Le Courrier d'Ottawa, 17 Jun 1863, p. 1

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t3 4& ~--Oatherine 1 elle est si pale et si triste, ot to prétends qu'elle s'enivre! ce n'est ru?n mome ?Jutherine. --Oh! va, je la connais bien! n'a-- mr l.vfecbu mon grand--pére f nous "Izfllflflomtms .....Cest la veuve d'un m ; elle a un petit m&:i 'Il'fizzoh tont prés Eci, ot ne jour i1 va chercher une me-- eare de genitvre chez le marchand de e .'ant....h Pai _:----Oh# je le donnerai tont bonne-- ment a--notre blanchissense, Catherine Joos ; elle est si adroite et si soignen-- se! --Quoi! tu emploies Catherine Joos? une femme qui boit ! 7 Te fomne q 6l0_ -- --Mais, Teabelle, dit Wilhelmina, & qui confieras tu, pour les laver, ce beau col et ces manches si richos? je ne conmais a Anvers aucune blanchie-- sense & qui josasse remettre un si préciens travail.. -- -- salnaient chaque Agure connne. Une des jeunes tfilas avait remis sa tasse sur le plateau et profitait des derni¢res luears du jour pour achever une, magnifique broderie, chef--d'cen-- vre de geilt et de patience, _ _ Ce soir--id, Wilhelmina Van Geer-- truye offrait le the a ses amies ; cing ou six jeuns filles étaient assises an-- tour d'une table chargée de patisse-- ries, de biscuits, de giteanx df:: toute espéce; et en savourant le bon thé de caravane, en mangeant les produc-- tions de--Bchrander, le meilleur patis-- sier d'Anvers, elles causaient sans se donner de relAche. Les passants qui traversaient, inoffensifs et paisibles, la jolie place Verte, fournissaient am-- rle mati¢re & leurs observations, car ia table avait été roulée auprés d'un balcon, et, & travers les fleurs, ies ca-- ges d'oiseaux, les lampes en terre cuite remplies de lierre et de plantes grimpantes quiten Belgique ornent si gracieusement les embrasures des fe-- nétres, les jennes filles voyaient & merveille tout ce qui se passait dans la rue, et de malins commentaires salnaient chaque figure connne. l CE QUE L'ON DIT SANS Y PENSER. NOUVELLE par $¥abame Hourvon. Feuilleton du vourrier d'Ottawa Lair le réchaufle et le pénétre. 1 féte le printemps vainqueur. Un oiseau chante & sa feudire, La gaité chante dans son caur ! JDIEU EST TOUJOURS LA Alors Pame do pauvre est pleine. Humble, i bénit ce Dieu lointain Dout il sent !a céleste haleine Dans tous les souffles du matin ! L'aube alors de clartés baiznée Entrant cans le réduit profond, Dore la toile Paraiguée Eatre les poutres du plafond. Alors la masure oi la mousse Sur humble chaume a débordé Meontre avec une fierté douce Son vieux mur de roses brodé. Sor un toit on Pherbe frissonne Le jasmin veut bien se poser. Le iys ne méprise personue, Lui qui pourrait tout mépriser ! Sur les chaumi¢res dédaignées Par les mnitres et les valets, o Joyease, elle jetie i porgnées Les flears qu'cile vend aux palais. Son luxe aux pauvres seuils s'étale, Ni les parfomns ui les rayons N'ont peor, duns leur caudenr royale De se sallt & des haillons. Elle donne vie et pensée Aux pauvres de Phiver sauvés, Da solsil & pleine croisée, Et le ciel pur qui dit: Vivez ! Eie cache et recouvre dombre, Loin du monde sourd et mogueur Une lyre dans le bois sombre, Une oreille dans note ccur ! Tout ombrage alors semble dire Voyageur, viens to reposer ! Eile met dans Paube un sourire Eile met dans Ponde un baiser. L'616, Ia Nature éveillée Partout so repand en tous sens, Sur Parbie en épuisse feuiliée, Sur Phomme en bienfaits caressants. g l'fi"\-nl'. le paurre adore ! MI?:U'DT*-R"*.' aurore 166, c'est le n.flm:u. On entend des chausons dans Pair