I'S .A Sigag t' cnane 100,000 Dollars de Moubles. & _'PHX DE FABRIQUE. WEIL & BRAUXsDoRF, * ns'u'm,'mm- stroet, New Xork. Exportation pour T6 Canada. Attenda Pétat des affairee, nous offrons an p_g_lh tontes hos marchandises & trds bas ols [lintien, Panglais, ste,, ..f.".'.':"'w""f':'....," ."""'a... i en Sdremmr 4€; B RIOHARD & moas., 151, Breadway, New--¥ark. Wambourg,: Southampton; 'Londres et 1e Havre, on pamediannial 2 -.h-l h":s_.:_.!'.':b,"-','h LSCTTOTT * 6 New-- Y ork potr in Son o So hod Soieiourg vis Soathamptos ::n-nm.l.-.a.-, Southampton er Ham-- irg comme sult ;. Bon-:um:!t 'l'_rm---_n,}g 4 oet. Fua 'ne i 8 New--York potr Hambourg vis Southam McCormack Alex MeCormack D MeDaniel Jno MeDonald Christy McDonell Martin McGrath Edward McBride Mre A société qui a ci--devant existé entre MM. !'b'LAPIEm et LEBEAU est dissoute de utement mutuel, Les affaires de la ci--devant Société seront .6gi6es par M. 8: LEBEAU weul mutorisé & cetteffet. & Watt Th; L w m A W rinfork Homy White Joseph Whyte Miss Mt Wilson Thos Thompson Mrs D Turcotte Amabreise Thome Wmm Shannon James Schingh Francis Sherlock James Shearer James Rathwell 8 Rapidia Belonie Renaud Hon'ble Louis Rendall G 8 Riopelle Eusebe O'Brien W Power Ellen Nesbitt John Nelson Jobn Menard Toussaint Morris Antoine Moffatt Alfred DISSOLUTION DK §OCIETE, Mayyille Chas 5-.':;" Fredk Lane Alfred Leclaire John Labreque Joseph Little W B Kehoe Matthew Kerwin James Kerr Miss Margaret Kurty John J Heilmier Heary Heatly Thos Hartaway H Headerson Robt Henderson Mary Ann ptidntaligtest wo l 4 » 4 Gates Chas Catteés 0 Affaires Easley J Deterople Peter Olpt. '62 Cardwell Win (2) Dacey Anthony Albert Mary Aun PM iemnpmabiahes slsc ccs 24 c déure trouvet nen plase dame , ou dans noe familia, s latin: ts ane eb giign" David B Villeneaure Olivier Irving Michael Jones Allen Mo-- McKay Thos McKay Thos Mackey Wmm MeKinsy Jno McKibbon Darid MeLachim A MeMahon Michael G. P. BAKEK, Maitre do Post Wilson Jame# Wilson Mr Wiggen# Miss M Woodland James; \W oodIand Jame Wood Mrs M A Stanley Owen CHS LAPIERRE 8.;LEBEAU. Rteliliaa i Joseph Ross John Ml?:doll.ld Ryan Owen Ryan Andrew Rielly Jumes Roy Jule Smart Andrew Southwell John Stone S G Ouimette Magloire Noyle John Purcell Mary Murray Mr Murphy James Muller Hane . Murphy Peter Hopho Pols) es Hunter J A W Greano Edward Herron Mre Geo Hill Wan . Goodwin Amelia Gardon H L Gonia Boniface Dowsley Janies Mre Robt Dougias Dumonlin Vairive Dyer Mrs Jn A Edmondson G W Coloman W Condie Wan Correll John lni somt JOURNALPUBLIK ue __" _ 270C comue. Bur ces entre-- faites, une 'maladie so clhhn'h. in 'm.'.. #.". % ( _ Cétait le seul moyen qu'il avait [da téemoigner & Dieu son amour et sa reconnaissance. Il tint parole : en effet, chaque dimanche et chaque fois que les exigences du service mi-- litaire l6 lui permettaient, on le voy-- ait accompagnant avec son ophiclz- de les antiennes de la grand--messe & Péglise de Saint--Pierre--les--Minimes, ét on le retrou'ui;. l' the heure, A la petite chapelle de 1' ital ; pui 'A 5:.: hnfpu, & I'éslwd. IAP;:\ roi®e, soutenant ours avec son et 16 m"&%" ols ot u 1 ' Pietrot n'Stait plus le méme Inomno:' wilor6 de she <camarades," estimé de ses supbrieurs, mefix-dw- me uh moddle & , il no jarait no se plus, ot n'était 'm punitions. . Ainsi r'lc disaient ses camarades, is dia-- Pétait fait ermite. | SBur ces' antro-- _ En nt & Pu jramodéré de la boubiile, qui p::g:re livresse et devient l'occasion premidre des principales fautes du soldat, Pierrot, renoncant également & la fréquenta-- tion des bals et des spectacles, avait grom'h de -- consacrer enti¢rement, la gloire de Dieu, son talent d'ar-- tiste et le service de son instru-- ment. LE MUSICIEN PIERROT. (smjfi..) Le Dr. Stanley a ce jour opéré sur mes oreilles pour surdJité avec son suceds ordinaire. J'était sourd depuis 30 ans a part un bourdonnement con-- iznuel