une dizaing de visiteurs écrivent;des lettres autour de moi, et Paima-- ble dame me diten me rendant ma plume : Je suis fachée de vous déranger, muis vous savez quune 5'"" de femme n'est pas sans t--scriptaim. _ Trente chevaux seliés et dix . voitures & natre ot & six chevausx sont tout préts, & ln '3uponilinn do in compagnie." _ _ _ --(Courmier des Etate--Unis.) Depuis longtemps i\ n'était plus guesti-- on de Garibaldi, Le héros pnpulurn uquuh dans une grande réserve; mais voils que tout a coup le Diritto public ie manifeste suivant que Pex--dictateur a écrit en réponse &A une adresso qui lui a 616 arw?h part le comité du parti d'action de ia Vénne : -- * Le salut de I'ltalia ost dans la valour de son E,nple. i nameamery Eo O mmmame @11 y a maintenant trois ans qu'un vote populaire, spontané, unanime, a annoneé au monde étonné le royaume d'Italie, Depgis ce jour, nos freres Yibres abendent wee une oreille tendue un cri qui les appellé & Rome et & Venise, ec 0e cri, il no surgit pas. Les laches qui devalt le ruuur ont eu peur, ot, au milieu des débauches: Pune vie 'in-- fme. ils . affaiblissent, | découragent, déni-- greut les blans gbnéreux. _ @llest temps d'abrégor. Ca éte de tou: temps le droit de Pesclave de saisir son ty ran et de lui couper l gorge. _ ie Coudl ;'.s--;l;l-;lrl';l;i--'-;.-l;'lf lo magnifi-- que jour ot noun nous trouverons encore aux prises avec les pirates do notre pays, et alors on ne fera plus comme par, le passé, que je pourtais appeler ane latte pour tize,. .. -- *' Il faut que toos nous noue armions d'un fer ot gue nous frappions sane nous reposer jasgu'd ce que nous ayons brise le dernier anneau de nos chaings. . _# Notre tiche est saotée. Nous serons aveo vous et nous vous soutiendrons de no-- tre bras : notre Ame ausgi est a vous. Que le nioble exentple du peuple polonais vous ser-- ve. Commencez comme ut a fsite sentis wox brigands gque voue commanders dane voite maison, qu'ils ne vous (rompent pma r lours mensonges o1 qu'entre oux et yous i} y 'ait de possible que le fer et 'axpuision, : .. «a Cd)-:',.: 24 {uillet 16097 ¥ otre G. Gantaaio," -- Le Herald do New--York aitaque |'Hon. M. McGee pour avoir dit qu'on aotivait in construction du fort Montgomerr dans le but d'une imvasion an Canade. ive & is Russic une serte de tarae brégilies deedous couts do Seint: uelosbeX noive

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