Litterature. Mb, la noit bloue: JOURNAL PUBLIHW: d Niana --Oni, le petit ¥ves Joos; ma more: est. malade ; il a'y a. rien & la maison, ni pain, ni feu,..:et jo suip --Eh quoi! mon doux wa-- vu-vo-qdonel 'Vous dtes E ',Lm Joos ; n'cat--ce pas t _ tesse ot in réflexion d'an &g# plus avanceé. Wilhelmina était bonne ; elle |'lr procgha de: enfant, et Jui dit dans la langne flamando, si féeonde en mots caressants : Wilhelmina reconnut anssitot Y ves. plus pile encore qu'antrefois, et por-- tant sur ses traite enfantins la tris-- --Donnez--moi quelque chose pour ma mére, je vous 2n s?lppllol dmt cette voix ; ma mére est malade. Quelques mois aprds, au watin, Wilhelmina; suivie de sa femme de chambre, sortait de Péglise de Notre-- Dame ; elle allait vite; mais, sous le porche, elle fut arrétée par la voik faible d'un enfant et par ane petite main maigre qui s'étendait vers elle: x Conutftict iOfHama La mére et Penfant recueillirent les piéces de linge alourdies par Peau, les léposérent f:ns un grand rnier, et regagnérent péniblement, & l« nuit close, leur pauvre logis, situé prés de Véeglise St. André, au fond d'une rue basse et malsaine. --Cela fait du bien, dit--elle, cola réchanffe, quand on n'a pas autre chose. Ceux qui out du feu et la soupe n'en ont pas besoin .. Brrr| que Peau est froide! je ne sens plus ines maing, et le sang coule de mes ongles . .. finoore une retim gorgée.... ot puis, ramassons le linge et retour-- nons & la maison. cis. Elle était mal vétue et paraissait transie de froid. --Te voild, mon cher enfant, dit-- elle; je suis bien aise que tu arrives, car j'ai besoin de reprendre un pen de forces. Le vent du mord est si froid, ct Peau est comme glacée....je ne me sens plus....M'as--ta apporté quelque chose ? L'enfant tira la bouteille de sa po-- che ; sa mére l'approcha de ses lévres et en bl'lt une gorgée. _ ] Le vent du soir comme:s.nitl\ frai-- chir et ridait les nappes d'ean jaune du flenve; du coté de Flcasingue, le soleil se couchait dans sa flm'ra,et son detnier rayon faisnit briller comme une escarboucle la croix d'or que'le clocher de la cathédrale élevait dans les nues ; mais, autour de Tenfant, le paysage devenait morne et triste, A droite, an--dela de 'Escaut dont il eui-- vait les bords; on voyait les terres basses des polders, &pouil'.éea de leurs imuiesons et n'offrant & perte de vue qu'unc argile brumne et nue; & gauche, on entrevoyait les rues tortn-- euses du quartier le plus pafivre de la ville et les maisons gothiques habitées par des marchands de poisson et des pécheurs. Personne ne passait sur les quais. Denfant, pressant le pas, arri-- va enfin auprés d 'nn petit escalier qui descendait vers le fleuve. Au bas de Fescalier se trouvait un plancher en bois sur lequel était une femme & ge-- noux et toute courbée qui, tenant de grandes pigces de linge, les ringait avec peine dans Peau agitée, Yg:es descendit Pescalier; la pauvre femme se retourna an bruit ge ses pas, et laissa voir un visage jeane encore, mais"fa.tigné par la misgre et les sou-- _ --Une bouteille & genidvre, vrai-- ment.... --Cest pour sa mére. t --Pauvre petit ! Lo pauvre petit, qui méritait ce nom, caril était bien fréle et bien pale, se dirigea du coté de 'Escaut ; mais, au liew de tourner vers les quais, sans cesse animés gnr la foule enjouée des promeneurs, i1 s'achemi-- va, en suivant le rivage, vers Pextré-- mité de la ville o s'ément les ruines de l'ubb;yle de SL-Michelf etdlu som:-- bre citadelle, nagu&re défendue par le géuéral Cimugu Pm yeux, J rterai.tes broderics, et je k':}pm ot montégé. * + e le veux bien ; merci, Miria. --Tiens! regarde; vois--tu ld--bas, prés de la statue de Rubens, ce petit gargon t . --Cest le fils de Catherine; que porte--t--il a la main ? sdr, no@® @'emploierons plus Cathe-- rime Joos.