dans mes oreilles qui était par-- fois des plus affligeant. On me recom-- manda au Dr. S%:nley, et je suis heureux de dire qu'aprés avoir été sous son traitement quelque temps il & réussi a me rétab?ir Pouie, et je puis maintenant entendre aussi bion qu'avant ma surdité. Je n'ai souffert aucune douleur dans Popération. Wrumax Beur. Belleyue Farm ' Nepean é ' Orrawa 19 aout '62 , UN AUTRE TEMOIGNAGE EN __ FAYEUR DU_ Dr. STANLEY. Jo certifie que le Dr. STANLREY a mujour~ d'bui opéré pour surdité avee son habilité or-- dinaire, J'Ito-il tout--a--fait sourd de mon oreille droite depuis 30 ans, et souvent dans Iimpossibilité d'entendre de ehague coté. De plus Jentendsis un brait dans ma téte. Ayant réussi je recommande le D. Srax ty et je puis ajonter qu'il n'y a point de don-- eur dans Fopération. MAISON AUMOND, RUE susseX Visa--vis la Rue York, OTTAWA Je certifie par ln présonte .'n 1e Dr. Stanley a ce jour orré sur ma surdité avec le pllal grand . Pétais seurd d:ri- plusicurs: anndes, et 15 minutes aprés Fopération & mon rand étonmnement et plaisic J'ri regagné oute. Elp'nnt de lui prouver ma gratitude Jo re-- mereie publiquement pour le bonbeur dont Je jouis maintenant. « + ( 3t 'x\nn' r ab sein de la prniloi; 0é-- @ | tdm1- premiers jours de dé-- cembre... Pierrot, atteint l'un des i ( snuior\ fot t rté dans une . s\ es salles de I'I:dpiz ol naguére il {avait retrouvé la guérison de son | Ame. f Ds les premiers symptoimes, il ne se fit aucune illusion sur la g;&-' vité de sa position : " Je suis perdu LA VUE, L'0OUIE, CATARRHE | pour la vie de ce monde," dit-fi: et. | youlant se mettre en regle pour la ar ivie de l'autre, il appela prés de lui C Ei. C3 1. |le prétre dout la parole inspirée lui T.A o' y | avait donné un ul:nnt-gofit des joies rAtetice | célestes, et.dont, suivant son expres-- EY 'uion pittoresque, l'absolution, devait A .STANL 9 paviaplr sa dernigre feuille de route. --| Calme et résigné sur son lit de dou-- wdle f'fl:'i".'-i-i':.' "-"fl.'v'vflmfi.' "Les leurs, le pauvre malade n'éprouvait peroonet tnijog hev t veuvent atre gugric en gqu'un chagrin, celui de ne pouvoir mgamflnn.l:is{ut suivre dans la chapelle les exercices F4 d'une retraite que le vénérable ec-- Gopw d.']in e lem clésiastique préchait a ses camarades Je certifie par in préssate que Je Dr. Stanley pour les préparer aux fotes de Nol.é i mec ul * P hxk eesvd on 'E;,,::,fl::' * Oh! mon pére, dit--il un jour au années, et 15 minutes aprés l'::,:-uo- &mon | prédicateur, quelle privation Dieu Enld éronnement et pld-irj'ninq.né TouTe. m'impose en me retemant ici, moi spérant de _Ini prouver ma gratitude je re-- i dow j doigt d ain | mercie publiquement pour le bonbeur dont je | QU1 donnerais un orgt de ma m jouis maintenant. . _ > pour suivre vos prédications. ' oal io aat st Javsis perdu toute eapérance --Consolez--vous, mon ami, lui ré-- | Sientendre do noudtns: E. KING. ndit le prétre; je viendrai chaque | Court--House Avenue § F:ia au pied de votre lit, yous répéter | gype sys 1t fo in Prison de in ville: | on substetrce ce que j'aurai dit dans |# 12 Aout f8ee, |. la chapelle. ' Feuilleton du Vourrier d'Ottawa. Temoignage e;_mve-r du Dr Stanley, Auriste & Ocutiste. @@ Rite, Copie d'une lettre Litterature. ___ _ MODISTE: p PREMIERE CLASSFE it des Cnarravz »irk, Hanttrencents »'Exrants, Garntronks, Mantzavx, ere. E1c JOHNLANG s1 Ortawa, 23 aoit, 1862. ZP J fl fifflff fil@ffflm"'m tw 4 t f V¥ + fucours utiee ob nldeduenatihas Copie d'une lettre. arrigan, die0x, 6t (jetant sur les ruines de Teurs autéls les bases d'une réligion Gimilith&n:'dm une seconde partic, ot réduisit A sa joste raleur, des prétendas esprits forti? Lo gion west bonne que pour les fenimes. --Nous Pentendons bien ainsi, mon pére; aussi, quand vous serez prét, nous transporterons Pierrot sur un matelas, et nous déposerons dans la grande salle, le plus pros}'du'lieu oi vous précherez, comme qui di-- rait & la place dhonneur. --Puisqu'il en est ainsi, mes chers amis, je vous donne rendez--vous ur aujourd 'hui méme, a six heures, S:m la grande salle. --Nous y serons... Merci, monsieur le curé. -- --Et la dé{uhtion. prenant con-- 56 du vénérable protre, s'empressa 'aller rendre compte aux camara-- des du succés de sa mission. Le soir, quelques minutes avant heure indiquée, quatre vigoureux grenadiers, recrutZs parmi Ffll con-- valescents les glun forts, transporté-- rent, ainsi qu'ils Navaient promis, le vre Pierrot dans la -Ife de pré-- Si."ueidn. Une jeune sceur de cha-- rité, portant un flambesu & la main, guida le triste cortage qui s'appre~ tait A entendre Ia bonne parole. A six heures précises, le prédicateur parut dans la salle, et, prenant pla-- ce non loin du 'posle, gvh duquel les grenadiers avaient déposé sur un matelas lear pauvre camarade, il annongs la bonne venue du 'Christ, f ui, dix--huit siboles plus t8t, '6tait zuciel descenda sur la terre pour | sauver le monde et briser les fers du genre humain. Aprésavoir montré, T6 reigion, bewneipear eot C t winisetive® dos 'catératies: '6H16. nernit plts nécbiinire uht homrés qu'zus dans une itre paitie, le# 'apo-- ires, HMumiués par q u..e-r.z? brimnnt 'partout fos images des faux Moeane en n nity absolue, les uns de se rendr'e'i la cha-- pelle, les antres de se lever de leur lit. "* Mon pére, lui dit le chef de la dé-- mtation, vieux troupier, an bras il-- Fnstrb de trois chevrons, sauf le res-- pect que dje vous «lois, permettez--moi de vous dire une chose. --Parlez, mon brave. --Puisque vous avez la bonté de youloir bien nous donner un ordre du jour au nom du bon Dien, il n'est pas juste ?ne le croguewr de si bemole soit le seul & en profiter. En conséquence, nous venons vous prier, sans vous commander, de faire votre sermon dans la grande salle, ol les clarinet-- tes de cing pieds sont en majorité... Voild ! --Je ne demande pas mienx, mes es ara e ontty --Je ne demande pas mienx, mes chers camarades, mais permettez--moi de vous faire observer que Pophiclé-- ide a sur la majorité l'avantage de la prioritéide la demande ; il ne serait done pas juste ?'ne, seul, il f0t privé du bénéfice de Pidéo dont il a en 1i-- nitiative. DANS LES INTERETS FRANCO--CANADIENS DU CANADA--CRNTRAL Ce projet ne tarda pas & parvenir & la connaissamce des militaires ma-- lades. Ceux--ci, jaloux de In préfé-- rence accordée au musicien, envoy-- érert une députation an prédicateur de la retraite pour le supplier de changer ses dispositions en faveur des pensionnaires do Ia grande salle, qui se tronvaient en grand nombre, et, comme Pierrot, 5:.,3 Pimpossibilité M pesg l o Pe "IPOSEIDN --Eh bien! puisque vous le dési-- rez si vivement, je vous promets de réunir un soir auprés de votre lit tous vos camarades qui ne seront pas alités, et de la place on je suis en ce moment, je leur parlerai du ciel et de Dieu." _ ----Vous étes mille fois bon, mon sére, etje vous en aurai beaucoup e reconnaissance ; cependant ce ve sera gu la méme chose. --Fourquoi, mon ami ? --Parce que la répétition de vos paroles, privées de I'harmonie du geste et du génie de l'inspiration, sera plutot une causerie qu'un dis-- cours. Ottawa, (H.--C.) Jeudi matin, 9 Ootobre 1862 me Rome doit le siet & wes de ponttifes. T nowes a dotmé les (fiotilde et les Buthilde, les Radegonde et les Blanche, les Isabelle ¢t les Jeanne, et dans css derniers sidcles, do picuscs reing. dignes delles. los hcfir. ri-- valisent avec loa {rilm vierge de Nanterre et "-ip de Vancou-- leurs, Germaine.de Pibrac et Benoite du :. Laus, . toute une, légion _ de sainten B:l'o::.h du hn.,'. wuz ane legion de saintes femmes. de toute. condition et de tout rang, font péné-- trer .partout. la douce influence do' Marie, lear modéle. ' Auesi, pendant que le salat de I'I-- talie vient, avant tont, de see. grands pontifes, il nons .. vient