~ * -- --Ni nomg .nou plus, s'cria une autre jeune fille ; ce serait encoura-- ger le vice, --Je .vais & ~Bruzxolies la semainc prochaine, reprit: Wilhelmina ; si tu. yeux, j'omnerterai.tes broderics, et je mére mPT d fait il de ce genidyeet --I l:.:vfleill mos::.l?nv Sle li sa mo';vli ..Pauvre il ost gentil ; mais sa e qui boit ! & maman, et, bien imploierons plus Cathe-- II DANS LES INTERETS --FRANCO--GANADEENS DU CANADA CENTRAL ir f n cam e, afin d' m qv':;:nu prépcntlfi que rrndniz nécessaires l'lp':fod:o de la belio sai-- son. Désolée, in jeune fille attendit tout le jour dans une anxiété mortel~ le; vore lo soir, elle envoya sa femme de chambre auprés de Cathetine avec du vin, da bouirlon, du li en lui recommandant de ri: nuit an» prés de la malade. l:.. Van Geer-- truye no: revint qu'd une henre tris-- avancée, et, dés son retour, elle s#'on-- int .longnement. avee son. mari. %nb' r&'bmflmi le passa une nuit cruelle, e€¥ W# _ En rentrant & la maison, Wilhel-- mina apprit .que sa mére venait de Le petit gargon s'approcha de sa mére ; mais gilhfllmingfi'meu pour lui montrer la pidee d'or et lui faire quelqnes recommandations .. Puis, le ecour appesanti, elle s'éloigna et retourna chez elle ; elle voulait voir sa more, lui confier co qui s'était s6 : elle avait un nrdognt beloin;x'l"z panchement et de conseil. suit une faute arréta .;.Catheriue rouvrit & demi ses yenx voilés et son-- pira; 0_ Catherine, fatiguée, avait appuyé son visage sur un oreiller ; elle rufpi- rait avec peine, et ses yeux so fer-- maient de faiblesse et d'accablement. Wilhelmina ne ponvait pine parler ; elle fit un effort, mit dix SOrim sur le. lit, et dit d'une voix basse, honteuse : --Je reviendrai, ne vous laisser j manguer de rien ,. Je pourvoirai & tout....Je le dois, i1 le faut ... Tran-- uillisez--vous, guérissez--vous., .. A-- 3ien, Catherine....Oh! priee pour moi ! --Elle plenrait ; elle aurait volon-- tiers brisé & genoux les mains de la pauyre lavese; mais la timidité qui --Cemot frappa Wilhelmina an cceur ; elle demenra sans parole et sans voix: ce qu'elle avait trit sans y penser avait tué cette malhenrense femme ! raa jeunesse, j'en ai en beaucoup, et teaintenant on m'a enlevé ma répu-- tation et mes pratiques, on m'a con: damnée & mourir de faim . . . .on a dit que je buvais, que je m'enivrais! et toutes mes rntiqnes m'ont quittée! Mademoiselle Isabelle Slacts ot tant d'autres,. .. & _ --Mais, puieque vous me connais-- ser, vous savez bien que je %:is vous seconrir. Je le puis, et je le veux. --Il est trop tard, 6t on m'a fait trop de chagrin.. . . Antrefois, dans --Je yous reconnais, dit--elle; vous étes mademnoiselle Van Goertruye. . . . Oni....oni, vous ressemblez & votre mere. ...et puis d un autre encore.. ., Retirez--vous, madernoiselle, vous ne pouvez pas me--faire de bien.... _ --Yous vivrez. pour lui, .s'Gcria Wilhelinipa en Ini pronant la main. La malade Ja regarda, et son visage s'altéra : _ --Je nai rf)lns besoin de rien, ré-- pondit Catherine d'une voix faible et entrecoupée . .. Vous étes bien bonne, madame ou mademoiselle, mais le se-- cours vient trop tard....J'ai re?u le coup'ge mort. ... Mon pauvre enfant ! veuve Joos. S'nbi)}&;l;l;l;tva:l--fi:.;li; dit avec une voix pleine de. douceur et d'affection : --Votre petit gargon m'a amenée ivi, ma bonne femme ; consolez--vous : rien ne vous manquera désormais. . prenez courage, vous guérirez. . . . m 20E Cns CCE OMR 'Withelmina snivig te potit et, aprés avoir franghi un m rues anciennes et sinueuses, elle arri-- va & la demeure de la pauvre venve. La premigre chambre servait de buin-- derie ; mais le fen étai}.