surtout de l'a-- postolat des femmes. . Au dernier ais. giens qni continuent la iission des apotres, In mission digine du Christ. Pour continuer Ia mission d# Ma-- rie, la mission des Saintes [}nf dor-- ment sur les rives de notre rovence, Dien a suscité ces nombrenses F&n'- rations de pieuses femmes & qui nous devons notre eatactore national, com-- «s sacrés reposent sur notre terre, comme & Rome reposent les os da Prince des Apotres et de Il'Apotre dei, nations. ED .. Pour tuer ses dons, Dien a en-- richi pe':;'é'lt)fie"ement I'?talic d'une multitude de »ainu'romifel, de a princes de l'Eglise, de savants thé'(fi: Pintelligence et de la foi. Roysume de Marie, la France des nobles femmes et des chevaliers, la terre du dévouement et de l'honneur, _ Pierro et Paul, apotres du Christ, ont enseigné les Romains plus que les autres nations, pour les préparer au vernement de |'Eglise de B?n. ]8.:-" saintee Marics, compagnes de la Mére de Dieu, nous ont appris, plus qu'd tout autre peuple, la seience du courage ct du dévonement. Leurs Terre du Christ, patrimoine de saint Pierre, Rome est avint tout la terre des grands J)ontifoc, la terre de Nintelligence et de la foi. _ n'y a pas eu un long intervalle entre la joie que le héros de cette histoire éprouvait A s'associer sur la terre aux chants de l'Eglise militante, et le bonheur qu'il a dii obtenir de s'as-- socier dans le ciel aux hymnes des séraphins. L/instant -- suprome approchait. Pierrot pria le prétre de lui proter un crucifix; il le prit avec transport, le colla sur ses l&vres, murmura dou-- cement les noms de Jésus, Marie, Joseph, et rendit sa belle Ame a Dieu. D'aprés cette sainte et pieuse mort, i1 est permis de croire qu'il --Eh bien!'dans cette place--la soyez siir, mon pére, que je ne vous oublierai pas." _ ©* Savez--vous, mon pore, disait--il au prétre qui Passistait dans ses sonffran-- ces, savez--vous ce que jo regrotto le plus au monde upr%s vous, ma mére et mon ophicléide? Cert ma place an lutrin. --Consolez--vous, mon enfant , lui répondait le prétre, le bon Dieu vous en prépare une bien meilleure dans les concerts de son paradis. -- _ Le pnnvré malado touchait & ses derniers moments ; il le savait, et ce-- pendart, résigné, calme immobile de-- vant la mort qui n})prnclmit, il reg'ret-- tait de n'avoir qu'nne seule vie a of. frir au juge suprome. _ _ la nuit de Noél, Pierrot eut la conso-- lation de recevoir plus encore que la parole divine, car il regut Dieu lui~ méme, caché, par un miracle perpé-- tuel de sa toute--puissance, sous les ap-- parences du pain. . -- 'Trois jours rlun tard, a Pissue de la messe solennefll_e _qui se célobro dang "Eh# 'bien, mon amni, lui dit--i1, commen allez»vous dans ce moment ! --Beaucoup mieux, mon pére, puis-- queje vous vois et qu'il m'est per-- mis de yous témoigner toute ma re-- commaissance pour le bien que vous m'avez fait hier. Vous n'aurez pas proché dans le désert, car & vos saintes paroles, bien des yeux ont re-- trouvé le secret des larmes qu'ils avaient perdu; bien des ccsurs se sont ouverts pour confier bientot au votre les fautes que vous pardonneres an repentir," . e Soee | _\ Lheure, le liou, la pdle clarté des lampes entourant d'un clair--obscur les silhouettes maladives de ces pau-- vres soldats, formant le cercle devant deux longues files de lits blance, les Siemes attitudes des soours, plongées ans le recueillement, ce protre par-- lant de Dieu & ces hommes dont plu-- ' sigurs devaient bientot comparaitre & son divin tribunal, tout donnait a cet-- te scone un caractore étrange et fan-- tastique, uns couleur doutre--tombe difio du pincean de Rembrandt. lendemain, le prédicateur vint faire sa visite accoutumée au bon Pierrot, qui Pattendait avec une im-- rutiem:e surexcitée par les ardeurs de a flevre, | femmes, en raison des dangers im-- menses auxquels les exposent leur éducation, leur tempérament et |'in-- dépendance de nature, i} termina par une courte ct brilliaute peroraison, rmxmmmt les récompenses éterncl-- es aux hommes de paix et de boune volonté. > Souvenirs de Rome ROME ET FRANCE. (suite.) II1. LGO';L"JII' un aigle d':n dinomro.::: fa Ta '02:-2 nhfp-hc wax Aux fétes de ia Pentecbtc, eliaque peuple etait dans son role, Bien qu'il n'y eft !a que des cutholi%uen, In au-- p"florité spirituelle de I'Italio éciatait dans le temple, tandia que, an dehore, nous étw en relief; au second rang, ngus étidhs manifestement lea pre miers. Notre langue, répétéc par tous les échos de I'E'me, les uniformen de nos soldats 6t de nos zonaves, nos fleurs de lis ot nos rigles, nos péierins prétres et laiqnes, nos bcotes de fi es et nos Scenrs de charité, tout rappe-- lait a tous gue !a France est le ccrur et lo bras do de in Cbrétienté, 'ncyot !A pourquoi i! ost que Dien !a conduit de sa propre main. Benoit XIV, entre autres, 'assnrait ; ot Louis Mfi'm 3:."%.-32 9 t sen mance : Comme ia Providence a fondé cet Em,,n bonté le conserve et sa phis-- sance !s défend.,, (A continwer .) Que les autres nations ne soient pas jalouses de notre grandeur: elle ap---- partient & toute in Chrétionté, de mé-- me que !a grandeur de Rome appar-- tient A toute !'Egrise, _ On dira sans doute ?ue ces écus---- sons no font que rappeler le concours d'Urbain etr?u Charles dans la re-- construetion du baldaquin qui ren---- ferme les chefs sncrés éen pr?nce. des Apotres. C'est vrai; mhis il éat vrai aussi qu'd Rome, comtne jadis & J6---- rusaldm, les événements les ptus vul-- gaires doviennent parfois des figures prophétiqnes. Quand !e Pape écrit dans une ég!lise, et surtout dans |a sienne, le plus souvent il ne fait que tenir !a plume du Christ. A Baint--Jean--de--Latran, église--mé-- re et maitresse de toutes les églises, l'image de Norer--Smionzur domine lo siége du Pape, tandis que la statue de Norrx--Dax se détache de la stalle du Roi trés chrétien, premier cha-- noine de l'insigne builfilne. Lautel papal rap Ile encore la mission de L';-'rnnue.peA droite, 1é-- cusson d'un Pape, Véeusson d'Urbain VI & gauche, celui de Charles V, Au-- dessus d'Urbain, saint Pierre, le porte-- clefs du ciel; an dessus de |'écusson frangais, saint Paul, le porte--épée du Christ. La France, par cela s6ul qu'elle est le royaume de Mario, est 1'nidc de l'EgI,i'se romaine et le ecour de la chrétienté ; et le souvernin de la Fran-- ce, premier vassal de Marie, est F'au-- xiliairené du Vicaire de Jésus--Christ. Rome Penseigne pur ses couvres d'art, non moins qne par la voix de ses Pontifes. "J'ai ap liqué les legons de ma mére, * m'&rivnit un vieil ami aprés la prise d'Ancone. Aprés cinquante ans,elles étaient encore vivantes dans son ccaur. genoux de leurs méres qu'il out gEV0U% CC (0 es qu al ont 'a premi@re fois que héroique veuve de Pimodan vit le Pape, elle nelui dit pas: Oh! Saint--Pére, ren-- dez--moi mon mari! elle lui dit : " Oh! dites--moi qu'il ost au ciel! © Et quand Pie IX a répondu : " Jene prie plus pour lui, " elle ne demande plus rien car clle a compris qu'elle ost veuve d'un martyr, ot colu lui suffit; Les femme souts l'Ame de tout ce qui a remué la France et, par olle, le monde. A Castelfidardo, les zouaves combattaient sous les yeux de lours méres, présentes & lour pensée, ot sous les murs du sanctuaire oi la Reine des mnsgm engendra le Roi dos mar-- tyra. 