éteint, la chau-- digre vide, et.depuis longtamp- le trae vail semblait abandouné. Sur la eour se tronvait une petite. pigce basse: et obscure ; un lit misénlse en occupait le fond, et dans ce lit Wilthelimina en-- trovit une forme amaigrie, un visage mourant, des yeux dori't.r la vie s'était retirée . . .Elle recounnt cependant la venu pour demander quelque chose anx personnes qui ont prié Dieu . .. . Vr:oun'ldomeeeh.... ' 'enfant ouvrit sa petite main, et montra cing ou six cents. 4 _ ----Ce n'est pas asser pour un pain Nmatn-pe':;.d-uhou .. .et noug avens si froid ! a --Oi. demenre ta more, cher amil --Prée de Péglise St. André. | --Eh bien! mon.eafant, tu vas m'y conduire; je donnerai & ta mére tout se qu'il lui faut, ~ _ L . --Olt mad%'%fl?'i"."" bien 'Digu pour voye,. .. Venez vite! Ottawa, (H.--C.) Mercredi matin 17 Jain, 1868 mais je no me plfl{onwr"-'- € u-gi';i. me ce que j'ai dit sare'y p£|:r Loo Al uin . L --Oui m:';lllo:t:': r legataire nnm 4 7 n | mamare, je renx adop-- ter Y ves, élover, at ln'rdoualu partic de cette fortune . . .Me,lo.per-- mets--tu ? --Oui, mon enfant, et ton pére no 8'y --OEO:H pas. + --Catherine to pardonnera et pri ra pour tof :i';noledel od i'hlm son Ame, éprouvée lebbas, regoit sa Loraqn'alle enut.reprie conniaissance, elle se pencha, tout en rh.n.lur 1é. paule &e- meére, ot lui dit ; .' r-u-wi:;é:'- luvrdv;w METEEr Guil --L .de, mon , _ Inang eA ebenpiet _ Clait A genoux, devaent une :petito: to: ble mrfiullo étaient ,ooan eru-- cifix, un béq'filiu et un cibege allumé ; le lit était fait aveo soin,--main, sons le drap .blanc qui le: couvreit.en en: tier, on voyait se dessinet une formé langue, raide, immobile...Dans un coin de is chambre, Yree sanglotait tout hant. . . .Wilhelmina. n# iput :on voir dnunlfie. .. Barndr6 la.ranena dans la bmanderie. €léve si hant I'humble at Vindigent. L/'état de nufltpmp&.j- me snigiyte depuis ;plusieure.mois m'a.empéohée de connaitre ls. situation de la veave Joos ; sans eeh,m ta faute se-- rait depuie lnlgftun(» réparbe, -- .' :')i(p-.Tm;'lu w encore e lespore, it mdln Van Geertruye, qui achevait de a'he-- biller; allons sur--le--champ chez Ca-- therine. * Elles sortirent ; mais un secrat Kar?uentiment glagait le ocour de Wil-- i o PALit ET Weppags pl ile p&lit et a'appuya plus fort aa bras de sa mére, 1 u'dl'; vit que lk fenétre de h""mm de Onl?erin& était entr'onverte et qu' r'b.hl eut scintillait a t.unru': v:z . ... Blles entrérent ;-- la;, frmme, de : chambre était A genoux, devant une ; ble mrfin«llo étaient .o.g * s Moniteur publiG is notice oul> mo les petites offrandes que. je Ini dfltinnis'.mL. tmémgire d..:bn pan vre frere, qui'wlfatgi-'% rine, fdw'!---a: jo Eniremis:queni; 6t in ht ts in es appiopeier n a digni hn é]évegn si hant I'humble at Vindisent 10060 706 oliras .?:.jg J..] l_iz.itmuni en ell {::..,, stanc h u mettre m?mM me les petites 4 6 p«emtu ot :::tnsou tils. Plus ment son tils, i'l;';';;._r':.h-f;;' voulu venir & son 'awjn,am-efl? avait tonjonrs. bvité toute--remcontre avec" les porsonnes.de ':m famille, et elle reponsea avec :ane fexté f reuse les offres..que je ui im -fi: ; les plus duzes pri rea, proépéraient; snale 'maevlougue msl.':iie m ot m bnnqueronm '2'0% &, nne étroite pauvre is fal ine 40 ft }l- veuse et o pAID, u. elle aimait, nlil Dien m?umr cette Ame ; Ellfipfiplm,uln tion . paternelle. -- Lapaurre: dille l6 sentit, «.i quoiqu'clle menit -3&- re, (elle l'a avoug & ma mdre,)elle quitta notre maison et épousa un nia-- gon qui la, recherehait »dupuis long-- temps. Elle véeut avec son mari dané ln pfl:- grande--concorde; leurs affai~ vre Cathering Joos, que/tr Acenaes, x ces oo ondnt nds dll"lfld.d'-n.:g 'uk cortr de chez ma.thdrez elle u)-# 3'!' «charmants ot dn> carnotbre| |6 ud dmghphw'-- ; D avais w uillaume . .. .ton parrain, m.u fi.."ll aima «Cathorine et) voulut |'épfln~:i Oohgd-g---:-bm pite o derstpoin se nared penvarre fante ; mais olle te pbsera: d'antant plas, lomgue tu saaras que cette pau-- pabs du lit de sa stiire. Ello lul dit sa vonfssion aree~des: larmes; mais en 1 ma mare, quelle legon ! 'Ja-- e, que--tri--Aconaes, i hss io était Seumesdidu 1 Jo Pavais dit Priagn ' * On donke encore tne autre raison de Ia reddition d'Onega. Le gbgaétal Comonfort, de qui }i avait, reg: de tempa en. temps gnel-- dot d irinonntpatt,afam ie deln Amupi u:"i;".'.u_ riAfii par le génera) liv patons do nadeliipe at de . Loretis fie pon-- yaient étre diggh contre les uni(lu-hml atteindtc & ia fois Ia ville méme ot ses propres rfim.m' & & reonler . gros de.son armde, ot a par Ja legntion mexicaine elle méme & In chute de Puebia. .Cette lettre explique en méme temps ce que I'l'lmm_enr Fo«'v-k «voir en lut méme d'improbib'a et d'inutten-- dn aux yout de certaines gens. A cet bgard, elle corrabore ce que ' nous avions dit nous. mémes du plan d'action suivi par le genéral "i% 7?iDene publie une lettre emanant do [nn éorrespondant . & Washington, :ul eat comme une. confirmation officielle, donnée Puebla est & 80 lienes de Mexico On y va en donze heures par des di ligences dont In rapidité est assez gudo mhvé»l'ilégllité du terrain. Beaucorip de personncs font ce voya-- q:' I"ehcul. ét. tidme dans une jour-- 'née. Puebla a tonjours été trde renom-- mée pott sen climat, sa fertilité, sa richesde et see manufactures de tis-- sus dont un fait des Gcharpes et des ch&les du prix de 500 fr. 'On y ta-- brigue augs? des confitures trde récher [cliées, 'dea' fatences et des poteries rouges dorit Tes formes sont (;); plus élégatites.' 'Nugnbre encore, l6 com-- merce d'exportation de Puebla pré sentait tmhe valeur de plus de 15 mil-- lions de france. en ait retiré guctin profit, Tes r:'fimuu ont 6t 'chuoge'o brutale-- mont, les éfiliuu fermées et vendnes, et d'autres démoties, Les fi"lifil---d;f'uobln sont éva-- Tuées & 150 millions de france. Tl y a 70,000 'habitants, Aurdle du 'Capitole. Les frais de sonstruction de la cathédrale a'6leva-- rent & 7,350,000 mm. Le séminagro contient wne bibliothoque trés--rénom-- mée, surtont par précienx manuscrits ot m ses gravures anciennes. églises et Pévéché .'pouédll'ent des tableaux de bons n. tree, méme de Murillo, Zurbaran, etc. --(es ta-- bléanx, ninsi ue les pierreries et les biens de l*6glise, ont dispar sous ad-- ministration de Juarez sans que le Voici Im traduction de cette correspon Auibe | benint 6dificey. _ Tos dglises sont ma-- m ®t surtout In cathédrale. le était immensément riche juequ'a PavBnetnent de Juarez. -- Sou maitre autel wet trh-mm-n')n-ble. Cest un 'thef--d'couvre du céidbre Jolsa, artisto mexicain, le _méme qui fit la statue de Charles IV, & Mexico, que Hum-- boldt n wmghrée & celle de Marc-- Aurdle du Capitole. Les frais de La Tribune public une léttre emanant «ane 'a plaine de Hescaxet (appalée L...ms mw). ot de Fire r,l:. de la 'de los Arla (ville des Auges). Huit cents Indiens de Aaxcala et sfx cents de Choluia y travailldrent depuis le mois d'ayril 'a colui g;.nptombn la mdine 1581. Deux ans aprés, le Pus-- Na recut le titre de ville. '!n"?u:;.flhfn;:'iwlu qu'ung (nn'do place cen t quv et qu'an l:fli' 'Ton b'fiuhmllu%. Eied ut d in popuiation coftmens n!