'Fous, en marchant & Penne-- miy résétniunt ce mot de un d'eux ¢ Mon ame a Dieu, "mon comur & ma mére, mun corpe d Lorette. " A lours méree, & Murie, qui les inspirait tous, revient Phonneur de la bataille. Cumme jadis les chevaliors, comme Uummed'adis les chevaliors, comme plus tard los Vendéene. cest sur les Les femmes en France sont l'Ame de toutes les bonne couvres: du De-- mier de Saint--Pierre comme de la Pro&tgnlion de lm Foi; et clest le souffle de leurs méres et de leurs soours qui portait aRome les défenseurs du Saint--Siége. Jé connais plus~ d'un jeune homme qui serait dans les zou-- aves s'il cdt survi les--secrets désirs do sn more; jo h'en connais pas un qu'une mere chrétienne ait arrété. Le pore pouvait faiblir, jamais la méns,E}uumh | ui avant ni pendlum, ui aprés. Un fils sNC008 C CCUre DCréA qu L ont ap-- pris a mourrir pour Dieu, |'Egtise et a patrie. *Non disait Pie IX au récit de ces immolations sublimes, ln France qui produit de telles saintes, ne péri-- °_ VW ) m peogant, niaprés, Un fils 70765 Dlon propres a 'a cu'ture et mutilé Ctait son u;'gueit et quand, 'ql". comservent cotte qualité .]"3'1':;' devant le cadavre du martyr, Dicu / trois milles au nord et en arrigre do lui disait au fond du ccsur : 'Ton fils | Lichfield. Beancoup d: W'O,'e"']" est avec moi, la reconnaissance étouf-- "0",'"'""91613"'3"' 0(';""'.P et. 1 ":ti: fait gadouleug'. Iflun que le sang de I'o'::'e'ne:ll;'}atl?n :9 e toute la pm 2:::?]:&181:33312: 'hfnl:-)i:"vsit ap-- | L° sol sur fi:l'i"l il pusse ensuite pris d ces indrea comment on sacrifie | devient de plus en plus '",'é"°l'x'- P':.fl' un fi,!," unique & Dien et & PEglise. . 'f*'"jfi'[}"} llf"!lel _ot domi. upi a-- la France. Nous leur devous la fui catholique, Diciples de la Reine des apotreé et des martyrs, les femmes ont fait passer leur coour dans le coour de leurs fils. femmes restaient héroiquement fdd-- ! les. Et quand les hommes disaiont : " Je ne conuais pas cot. homme, son roymume n'sst pas de ce monde!" les femmes suivaient sans bruit le Christ et son Vicaire jusque sur le Calvaire. Nous devonss nosméres et & nos | scours le fond d'honneur et de dévoue-- :nel:_'t chevulcil_uquo qui est la vie de s que Phéroique vit le Pape, elle Saint--Pére, ren-- olle lui dit ; * Ob | excavations et constrnctions en pierrés {Venlévement des roches, le cremse» | ment de fossbs, etc., des pohts & trols | places, solidement constraite, 6t mesn | rantensemble 224 pieds, le déi)l:fi le nt | vellement de buttes at ' 300 gi)u. de ponceanx de bois d:fim" gia' 'tre milles restant trois millés 8t troie chdnz ::t ét: f;nnm i:l:l:, n:;.hr'; in to & vin t g:tn, sur douze pfill:le lnr&. a 6t6: bien nivelé apros avoir été d&blay6 «t sonmiiratior hk lecodten in pant es tllde & &ufl' m":'a constru . n cenux de boln onl Le chemin qui traverse Thorne est d'environ ncu?millm' depnis le front juequwen arrigredu township. Les pre-- miers cing milles traversent . la pre-- mibre rangée de cotes ci--dessus men-- tionnées, ; Sur cette partic, les tra-- yaux faita sont 'amélioration decdtes longues, rapides ct dangerenses, des ennes qui bordent les établissements d'Ottawa et qui ici se trouve en arri-- ére de Clarendon. II communique aussiaux chantiers de MM. Gilmour et Cie., sur Jn riviére Pickanock, et avec les chemins faits par ces messi-- eurs, il.a été la principale cause de I'augmentation des nouveaux établis-- sements dans eette direction. Pour faciliter I'rceés aux terros & Pextremité est du chemin Gatineau et Conlonge, ainsi quaux établisse-- ments (pfiese formeront gradlmlle~ mentsur les étendues qui l'avoisinent au nord et & Vest, il a fallu améliorer le chemin de Thorné et le prolonger par la confection de trois milles dans une autre localité, . Ce chemin est le débouché naturel de ces étendues, auxquelles il cominunique depuis l6 débarcatére du vapenr sur l'(j)ttqwn juequ'au village de Clarendon--Centre, ol se trouvent le burean de Pagent des terres de la couronne et les maga-- sing les plus proches. IIl traverse In promidre rangée des cotes Inurenti-- r:ur le présent et les travanx de a derniére saison ont été limités au chemin qui traverse Thorne et & la confection d'une partie de cette rou-- te. Vu qu'il paraissait ne devoir pro-- duire sucun résultat iimportant, le projet d'ouvrir les huit mirlel du che-- min Gatineau et Counlonge, sur la méine échelle que les 10 inilles & son extrémité