-. if 4 vcdiel 2 ; dane In plaire de Hescaxet (appelée LA PRISE DE PUEBLA. * Washington, jeudi, 4 juin, 1863 par Donke pat )a manque de e i ioh o sompte de nombrenx in shthédiwe; | & lation commens | PS" : nombrenx . ot rnl' wlises sont ma. e l d'one maniére assez noliies pour rendre im voie feable pout une voitire chareée, Ceont m moine d'oncrage qu'on peut faire «i on no veut rien perdre plus tard, mai# min-- si fa't. un chemin serait icablo, quoigue rabsteax. 11 anrait de 'Whautide 'endioits, maie il serait auesi bon que bien d'antres dane des localites habides. 1| y #urait en-- core des travrux & y. faire, minis rian'dd o quil aurait do fait no serait porda, Cas tra-- d . Dans les car on, poor des min;rvu d'éeono-- mie, il serait nécessnite dopter pour un cha-- min dane %:-lil' infériente & Mllli,d"l.f' In spécification. ci--jointe, 6n qn'il a'ug:-- y:i: d'm,:ir des voies :'l'mhnn«%mmnlglo moind:e tmportance, Texhansement et le nivellement, en faisant le chemin selon In specification, poortaient é'ro laissés aux do-- lon«, rinai }:: In plo« grande pertio da dé-- blaiement ced es. et les neil pieds dé-- b:.yu A partir du centre senlement nivelés Mle dn m Eon _® T e t et que les ponceanx et ponta sniest faits :: sez Intges pour que deux voitures -'?' rencon-- trenit, surfout sur les chemins de onloniagtion de premidre clasyg conddisunt & de grandos étendues de torres arables, et qui naturelle-- ment, devront étre beauconp lr'lquemém Rel oo esd - U _ Poor les raisons qut précédent, »tpour gue nol onvrage ne devienne inutile plu« tard, il sefm & propos, en ouvrant des c':e-- mife, que nenf on dix pieds de 'eur centre soient complétement deblayés et u:lM.nh, ooo i ooo e e o e aniend cbs a nouverux frais quand nanl -ll;- mln;;; de refaire ce chensin. ue couper les racines et les rouches au ras je In surface du sol au lien de lex enlever entiérement, ainai que le« pietres, sur une largeur d'au moins neuf pieds du centre, le reste des souches finira toujours par se mon-- trer & In surface et rendra le chemin mau-- vais et dangereuy pour ceux qui le. parcou-- reront avec vitesse. De plus, dans le cas ou il faadrait refaire ce chemnin, le deblai de cen trein=®, etc., cofitera beaucoup pins qne m les arbres étaient encore 14. H en sein de méme pour Pouvertnre d'un chemin, si d'6-- trorts poncean® sont faits avee d petites plu-- ces dp bois, car & past le r|l?m' qu!@ sotent en'evés an permn're de lonrdes chitges, et de l'umpv-uimlité pour doux attelages do a'y rencontrer, ils deviennent one nn--siree ou sont mise de coté comme inutiles et rem pla~ Wes A mane ce e dp ernn ons MUR Pour faire ce chemin auesi bon que les che-- mins de colonisation de premiére clamse du Haut--Cannda, il cofterait environ 8500 t mille, | Quelques--uns deux ont ondité .ml par mille, d'abord prree que les premidres spécifications étaient défectueuser, ensuite paree gu'on en a.permis la citculation avant qu'ils %num complétement terminés, . La lg'ciflvulwn ci--ointe asure In confection d'un chemin bien meilleur que Pon en pour-- fait faire pour le méme prix. Elle exige : ue le travail soit conceniré & in confrction d'un lit etroit m;iu solide aur les cotes on lex rones passent. Sana cela, la terre rapportbe est matile, soit sur un sol rabotenx flu sablon-- neux ; gt méme aut un sol argileux, une plus grande largeur do suface vaseuse es un manvair substitat & Dexhanasement et au drainage, Sur un chemin, le. déblarement dune largent plus grande quo celle qut doit servir ext tout simplement un gaspillage dar-- gent, qui devrait pluidt etre employé & la construction d'an chemin solide, et méme cnrossable, car sur Ins corés. ninai déblay 6n il vient bientét du bois de seconde venue. i dans la confection dun chemin on ne faib non derniere. Toute cette étendue est encore inocoupée, mais de tout le territoire sous mon controle, je In orcis in plus a vantageuse @t la plus propre i Pindustrie Agricole. Comme agent doa bois, je recommande Pou-- verture de ce chemin comme objet de ipre-- mniére utilité, et que Pon lpp]i;ua A sa con-- fection le reste de la somme affeciée pour la derniére saison, aveo antant qu'il sera possi-- ble de prendre sur in somme affectée pour Pannée prochnine. ' Tovest, celte ligne de chemin pourrait étre pro ongrée d'an moina donze ...uf:o. dun« des terres vénérnlement propres a la culture. Au and du Ruisseau--au--Ceif, sur cette ligne, et jusqu'au Bme tang de Masham, les terres sont touter bonnes. En comptant les sinuo-- sités, cen douze milles donnernient probable-- ment une ligne de chemin de 15 milles. Cela donnerait au--dela de 80 milles de ehemin de colonisation dans Ia plus belle partie de la'valiée de Ia Gatinean, sanx com Pz ter son extension probable A Pextrémité nord et sn prolougement & Pouest du chemin Ga-- tieau et Conlonge, qui viendraient so relier i la purtie de ce chemin faite durant ln sai~ Le pont construit sur l Ruiancau av--Corf qu*ils traversent, poutraservir d ces devx che-- mins. Cette ligne de chemin nord eat djvi--ée en lots, et sclon le mpport de M. Aylen, les ciug--hnitigmes ou qunatre--cinquidmes de ces lots sont rropre- A l«' culture sur les 134 milles qui, & partit du Ruirgenn--au--Cerf ot en {-gn-nl le nord juequ'd Im Riviére Picka-- nock, donnent nu--deld de 16 milles de che-- min en oomrtnul les sinuosités. . Eile paane le long du . front du township de Stanhope, maintenant upr-lb Alleyn, qui a 616 récem-- ment sntdivis6 en lots par Purpentcur pro-- vincial Holmes, lequel le dévigne comme renfermant beaucoup de bounes terres, aur~ tout au aud de la Picgunork.ru m est dace ord aveo ce que Pon suvait dtljn %\--m & cette partio. Suivant les données de Mr. Hotmen et le rappoit do Poxplorativh de ow township et autres, faite par-- Parpenteur O'Havley, il appert quen tournant vere Povest, ceite. ligne de chemin pourrait tre inb ult t uidulitiniab d 00 cb it id to. Louverture du chemin vord, tracé par rv MM. Bouchette et Ag'l'vn. sur Mgréu do la ligne des comtés d'Dttawa et Poptise, dans les directions mord ot sud, & partic cu point on elle iniverse Péxtrémit® eat do. cix milfes preaque terminés anjour Thui du obo-- mi'n Gatimean et Coulonge, . -- D':trfl d'anciens renseignements et un minntionx examen qu6 j'ai far dit Mr. Ru»-- #ell depmis peu, jo recommande lexécttion Uee Icln:.ux sulvante comine dex' plus utiles de de chasseurs framgais quia arporté in nouvelle de ia reddition 'de Puebia, et que Clout get aide--de--exmp lui~mdine quia don-- né avis de ln prise de In ville uy 'Mimatre mexicain & Washington, leque! est pariaite-- ment informé du fait." TRAVAUX RECOMMANDES r Pavabcement de,Ja colonisation .dans comtés d'Ortawa et Pontine :-- 'in rourrni( btre milleg dun« dos No. IL

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