est, n _ 6té abandonné | Thorno et de Litchtield, lesquels sont Itrél propres & la colonisation qui a déja fait IA quelqunes progrés et de lea relier & P'ancien étntx]imment du township do Clarendon, en amélio-- rant cette partie du chemin de Cla-- rendon--Centre au Lac & la Loutre et Le sol sur fequol il pusse ensuite devient de plus en plus inférieur, pen-- dant trois milles ot domi. uprés lea-- quels il traverse In rangée J:a monta-- gnes, car a peine In moitié est--elle propre & la culture; et sur los autres six milles jusqu'd la moitié de la Ii%ne, el'él de Pembouchure de la ri~ viére Coulonge, i est Fénémlemuut | aride et formé d'un sable léger, |__ Les autres parties étant inférienres, | Fon a d'ulmflrgugé & propos de n'ou-- | vrir que les huit milles en arridre do ' (1ui condauit au nord par le township de Thorne. -- De cette manidre et on tournant ensuite vers le nord depuis la partie est en arrigre de Litchtield _'Flc}(n'entre les rividres Coulonge ot ickanock, oi plusieurs explorateurs de forét nvaient dit se trouver de bon bois dur, on a cru que Fon pourrait faire un grand chemin doumment avantagenx pour la colonisation et les fabricants de bois sur les rivigres Coulonge et Pikanock, lesquels, par les dépenses qu'ils font pour l'nurmt de produits de ferme et le lonage de chevaux, pourraient aider pour.fieau- coup au mantien d'un établissement ; mais d'aprés do plus récents rensei-- gnements qui démontrent que le sol malgré sa %onno Apparence, cst trop peu profond pour assurer la forma-- tion d'établissements prospéres dans cette direction, nous ayons di aban donner le projet dy faire un chemin de colonisation de f'étendue que nous avions résolu de lui donner dans le principe. _ Rapport de A. J. Russzut sur les _ Chemins de Colonisation d Otta-- ' wa ct Pontiac. ' Bureau des Bois de ia Courronne, | Ottawa, 27 mars 1862, (svit®.) Les autres 114milles de ln ligne du | chemin passent sur des terres d'une qua lité inférieure, et dont la moitié envi-- ron est propre & la colonisation ; mais | & un mille et demi au sud de is ligne i les trois quarts (du sol reunnt due [eonsidérés comme arables. Sur les quatre milles suivants, jun1n'lu cen-- 'tndolnllfiodc'l'hnne,i est ansai |d'une qualité inférieure, car sur la | ligne environ un quart an nord, et an 1 sud les trois quarts peuvent étre con-- | sidérés comme propres & la colonisa-- | tion. ' Les huit milles suivants, c'est--&--di-- re jusqu'a trois millos ot demi en ar-- rigre de LitchHield, nt sur des terres bien propres g la culture et .'".:'i,:':g."::.'.z certainy ib fint i attend: 'doit | étre obbles ; tits priesion doit done La proclamation w d Snnatieh Ta comtitution n'est plas'le Aam-- bead ':ni do:'Mrlrflp'i:;l:: quo lo pen & M on $ m' vaissean surila mor an :.zl- 'w". :M livr6'd Tw furoubedenmegatains y """' Cet acte dn Président ferm une épogne non senlement en Ambn;ane, mais dans Phistoire du monde.* Cest le commencement d'une révolttion que si clle vient A a'effectuer surpas-- sera tont ce jue histoire a jamais en -- régistré, . Le.Président a encore, une foi failli, chancell6 et succombé, Les abolitionistes .ont --triomphé.dang lea conseils: de ,l'administration, .. C'est lour polifi?uc qui doit dorenayanttout diriger. Le pleuple n'a plus rien & dire, . Les prigres de ia nation no se ruwlug beouitées. ' Le# 'blancs vont se fairp fikfimur obtenir le triothphe de In raco fioir. Lenagrv va bientot g'mol-m. l:#bmé et faire Ta loi anx nE'el du Bad. Ti question est néxobue, oest l& rice : Le coup est'émrté. La hache est tombée sur la tote du Sud... Towé est perdu... Qu'allons nous devenir...22 uris diction les députés prévenus de jout crime on délit politique." _ Te Président vient d'émaner ime proclamation par Iaquolle il déclare que tous les enclnvel'(llul Etate en ré-- volte seronit libres le ler Janvier 1863. d es iss ies DOminne it : ** Nous apprenons qu'il a 616 defici-- tivement arrété do faire juger Gari-- bnldiJ)nr le sénat, formé en haute cour de justice. Cette décision rurait été prise pour se conformer aux lois en vigueur, qui renvoient devant cette Un des indieus du mouvement dui se pro-- duit dans is monde entier sur les colons; West qu'il n'y a pas moins de yuarante pays cui, & Pexposition univeselle, out présenté ges échantillons de Ia précieuse denrée, Brésil.. ... .185.341 440, 865 Egypte. . . . ....564,751 1,763,166 Iude.. ... . ...826,046 2,669, 121 On voit qne des efforts extraordinaires sont {aits pour fnire face i des busoins ox-- traordinatres. Le coton do 1'Inde continne a étre dune qnalité inférieure. Les manufac-- tures do Manchester odt poy nant travaillé in sernnine dornirre quelques joure en em-- ployant ce produit ; car ce n'est plus par se-- maine main--enant, mois par jour, [que «e compté ls travoil. Lo Hoard of trade vient de publicr Péva-- luation suivante des qurntités do coton im-- portées en Angleterre dans les cing. mois: e-- coulés de;uu !e commencement de Fannée jusqu'au 31 mai 1862; il a 616 établi on méme tempr un tabloux comparatif avec les évaluations do Pannée derni¢re : 1861 1869 _ OnskRvaToIRE DaNs LE #00.--Nous lisons dans les journaux de Richmond que M. le lieutenant Maury, ancien directour do POb-- servatoire de Mnlhinxlun. menbre corres-- poodant de Institut de France. célébre par ses admirables -- travaux hydrognpmqnel, eto., et., vient d'€tre nommé par M. Jeffer~ son Davia direeteur dun Observatoire que Pou va eréer & Richmond. M le lieutenant Mauro a servi depuis un an comme inge-- vieur dans Parmee confédérée ; cast lui qui a dirig6 la construction du fort Darling et lo lacement . des obstructions de la rividre flmul. Les offres les plus brillantes des gouvernements européen« n'ont pu détermi-- ner M. Maury, quiest Louisianais, & quitter son pays dans ce moment de crise, Lo lien-- tunant Maury . est Jn plus /grande gloire scientifique de 'Amérique, car M. Agassiz, comme chacun nait, ost Eumpl-un. es cooneny min est aussi avantagcuse que Pantre 'en mauyaise car il passe sur un sol ' Prupm & la colonisation, avantage que 'autre n'avait pas, sans compter qu'il racourcit d'un mille le voy A*«t et de deux milles lo tn\jet»ful'ouest sur la ligne du cheinin Gatineau ot Coulonge qu'il traverse en arridre do Thorne. i1 mone aussi a plusiours chantiers et chemins de colonisation dont Pouverture a été faite & peu do frais, et ol lo sol est générnljement uni léger, sec et remarquablement bon. CORRESPDONDANCE AMERICAINE. I b6 Al MrePobbichGvee: lavise s'était déja acquitté de tuvu\';'.h difficiles qu'il avait faits pour.. moi sur--le chemin de B{::n & Pembro~ ke avec habileté et omic, et il en est de méme pour ceux dont il S'agit maintenunt, Touvaut quesur la partie supéri-- i::q de I;mchnne vgi; i x s?.i: ugoup de eaux ot. obtu:onxgxzumj .nniq:;::'oflgé de les Je passai deux jours gl:':xploruzexgmur Lmliaer l-,troja milles de nouvcau chemin déja meny tionnés. La localité du nouvean che-- Le Morning Post du PmE NWBA PAibb ubtntaetbdscss 14. différents de Pordinaire qu'ils ne vaient dtre donnés & ) v '.: leur exécution a exlr de ' et de Puxpérience. -- Tis ont 6t ex6. cutés par un z&ni d'hommes > bien flm&lh sous: lnn rection do: M. Janies BMAE e agbitaist ut Acc ds .. .. de P du loquet .h"efhm:'::}i gqqmde :'W':rul'fl.- chemin--da dJac & in L $1,047 ot--20--centing. (Pour le Courrier d' Ottawa La Proclamation. @% de ges travaux étaiont ai Pordinaire qu'ils ne pou reming de colonisation re a 6té faite a peu do sol est générnljement : et-- romarquablement No XXVHL da Cagcuse que Pantre il passe sur un sol ation, avantage que , sane compter qu'il LE 8UD.--Nous lisons Richmond que M. le en directeur de POb-- ton, menbre corres-- e Franco. célébre par ux hydrognpmqnel, 12 040 eXPCAE 8 septembre travaux trds 6t est . Elle w# y 1862 s'6l8ve &